Antonio José Bolivar Proaño est le seul à pouvoir chasser le félin tueur d'hommes. Il connaît la forêt amazonienne, il respecte les animaux qui la peuplent, il a vécu avec les Indiens Shuars et il accepte le duel avec le fauve.
Zorbas le chat grand noir et gros a promis à la mouette qui est venue mourir sur son balcon de couver son dernier oeuf, de protéger le poussin et de lui apprendre à voler. Tous les chats du port de Hambourg vont se mobiliser pour l'aider à tenir ces promesses insolites. À travers les aventures rocambolesques et drôles de Zorbas et Afortunada, on découvre la solidarité, la tendresse, la nature et la poésie.
En 2004, Iván, écrivain frustré et responsable d'un misérable cabinet vétérinaire de La Havane, revient sur sa rencontre en 1977 avec un homme mystérieux qui promenait sur la plage deux lévriers barzoï. « L'homme qui aimait les chiens » lui fait des confidences sur Ramón Mercader, l'assassin de Trotski qu'il semble connaître intimement.
Iván reconstruit les trajectoires de Lev Davidovich Bronstein, dit Trotski, et de Ramón Mercader, connu aussi comme Jacques Mornard, devenus les acteurs de l'un des crimes les plus révélateurs du XXe siècle. De la Révolution russe à la guerre d'Espagne, il suit ces deux itinéraires jusqu'à leur rencontre dramatique à Mexico. Ces deux histoires prennent tout leur sens lorsque Ivan y projette ses aventures privées et intellectuelles dans la Cuba contemporaine.
Dans une écriture puissante, Leonardo Padura raconte, à travers ses personnages ambigus et convaincants, l'histoire des conséquences du mensonge idéologique et de sa force de destruction sur la grande utopie révolutionnaire du XXe siècle ainsi que ses retombées actuelles dans la vie des individus, en particulier à Cuba.
A vingt ans, à la naissance de son enfant, Luz commence à avoir des doutes sur ses origines, elle suit son intuition dans une recherche qui lui révèlera l'histoire de son pays, l'Argentine. En 1975, sa mère, détenue politique a accouché en prison. La petite fille a été donnée à la famille d'un des responsables de la répression. Sa mère adoptive ignore d'où vient cette enfant qui lui ressemble si peu, son grand-père, le général, campe sur ses certitudes politiques et son mépris pour son gendre, tourmenté par le remords et dont le suicide ressemblera à une exécution...
Personne n'a su d'où venait Luz, à l'exception de Myriam, la compagne d'un des tortionnaires qui s'est liée d'amitié avec la prisonnière et a juré de protéger l'enfant.
Luz mène une enquête semblable à celles des Grands Mères de la place de Mai, mais depuis sa situation troublante d'enfant que personne n'a jamais recherchée.
Cette histoire est remarquablement racontée, sur un rythme de thriller. Loin des clichés, c'est l'amour qui pousse les personnages à rechercher la vérité.
Le récit coule, lumineux, tragique, parfois drôle, tendre et sans complaisance. Et l'on s'abandonne au bonheur de ce roman lucide qui nous rappelle qu'il n'est de salut que dans la quête implacable de la vérité.
Télérama
Un garçon de seize ans lit Moby Dick et part chasser la baleine. Un baleinier industriel japonais fait un étrange naufrage à l'extrême sud de la Patagonie. Un journaliste chilien exilé à Hambourg mène l'enquête et ce retour sur les lieux de son adolescence lui fait rencontrer des personnages simples et hors du commun, tous amoureux de l'Antarctique et de ses paysages sauvages. Il nous entraîne derrière l'inoubliable capitaine Nilssen, fils d'un marin danois et d'une Indienne Ona, parmi les récifs du Cap Horn, sur une mer hantée par les légendes des pirates et des indiens disparus, vers des baleines redevenues mythiques.
