La monnaie traditionnelle est-elle vouée à disparaître ?
Les innovations en matière monétaire nous donnent le vertige : diversification des moyens de paiement avec les applications sur Internet et le mobile, apparition des monnaies digitales comme la libra ou de crypto-actifs comme le bitcoin, banalisation des monnaies locales... Comment s'y retrouver entre toutes ces monnaies ?
Qu'est-ce qui différencie les monnaies digitales des monnaies électroniques ? Quid des monnaies de banque centrale ?
Au-delà des aspects technologiques, quel est le rôle fondamental de la monnaie ?
Celui-ci est-il menacé lorsque des acteurs privés cherchent à développer leur propre monnaie ?
Ce livre veut démontrer que la monnaie est un bien public et que l'accès à la monnaie est une dimension fondamentale de la dignité humaine.
À ce titre, la monnaie joue un rôle important tant pour les équilibres géopolitiques que pour le verdissement de la finance et la transition écologique des territoires.
Ce livre y répond et nous explique pourquoi et comment.
Nous vivons une révolution sans précédent mais qui en a conscience?? Bientôt l'homme disposera, grâce au soleil, d'une ressource énergétique quasi inépuisable et presque gratuite.
La révolution du solaire est en marche. Pourtant, et ce livre le montre amplement, elle risque de produire ses effets partout sauf en France.
Au-delà d'un discours de façade, tout est en effet mis en oeuvre pour que rien ne change dans notre pays. Désireuse de poursuivre à n'importe quel prix l'aventure nucléaire, EDF contribue largement au statu quo. En outre, une certaine conception de l'écologie, rétrograde, est devenue l'alliée inattendue de la filière atomique.
Ce livre est un plaidoyer raisonné pour un autre futur. L'humanité est en passe de devenir la régulatrice de son environnement. En dépassant le vieux conflit entre écologie et économie, une nouvelle voie se dessine. C'est un changement de civilisation qui s'annonce.
Une malheureuse grenouille mise à cuire dans une marmite tolère une élévation régulière de la température de l'eau, alors qu'un ébouillantement brutal la ferait réagir aussitôt. De même, le réchauffement climatique est insidieux : il n'est perceptible qu'à l'échelle de la décennie, voire du siècle, n'implique aucune décision urgente et, de fait, est régulièrement repoussé sur l'agenda des politiques dont l'horizon excède rarement quelques années.
Or, dans le domaine de l'environnement, le délai entre l'action et son impact est au minimum de cinquante ans. Seul un point de vue éthique et anthropologique prenant en compte la survie de l'espèce humaine pourrait résoudre le dilemme, mais en tant qu'Homo oeconomicus nous sommes des individus calculateurs agissant par intérêt personnel, et pour lesquels l'environnement est une ressource infinie et gratuite. Dans le jeu économique ordinaire, il n'y a pas de « taux d'intérêt écologique », comme le montre l'inéluctable disparition, sous l'effet des lois économiques, des ressources halieutiques.
C'est donc à une conception plus large de l'humanité et à un renouveau de l'éthique que nous convie l'auteur, à défaut de voir l'espèce humaine, victime de la pensée économique, partager le triste sort de la morue, du thon rouge... et de la grenouille.
Mesurer, c'est gouverner. Les indicateurs qui servent de boussoles aux politiques économiques sont de la première importance. Au-delà du PIB et des indicateurs traditionnels, il existe désormais des indicateurs centrés sur le bien-être et sur la préservation de l'environnement. L'objectif de ce livre est de rendre compte de ce foisonnement pour ne retenir que les indicateurs les plus robustes, capables de nous éclairer sur la richesse et la complexité des sociétés contemporaines.
