Chaque année, fin janvier, le gotha du monde des affaires de la politique et de la communication se retrouve au Forum de l'économie mondiale à Davos en Suisse.
A cette altitude de 1500 mètres qui a fourni à Thomas Mann le cadre de La Montagne magique, quelque deux mille "grands dirigeants" de notre planète viennent méditer, cinq ou six jours durant, sur les mystères du capitalisme. Ils représentent selon une estimation du Financial Times " 70 % de la production mondiale d'autosatisfaction... " De Bill Gates à George Soros, d'Al Gore à Raymond Barre, de Yasser Arafat à Gerhard Schroeder, du PDG de Toyota à celui d'American Express, de Desmond Tutu à Elie Wiesel, tous sont passés par Davos.
Lewis Lapham a eu, comme journaliste, la chance de participer depuis 1998 à cette réunion de nos éminences. Avec l'humour et le tempérament iconoclastes qu'on lui connaît, il a suivi l'ensemble du programme. De son expérience excitante, il a tiré ces pages aussi riches d'informations et d'anecdotes, que pleines d'ironie mordante. Il nous offre une peinture politiquement très incorrecte des "grands" qui nous gouvernent.
Ceux-ci, conclue-t-il, en savent aussi peu sur les sautes d'humeur de l'économie mondiale que le barman du Schatzalp Berghotel qui leur propose un alcool de prune ou une fondue savoyarde.
L'activité économique en afrique centrale a progressé de 8 % en 2006.
Cette tendance s'est maintenue en 2007 avec une progression du pib de plus de 11 % et les prévisions pour 2008 tablent même sur une croissance sans précédent de près de 14 %. cette bonne performance est essentiellement le fait de l'augmentation de la production de pétrole, notamment en angola. en effet, l'expansion persistante de l'économie mondiale a continué à soutenir la demande d'hydrocarbures et d'autres matières premières industrielles à des cours assez élevés.
Par ailleurs, l'évolution positive des autres indicateurs macroéconomiques a contribué non seulement à la réalisation de ces bons résultats mais elle reflète aussi dans l'ensemble les progrès continus de la stabilisation économique et de l'application des réformes. mais bien qu'elle soit en partie le résultat des réformes structurelles entreprises par les pays de la ceeac, la croissance spectaculaire du pib est avant tout la conséquence de l'exploitation des ressources naturelles, notamment pétrolières, en période de cours mondiaux particulièrement favorables.
Or l'étude thématique de l'édition 2008, consacrée précisément au rôle des produits de base dans le développement socioéconomique de l'afrique centrale, montre que la dépendance à l'égard de ces derniers n'assure pas le développement socioéconomique dans le long terme. cette étude affirme qu'afin d'assurer la durabilité du développement il est impératif que les bénéfices tirés de l'exploitation des ressources naturelles soient transformés en atouts permanents à travers la diversification progressive de la structure productive et des exportations.
Quant au processus d'intégration régionale qui envisage, entre autres, la création d'un espace économique élargi ainsi que la promotion de la stabilité politique et institutionnelle régionale, force est de constater que les résultats obtenus restent cependant encore modestes. cependant quelques avancées ont été observées au cours de la période 2006-2007, notamment dans le développement des infrastructures physiques, la réalisation de programmes énergétiques, la mise en oeuvre d'une politique de valorisation de la ressource forestière et de conservation de la biodiversité, et dans la consolidation de la paix et de la sécurité.
L'économie de bazar, telle que nous l'entendons, constitue un ensemble d'activités relevant de la vaste nébuleuse des économies souterraines et informelles.
Elle caractérise des dispositifs commerciaux formés par l'articulation de réseaux nomades transfrontaliers et de places marchandes sédentaires, par lesquels circulent et se commercialisent des produits licites et illicites de part et d'autre de la Méditerranée. Ainsi des migrants géorgiens et sénégalais dans le commerce anversois aux Marocains sur les marchés milanais ou dans le sud de l'Espagne, en passant par les recompositions du dispositif commercial maghrébin à Marseille, ces enquêtes ont mis en évidence le rôle de place marchande joué par certaines de ces villes où l'économie de bazar prend forme dans la plupart des cas comme mode d'articulation du commerce légal et illégal.
Mais seules certaines villes superposent des échelles commerciales, du local au " global ", et des mondes commerciaux multiples. Les recherches présentées dans cet ouvrage mettent en avant de manière affirmée le rôle des sociétés locales et la présence stratégique de " milieux locaux " dans le déploiement des économies de bazar, leur impact économique et social dans la dynamique économique des villes, les représentations et l'imaginaire dont elles sont affectées, les discriminations comme les arrangements dont elles sont l'occasion et la renégociation globale des statuts de l'étranger qu'elles permettent.
