Les meilleurs restaurants de l'Ouest de la France Portraits de chefs, du trois étoiles au jeune talent Les plus beaux châteaux-hôtels Domaines viticoles, producteurs et artisans 50 chefs et leurs recettes détaillées de plats Signature 35 hôtels 15 artisans 3 domaines viticoles Une édition réalisée par le guide Épicure, une collection de guides où toutes les tables sont vraiment testées.François Varay a lancé les guides Épicure format poche il y a cinq ans, pour permettre, à travers une sélection de tables toutes testées, de s'y retrouver dans le panorama de la gastronomie, d'abord en Charente-Maritime puis en Bretagne. Aujourd'hui, il réalise une édition de prestige, grand format, avec pour chaque établissement le portrait d'un lieu, d'un chef, d'un plat. Un livre qui fait office de livre de voyage et de livre de recettes à refaire chez soi.
Quel lien y a-t-il entre une Rolls et un jean brodé, une bague en diamant et une paire de sneakers branchés? Celui qui existe entre le luxe et la mode. Tous deux s'apparentent au désir, au rêve, à l'envie, bref au futile indispensable. Tous deux permettent de survoler plus sereinement les vicissitudes du quotidien. L'un concerne souvent le temps long, parfois la transmission, l'autre papillonne autour de nos im-pulsions parfois les plus immédiates.
Leur trait d'union est sans doute la Haute couture, chère et passagère.
Luxe et mode recèlent également une part de mystère. Ce livre vous propose de lever un peu le voile sur ces objets de plaisir, ceux qui les ont créés, ainsi que sur l'histoire et l'origine de leurs labels.
Thé vert, rouge, noir, bleu-vert, blanc, jaune, compressé, sculpté, parfumé... Selon le dicton, une vie ne suffirait pas à goûter toutes les variétés de thés de Chine ! Mais connaît-on vraiment ces derniers, créés et perfectionnés par le pays du Milieu depuis des millénaires ? Qu'est-ce qui différencie le thé chinois des succédanés que consomme majoritairement l'Occident depuis que les navires des Compagnies des Indes ont rapporté en Europe les premières caisses de « Tay » au XVIIe siècle ?
À l'heure du retour de la Chine au premier plan mondial, alors que les passionnés de culture et de cuisine chinoises sont de plus en plus nombreux, il manquait un ouvrage de référence sur le thé chinois, son histoire, sa civilisation, ses grandes aires géographiques à l'échelle d'un pays continent, la diversité de ses terroirs et jardins, nullement figés dans le passé. C'est chose faite avec L'empire du thé. Le guide des thés de Chine.
De la graine à la tasse finale, L'empire du thé. Le guide des thés de Chine vous ouvre les portes de l'univers complexe du thé chinois et de plus de 200 jardins prestigieux ou moins connus. Mythes fondateurs, agronomie du Camellia sinensis, cueillette et multiples étapes de la transformation des feuilles, économie, cérémonie et art du thé à la chinoise, ustensiles et méthodes de préparation, vocabulaire de la dégustation, qualité de l'eau, conseils pour choisir le ou les thés les plus appropriés à son bien-être : tout y est ! Sans oublier, en fin d'ouvrage, un index détaillé de tous les thés, en pinyin et chinois, par couleur et par région.
Rédigé à partir des meilleures sources chinoises, enrichi de nombreuses cartes et informations inédites en Europe, ce livre rend hommage au thé, la boisson sans égale d'un pays unique. L'empire du thé. Le guide des thés de Chine apparaît d'emblée comme une référence incontournable dont aucun amoureux de la Chine, de sa gastronomie et de ses thés ne saurait désormais se passer.
Que s'est-il réellement passé dans le pavillon de chasse de Mayerling où l'Archiduc Rodolphe de Habsbourg, fils de Sissi et de l'Empereur François-Joseph, et appelé à régner, a trouvé la mort avec sa maîtresse Marie Vetsera ? Suicide ou complot ?
