Apparu il y a plusieurs siècles, le pansori est un spectacle donné par une chanteuse ou un chanteur, accompagné d'un joueur de tambour, qui relate des légendes ou des histoires exemplaires inscrites dans la mémoire coréenne.
Les interprètes jouent tous les personnages en faisant alterner des passages chantés et récités. Ils expriment devant le peuple des émotions largement partagées qui transmuent un récit quelquefois trivial en leçon de vie. Après le succès du film Le Chant de la fidèle Chunhyang (2000) du réalisateur IM Kwon-taek, le public français témoigne d'un intérêt croissant pour cette forme d'art. Ce livre y répond en présentant les origines du pansori, ses thèmes et formes, ses instruments, ses grands interprètes, et en s'appuyant sur une abondante illustration.
Fauteur privilégie délibérément l'aspect humain de cette performance artistique. Le Pansori permet de découvrir un art à la fois traditionnel et vivant par son caractère d'improvisation et la participation active du public.
Vers le milieu du xvie siècle, de nouveaux chrétiens d'origine portugaise s'implantent dans le Sud-Ouest de la France, notamment dans la région de Bayonne et de Bordeaux. En dépit des soupçons de cryptojudaïsme qui pèsent sur eux, ils s'organisent en confréries reconnues par les rois de France successifs avant de retourner officiellement au judaïsme en 1790.
La diversité culturelle est, à l'évidence, l'un des enjeux fondamentaux du siècle à venir.
La présentation de l'art non occidental dans nos musées paraît donc bien être une question essentielle. En témoigne le projet d'un musée de l'Homme, des Arts et des Civilisations, qui réunira, quai Branly à Paris, les collections du musée national des Arts d'Afrique et d'Océanie et du musée de l'Homme, en partie issues de la période coloniale. Le processus de décolonisation s'est engagé depuis environ cinquante ans ; paradoxalement, c'est à peu près à la même époque que le phénomène des musées coloniaux a pris une dimension européenne.
En effet, sur une période de quarante ans environ, chaque puissance coloniale a créé une institution patrimoniale chargée d'assurer la diffusion des connaissances pluridisciplinaires et la propagande idéologique sur les colonies. Des travaux, assez dispersés en France, plus nombreux dans le monde anglo-saxon, ont été publiés sur des questions telles que l'anthropologie en contexte colonial, l'évolution des représentations occidentales, l'histoire de telle ou telle institution, le langage des expositions coloniales...
Cependant, aucune réflexion d'ensemble n'a été menée sur les points communs entre ces musées et les variantes propres aux types de colonisation à l'oeuvre suivant les pays. Or il apparaît que les représentations scientifiques et leur vulgarisation à travers les collections de musées sont un enjeu théorique et pratique des échanges culturels dans le monde. Les actes du colloque, organisé par le musée national des Arts d'Afrique et d'Océanie et le Centre Georges Pompidou en 1998, aujourd'hui publiés, proposent à un large public une réflexion nourrie par des anthropologues, des historiens et des conservateurs de musées.
L'ensemble est préfacé par Germain Viatte, directeur du musée national des arts d'Afrique et d'Océanie, et directeur du projet muséographique du Musée du quai Branly.
Ce livre rassemble tout le contraire du Paris-vitrines et du Paris trois-étoiles qu'on a l'habitude de trouver dans les livres-cadeaux consacrés à l'une des plus belles villes du monde.
Ici, Paris est dense, grouillant de légendes et d'histoires très anciennes, petites histoires et Grande Histoire, racontées de façon si vivante et si drôle que chaque lecteur aura envie de les redire à son voisin.
Savez-vous où se trouvent les menhirs de Paris ? Connaissez-vous le petit homme rouge des Tuileries ?
Tous les rois, toutes les rues et tous les gens sont ici. On les entend parler, on rit ou on a peur avec eux. Un des plus grands plaisirs est de reconnaître brusquement la trace des veux Parisiens dans notre langage quotidien : solide comme le Pont-Neuf, pourquoi ? Et la monnaie de singe, qu'est-ce que c'est ?