?Pour enrayer la spirale du déclin, il faut un nouveau modèle de croissance. Un modèle de croissance par l'innovation où de nouvelles entreprises et activités viennent sans cesse concurrencer et remplacer les activités existantes. Un modèle de croissance inclusive qui ne laisse personne sur le bord de la route et qui intègre les générations futures, en rééquilibrant nos finances publiques et en incitant à l'innovation verte. Un modèle de croissance résolument progressiste parce que s'attaquant aux inégalités sociales à la racine, en réactivant la mécanique de la mobilité sociale. Mais comment changer de modèle économique quand il n'y a consensus ni sur le diagnostic, ni sur les solutions, ni sur les outils ? Comment réformer en rompant avec les idées reçues ?
Ce livre montre pourquoi et comment il faut changer nos modes de pensée pour changer de modèle économique et assurer une prospérité durable à nos concitoyens. P. A., G. C., É. C. Un livre majeur, qui conjugue l'analyse approfondie des pays qui réussissent et des propositions novatrices adaptées à la France d'aujourd'hui.
Philippe Aghion est professeur à l'Université Harvard (États-Unis), spécialiste des théories de la croissance et de l'innovation.
Gilbert Cette est professeur d'économie associé à l'université d'Aix-Marseille, expert des questions de productivité et de marché du travail.
Élie Cohen est directeur de recherche au CNRS (FNSP), expert en institutions et politiques économiques, en particulier industrielles.
Plus que jamais nécessaire et possible une profonde réforme. On ne peut plus se contenter d'une « mise à plat » aux contours flous ou de quelques « replâtrages » de détail. Car, depuis des années, la pression fiscale n'a cessé d'augmenter, alors que les déficits publics se creusent et que les défauts du système ne font que s'aggraver. Or la croissance continuelle des prélèvements obligatoires et leur caractère de plus en plus arbitraire représentent la cause majeure des défaillances de notre économie et de la persistance du chômage.
Allons-nous enfin prendre conscience que nous ne pourrons pas renouer avec la croissance si nous continuons à faire l'impasse sur l'adoption d'une politique fiscale radicalement différente ? Allonsnous enfin oser la réforme novatrice, fondée sur une conception cohérente de l'activité humaine, qui seule permettra au pays de se relever ?
Progressivité de l'impôt sur le revenu, ISF, impôt sur les successions, fiscalité des entreprises, taxation du capital, financement de la protection sociale : sur toutes ces questions qui font plus que jamais débat, Pascal Salin livre, avec sa clarté et sa rigueur habituelles, une vision audacieuse pour en finir avec les « réformettes » électoralistes et les « mesurettes » qui prennent aux uns pour donner aux autres.
En cette période de reprise encore incertaine, il est nécessaire de rétablir la confiance dans l économie qui a été tant mise à mal. Des voies nouvelles doivent être ouvertes car notre système économique est perfectible.Or c est dans l entreprise que réside la création de valeurs, que se joue la croissance et la prospérité pour la société. A condition toutefois de l inscrire dans des logiques de long terme et en ne perdant jamais de vue que ce sont des femmes et des hommes qui, par leur travail, sont le moteur réel de toute création de richesse.Plaider pour que le retour de la croissance ne s accompagne pas d un retour à de mauvaises habitudes et à de fausses valeurs, mais soit l occasion de replacer l homme au centre de l entreprise et d agir pour le long terme : tel est l objectif de cet essai émanant d un collectif de chefs d entreprise se définissant comme des « praticiens humanistes ». Plus qu une grille de solutions, l ouverture d un débat.
Les « damnés de la terre » aujourd'hui, ce sont les hommes inutiles : non pas ceux qui sont surexploités et dont la force de travail est sous-payée, mais ceux qui ne trouvent pas à l'employer ou si peu, ceux qui - chômeurs, travailleurs précaires, paysans sans terre - sont réduits à survivre de l'assistance publique ou familiale et n'ont aucun moyen d'améliorer leur sort.
L'inutilité, dénonce Pierre-Noël Giraud dans ce livre, est la pire forme des inégalités, car elle enferme dans des trappes dont il devient impossible de sortir. En comprendre les mécanismes et proposer des politiques économiques permettant de l'éradiquer, tel est le propos de cet ouvrage.
