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Picquier
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Hatako tient une petite papeterie à Kamakura. Elle est aussi écrivain public, comme sa grand-mère avant elle qui lui avait enseigné cet art d'écrire pour les autres.
Cette papeterie Tsubaki devient rapidement un lieu de rencontres où se nouent des relations inattendues.
Elle calligraphie des cartes d'anniversaire, rédige un mot de condoléances pour le décès d'un singe, des lettres d'adieu ; d'autres clients veulent annoncer leur divorce, d'autres encore ont des exigences surprenantes auxquelles elle se plie avec bonheur.
Grâce au talent d'Hatako et à son amour des autres, la petite papeterie devient le théâtre des réconciliations avec les autres et avec elle-même.
Apaisée, le jeune femme pourra enfin écrire à sa grand-mère tout l'amour qu'elle n'avait jamais pu lui dire.
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Une jeune femme de vingt-cinq ans perd la voix à la suite d'un chagrin d'amour, revient malgré elle chez sa mère, figure fantasque vivant avec un cochon apprivoisé, et découvre ses dons insoupçonnés dans l'art de rendre les gens heureux en cuisinant pour eux des plats médités et préparés comme une prière. Rinco cueille des grenades juchée sur un arbre, visite un champ de navets enfouis sous la neige, et invente pour ses convives des plats uniques qui se préparent et se dégustent dans la lenteur en réveillant leurs émotions enfouies.
Un livre lumineux sur le partage et le don, à savourer comme la cuisine de la jeune Rinco, dont l'épice secrète est l'amour.
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La vie est douce à Kamakura. Hatoko continue son activité d'écrivain-calligraphe, les amis et les clients se pressent dans la petite papeterie. Tendres, drôles ou tragiques, les destins se croisent sous son pinceau. Hatoko s'est mariée et découvre, en compagnie de Mitsurô et de sa fillette QP, les joies d'être mère au sein de cette famille recomposée.
La famille est au coeur de ce second livre : le mariage, la parentalité, les liens avec la belle-famille, ou à la propre mère de Hatoko, qui fait ici son apparition, le souvenir de l'épouse défunte de Mitsurô.
On retrouve dans ce roman toute l'alchimie des romans d'Ogawa Ito : l'amour, le partage et la cuisine - boulettes à l'armoise, curry de chinchard et miso de pétasite sont au menu de ce roman lumineux pour cultiver l'art d'être heureux.
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Lettres d'amour de Kamakura
Ito Ogawa
- Picquier
- Litterature Grand Format
- 10 Janvier 2025
- 9782809716795
Dans sa petite papeterie de Kamakura, Hatoko accueille toujours les clients avec une tasse de the´ ho^jicha choisie pour eux. Aujourd'hui, son a^me d'e´crivain public, reste´e plusieurs anne´es en sommeil, se re´veille. Avec enthousiasme, elle reprend le pinceau pour re´pondre aux demandes de ceux qui viennent la voir. Hatoko e´coute chacun avec douceur, choisit avec attention l'encre, le papier, le pinceau et la calligraphie, car elle excelle dans l'art difficile d'e´crire pour les autres. Elle re´dige une lettre d'adieu d'une me`re a` sa fille, gou^te aux daifuku d'un Yakuza Intello, calligraphie des lettres de de´sir ou d'espoir. Sa famille s'est agrandie et ses journe´es sont parfois tumultueuses, mais elle n'he´site pas a` braver une tempe^te de neige pour remettre une lettre et a` prendre la mer sur les traces d'un amour ardent et interdit.
C'est un bonheur de retrouver Kamakura, les promenades dans les temples ou sous les came´lias en fleur, avec la bienveillance contagieuse de Hatoko et sa confiance dans le pouvoir des mots pour faire e´clore en nous la gra^ce de vivre. -
Elle est entrée dans sa librairie. Elle se sentait bien ; son coeur se réjouissait, son corps entier se détendait, elle s'abandonnait au plaisir de retrouver son lieu de travail. La journée commençait.
Quand certains ont imaginé le paradis comme une bibliothèque, d'autres choisiront sans hésiter une librairie.
En garnissant les rayonnages de sa nouvelle librairie, Yeong-ju y met tout son coeur, comme si elle essayait, avec les livres, de renouer avec une amie perdue de vue depuis sa jeunesse. Elle répond aux demandes des lecteurs, même les plus surprenantes, elle cherche un livre pour dégeler le coeur et glisse parfois dans les volumes de petites notes de la taille d'une paume, qu'elle conclut par « ce roman m'a donné ce plaisir ».