Ce livre est à la fois une analyse et un récit historique extrêmement précis, avec des anecdotes, des récits, des documents inédits et également un témoignage unique et intime sur la Deuxième Guerre mondiale.En effet Corrado Pirzio-Birroli, diplomate européen, est le petit-fils de Ulrich von Hassel, diplomate allemand qui, opposant au régime nazi, a organisé l'une des tentatives d'assassinat d'Hitler et qui, pour ce complot, fut exécuté le 20 juillet 1944.Corrado et son frère furent alors enlevés par le régime et confiés anonymement à des fermiers afin que le nom de von Hassel disparaisse. Les deux engfants furent prisonniers spéciaux des SS de 1944 à 1945.Cet essai historique s'ouvre sur un développement très détaillée de la situation politique des années 30, les raisons de la militarisation de l'Allemagne, une descrip- tion des différents événements qui ont permis l'arrivée d'Hitler, puis décrit à travers les récits de la vie quotidienne du régime, les rencontres des dignitaires, comment s'est dressée la toile de la machination généralisée qui a envahi l'Allemagne des années 30-45.Cette analyse est d'autant plus intéressante que le père de Pirzio-Biroli est Italien et résistant au régime mussolinien, c'est alors l'axe fasciste qui y est aussi parfaite- ment dessinée , avec les rencontres secrètes ou mondaines de la diplomatie italo- allemande.Un livre passionnant et bouleversant.
Découvrant les hautes falaises de Sainte-Hélène, Napoléon s'écrie : Vilain séjour, si jetais resté en Egypte, aujourd'hui je serais Empereur de tout l'Orient.
Napoléon avait lu tout ce qui se rapportait à l'Orient mais le seul contact direct qu'il y ait eu entre Napoléon et la Chine se situe à Sainte-Hélène où l'on recense 646 Chinois dont 23 travaillant à Longwood, la maison même où les Anglais emprisonnaient Napoléon !
C'est à Sainte-Hélène, recevant l'ambassadeur anglais lord Amherst, de retour de Chine, qu'il prononce sa célèbre prédiction :
Quand la Chine s'éveillera, le monde tremblera !
Les acteurs secrets de ce drame sont le Chinois Chen Jin, la belle Yi Lian qui sera le dernier amour de Napoléon et le Corse Cipriani, frère adoptif de Napoléon et chef du réseau de renseignements de Longwood.
L'île de Sainte-Hélène est une escale obligée sur la route de l'Orient. Plus de mille navires y transitent chaque année, mille occasions de s'échapper... Le chinois Chen Jin devient l'ombre chinoise de Napoléon, son espion. Comme Napoléon à Sainte-Hélène, l'ombre chinoise de Napoléon se trouve suspendue entre l'Amérique et l'Orient.
Thierry Brun, médecin biologiste, ancien chef de Clinique du service de Bactériologie de l'hôpital Cochin à Paris a participé à la découverte et l'étude des premières bactéries mutantes résistantes aux inhibiteurs des beta-lactamases.
Il a travaillé sur le dossier médical de Napoleone Buonaparte, basé sur des témoignages de contemporains.
« C'que écoutez... Quelques mois après ma naissance, ma mère avait perdu son lait avec ça, parce qu'elle avait pas bu assez de vin rouge... C'que, disaient les vieilles du coin, c'est ça qui fait venir le lait. Tant et si bien que je ne grandissais pas moi... C'qu'il aurait bien fallu de temps à autre c'était une cruche de bière et un bouillon de poule, mais tant s'en fallait de bière, et autant de bouillon... À côté de ça, c'était rien qu'une vie de chicorée et de pissenlits. Quelques bouts de fromage, de la viande à Noël et à Pâques, et encore, pas à chaque Noël, pas à chaque Pâques. Elles étaient comme ça, les choses, alors! ».
Les choses, Liborio, Libbò, les a vraiment saisies, par le vrai! Sa voix, on l'écoute résonner en nous parce qu'il parle juste et parce que ses histoires, on les ressent: c'est le cours de notre petite destinée d'humains crapahutant dans un réel tant onirique que tragique. Ses courages, ses désillusions, ses efforts, ancrés dans son italianité intime et sonore, s'écrivent dans nos coeurs via tous ces charmes latins, les charmes d'un parler profond et authentique, produit du mélange des régions et de leurs vieilles sagesses...