Mario Conde a quitté la police cubaine pour se consacrer à l'écriture et au commerce des livres anciens, secteur très florissant dans La Havane dont la décadence se poursuit inexorablement. Au cours des travaux dans le jardin de la maison-musée d'Ernest Hemingway, on retrouve un cadavre avec l'insigne du FBI. On fait appel au Conde. Sur une étagère du placard, il tombe sur une boîte avec des traces du passage d'Ava Gardner, et les vieux se souviennent vaguement d'une mitraillette Thompson...
Pas facile d'enquêter sur un romancier de la taille de Papa quand on entretient avec son image et ses oeuvres des rapports ambigus d'admiration-haine, mais Mario va retrouver des amis de son grand-père qui lui raconteront ce monstre sacré, malade, généreux, odieux, paranoïaque, inoubliable. Il ira jusqu'au bout de l'enquête, au risque de mettre à mal les idées reçues.
Dans ces récits solidement construits, l'inquiétante étrangeté de chaque détail, l'horreur toute simple - donc absolue - et le réalisme alimentent un fantastique aussi spectaculaire qu'ambigu ; fantastique parfois drôle, plausible et cependant opaque comme peuvent l'être la monstruosité de l'enfance, la force tonnante d'un fleuve en crue, l'inclémence de la forêt vierge et des midis tropicaux ou le délire de l'homme, délire de l'amour ou folie de mort.
Victor Silampa tient la rubrique des faits divers d'un quotidien colombien, il est aussi détective privé et très amoureux. Il enquête sur l'identification d'un cadavre horriblement mutilé, en compagnie d'un petit fonctionnaire doté d'un grand bon sens qui recherche son frère disparu. Couple don quichottesque, les deux hommes fréquentent une communauté naturiste et mettent à jour la corruption ordinaire de toutes les grandes métropoles. Avec un sens de l'humour et du dialogue incomparable, l'auteur construit un héros mélancolique qui perd méthodiquement sa vie personnelle à lutter contre les puissants. Une vision désenchantée de l'amour et du pouvoir.
Au sortir d'une longue maladie, un écrivain est invité à un congrès de biographes à Jérusalem, métaphore d'une ville assiégée par la guerre et sur le point de succomber.
Comme dans un moderne Decameron, les vies extraordinaires des participants laissent perplexe le héros de ce tour de force littéraire et stylistique. Parmi les participants de ce congrès, on croise le libraire bibliophile Edgar Miret Supervielle, l'actrice italienne de cinéma porno Sabina Vedovelli, l'entrepreneur colombien Moises Kaplan et surtout José Maturana, ex-pasteur évangélique, ex-forçat, ex-drogué, qui dans la langue puissante des rues les plus sordides raconte l'itinéraire de son sauveur, le charismatique Messie latino de Miami.
Mais quelque temps après sa communication, José Maturana est retrouvé mort dans sa chambre. Tout semble indiquer un suicide, mais des doutes surgissent : qui était-il vraiment ?
Ce roman débordant d'énergie explore les différentes versions d'une même histoire, qui varie sans cesse et nous incite à écouter, souvent avec stupéfaction, les récits surprenants des autres protagonistes de cette histoire qui veulent témoigner avant la fin du monde.
Qu'est-ce qui rapproche un pirate de la mer du nord mort il y a 600 ans, un argentin qui décide de sauver les forêts de patagonie, un instituteur exilé qui rêve de son école et s'éveille avec de la craie sur les doigts, un bengali qui aime les bateaux et les amène au chantier où ils sont détruits en leur racontant les beautés des mers qu'ils ont sillonnées ? seulement cette frontière fragile qui sépare les héros de l'histoire des inconnus dont les noms resteront dans l'ombre.
Voici, riche d'une humanité palpable, dans ce style sec et incisif auquel nous a habitués luis sepulveda, toutes ces vies recueillies par un voyageur exceptionnel.