La détermination à accélérer l'intégration économique du continent et à s'attaquer collectivement aux problèmes de développement en Afrique a été longtemps partagée par tous les dirigeants africains.
Ainsi depuis les années 1960, l'une des priorités des nations africaines a été de briser le schéma de dépendance et de créer de nouveaux liens plus étroits entre elles. Cependant, l'expérience a montré que l'intégration régionale ne peut donner de résultat probant si les infrastructures de soutien aux structures de production et aux marchés régionaux ne sont pas intégrées de façon adéquate ou comportent des déficiences structurelles.
L'un des secteurs d'une importance capitale à cet égard est celui des transports. Une infrastructure et des services de transport efficaces sont un préalable essentiel au développement et à l'intégration de l'Afrique. Or cette situation est bien loin d'être le cas ; les infrastructures continuent même à constituer des entraves majeures au processus de l'intégration économique et au développement de la région.
Cet ouvrage donne un écho particulier à ce constat unanime. Il s'attache en outre à montrer sans complaisance les faiblesses de l'intégration régionale en général et du secteur des transports en particulier. Ce secteur est, malgré les nombreux et intenses efforts déployés par les pays africains et la communauté internationale pendant les deux décennies (1978-88 et 1991-2000) qui lui ont été consacrées, encore loin de favoriser la réalisation du développement économique de l'Afrique et de son intégration.
Ce volume est le recueil des principaux textes discutés au Forum des intellectuels et écrivains francophones de Ouagadougou (novembre 2004), à la veille du Xe Sommet de la Francophonie.
Il s'ouvre, dans sa première partie, sur une poignée de " regards " sur la problématique de la mondialisation. Regards différents, complémentaires, croisés, éloignés les uns des autres, comme ceux de l'ancien directeur général de l'Unesco et de l'écrivain haïtien René Depestre ; de Bogumil Jewsiewicki (Canada), Mamadou Diouf (États-Unis) et celui de Paulin Hountondji (Bénin) ; de Roland Pourtier (France) et Anna Krasteva (Bulgarie), comme celui de Zahida Darwiche Jabbour du Liban.
L'interaction entre " mondialisation et cultures ", dans la seconde partie, cerne la problématique de la littérature francophone, son identité, son contenu, sa diffusion, ses rapports avec les langues africaines, avec Elisabeth Mudimbe-Boyi (Etats-Unis), Carmen Bustani (Liban), Lylian Kesteloot (Sénégal). La troisième partie tente de faire le point sur les principales questions tournant autour de la problématique du " développement " de l'Afrique.
Elle s'ouvre sur l'interrogation d'Edem Kodjo, ancien secrétaire général de l'OUA, sur l'Afrique et la globalisation et de l'exposé de l'historien Elikia M'Bokolo sur la " radioscopie " des conflits africains, et se prolonge sur des débats divers, sur l'altermondialisation, l'intégration régionale, la paix et la réconciliation.
La croissance de l'économie chinoise semble imposer son propre rythme à la mondialisation.
L'influence grandissante de la Chine dans l'économie mondiale se manifeste à la fois dans la production, les échanges et l'investissement. L'intérêt des firmes étrangères pour le marché chinois s'accompagne de flux d'investissement direct qui viennent irriguer le capital industriel et faciliter les transferts de technologie. Les entreprises chinoises, déjà bien représentées dans les branches à forte intensité capitalistique, utilisent désormais des technologies évoluées et emploient une main-d'oeuvre qualifiée.
Elles ont également appris à déployer des stratégies d'exportation et à s'implanter sur les grands marchés de consommation. L'adhésion à l'OMC a encore accéléré le processus d'internationalisation. La Chine occupe aujourd'hui une place privilégiée dans les dispositifs de négociation, de contrôle et de réglementation liés à la gouvernance économique mondiale. À travers l'analyse des transformations de la production et l'étude des dynamiques de marché, cet ouvrage cherche à mieux approcher les enjeux de deux décennies d'expansion chinoise.
La Chine dans la mondialisation constitue le sixième titre d'une collection, dirigée par Philippe Béraud, dont le principe est de publier un ensemble d'ouvrages traitant des problèmes contemporains du développement. Les ouvrages de la collection Économies en développement, élaborés par des équipes de spécialistes, présentent le plus clairement possible les interprétations relatives à chacun des thèmes choisis et les données quantitatives et qualitatives qui permettent de les illustrer.
Ces ouvrages s'adressent à différents publics : étudiants en sciences humaines et sciences sociales, élèves des grandes écoles, chercheurs, cadres et responsables d'entreprises ou d'associations impliqués dans les relations économiques avec les pays du Tiers Monde qui trouveront, dans cette collection, matière à améliorer leurs connaissances des économies et des institutions locales, enfin tous ceux qui à un titre ou à un autre s'intéressent aux problèmes contemporains du développement.