Ce roman relate les vicissitudes de l'Italie des années 20 jusqu'à nos jours pratiquement, par le biais d'une langue, d'une expression littéralement extraordinaires et qui rappellent de bien remarquables réussites littéraires du XXe siècle.
L'amitié entre Hervé Guibert et Hans Georg Berger dura treize ans, de 1978 jusqu'à la mort de Guibert en 1991. Berger était directeur artistique du Festival de théâtre de Munich lorsque le jeune écrivain français âgé de 22 ans, alors correspondant pour Le Monde, apparut pour la première fois dans son bureau. Leur relation fut dès le début aussi passionnante qu'intense. Une année seulement après leur première rencontre, Guibert est l'invité de Berger sur l'île d'Elbe. Celle-ci allait devenir un point de rencontre et une source d'inspiration d'une importance fondamentale pour Guibert.
Hans Georg Berger, comme l'écrivit Guibert plus tard, "est le maître d'oeuvre de cet endroit miraculeux où je me sens si bien, où tout est beauté, où l'arrivée est plus heureuse que le soulagement du départ, et où j'ai écrit la plupart de mes livres, il est son inventeur, et il est son maître, ce qui pose parfois quelques problèmes, des grincements d'autorité et de révolte contre cette autorité. Mais en même temps il est le créateur de cet endroit miraculeux, et il m'a laissé généreusement me l'attribuer." Leur dialogue, Hans Georg Berger et Hervé Guibert l'ont cultivé au-delà de l'île d'Elbe, que ce soit lors de voyages à Arles, à Budapest, à Séville, en Egypte ou au domicile munichois de Berger, à Paris ou dans la Villa Medicis. Ce dialogue a toujours été à la fois émotionnel, intellectuel et visuel. Les nombreux portraits que Berger a réalisés de Guibert témoignent de cet échange. Ils initient en outre, et ce de manière intime, une méthode que Berger a établie dans ses futurs travaux, celle de l'engagement collectif : l'image comme un produit d'une entente profonde, tel un résultat d'une compréhension mutuelle.
Dans son texte accompagnant les photographies de Hans Georg Berger, Hervé Guibert développe et affine son approche lorsqu'il prend position pour un narcissisme positif et existentiel. Il en parle de manière explicite : "Pourquoi diable n'en finit-on pas de faire le procès du narcissisme ? Comment un substantif charmant et grave a-t-il pu devenir si trivialement péjoratif ? Les peintres qui, durant toute l'histoire de leur activité, n'ont pas cessé de fouiller leur propre pomme, entre celles des autres, ne l'ont-ils fait que pour léguer une vaniteuse luisance, l'assurance flatteuse d'une admiration posthume ? Ce qu'on dénigre comme narcissisme n'est-il pas le moindre des intérêts qu'on doit se porter, pour accompagner son âme dans ses transformations ?" Les photographies d'Hervé Guibert, ses amis, les espaces et les voyages sont bien des outils permettant de suivre la métamorphose de son âme. Ils constituent la base d'une réflexion quant à la signification du dialogue et sur l'autoréflexion à travers les yeux, les lentilles et les objectifs de l'autre. Les photographies manifestent, avec tout le désir littéraire du dévoilement, la certitude qu'il réside plus de vérité dans la dissimulation que dans la révélation et la divulgation. Elles témoignent d'un amour photographique. Dans leur ensemble, les photographies sont comme un kaléidoscope, une galerie des glaces qui renvoient au moyen de milliers d'angles et de facettes une image résultant d'une pose répartie durant treize ans.
Créateur majeur du xxe siècle, personnalité attachante et complexe, amateur d'art, « meublier », décorateur, ensemblier, architecte d'intérieur, architecte bâtisseur..., Pierre Chareau aime à s'entourer de créateurs issus d'autres champs disciplinaires, peintres, sculpteurs, musiciens, poètes et romanciers mais aussi d'artisans. Ainsi, dès les premières années de sa rencontre avec le ferronnier d'art Louis Dalbet et forts de l'étroite connivence qui les unit, le créateur et l'artisan élaborent le vocabulaire formel de l'oeuvre à venir. Pierre Chareau invente, Louis Dalbet met ses savoir-faire au service de la création.
Basée sur l'étude minutieuse et le dépouillement attentif de documents restés jusqu'alors inédits et inexploités, une part importante de cet ouvrage est dédiée à cette collaboration.