Dans une des compagnies salpêtrières perdues dans les vastes étendues délirantes du désert d'atacama, on enterre isabel, une prostituée, qui y travailla depuis l'âge de 11 ans.
Hernan rivera letelier, ancien mineur du salpêtre, nous raconte dans un style puissant et burlesque cet enterrement et la fin d'un univers à la fois désespéré et débordant de vitalité.
Elle s'appelle Golondrina del Rosario, elle joue du piano et enseigne la déclamation poétique, elle est toute délicatesse et sensibilité. Il s'appelle Bello Sandalio, il est roux et trompettiste de jazz dans les bordels de la région. Ils se sont rencontrés une nuit de passion, elle s'est donnée à lui.
Ils vivent dans une colonie minière du désert d'Atacama où l'on attend une visite présidentielle, mais la fanfare des damnés de la terre, menée par le barbier anarchiste, prépare un autre type de réception.
Hernán Rivera Letelier s'est donné pour tâche de chanter son désert, où les seules fleurs sont l'ombre des pierres, et d'en raconter l'épopée infernale à travers des personnages qui vont à l'essentiel : la vie et la mort, la douleur et la folie, la force de l'amour, des rêves et de l'utopie.
La vie pourrait sembler idyllique à San José, petite bourgade colombienne, où Ismael, un vieil instituteur à la retraite, coule des jours paisibles avec sa femme Otilia. À la grande honte de celle-ci, il passe ses journées à épier sa belle voisine qui se prélasse nue au soleil. Mais lorsque des bandes armées que rien ne distingue font irruption, tout se déglingue. Des habitants sont sauvagement assassinés, d'autres enlevés, la peur règne. Ismael commence à perdre la mémoire et la raison, s'égare dans ses souvenirs et dans les rues du village à la recherche de sa femme. Les habitants s'enfuient, mais il décide de rester au milieu des ruines pour attendre le retour d'Otilia, sa dernière boussole.
Vieillard titubant, pathétique, mais révolté jusque dans son délire, Ismael est le narrateur de ce chaos sanglant où le village de San José apparaît comme un concentré chauffé à blanc d'une Colombie ravagée par la violence et les disparitions.
Au chili de nos jours pour s'attaquer à un militaire il faut être ou inconscient ou exceptionnellement honnête, c'est ce que va découvrir george washington caucaman, l'inspecteur rural mapuche, lorsqu'on le punira en le mutant à santiago.
Tout en calmant ses aigreurs d'estomac au bicarbonate, il enquête sur les hot lines, le téléphone rose.
Au-delà de l'étonnement narquois et des dialogues bouffons, il découvre aussi la peur de tout un peuple prisonnier des balbutiements d'une démocratisation sous surveillance.
Eléphant dans un magasin de porcelaine, il applique aux politiques les mêmes méthodes qu'aux bandits, voleurs de bétail de patagonie, révélant à tous qu'il ne suffit pas de ne pas s'être sali les mains l'inspecteur dany contreras, veut rester au chaud dans son bureau, à l'abri du monde.
Envoyé à milan, il suit la piste du sorcier manaï et découvre l'existence des indiens anarés. ils ignorent le monde des blancs jusqu'au moment oú ces derniers menacent le commencement et la fin de leur vie : les yacarés, ces petits crocodiles de l'amazonie, qui pour les maroquiniers milanais, valent leur pesant d'or.
Sarbacane contre walther 9 mm, " ashkeanumeré " contre " jeashmaré ", " celui qui vient de l'eau " contre " ceux qui détestent l'eau ", la vie contre le profit.
Une enquête mélancolique, pour contreras, l'exilé chilien, arpaia l'élégant commissaire et chielli le corpulent inspecteur au toscano.
Deux courts romans sur des thèmes chers à luis sepulveda pour un plaisir de lecture jamais démenti.
Heredia le privé, fauché, grand buveur, toujours dans de mauvais draps, a perdu son grand amour, griseta.