Pour ce faire, Pierre-Noël Giraud ouvre la boîte noire de l'économie, exposant sa méthode, ses objectifs et ses outils. De là un certain nombre d'interrogations, décisives pour les trente années à venir : Malthus est-il redevenu pertinent pour définir notre rapport à la nature ? En quoi les différentes globalisations - numérique, des firmes, financière - conduisent-elles à engendrer de l'inutilité ? Et comment faire revenir sur notre sol les emplois « nomades », or noir du XXIe siècle ?
Exigeant dans sa démarche, ambitieux dans ses objectifs, ce livre passionnant entend montrer qu'il y a moyen de faire un « bon usage de l'économie ».
Quest-ce que la neuroéconomie ? Annonce-t-elle une révolution intellectuelle susceptible de donner un nouveau souf?e à la science économique ? Ce livre entend montrer pourquoi et comment les premiers résultats de ce programme de recherche conduisent à réviser plusieurs de ses concepts clefs.
Le premier objectif des économistes est daboutir à un modèle général, aussi indépendant que possible des psychologies singulières des différents agents. À linverse, la neurobiologie prend en compte la diversité des opérations mentales qui interviennent dans la décision et la complexité qui caractérise leurs relations. Cest une confrontation de ces perspectives différentes que propose Christian Schmidt, autour de trois questions centrales : comment effectuons-nous nos choix ? Comment évaluons-nous les risques de nos décisions ? Comment interagissons-nous avec les autres ?
Quand les sciences du vivant viennent enrichir celles des activités humaines ! Un domaine crucial de léconomie, en plein épanouissement, étudié avec recul et précision par lun de ses meilleurs spécialistes.
Christian Schmidt est professeur émérite à Paris-IX-Dauphine. Il a fondé récemment lEuropean Neuroecomics Association. Il a publié plusieurs ouvrages consacrés notamment à la théorie des jeux et aux relations de léconomie avec la guerre.
Qu'est-ce qu'un Etat moderne ? Un Etat capable de rendre des comptes au citoyen-contribuable.
Comment mesurer son efficacité ? En évaluant rigoureusement ses dépenses selon les objectifs poursuivis. En France, on en est loin. Dans un contexte de crise aiguë pour les finances publiques, les intérêts corporatistes et les arguments idéologiques l'emportent encore à l'heure des choix. Pourtant, des travaux sérieux existent désormais sur des sujets aussi sensibles que le RSA, les 35 heures, la taxation des hauts revenus ou les zones d'éducation prioritaires.
Faisant l'état des lieux critique de ces dispositifs, Marc Ferracci et Etienne Wasmer expliquent quels sont les critères auxquels doit répondre une évaluation digne de ce nom. Et, s'appuyant sur des exemples à l'étranger, ils font des propositions pour favoriser cette culture de l'évaluation. Une réflexion originale et abondamment illustrée sur la dépense publique. Avec un enjeu fort à la clé : celui de simplifier des procédures trop souvent opaques, pour que les citoyens puissent mieux se les approprier.
Pourquoi le dollar reste-t-il la seule monnaie de réserve internationale alors que l'économie américaine connaît un déclin relatif ? De quels privilèges abusifs jouissent les Etats-Unis grâce à cette situation ? Enfin, comment réformer le système monétaire international ? D'une plume alerte, Barry Eichengreen raconte comment le dollar a supplanté la livre sterling dans les années 1920 pour acquérir dès 1945 une hégémonie sans partage, consacrée par les accords de Bretton Woods.
Précisant en quoi consiste le "privilège exorbitant" que le dollar confère aux Etats-Unis (la formule est de Valéry Giscard d'Estaing, alors ministre des Finances) puisqu'il leur permet de financer à moindre coût un endettement abyssal, Barry Eichengreen analyse les alternatives que représentent l'euro ou le renminbi, dont la Chine veut renforcer le rôle dans les transactions internationales. Il plaide pour un système monétaire multipolaire dans lequel l'euro aurait une place décisive.