Elle découvre aussi le plaisir d'organiser des rencontres avec des écrivains, d'animer un club de lecture, d'accueillir un atelier d'écriture, de conseiller des livres avec la joie d'éteindre souvent des chagrins avec une heure de lecture. La librairie devient rapidement le coeur battant du petit quartier de Hyunam où se nouent des amitiés, des interrogations sincères sur le sens de la vie et le pouvoir des livres.
Il y a à ses côtés le barista Min-jun, qui trie les grains de café comme les mauvaises pensées, Jimi la torréfactrice passionnée, sans compter les habitués qui ont élu domicile parmi les livres, comme Jeong-seo qui tricote des éponges en forme de pain de mie entre les bibliothèques.
Une belle déclaration d'amour à la librairie. -
Trois jeunes soeurs ayant fui l'Iran au moment de la révolution trouvent refuge dans un petit village d'Irlande pluvieux et replié sur lui-même. Elles y ouvrent le Babylon Café et bientôt les effluves ensorcelants de la cardamome et de la nigelle, des amandes grillées et du miel chaud bouleversent la tranquillité de Ballinacroagh. Les habitants ne les accueillent pas à bras ouverts, loin s'en faut. Mais la cuisine persane des trois soeurs, délicate et parfumée, fait germer d'étranges graines chez ceux qui la goûtent. Les délicieux rouleaux de dolmas à l'aneth et les baklavas fondant sur la langue, arrosés d'un thé doré infusant dans son samovar en cuivre, font fleurir leurs rêves et leur donnent envie de transformer leur vie.Marsha Mehran s'est inspirée de sa propre histoire familiale pour composer ce roman chaleureux et sensuel où la cuisine joue le plus beau rôle. S'y mêlent le garm et le sard, le chaud et le froid, tristesse et gaieté, en une alchimie à l'arôme envoûtant d'eau de rose et de cannelle.Et pour que chacun puisse expérimenter la magie de la cuisine persane, une recette accompagne chaque chapitre du livre.
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Izumi, jeune mère célibataire, rencontre Chiyoko, lycéenne en classe de terminale, au moment où celle-ci s'apprête à se jeter sous un train. Quelques jours plus tard, elles feront l'amour sur la terrasse d'Izumi et ne se quitteront plus. Avec le petit Sosûke, le fils d'Izumi, elles trouvent refuge dans un village de montagne, sous le plus beau ciel étoilé du Japon, où Chiyoko donne naissance à la bien nommée Takara-le-miracle ; ils forment désormais la famille Takashima et dressent le pavillon arc-en-ciel sur le toit d'une maison d'hôtes, nouvelle en son genre. Il y a quelque chose de communicatif dans la bienveillance et la sollicitude avec lesquelles la famille accueille tous ceux qui se présentent : des couples homosexuels, des étudiants, des gens seuls, des gens qui souffrent, mais rien de tel qu'un copieux nabe ou des tempuras d'angélique pour faire parler les visiteurs ! Tous repartiront apaisés. Et heureux. Pas à pas, Ogawa Ito dessine le chemin parfois difficile, face à l'intolérance et aux préjugés, d'une famille pas comme les autres, et ne cesse jamais de nous prouver que l'amour est l'émotion dont les bienfaits sont les plus puissants. On réserverait bien une chambre à la Maison d'hôtes de l'Arc-en-ciel !
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Dans le jardin de la péninsule flottent suspendues les étoffes teintes par Sawa :
Pour chaque pièce de tissu qu'elle doit teindre, il lui faut être attentive au vrai visage des plantes et écouter leur voix pour faire faire surgir des plus humbles plantes les couleurs les plus vives. Dans son atelier débordant de feuilles, de branches et de couleurs de teintures végétales, elle doit faire naître cette couleur intérieure invisible qui respire secrètement au fond des plantes ; pour insuffler ensuite la vie à chaque pièce de tissu. Elle lui permettra de calmer les remous de son coeur et l'infinie tristesse qui la domine au souvenir du départ de son mari ; elle lui donnera enfin la force de se réconcilier avec elle-même et avec son passé. -
Trois récits, trois femmes, pour qui la vraie vie est ailleurs : un jardin, une forêt, une île ensoleillée.
Près des maisons d'Inaba Mayumi, il y a souvent un jardin, parfois de la mousse aux éclats de velours vert, et toujours une douceur moelleuse couvrant le jardin de tendresse. Comme dans la Maison aux joubarbes.
Les clés du jardin donnent accès aux souvenirs éparpillés autour de soi : narcisses et camélias, chrysanthèmes sauvages, hortensias, iris et modestes joubarbes.