Il vit en compagnie de son chat simenon, un philosophe qui ne manque jamais de le ramener à la réalité, si dure soit-elle. et elle n'est pas de tout repos à santiago du chili, alors que les milieux du pouvoir empêchent toute enquête sur les attributions de marchés publics susceptibles de rapporter gros, aux dépens de l'écologie et de la population. heredia, suspecté, doit malgré lui faire la lumière sur l'assassinat d'un fonctionnaire exemplaire.
Il ne peut compter que sur l'aide de sa voisine, la voyante sur le retour, de son ami, le kiosquier-turfiste au grand coeur, et du gringo écolo grand buveur de bière. ce n'est déjà pas si mal.
Dans une petite ville du fond de l'Argentine, un homme et une très jeune femme attendent un autobus dans un café, il passe mais sans s'arrêter. Il y a quatre jours maintenant que l'avocat Ponce amène sa soeur pour prendre cet autobus et qu'il ne s'arrête pas. Les jeunes gens décident de partir à pied le long de la voie ferrée. Le village s'interroge. Il s'est passé quelque chose dans le pays que tout le monde ignore ici.
Sous l'orage qui gronde sans jamais éclater, de chaque côté de la voie ferrée qui sépare parias et notables, la réalité se dégrade subtilement. Des livres disparaissent de la bibliothèque. Les militaires rôdent autour de la ville, des coups de feu éclatent. Les masques tombent à mesure qu'une effrayante vérité se dévoile.
Sobre et dense, sans concession, ce court roman nous conduit, dans un style alerte et cinématographique, au coeur des pages les plus sombres de l'histoire de l'Argentine et parle du pouvoir sous ses formes les plus perverses.
Un professionnel ne mélange jamais le travail et les sentiments.
Il exécute des contrats pour un chèque à six zéros, net d'impôts sans s'interroger sur les raisons de son commanditaire. mais comment peut réagir un tueur qu'une belle française laisse tomber?
Six journées d'une course mouvementée d'aéroport en aéroport, de la turquie au mexique, à la poursuite d'une cible étrange et fuyante, ou bien poursuivi par un amour tout aussi insaisissable.
Un texte parodique et drôle à l'usage de ceux qui n'ont jamais de doutes.
La révolution triomphe à la havane et trois jeunes gens obsédés par la littérature décident de créer une revue.
A la poursuite du roman total, ils testent toutes les écritures et toutes les aventures amoureuses, se heurtant à la médiocrité, à la bureaucratie et à la trahison.
" le roman de jesus diaz est d'abord un témoignage très réaliste sur ces années d'illusion oú l'on chantait les vertus du castrisme et la toute-puissance de la littérature. " michèle gazier, télérama " un roman féroce et drôle oú la fureur de vivre le dispute au désespoir.
" alexis liebart, l'evénement du jeudi.
Comme beaucoup de jeunes Péruviens, Alberto Coiro est venu chercher du travail à Santiago du Chili, et lorsqu'il disparaît brutalement Heredia, le détective privé mélancolique et désabusé, se laisse persuader de partir à sa recherche. Il explore, guidé par un vieil homme, l'univers des vagabonds et des chiffonniers qui, la nuit, envahissent la ville. Il découvre les réseaux de jeux clandestins, les salles de billard, le trafic de cocaïne et tout un monde de personnages glauques. Mais il croise aussi le sourire de la jolie Violeta et se laisse émouvoir.
Flanqué de ses complices habituels, son chat Simenon qui lui donne des conseils philosophiques, Serón le flic à la retraite, Anselmo le kiosquier turfiste et Campbell le journaliste, il nous plonge dans le Santiago de l'émigration et du racisme.
Avec une intrigue bien menée dans une ville à la fois banale et fantastique, un style ironique et une impressionnante galerie de personnages secondaires pleins de vérité, Díaz-Eterovic prouve qu'il est un auteur de romans noirs avec lequel il faut compter.