L'économie n'est pas une science exacte. Les contraintes n'effacent jamais complètement la liberté de ceux qui décident. C'est pourquoi l'économie doit accepter de redevenir politique, d'indiquer des cheminements et des choix possibles en fonction d'objectifs qui relèvent de la société ou de l'État. Un instrument de travail pour l'étudiant autant qu'un outil de réflexion et d'analyse pour le décideur.
Cette étude de prospective économique mondiale présente la Chine et l'Inde mais aussi l'Afrique, entraînée dans la croissance des deux autres, comme les trois pôles les plus importants de l'économie à l'horizon 2050.
Economiste atypique, Amartya Sen tente de marier calcul économique, exigence philosophique et souci du développement humain. Voici certains de ses travaux fondamentaux les plus novateurs. Il examine en particulier les principaux critères qui définissent la rationalité, en matière de choix individuels mais aussi sociaux. Selon lui, la liberté ne peut se mesurer indépendamment des préférences raisonnées et des valeurs d'une personne et la rationalité exige la liberté de penser. Il montre enfin comment la théorie du choix social, domaine qu'il a contribué à développer, peut éclairer les exigences de la raison et les mesures de la liberté. Ce volume témoigne de l'apport essentiel d'Amartya Sen à la théorie économique et à la philosophie sociale.
Le choc provoqué par la crise financière est considérable. Comment quelques centaines de dirigeants d'institutions financières ont-ils réussi à jouer à la roulette russe le sort de l'économie mondiale ? Qui leur a donné ce pouvoir ? Si les différents plans de sauvetage ont eu massivement recours à l'aide publique, c'est parce que les gouvernements, les autorités de contrôle et les banques centrales ont leur part de responsabilité dans la plus grande débâcle depuis 1929. Et c'est aussi parce que, dans le système que nous avons construit, le reste de l'économie est pris en otage par les financiers. Comment desserrer cette emprise ? Comment retrouver une croissance et une confiance autres qu'illusoires ? Figure haute en couleur de la finance mondiale et esprit libre, Georges Ugeux livre le point de vue tout sauf lénifiant d'un expert.
?Conséquence dun manque déthique des banquiers, la crise ? Effet dun esprit de lucre insensé incitant à prendre trop de risques pour obtenir davantage de bonus ? Trop simpliste, réplique Pascal Salin.
Produit dune déréglementation excessive ? Faux, corrige-t-il. Plutôt de trop de mauvaises réglementations, de mauvaises politiques économiques et monétaires et dune insuffisance de capitalisme.
Dès lors, lÉtat redevient-il la solution, comme le prônent les partisans de linterventionnisme et de la régulation, de nouveau à la mode ? Rien de moins sûr, souligne-t-il. Le « retour de lÉtat » risque plutôt de nous enfoncer encore plus
Par un esprit libre, le décryptage de la crise et des hypocrisies auxquelles son interprétation dominante donne lieu.
Pascal Salin
Pascal Salin est professeur émérite à luniversité Paris-Dauphine. Il est notamment lauteur de La Vérité sur la monnaie et de Libéralisme.
- La construction européenne constitue-t-elle encore un but qui puisse être partagé par les États et légitimé par leurs citoyens ?
- Les auteurs nous proposent un diagnostic sur la crise actuelle, précis (l'euro reste, pour des raisons culturelles et institutionnelles, une monnaie étrangère) et original (les dettes publiques ne sont pas la cause de la crise européenne !) ; une dénonciation d'une série d'erreurs commises depuis 2010 ; des propositions liant étroitement la réforme de la gouvernance européenne à un véritable projet de croissance.
- Mais, si la souveraineté de l'euro passe par le fédéralisme, celui-ci restera toujours suspect aux yeux des citoyens, en l'absence d'un nouveau contrat social et économique. Pour créer l'Europe, il ne suffit pas de redéfinir le mandat de la Banque centrale européenne ou de mettre en place l'union bancaire, il faut aussi partager les politiques industrielles et mettre en oeuvre des projets régionaux communs.