Le CEREG a proposé, au mois de février 2003, un premier recueil de textes du Colloque Georges Ngango sous la forme de Mélanges publiés aux Editions Montchrestien (Paris), intitulés Dynamiques de développement : débats théoriques et enjeux politiques à l'aube du 21ème siècle, sous la direction de Bruno Bekolo-Ebe, Touna Mama et Séraphin Magloire Fouda.
Les contributions retenues dans cet ouvrage examinaient alors l'apport du Professeur Georges Walter Ngango à l'économie du développement, revisitaient un certain nombre de thèmes qui lui étaient chers et / ou resituaient son action d'homme politique et d'économiste catholique, humaniste engagé, dans la problématique générale du développement. La richesse et la diversité des contributions et des échanges lors du colloque de février 2001 ont été telles que justice n'aurait pas été faite aux participants, en laissant de côté des communications intéressantes et pertinentes qui ont contribué à animer les débats pendant les trois jours qu'a duré le Colloque.
Le CEREG est ainsi heureux de poursuivre l'aventure à travers la publication d'un deuxième ouvrage collectif en deux tomes qui, bien que n'étant pas des Mélanges au sens strict du terme, n'en comporte pas moins les caractéristiques qui sont ici la pluridisciplinarité, la variété géographique des contributeurs, l'hommage des disciples au maître. Les contributions retenues sont ici proposées sous le titre Mondialisation, exclusion et développement africain : stratégies des acteurs publics et privés.
Ce titre prend en compte les principales préoccupations du Professeur Georges Walter Ngango au cours des années qui ont précédé sa disparition i.e., la place et le rôle de l'Afrique dans la mondialisation, les voies pour le continent d'en tirer quelque bénéfice pour un développement durable, et, enfin, les menaces d'exclusion susceptibles d'entraîner la marginalisation non seulement des individus, mais aussi des Etats.
En filigrane de ces préoccupations, se retrouvent une analyse des conséquences des réformes économiques et l'examen des sources de la croissance, en général, et de l'investissement, en particulier, qu'il soit le fait des acteurs publics ou des acteurs privés.
Le CEREG a proposé, au mois de février 2003, un premier recueil de textes du Colloque Georges Ngango sous la forme de Mélanges publiés aux Editions Montchrestien (Paris), intitulés Dynamiques de développement : débats théoriques et enjeux politiques à l'aube du 21ème siècle, sous la direction de Bruno Bekolo-Ebe, Touna Mama et Séraphin Magloire Fouda.
Les contributions retenues dans cet ouvrage examinaient alors l'apport du Professeur Georges Walter Ngango à l'économie du développement, revisitaient un certain nombre de thèmes qui lui étaient chers et / ou resituaient son action d'homme politique et d'économiste catholique, humaniste engagé, dans la problématique générale du développement. La richesse et la diversité des contributions et des échanges lors du colloque de février 2001 ont été telles que justice n'aurait pas été faite aux participants, en laissant de côté des communications intéressantes et pertinentes qui ont contribué à animer les débats pendant les trois jours qu'a duré le Colloque.
Le CEREG est ainsi heureux de poursuivre l'aventure à travers la publication d'un deuxième ouvrage collectif en deux tomes qui, bien que n'étant pas des Mélanges au sens strict du terme, n'en comporte pas moins les caractéristiques qui sont ici la pluridisciplinarité, la variété géographique des contributeurs, l'hommage des disciples au maître. Les contributions retenues sont ici proposées sous le titre Mondialisation, exclusion et développement africain : stratégies des acteurs publics et privés.
Ce titre prend en compte les principales préoccupations du Professeur Georges Walter Ngango au cours des années qui ont précédé sa disparition i.e., la place et le rôle de l'Afrique dans la mondialisation, les voies pour le continent d'en tirer quelque bénéfice pour un développement durable, et, enfin, les menaces d'exclusion susceptibles d'entraîner la marginalisation non seulement des individus, mais aussi des Etats.
En filigrane de ces préoccupations, se retrouvent une analyse des conséquences des réformes économiques et l'examen des sources de la croissance, en général, et de l'investissement, en particulier, qu'il soit le fait des acteurs publics ou des acteurs privés.
" N'est-il pas merveilleux d'avoir des amis venant de terres si lointaines ", affirmait Confucius en son temps.
La politique d'ouverture adoptée par la Chine a redonné une pertinence particulière à cette formule. La Chine évolue à un rythme totalement inattendu, conduisant à une multiplication impressionnante des transactions telles qu'achat, vente, transferts de technologie, création de joint-ventures, installation de filiales étrangères, prises de participation dans des groupes chinois, prises de participation d'entreprises chinoises dans des sociétés occidentales.
