Les amis comptent pour nous, et ils comptent plus que nous ne le pensons. Le fait le plus surprenant qui ressort de la littérature médicale depuis une dizaine d'années est que le nombre et la qualité des amitiés que nous entretenons ont une plus grande influence sur notre bonheur, notre santé et même notre risque de mortalité que toute autre chose - à l'exception du fait d'arrêter de fumer.
Robin Dunbar est le psychologue et auteur de renommée mondiale qui a découvert le fameux nombre de Dunbar : notre capacité d'amitié est limitée à environ 150 personnes.
Dans AMITIÉS, il s'intéresse à l'amitié dans son ensemble, à la façon dont les différents types de relations amicales et familiales se croisent, ou encore à la complexité des mécanismes psychologiques et comportementaux qui sous-tendent les amitiés et les rendent possibles - et à quel point il est compliqué de se faire des amis et de les garder.
Mêlant les connaissances issues de la recherche scientifique aux expériences personnelles et à la culture, AMITIÉS explore et intègre les connaissances de disciplines allant de la psychologie à l'anthropologie, en passant par les neurosciences et la génétique, en une seule et même trame qui nous permet d'appréhender l'incroyable complexité du monde social dans lequel nous sommes tous si profondément immergés.
Travaillant au coeur du sujet, tant au niveau de la recherche qu'au niveau personnel, Robin Dunbar a écrit le livre définitif sur le pourquoi et le comment de l'amitié.
L'adolescence, cette étape cruciale, vulnérable et exaltante de la vie entre l'enfance et l'âge adulte, n'est pas un phénomène exclusivement humain. En observant et en expliquant les similitudes entre adolescents de différentes espèces et adolescents humains, Barbara Natterson-Horowitz et Kathryn Bowers jettent une toute nouvelle lumière sur les comportements souvent déconcertants qui caractérisent cet âge si sauvage. Elles montrent comment cette période de la vie permet de créer la base de la confiance, de la réussite et de l'indépendance des adultes.
Cet ouvrage transforme notre perspective sur l'adolescence, qu'il s'agisse de la prise de risque, de l'anxiété, de l'amitié et de la sexualité ou de la nécessité de quitter le foyer parental. Il peut inspirer la confiance aux adolescents et encourager la patience et le soutien des adultes. C'est un guide inestimable pour les parents, les adolescents, les enseignants et autres professionnels qui travaillent avec eux.
La fascination pour l'art dans toutes ses manifestations - picturales et plastiques, musicales et théâtrales, poétiques et narratives - est une caractéristique commune à toutes les cultures humaines connues.
Mais qu'est-ce qui explique cette tendance humaine ? Pourquoi attribuons-nous un sens particulier aux objets artistiques, qu'est-ce qui les détermine et comment les distinguer des objets ordinaires ?
Ellen Winner nous introduit à l'état actuel de la recherche psychologique sur l'art. Elle nous montre la façon dont l'expérience esthétique est liée à nos émotions et quel y est le rôle de nos jugements de valeur.
Ainsi, elle nous permet de considérer un certain nombre de questions sur des bases factuelles, par exemple :
- Pourquoi apprécions-nous la tristesse et la peur dans l'art, alors que nous fuyons ces ?motions dans la vie r?elle ?
- Pourquoi dévaluons-nous les faux, même si nous ne pouvons pas les distinguer des originaux ?
- La fiction améliore-t-elle notre empathie et notre compréhension des autres ? L'art est-il thérapeutique ?
Réactions à l'édition originale :
- Dans ce livre fascinant, vous trouverez les meilleures réponses actuelles aux questions que les gens curieux posent sur l'art. Steven Pinker, Université Harvard - Les liens entre le monde des arts et les sciences de l'esprit n'ont jamais été exploré d'une façon aussi soigneuse et innovante.
David Olson, Université de Toronto.
Exprimer ses émotions et pensées est souvent difficile, surtout quand on a l'impression qu'elles sont chaotiques et résistent à la forme d'un récit cohérent. Elles pèsent souvent sur notre bien-être mental et physique, non seulement quand elles résultent d'expériences traumatiques, mais aussi quand elles apparaissent sous la forme d'obsessions ou de craintes face à des défis incontournables.
L'écriture expressive est une technique simple, bien ancrée dans la recherche scientifique, mais encore peu connue. Elle permet de se libérer de la pression des sentiments et des pensées indésirables. La recherche initiée par James Pennebaker montre que l'acte d'écrire conduit souvent à une réorganisation cognitive et émotionnelle qui a des effets positifs mesurables sur notre santé et notre bien-être.