Il nous a semblé cependant qu'il y avait là matière à développement, en nous plongeant une fois encore dans les archives de Louis Dalbet. Françoise Dalbet-Martin, la petite fille de Louis Dalbet, nous a permis de finaliser ce projet.
Outre la confirmation documentée de l'usage du métal, tant dans l'oeuvre du créateur de mobilier que dans celle de l'architecte, l'analyse et la publication de ces documents ouvrent une perspective unique sur la méthode de travail de Pierre Chareau.
Dans l'oeuvre de Pierre Chareau, la modernité ne s'oppose pas à la tradition ; il est pleinement inscrit dans son temps, dans les changements de mentalité, de perception, de modes de vie que l'époque impose. La figure du créateur est indissociable de sa vie même, point d'origine de son oeuvre.
Une autre partie de ce nouvel ouvrage est consacrée à la vie et à l'oeuvre de Pierre Chareau durant son exil américain, de son arrivée à New York en octobre 1940 jusqu'à sa mort à East-Hampton le 24 août 1950.
Juin 1944 : avec sa famille juive parisienne, la petite Colette Bitker est réfugiée dans un hameau du Vercors. Une patrouille allemande débarque dans la maison de l'autre côté du chemin et arrête un homme monté de la ville pour les vacances. Du pas de la porte, la fillette voit s'éloigner, dans l'air délicieux de cette fin d'après-midi, l'homme encadré par les soldats. Il porte une chemise blanche qu'elle suit du regard jusqu'à ce que le groupe disparaisse au tournant de la route.
Tout de suite, elle sait que l'homme ne reviendra pas. Des années plus tard, devenue peintre, elle découvre que dans chacune de ses toiles figure une tache blanche.
Les Lessiveuses est au départ un film documentaire au sujet des femmes dont un ou plusieurs fils sont en prison et qui, semaine après semaine, années après années, maintiennent coûte que coûte un lien avec leur enfant, le seul possible, celui du linge : le linge sale qu'elles remportent et le linge propre qu'elles rapportent lavé, repassé, parfumé. En adaptant son film à l'opéra pour la Piccola Compagnie, Yamina Zoutat poursuit son cheminement en y ajoutant toute une dimension fictionnelle, bribes d'histoires, rêves, et met en scène une folie ordinaire.
A la rencontre des lessiveuses, elle nous confronte à des énigmes où se rencontrent deux folies : la folie maternelle et la folie carcérale. Oser cette rencontre, c'est s'aventurer en deçà des mots, dans "un territoire de rituels, de traces, d'emblèmes, de frontières, de pulsions chaotiques et violentes, submergé par d'étranges raz-de-marée auxquels les rives de notre identité furent de tout temps exposées".
Une femme est donc partie à la rencontre d'autres femmes qui partagent une situation identique mais qui sont con-damnées à vivre un même isolement, une même solitude. Elle revient avec trois personnages féminins d'âge et de condition sociale différents. Devient alors possible ce que la réalité interdit, des échanges entre mères : partage d'expériences, de peurs, de rêves ou de fantasmes. Les éclats de rires et les larmes contenus peuvent enfin éclater sur scène.
La partition de l'exil se déroule en Pologne, Paris, Nice et Los Angeles. La partition de l'exil a pour protagoniste le compositeur français d'origine polonaise Alexandre Tansman entouré de Maurice Ravel, George Gershwin, Igor Stravinsky et Vladimir Jankélévitch, personnages qui ont jalonné sa vie et auxquels il était profondément attaché. Les protagonistes de cette fiction romanesque sont inspirés par ces grands créateurs.
Toutefois, certaines des situations qu'ils traversent sont fictives.
La vie de Katia Mann, née en 1883 à Munich, est incontestablement plus riche que celle de la plupart de ses contemporains. Elle épousa Thomas Mann le 11 février 1905. Ils eurent six enfants : Erika, Klaus, Monika, Golo, Michael et Elisabeth.