Pourquoi et comment l'Occident a-t-il perdu le « mode d'emploi » de la croissance ? Comment expliquer que nos pays, encore à la pointe du savoir et de la création dans de nombreux domaines, aient perdu si rapidement leurs avantages compétitifs ? Peut-on se contenter d'incriminer l'économie de marché et la mondialisation, alors que d'autres ont l'air de si bien s'en accommoder ?
En tirant sur le capitalisme on se trompe de diagnostic, dénonce Daniel Pinto.
Le capitalisme entrepreneurial a simplement changé de camp, déclare l'auteur : les créateurs d'entreprises et les capitaines d'industrie visionnaires se trouvent aujourd'hui au Brésil, en Inde ou en Chine.
Dressant un réquisitoire sans concession des mondes de la finance et de l'entreprise qu'il connaît de près, à l'Ouest comme à l'Est, l'auteur propose des solutions bien peu politiquement correctes (rémunération des dirigeants, notamment) pour régénérer le capitalisme et permettre à chacun d'y retrouver un rôle actif.
Ce livre entraîne le lecteur au coeur des entreprises françaises qui réussissent et qui innovent. Il nous dévoile ces PME qui exportent grâce à leur technologie et qui créent des emplois aux quatre coins du pays. Bref, il met le projecteur sur nos talents, si déterminants dans la compétition mondiale. Certes, cette bataille n'est pas encore gagnée. Et le danger serait de se tromper de combat en réduisant l'entreprise à un équilibre comptable et le profit à une stratégie de coût. Alors que c'est la création de valeur - véritable source de croissance -, qu'il faut mettre au centre de notre politique économique. Avec un optimisme salutaire, Karine Berger et Valérie Rabault dessinent une stratégie globale et formulent des propositions - du financement à la transformation de l'environnement des entreprises -, pour que la France réussisse sa contre-attaque. Députée des Hautes-Alpes depuis 2012, Karine Berger a occupé différents postes de macroéconomiste, premièrement au ministère de l'Économie et des Finances, puis dans un groupe international dont elle a dirigé le marketing mondial, jusqu'en 2011. Elle est également secrétaire nationale à l'économie du Parti socialiste. Députée du Tarn-et-Garonne depuis 2012, Valérie Rabault, ingénieur des Ponts et Chaussées, a exercé jusqu'à fin 2011 dans une banque d'investissement où elle a géré les grands risques de marché.
Pourquoi envisage-t-on toujours le service public comme un coût et jamais comme une part - significative - de la production nationale ? Avec ce livre, Jacques Fournier renverse les perspectives : la satisfaction des besoins humains fondamentaux - santé, logement, éducation, transport, etc. -, devient prioritaire. Elle oblige à revisiter le service public pour le rendre plus efficace, moins lourd, bref pour remettre l'individu au centre du dispositif. Partant, Jacques Fournier s'interroge sur les modalités de mise en oeuvre de l'économie des besoins : comment faciliter la rencontre du service et du besoin ? Quel est le bon niveau d'intervention - local ou national ? Comment tarifer le service et jusqu'où aller dans la gratuité ? Passant par un État renouvelé et l'acceptation des acteurs privés qui se reconnaissent dans ses valeurs, l'économie des besoins n'est pas si utopique qu'il y paraît. Et si elle était l'avenir de l'économie ? "L'économie des besoins n'est pas une économie d'assistanat. Il ne s'agit pas de distribuer des aides sociales à des personnes en difficulté, mais d'organiser un système dans lequel c'est l'ensemble de la population qui va vivre autrement que selon la loi du marché [...]. En ce sens, l'économie des besoins est le communisme du XXIe siècle." J. F. Conseiller d'État, Jacques Fournier a présidé aux destinées de Gaz de France (1986-1988) et de la SNCF (1988-1994). Auparavant, il a exercé les fonctions de secrétaire général adjoint de l'Élysée (1981-1982), puis de secrétaire général du gouvernement (1982-1986).
" la géométrie fractale a contribué à modéliser le climat, à étudier les cours des fleuves, à analyser les ondes cérébrales et les mouvements sismiques, et à comprendre la distribution des galaxies.