Près de la maison dont Miya a la garde se trouve le chemin qui conduit dans l'autre monde par le Pont Hurlevent.
Au-delà de la maison mystérieuse : des conversations avec l'invisible et les esprits de la terre et des eaux, l'odeur de la pluie et le parfum des arbres, ainsi que les floraisons qui font bondir de joie chaque fois le coeur de Miya.
Nostalgie rêveuse du pays natal enfin pour Machi, la jeune femme de Tôkyô ammonite, persuadée que l'avenir sera rose comme l'aube sur sa lointaine île, à la recherche de soleil dans le labyrinthe de la capitale pour elle et son précieux chat couleur de cendre. -
La grand-mère de Mai mène une vie solide et calme dans la montagne au milieu des chênes et des noisetiers. Mai, 13 ans, ne veut plus retourner en cours, oppressée par l'angoisse et la souffrance intérieure, a été envoyée auprès d'elle pour se reposer. Cette grand-mère un peu sorcière va lui transmettre les secrets des plantes qui guérissent et les gestes bien ordonnés qui permettent de conjurer les émotions qui nous étreignent.
Ce n'est pas le paradis, même si la lumière y est si limpide, car la mort habite la vie et, en nous, se débattent des ombres comme la colère, le dégoût, la tristesse. Mais auprès de sa grand-mère, Mai apprendra à laisser derrière elle son mal-être pour faire confiance aux forces de la vie, et aussi aux petits miracles tout simples qui nous guident vers la lumière.
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La péninsule aux 24 saisons
Mayumi Inaba
- Picquier
- Litterature Grand Format
- 1 Mars 2018
- 9782809713404
À l'extrémité d'une péninsule, bien loin de Tokyo, dans un paysage de rizières vertes et d'arbres penchés devant la mer, une femme, à l'automne de sa vie et en désaccord avec le monde, entreprend la redécouverte d'elle-même dans une tranquillité solitaire. En compagnie de son chat, elle fera durant douze mois l'apprentissage des vingt-quatre saisons d'une année japonaise. A la manière d'un jardinier observant scrupuleusement son almanach, elle plante à sa guise, apprend à écouter attentivement la chute des fleurs, remplit un carnet de haikus dans l'attente des lucioles de l'été et prête attention aux moments où la nature semble prendre son élan. Un roman sur une renaissance, parfois nostalgique, qui résonne, à chaque page, de découvertes inattendues, et déborde d'un sensuel amour de la vie.
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Ils sont tous insomniaques et plutôt farfelus, tous au bonheur de sentir la nuit de Tokyo se propager en eux.
Il y a Mitsuki, la voleuse de nèfles, qui cherche Kô.ichi surnommé « docteur es corbeaux » ;
Il y a Ryano entichée du marchand de la boutique de bric-à-brac ouverte uniquement la nuit et qui ne se lasse pas de regarder la lune ; et aussi le détective Tashiro à la recherche de Ryano ; et encore Matsui, dans son taxi bleu nuit, qui est amoureux de Kanako...
Un roman polyphonique et saugrenu dans lequel tous les personnages sont à la recherche de quelqu'un et vagabondent de l'un à l'autre, l'espace d'une nuit, de bavardages fantaisistes en retrouvailles extravagantes.
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Les Cent vues de Naniwa est une série d'estampes réalisée vers 1863-1865 par trois artistes de l'école Utagawa d'Osaka - Kunikazu, Yoshitaki et Yoshiyuki -, qui constitue le pendant des célèbres Cent vues d'Edo de Hiroshige parues quelques années plus tôt. Ces gravures restituent à merveille ce que fut, il y a un siècle et demi, la ville prospère et animée d'Osaka, qualifiée de « Venise du Japon » par les premiers voyageurs étrangers. On y découvre ses temples, ses quartiers marchands, ses restaurants, ses théâtres, ses lieux de plaisirs, ses fêtes et ses sites de pèlerinage et d'excursion. Cet ouvrage reproduit l'intégralité de cette série, jamais éditée en France, à partir d'un exemplaire d'une qualité d'impression et de conservation exceptionnels, qui provient de la colle
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Le courage des oiseaux migrateurs
Zijian Chi
- Picquier
- Litterature Grand Format
- 6 Octobre 2022
- 9782809716078
Quand la rivière se libère de sa ceinture de glace et de neige, quand les arbres reverdissent et que les azalées fleurissent à nouveau, la Réserve ornithologique de Wucheng reprend vie pour le grand bonheur des canards, des sarcelles et même des cigognes qui viennent nicher jusque sur le Temple de la Déesse. Et devant les nombreuses pariades, les habitants de cette petite ville aux hivers interminables ne cessent de proclamer les mérites des oiseaux migrateurs et nourrissent leurs légendes.