Une grande partie de la correspondance échangée entre elle et Thomas Mann a disparu sous le IIIe Reich. Presque tous les membres de sa famille ont écrit, ce qu'elle refusa toujours de faire. En 1973, elle fête ses 90 ans. Pas de nostalgie le jour de son anniversaire, seul le présent compte pour elle. A cette occasion un manuscrit sous forme d'entretiens où elle évoque sa vie refait surface grâce à son fils Michael. Incitée par les questions de ce dernier, elle accepte de revenir sur ses souvenirs.
Puis Elisabeth Plessen met en forme ce récit vif et très personnel dont Thomas Mann, auteur immanquable de la littérature universelle, est la figure centrale. Nous y découvrons de précieux renseignements sur ses oeuvres et leur genèse, ce qui fait de cet ouvrage un témoignage crucial pour les admirateurs de La Mort a Venise, La Montagne magique ou encore Le Docteur Faustus.
Durant les longues nuits d'hiver, au siècle dernier, le piano accompagnait d'élégantes réceptions où hommes et femmes en tenue de soirée, chantaient et dansaient afin de chasser la morosité.
C'est encore le piano, un Stenway, qui accompagne la grand-mère tant adorée de l'auteure qui quitte Suède et famille pour suivre son mari en poste de juge au Caire.
C'est sur cet "illustre" piano que le créateur des "Ballets Suédois", Jean Börling, grand oncle de l'auteur fait ses premiers entrechats.
Basée sur des faits réels collectés grâce aux archives du musée de Stockholm, cette biographie retrace la vie aussi tumultueuse que brève de Jean Börlin (qui disparaît prématurément à l'âge de 37 ans) et de son amant Rofl de Maré.
Les rampes de l'Opéra de Paris et son public enthousiaste découvrent les "Ballets Suédois". Cette facette de la "belle époque" où se côtoient Hébertot et son théâtre, Picasso, Robert Delaunay, ont conduit la biographe dans une narration qui se dévore comme une intrigue autour d'une autour d'une seule maîtresse, la danse.
"Le méchant n'a pas droit à la part du juste", répond Créon à Antigone. Mais qui distribue les mérites, et selon quels critères ? Les représentations du juste varient d'une époque à l'autre, d'un continent à l'autre et même au sein d'une société pourtant assez homogène quant à sa composition, son histoire et son mode de vie. En atteste suffisamment le regard que l'on a porté sur l'esclavage, que l'on porte encore sur la domination masculine, l'avortement ou le mariage entre personnes du même sexe... Peut-on affirmer, comme une vérité absolue, ceci est juste ? Les valeurs fournissent les critères d'appréciation d'une norme morale, sociale ou juridique mais, pour la seule Raison, quelle est la valeur d'une valeur ? Vaut-elle absolument, pour tous, ou relativement, en un certain temps, en un certain Beu ? Certains sont-ils dans le vrai, d'autres dans l'erreur ? Si l'on ne parvient pas à établir une vérité de la valeur, faut- il admettre que tout se vaut ? Faut-il renoncer à lutter et laisser à ceux qui croient le soin de définir ce qui doit être ? Ou bien faut- il s'en tenir à ce qui est, qui sera juste par cette seule vertu ? Peut- on échapper à l'impuissance relativiste sans le secours de la métaphysique ? Ces questions se posent depuis toujours. Explorer les réponses qui leur ont été données, les soumettre à une analyse critique rigoureuse, tel est l'objet de cet ouvrage.
Où il est question d'une croisière pour retrouver un mystérieux coffre d'émeraudes, d'une marquise qui se prétend capitaine et n'approuve pas du tout la quête de son mari, peintre du dimanche farfelu...
Grâce au journal de bord d'une tierce personne, on apprend tout ce qui se passe sur le bateau : événements inquiétants, surveillance par l'Effrayante Ginette, par les Observateurs Burt. tempêtes... Et c'est sans compter sur les complots de l'équipage !
Dans ce conte inédit écrit pour Carole Weisweiller enfant, Cocteau nous entraîne dans une véritable chasse aux trésors où tous les dangers guettent les protagonistes mais où jamais on ne connaît la véritable limite entre la réalité et la fiction...