Julius est un petit garçon avec de grandes oreilles qui fait le douloureux apprentissage du monde que les siens lui destinent.
Pour julius, ce monde, habité par la mort de sa soeur aînée cinthia, c'est d'abord sa mère, délicieusement futile et adorée de tous ; c'est cette famille de richissimes hommes d'affaires péruviens et de parvenus ridicules, avec, en contrepoint, des domestiques attentifs et dévoués. c'est la ville de lima, avec ses splendeurs oligarchiques et ses zones de misère, dans l'admirable vision précise et stratifiée de l'auteur.
Le naufrage d'une enfance qui découvre et la fêlure initiale de la mort et le scandale de l'injustice sociale, débouche finalement sur la solitude. voici la version intégrale de ce grand texte, premier roman de bryce-echenique.
Un congrès de traducteurs dans une station balnéaire de la côte argentine, avec un hôtel délabré et un phare.
Un endroit dévasté où les phoques viennent mourir sur la plage et où l'on découvre d'autres cadavres près de l'eau avec une pièce de monnaie sous la langue.
Miguel de Blast a quarante ans, il traduit et pratique le mariage comme une forme ludique de l'échec. A la fois enquêteur et suspect, il va suivre des pistes. Celle d'Ana dont il a partagé l'amour avec le flamboyant Naum
auquel tout réussit et qu'il hait. Et celle d'indices linguistiques beaucoup plus mystérieux.
Pablo de Santis emprunte à Borges certaines atmosphères et le thème de Babel, mais il les détourne en écrivant un roman d'amour, de dépit et de fidélité à l'amitié dans lequel le langage devient la matière romanesque et le moteur de l'intrigue.
Jorge IBARGÜENGOITIA - José de la COLINA - José AGUSTIN - Antonio SARABIA - Luis Arturo RAMOS - Guillermo SAMPERIO - Elmer MENDOZA - Paco Ignacio TAIBO II - Eusebio RUVALCABA - Alberto RUY SANCHEZ - Daniel SADA - Mónica LAVIN - Fabio MORABITO - Juan VILLORO - Xavier VELASCO - Enrique SERNA - Mauricio MOLINA - Mario BELLATIN - Ana GARCIA BERGUA - Rosa BELTRAN - Ana CLAVEL - David TOSCANA - Guillermo FADANELLI - Mario GONZALEZ SUAREZ - Eduardo Antonio PARRA - Eloy URROZ - Ignacio PADILLA - Jorge VOLPI - Alvaro ENRIGUE - Fernando de LEON - Socorro VENEGAS - Miguel TAPIA ALCARAZ La littérature mexicaine des trente dernières années offre l'image d'un extraordinaire foisonnement et d'une diversité thématique qui font éclater toutes les représentations réductrices. Il n'y a pas une littérature mexicaine, mais des écrivains mexicains singuliers. Qu'ils s'expriment dans le registre de la satire, du réalisme, du fantastique, de la chronique, de l'humour ; que leur univers romanesque soit noir, inquiétant, désespérant, corrosif, insolite, drôle ; qu'ils s'éloignent de leur pays ou en scrutent les plaies, les grâces et les rêves, tous témoignent d'une relation unique avec le Mexique, ses dires, son histoire, son présent. Et le prouvent, avec talent, par leurs nouvelles.
Après avoir fui l'enfer des mines de cuivre du nord du chili, jaime - communiste athée pour qui l'unique idéal de l'homme réside dans un estomac bien rempli -, et sarah felicidad - qui du haut de ses deux mètres zéro sept s'exprime comme les anges en émettant des notes de musique -, donnent naissance à alejandro un certain jeudi noir de 1929.
C'est la chance que saisit le rebbé - le rabbin-protecteur qui habite les jodorowsky de père en fils - qui investit le petit alejandro et devient son maître et sa conscience.
« Un livre merveilleusement drôle, subtil et rapide. Ce livre fait du bien. » La Croix