L'ouvrage introduit à la recherche et aux expériences réalisées, et présente de nombreux exemples qui illustrent l'éventail des situations où cette approche peut s'appliquer. De plus, le lecteur trouvera des instructions précises pour expérimenter lui-même cet outil qui ne prend que quelques minutes par jour.
Le pouvoir d'exprimer des émotions est l'une des découvertes les plus importantes que les psychologues aient jamais faites. Les auteurs mêlent rigueur scientifique et sagesse pratique dans un livre accessible regorgeant d'idées. Écrivez !
Shelley E. Taylor, Université de Californie, Los Angeles, auteur de Cognition sociale : des neurones à la culture ;
Un récit captivant de l'écriture expressive et de son fonctionnement. Ce livre regorge d'idées et de techniques qui profiteront à tous ceux qui le liront.
Timothy D. Wilson, Université de Virginie ;
Ce texte stimulant est un complément utile à la pratique des professionnels de la santé et devrait être une lecture obligatoire pour tous les thérapeutes et conseillers.
Choice ;
Les émotions négatives sont des signaux qui permettent à l'individu d'adapter son comportement. Mais ceux-ci sont parfois de fausses alertes, acquérant une intensité nuisible et échappant à tout contrôle. On parle alors de troubles mentaux. Pour expliquer leur origine, l'auteur recourt à la biologie de l'évolution, remettant en question plusieurs conceptions répandues sur la maladie mentale.
Aucune science n'a transformé la compréhension de notre place dans le monde autant que la biologie de l'évolution. Nous ne sommes pas le « couronnement de la création ».
À l'instar des autres êtres vivants, nous ne devons notre existence à aucun plan, mais à une longue histoire de transformations aléatoires. Depuis l'époque de Darwin, cette nouvelle science provoque régulièrement des rejets passionnels.
Ses détracteurs considèrent la biologie de l'évolution comme un récit purement spéculatif. Souvent motivés par des raisons religieuses ou idéologiques, ils cherchent à la discréditer et à réhabiliter le créationnisme.
Jerry A. Coyne montre qu'ils échouent inévitablement parce qu'ils ignorent à la fois la méthode scientifique et les preuves de l'évolution.
Quelles sont ces preuves ? Dans ce livre, Coyne répond à cette question de façon très accessible. Intégrant les connaissances de la géologie, de la géographie, de la paléontologie, de l'anatomie, de l'embryologie et de la génétique, il fournit un panorama impressionnant de résultats de recherche qui montrent que l'évolution biologique est un fait incontestable.
Alors que la torture est proscrite parce qu'elle est cruelle et inhumaine, l'idée qu'elle est parfois nécessaire ressurgit régulièrement - pas seulement dans la tête de certains politiciens, officiers et policiers. Dans de nombreux films et romans, la torture est présentée comme moyen ultime pour arracher aux personnes interrogées des secrets afin de sauver des vies. Recourir à la cruauté pour faire parler les suspects serait justifié parce que ça marche.
L'idée est fausse. Le cerveau sous stress ne fonctionne pas comme les tortureurs le supposent. Nos réactions cérébrales face à la peur, aux températures extrêmes, à la privation de nourriture, d'eau ou de sommeil, et aux nombreux autres outils de torture sont bien établies par la recherche. Ces stresseurs affectent la mémoire, l'humeur et la pensée au point de rendre toute information obtenue inutile - les capacités cognitives de la personne torturée se trouvent si sévèrement réduites quelle ne peut même plus restituer ce qu'elle sait.
Sans présupposer des connaissances préalables des lecteurs, Shane O'Mara nous introduit aux multiples dimensions de la vulnérabilité psychologique face à la torture et nous guide à la découverte des résultats de recherche. Ceux-ci montrent, sans appel, que la torture ne marche pas.
Une réponse cinglante et édifiante à ceux qui jugent que le combat contre le terrorisme justifie des moyens barbares.
Hayden Murphy, The Guardian.
Placer le pragmatisme et la sécurité au-dessus de l'éthique et du droit a toujours été l'ultime défense pour justifier l'usage de la torture face à une menace grave et imminente. Le livre de Shane O'Mara montre pourquoi cet argument est indéfendable. G. John Ikenberry, Foreign Affairs.
Nos cerveaux sont adaptés à la vie tribale, favorisant l'entente avec un groupe restreint de personnes et l'hostilité envers les autres. Aujourd'hui, différents groupes cohabitent dans un espace commun. Les attitudes morales qui les opposent sont devenues plus visibles, plus déroutantes et provoquent facilement des conflits, par exemple autour de l'avortement, du mariage homosexuel, du réchauffement climatique ou de la lutte contre la pauvreté.