Ma conviction est qu'elle a également énormément à apporter en finance. c'est ainsi que j'ai passé ma vie à étudier le risque et à analyser la répartition des revenus clans la société, la formation et l'explosion des bulles financières, les variations de taille des sociétés. les concentrations industrielles et l'évolution des cours financiers. pour moi, une structure se dessine dans ces mouvements de prix.
Mes travaux pourraient ainsi éviter aux gens de perdre autant d'argent parce qu'ils sous-estiment leurs risques de ruine. penser les marchés comme un système scientifique permettrait aussi de forger une industrie financière plus forte et un système de régulation meilleur. " b. m. et si la science permettait d'éviter une nouvelle crise ?.
Dans ce nouveau livre, Christian Saint-Étienne formule des propositions originales pour mettre en place la France 3.0 et rétablir la confiance du peuple dans ses élites.
« La République doit réécrire son contrat social et rénover ses institutions. Il faut casser la défiance entre les dirigeants et le peuple en faisant participer ce dernier à la décision et en l'intéressant aux bénéfices de la prospérité.
Nous pouvons passer rapidement d'une France 2.0 en difficulté à une France 3.0 à la pointe du progrès économique, social et culturel, avec plusieurs millions d'emplois à la clé. Notre capacité de rebond dans une iconomie entrepreneuriale est réelle. Mais il faut agir. vite ! » C. S.-É.
- "Alors que la révolte fiscale gronde et que les precheurs d'apocalypse campent symboliquement en 1788, il est devenu clair que, non seulement l'Etat n'est pas la solution, mais qu'il est en outre en passe de devenir le problème. Nous en sommes arrivés là parce qu'on lui a demandé ce qu'il ne peut et ne doit pas donner.
- La solution est donc le marché, c'est-à-dire la liberté économique et l'égalité dans l'action, permettant à chacun de réaliser son destin et de tirer le maximum de ses talents. La réforme est possible et souhaitable, pourvu qu'elle ne cherche pas à rafistoler l'étatisme, mais plutôt à utiliser toutes les potentialités de cet autre lieu d'expression de la réalité économique qu'est le marché. Et le marché, en acte, c'est la concurrence.
- La disparition annoncée par les socialistes d'antan du capitalisme va se faire au profit... du capitalisme ! Que faut-il comprendre par là ? Nous vivons du fait notamment du poids économique acquis par les Etats dans un capitalisme de connivence, fait de rentes, de situations protégées, d'impôts confiscatoires, sur la richesse créée, d'oligopoles pompeusement qualifies de "champions nationaux". Nous affirmons que ce capitalisme est condamné historiquement et qu'il est possible de passer à un capitalisme du talent, de l'exigence, fondé sur l'égalité des chances et sur un Etat solidaire ; un capitalisme que nous appellerons le capitalisme de la concurrence", J.-M. D.
Le succès économique de la Chine est incontestable. S'agirait-il d'une économie capitaliste qui ne dit pas son nom ? En ce cas, où est l'Etat de droit qui devrait l'accompagner ? Et comment concevoir un capitalisme sans capitalistes, ces acteurs privés dont l'influence politique est prépondérante ? Michel Aglietta et Guo Bai tournent ici le dos aux explications néolibérales pour explorer le formidable héritage culturel et politique de la Chine.
Dans une approche qui allie à la théorie du développement économique la philosophie chinoise et les enseignements de l'histoire, ils expliquent pourquoi ce miracle économique ne s'est pas produit après la chute de l'Empire en 1911 et montrent l'importance de l'époque socialiste (1950-1978) pour la réussite de la réforme. Au-delà des changements que connaît la Chine depuis trente-cinq ans, les auteurs analysent ses atouts et les adaptations nécessaires pour aborder le défi d'une croissance soutenable.
Vaste fresque inspirée de la méthode de Fernand Braudel, ce livre propose une réflexion foisonnante sur les rapports entre les institutions politiques et sociales et les marchés. Une véritable référence sur la Chine d'aujourd'hui.