Ici se côtoient les présages, les lutins et les astrologues.
La religion, la magie et les ruses naïves cohabitent en bonne entente. Mais chaque anecdote est racontée, preuve à l'appui, avec les noms et les dates, sur la belle toile de fond où sont peintes toutes les grandes fêtes parisiennes : la fête des Roses à Belleville, le mai des Gobelins, mais aussi les fêtes uniques dont le souvenir ne s'éteindra jamais, comme le mariage de Louis XIV L'abondance réjouissante qui caractérise ce livre le désigne à tous les amoureux de Paris, des plus jeunes aux plus scientifiquement exigeants, comme un ouvrage de référence d'une richesse exceptionnelle et comme un divertissement sans fin.
Un livre de photographies sur La Mecque ? Le sujet peut sembler difficile, voire impossible, le Coran interdisant toute représentation humaine.
Et même si la photographie n'existait pas à l'époque du Prophète, certains l'associent aujourd'hui à cet interdit. Pourtant, Benyoucef Cherif a su le contourner astucieusement. Sur un marché, il a acheté un cadre, dont il a enlevé le verre et l'image. Tenant son appareil d'une main et ce cadre de l'autre, il a réalisé toutes les images du livre selon un principe simple : une image dans l'image. Celle que l'on voit dans le cadre et celle qui est hors cadre.
Ingénieuse, cette idée permet de restituer des photographies à plusieurs dimensions. Tout en restant soucieux de respecter ce lieu de culte, Benyoucef Cherif n'en a pas pour autant oublié ses réflexes de reporter, et a tenu à illustrer la diversité des pèlerins, originaires du monde entier. Fenêtre sur La Mecque est un livre qui propose plusieurs champs de vision, reflets d'une ouverture sur le monde.
Benyoucef Cherif : " Ouvrir une fenêtre pour qu'entre la lumière, c'est à cela que ressemble mon Islam ".
Zabîd.
Troisième ville sainte d'arabie. cité historique du yémen. patrimoine mondial de l'unesco. des dizaines de mosquées datant de plusieurs siècles. d'innombrables maisons notables par leur décoration, la rigueur des tracés et la richesse des détails. un art de décorer et d'habiter très original, unique dans le monde arabe, dû à une influence marquée de l'architecture indienne. un ensemble urbain toujours en vie et représentatif d'un style de la plaine côtière du yémen.
Une ville de rencontre des civilisations arabe, indienne et africaine.
Emblématiques de l'art africain, omniprésents dans les galeries d'art et les musées internationaux, les masques incarnent la face visible d'une institution méconnue, dont nos sociétés ont beaucoup à apprendre. C'est tout un univers que nous dévoile cet ouvrage qui chante l'Afrique, autant qu'il interroge le monde contemporain. Quel est le rôle des masques sur les plans philosophique, spirituel, artistique, mais aussi politique et pédagogique ' Quelle est la place de la danse, de la musique profane et sacrée (tambours parleurs), de la nudité dans la symbolique du Masque ' Quelle conception de Dieu dans la tradition africaine peut-on en dégager.
Cet ouvrage tente d'analyser la façon dont la voûte chinoise s'est développée pour parvenir à la maturité en aérien. C'est un parcours au sein de l'histoire architecturale (forme, matériaux, mises en oeuvre, etc.) qui est proposé et ce, afin de montrer que les wuliang dian, " palais sans poutre " et les yaodong " grottes construites " existent dans un milieu technique propice à leur existence. Chacune de ces constructions possède une histoire particulière liée aux conditions naturelles, aux circonstances historiques, aux habitudes symboliques et religieuses, ainsi qu'aux propriétaires et aux maîtres d'oeuvre. Chacune est le fruit d'influences multiples et continues. Ce patrimoine architectural savant et populaire reste mal connu, même en Chine. Cet ouvrage cherche à combler cet oubli et à mettre en valeur des savoir-faire anciens et contemporains de grande valeur.
Synthèse accessible aux lecteurs francophones juifs ou non juifs portant sur la musique sous tous ses aspects y compris la danse ou la liturgie.