C'est grâce aux émotions que nous sommes à la fois des animaux sociaux et tribaux : elles permettent aux individus de se voir comme membres d'un groupe - mais les poussent en même temps à se retourner contre ceux qui n'en font pas partie.
Peut-on dépasser ces conflits tribaux ? Neurosciences, sciences cognitives et philosophie à l'appui, Joshua Greene affirme que le raisonnement peut nous faire découvrir un cadre commun qui assure la paix et permet la coopération indépendamment de nos appartenances spécifiques.
En comprenant à quel moment nous pouvons nous fier à nos réactions émotionnelles, et à quel autre il est indispensable de recourir à la raison, nous verrons qu'un petit nombre de règles étonnamment simples permettent d'assurer la coopération entre tribus morales différentes.
Nous supposons facilement qu'un résultat positif au test de dépistage du SIDA nous fournit la certitude d'être infecté du virus; que l'analyse de l'ADN trouvé sur le lieu du crime établit sans faille l'identité du tueur. Pourtant, un test ne peut indiquer qu'une certaine probabilité, jamais la certitude. Mais lorsque nous devons penser en termes de probabilité, même les spécialistes se trompent aisément.
A l'aide d'une foule d'exemples tirés de la vie de tous les jours, le psychologue Gerd Gigerenzer montre que nous prenons souvent de mauvaises décisions parce que nous compliquons inutilement notre raisonnement probabiliste. Il explique comment chacun peut éviter les pièges de ce type de raisonnement, et par conséquent les erreurs de jugement.
Agréable à lire et truffé d'anecdotes, Penser le risque n'est pas seulement un excellent compte rendu de la recherche actuelle mais un véritable guide pour mieux déchiffrer un monde de plus en plus complexe.
Plus que jamais, les citoyens ont besoin de savoir comment évaluer les risques ... Ce livre devrait être mis dans les mains de tous ceux qui ont eu l'occasion de lire des statistiques alarmantes. INDEPENDENT
D'où vient notre besoin de justifier nos idées stupides, nos mauvaises décisions et nos actes nuisibles ? Pourquoi avons-nous tant de mal à reconnaître nos propres erreurs ? Lorsque nous faisons fausse route, nous invoquons les circonstances, nous rejetons la faute sur les autres, ou nous refusons tout simplement de l'admettre. Ainsi, nous persistons dans notre erreur, et les conséquences qui en résultent peuvent se révéler désastreuses, aussi bien pour les autres que pour nous-mêmes.
Comme nous le montrent Carol Tavris et Elliot Aronson à l'aide d'une foule d'exemples, la théorie de la dissonance cognitive nous éclaire sur le fonctionnement de l'autojustification, et sur son rôle décisif dans des domaines aussi divers que la politique, la justice, la médecine, la psychothérapie et les relations de couple. Or, si nous comprenons les mécanismes psychologiques qui produisent l'autojustification, nous ne sommes plus condamnés à la subir : par des mesures individuelles ou collectives, nous pouvons la prévenir et nous épargner ainsi ses conséquences les plus néfastes.
Pourquoi est-il si difficile de réaliser des projets qui nous tiennent pourtant à coeur ? Souvent, la réponse est simple : la volonté requise nous fait défaut. Longtemps considérée comme une notion désuète, la force de la volonté est aujourd'hui un élément indispensable de l'explication du comportement. Roy F Baumeister et John Tierney nous mènent à la découverte de la nouvelle science du self-control et de ses implications pour la vie de tous les jours.
Ils nous expliquent pourquoi la volonté peut être comparée à un muscle - qui a besoin d'énergie, qui peut se fatiguer et qui peut être renforcé par l'exercice. A travers nombre d'expériences psychologiques et récits biographiques, les auteurs identifient les pièges qui affaiblissent la volonté et suggèrent des stratégies pour les éviter. Ils montrent, par exemple, le lien entre le faible taux de glucose dans le sang et la fatigue décisionnelle, pourquoi le partage des informations sur l'utilisation de l'argent tempère la prodigalité, pourquoi l'ignorance de nos propres limites nous désarme face aux tentations néfastes ou comment une éducation qui cherche à promouvoir en priorité l'estime de soi des enfants risque de nuire à l'apprentissage de l'autonomie.
En révélant peu à peu le fonctionnement des mécanismes psychologiques en jeu, Baumeister et Tierney montrent que l'autonomie peut s'acquérir.