Ce qui vient en premier, ce n'est ni le droit ni l'éthique, c'est l'Histoire. Il n'est pas très difficile de décrire une société, de dire comment s'y organisent le pouvoir, la répartition des richesses, les structures de parenté... Mais comment tout cela se transforme-t-il ? Et pourquoi ? Voilà une question autrement mystérieuse. Mystérieuse comme l'Histoire, inexorable et indifférente, intelligible et incompréhensible.
Ce livre est issu d'une interrogation : comment naît le droit, comment évolue-t-il ? Pour y répondre, avec toute l'érudition d'Yves Lemoine et "avec l'inspiration poétique comme mère", il faut s'immerger dans le passé, celui de la Grèce antique et de Rome, celui du christianisme médiéval. Il faut s'immerger dans la pensée mythologique, dans la parole puissante, le verbe créateur qui met le monde en ordre. Il faut en mesurer l'efficience mais aussi les limites et prendre garde à l'émergence d'un autre type de discours qui n'est plus celui des dieux mais celui des hommes. C'est celui du droit, de la politique, de la persuasion. Il rend compte de tout, même de l'impensable comme une épidémie qui élimine la moitié de la population européenne au XIVe siècle !
Ce livre est nôtre, même s'il évoque un passé qui nous surprend toujours. Ce n'est pas un livre d'histoire, il interroge sa source. Cette source muette, à l'origine de ce que nous sommes.
Né en 1296 à Pavie et mort en 13 55 à Avignon, Opicinus de Canistris est un singulier personnage.
Son travail, très étonnant, se situe à la croisée des arts et des sciences, graphiques, géographiques, théologiques et psychiatriques.
Ce prêtre italien a en effet produit une oeuvre magnifique et hermétique au soir d'une vie mouvementée. Il a été le témoin des grands événements de son temps, depuis le conflit entre les Guelfes et les Gibelins en Italie du Nord, jusqu'à la Peste Noire de 1348 à Avignon. Il est la source d'une matière romanesque tout à fait foisonnante : rivalités des grandes cités commerçantes italiennes, mouvements franciscains hérétiques, construction du Palais des Papes. Mais surtout, il est sans doute le tout premier artiste de ce que l'on appelle aujourd'hui "l'art brut", avec ses incroyables dessins ésotériques et ses cartes anthropomorphiques .
A une époque où les cartes marines étaient encore rares, il est le premier, par exemple, à représenter la péninsule italienne comme une botte.
En s'appuyant sur les dernières recherches historiques disponibles sur ce personnage et son époque, ce roman restitue son incroyable parcours et tente de jeter une lumière nouvelle sur le Moyen Age en résonance avec notre monde contemporain.
La Recherche du temps perdu est constellée de références à la peinture et l'empreinte italienne est, de ce point de vue, capitale.
Chez Proust, c'est l'imaginaire qui va créer le réel. L'originalité de cet ouvrage est de montrer combien la peinture italienne a fourni à Proust couleurs, matières et décors à sa fresque et, surtout, à quel point l'oeuvre proustienne a été marquée par les lignes invisibles de l'art de Giotto, de Mantegna et de bien d'autres maîtres italiens. Ce sont des tableaux que Proust n'a pas toujours pu approcher directement.
Le musée italien de la Recherche est un mélange hétérogène de peintures contemplées au Louvre, de reproductions en noir et blanc, d'images volées, de voyages inaccomplis (Florence et Rome), de villes rêvées et enfin découvertes (Venise et Padoue). Ce que Proust recherche chez les peintres, ce n'est pas une simple référence esthétique mais bien une nouvelle perspective, une vision du monde unique et en même temps universelle, éternisée dans le geste de l'écriture.
Dans le jeu perpétuel entre beauté et vérité, chaque peintre apporte sa propre originalité: le luxe et les fastes d'une soirée mondaine chez les Guermantes puisent dans les opulences vénitiennes des toiles de Carpaccio et de Véronèse, l'attitude sensuelle et languissante d'Odette de Crécy se profile dans les frêles femmes de Botticelli tout comme le réalisme de Giotto bâtit la figure de la fidèle Françoise.
Dans le patrimoine de l´humanité, l´une des merveilles sans doute les moins connues se trouve en Syrie. Sur cette terre qui vit naître l´alphabet et fut le lieu d´élection du Dieu unique, on appelle « villes mortes » les centaines d´églises et de couvent