Il y a là les nonnes du Temple de la Déesse, les petits marchands de la rue de la Paix, les cuisiniers au wok, coiffeurs, cordonniers, vendeurs d'huile, fabricants de fleurs en papier, vendeurs de beignets torsadés. Il y a encore Noiraud, le simple d'esprit qui nourrit les oiseaux et qui est amoureux d'une nonne. Dans le tumulte du marché, dans les ruelles et les gargotes, on les voit tous en train de colporter discrètement l'histoire touchante des oiseaux redresseurs de torts qui reviennent au printemps après une longue absence en apportant aussi le virus d'une grippe qui causera la mort de deux personnalités riches et puissantes.
Quand la vie renaît avec l'arrivée des oiseaux, elle prend une autre dimension car la forêt retentit de bruits d'ailes et de légendes comme celle qui voudrait que les ailes des oiseaux migrateurs servent de registre des vivants et des morts du Dieu des enfers. Elles sont enchevêtrées avec verve et truculence dans la splendeur du printemps et tissées avec les multiples histoires et secrets de ses habitants. -
Sumire est passionnée par les oiseaux. Quand elle trouve un oeuf tombé du nid, elle le met à couver et offre l'oisillon à sa petite-fille Hibari, en lui expliquant qu'il est le ruban les reliant à jamais. Mais un jour l'oiseau s'enfuit de sa cage, apportant joie et réconfort partout où il passe.
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La traversée des sangliers
Guixing Zhang
- Picquier
- Litterature Grand Format
- 6 Janvier 2022
- 9782809715736
Le récit a pour toile de fond l'invasion japonaise dans la province de Sarawak, ses jungles, ses animaux, ses habitants et leurs coutumes.
Dans une langue virtuose, le roman raconte cet épisode historique à travers une galerie de personnages hauts en couleurs : les villageois, chasseurs et fumeurs d'opium, qui résistent à l'envahisseur : Kwan A-hung qui, ayant perdu ses deux bras, finit par se pendre en attachant la corde avec ses pieds, Guan la face rouge, le vieux chasseur tatoué Daddy Chou, Plat-Pif, Emily, une orpheline anglaise, la vieille sorcière Mapopo, Tortue Molle, Tsing le Biscornu, Lolo Brioche et bien d'autres encore.
Le lecteur se trouve plongé dans une atmosphère luxuriante de réalisme magique où la magie opère dans la jungle sous l'oeil des alligators.
Un roman magistral.
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C'est en compagnie de son ami Taniguchi que l'écrivaine gastronome a écrit ces courtes histoires qui nous font bien souvent venir l'eau à la bouche. Cuisine bouddhique à Kamakura, pot-au-feu de fugu à Asakusa ou restaurant d'anguilles à Narita, raviolis à Ginbocho, okonomiyakis de Nagasaki... Autant de restaurants que de petits quartiers, leurs spécialités et les personnages qui les animent.
Car ce livre est un document vivant ; loin de se borner à décrire des plats, Hiramatsu Yôko donne à comprendre le rapport des Japonais à la nourriture : mets de saison et plats de fête, recettes jalousement gardées, destins d'établissements centenaires.
Un livre alléchant qui assouvit aussi bien les rêveries gustatives que la soif de connaissances sur le Japon.
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Avec la délicatesse d'écriture que nous lui connaissons dans ses précédents romans, Ogawa Ito nous entraîne dans une réflexion sur l'approche de la mort. Le lion du titre désigne les pensionnaires de la « Maison du lion », un centre de soins palliatifs sur l'île aux citrons, dans la mer intérieure du Japon ; chacun des « hôtes » est invité, à la manière des lions, à sortir de la vie en convive rassasié et dans la plus grande liberté. Le goûter est celui du dimanche où l'on sert un mets parmi ceux que les hôtes souhaitent savourer une dernière fois dans leur vie. On y partage des gâteaux, ses peurs et ses petits bonheurs pour attendre sa propre mort avec sagesse et sérénité. Une lecture émouvante et un roman plein d'espoir dans lequel la plume d'Ogawa garde sa finesse et son humour.
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Ce roman, fortement autobiographique, raconte l'enfance puis l'entrée dans l'âge adulte de quatre amis inséparables au nord-est du Tibet. C'est une succession de scènes situées à des moments différents de l'itinéraire de chaque enfant, parfois drôles et souvent touchantes, où tous finissent par s'entrecroiser, même après des années de séparation.