Le domaine des affaires dans la mondialisation obéit à des codes de plus en plus universels et les pratiques chinoises n'y échappent pas. En revanche, un certain nombre de comportements et surtout de modes de pensée demeurent profondément chinois et font de la négociation en Chine une expérience unique. L'histoire et la culture imprègnent les relations, produisent du sens, établissent des normes référentielles et conditionnent largement les rapports, notamment avec les étrangers.
S'il est des lieux où l'on peut considérer la négociation comme une action de nature purement stratégique, tel n'est pas le cas de la Chine. Ici, le contexte, la culture et la cognition jouent un rôle essentiel dans la conduite de la relation. Négocier en Chine, c'est être dans l'altérité d'une civilisation où l'article ne distingue pas les genres, où les verbes n'ont ni passé ni futur et où les points cardinaux sont au nombre de cinq.
Négociation internationale et pratique des affaires en Chine prolonge les présentations et les analyses qui avaient été rassemblées dans le précédent ouvrage, La Chine dans la mondialisation, publié en 2006 chez Maisonneuve et Larose, dans la même collection.
La ville a constitué un élément majeur du processus historique de civilisation. Avec la réduction progressive des sociétés paysannes et une urbanisation quasi généralisée qui fait pratiquement s'équivaloir la modernité et l'urbain, la ville a connu au cours du XXe siècle des transformations radicales par rapport aux siècles antérieurs et occupe désormais, à différents niveaux (local, national et international), une place stratégique dans les enjeux sociétaux, économiques et politiques. S'agissant des recherches sur les formes et les modes d'évolution des processus sociaux, la ville et l'urbain offrent un champ d'étude particulièrement riche parce qu'ils permettent de croiser des jeux complexes : entre acteurs individuels et collectifs, organisations publiques et privées et territoires multiples (d'administration, d'identifications, d'emboîtements, de concurrences, d'exclusions, ...). Les études réunies dans le présent ouvrage portent plus particulièrement sur les aires arabe et européenne, s'étalent chronologiquement du XVIIe au XXIe siècle, décrivent dans des contextes différents (constructions de l'État national, modernisations autoritaires, destructions militaires, habitat informel, habitat résidentiel, ...) les stratégies et les formes de négociations de différents segments sociaux (notables, citadins ordinaires, ...) et montrent à l'oeuvre quelques-uns des partenaires de l'action publique urbaine (des usagers aux professionnels, militants associatifs, intellectuels, aménageurs, planificateurs, urbanistes, élus, etc...)
Dans un environnement international empreint d'incertitudes avec des performances mondiales globalement faibles, l'afrique centrale enregistre, pour la quatrième année consécutive, un taux de croissance positif qui de surcroît pourrait dépasser le cap des 6 % en 2003 et 2004.
Une certaine note d'optimisme qui devrait militer en faveur du redressement de l'image négative qu'elle a porté pendant de nombreuses années. si le nombre de pays engagés dans des mécanismes d'évacuation des germes de la déstabilisation progresse, d'autres pays ont accompli des avancées significatives qui contribuent à un net rehaussement de l'image de la sous-région. les statistiques démontrent qu'en angola, en république démocratique du congo et au rwanda, pays particulièrement marqués par les conséquences des conflits sur les populations et les structures socio-économiques, des indices d'une reprise de la vie économique ou de la consolidation des initiatives en faveur de la pacification et d'une sortie des économies de guerre, se renforcent.
Mais ces indices sont fragiles. raison pour laquelle ce mouvement mérite d'être profondément ancré dans une dynamique d'intégration résolument régionale avec pour base, des programmes de développement ambitieux qui, non seulement ouvrent des perspectives pour des projets nationaux et transfrontaliers, mais également peuvent jouer le rôle de stabilisateur pour le cadre socioéconomique et politique en afrique centrale.
L'organisation mondiale du commerce ainsi que les négociations commerciales multilatérales occupent depuis quelques années une place importante dans l'actualité.
Les pays africains y jouent un rôle de plus en plus dynamique dans l'objectif de réformer le système multilatéral et l'ouvrir davantage à leurs préoccupations. ces revendications ont été à l'origine de d'adoption de la déclaration de doha et de l'ouverture d'un nouveau cycle de négociations favorable au développement. l'objectif de cet ouvrage est d'offrir des clés pour, la compréhension des négociations en cours à l'omc.
Il s'agit de présenter, dans une perspective africaine, un éclairage sur les avancées de ce nouveau cycle, mais aussi sur les difficultés à traduire les engagements politiques en faveur du développement en propositions concrètes.