Roman d'initiation, donc, mais aussi de la désillusion avec, en toile de fond, cette question essentielle : que signifie être Tibétain aujourd'hui ? Et, plus largement, qu'est-ce qu'être adulte et quel lien maintient-on avec son enfance ? La fraîcheur de l'enfance est remarquablement restituée, et les désenchantements de l'âge adulte rendus avec fidélité par l'auteur qui a connu un parcours comparable à celui du narrateur.
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En 1937, alors que le nazisme se fait de plus en plus menaçant en Europe et que le Japon se militarise, un jeune éditeur s'improvise écrivain pour défendre ce qui fait de nous des êtres profondément humains : la liberté de pensée, l'ouverture du coeur, l'entraide, le désir de justice... Son livre va connaître un destin exceptionnel. Interdit pendant la guerre, son auteur taxé d'antipatriote et plusieurs fois incarcéré, il a été réédité plus de 80 fois : c'est un best-seller depuis près d'un siècle.
C'est ce manuel à l'usage des êtres humains que vous allez lire. On y voit un adolescent qui, au fil des découvertes et des questions qu'il se pose au jour le jour, fait l'apprentissage de la vie et de la pensée. Avec le soutien de son oncle, jeune étudiant, qui l'aide à comprendre ce qu'il voit et décrypter ce qu'il pense. Car ""il ne suffit pas d'avoir des yeux et des oreilles en état de fonctionnement, il faut que les yeux du coeur, les oreilles du coeur soient aussi ouverts""".
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Trois jeunes soeurs ayant fui l'Iran ont trouvé refuge dans un petit village de la côte ouest de l'Irlande. Elles y ont ouvert le Babylon Café dont la cuisine persane délivre d'envoûtants parfums d'eau de rose et de fenugrec. Alors qu'au village on allume le rituel Feu de joie du printemps, une sirène vient s'échouer sur le sable de la baie.
Une mystérieuse jeune fille blessée dans son corps et refermée sur ses secrets. Marjan, la soeur aînée, va tenter de la soigner grâce à des plats qui réchauffent et apaisent : prunes, épinards et safran, une généreuse alchimie d'herbes et d'offrandes de saison qui permettra à son âme de guérir et de retrouver le chemin de la vie.
Dans cette Irlande où les créatures fantastiques côtoient des humains souvent eux-mêmes excentriques et hauts en couleurs, les apparences sont parfois trompeuses, quoi qu'en pensent les commères épiant derrière leurs fenêtres. Car la magie vient du coeur tout autant que des sortilèges.
Ce roman où l'on retrouve les trois soeurs d'Une Soupe à la grenade est un roman lumineux où se déploient la puissance de guérison des femmes, leur courage et leur désir de liberté.
Et si vous voulez partager les bienfaits de la cuisine de Marjan, essayez ses recettes à la fin du livre. -
Il existe une ville où l'on ne peut se rendre que dans son sommeil. L'endroit le plus populaire de cette ville est le Grand Magasin des Rêves, qui semble un immense paquebot tout miroitant de lumières et haut de quatre étages où l'on propose et vend tous les rêves imaginables : rêves d'enfance, de voyage, de nourriture délicieuse, mais aussi cauchemars et songes mystérieux. La jeune Penny vient juste de réussir son entretien d'embauche, elle commence son travail à la réception du rez-de-chaussée, et c'est avec elle que nous allons découvrir l'univers chatoyant du Grand Magasin des Rêves, où, chaque nuit, une foule de dormeurs humains et animaux viennent choisir les rêves qu'ils désirent vivre.
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Depuis un siècle, Le Livre du thé qui offre une introduction des plus subtiles à la vie et à la pensée asiatiques, s'adresse à toutes les générations. Il nous parle d'harmonie, de respect, de pureté, de sérénité. Et de sagesse.
Car la voie du thé est bien plus qu'une cérémonie : une façon de revenir à l'essentiel et de découvrir la beauté au coeur de la vie.
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Tout a commencé avec la rencontre d'un chaton égaré. Une boule de poils vaporeuse accrochée de toutes ses griffes au grillage d'un jardin. Une chatte friande de sardines et de bonite aigre-douce, qui va partager la vie de cette femme qui ressemble beaucoup à l'auteur, pendant quatre-vingts saisons, et accompagner chacune des transformations de sa vie. Ce roman est aussi celui d'une femme traversée par la soif d'écrire, qui tous les soirs égrenait sur le papier des choses qui apparaissaient, ou disparaissaient. La chatte va se transformer, avec la vieillesse, en une belle endormie, et sa maîtresse, presque sans s'en apercevoir, va devenir écrivain.