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Vivre avec son passé : Une philosophie pour aller de l'avant
Charles Pépin
- Agora
- 9 Janvier 2025
- 9782266343640
Comment faire de notre passé une force d'avenir ?
Enfance, éducation, souvenirs heureux ou traumatiques : notre passé ne passe pas. Il est toujours présent.
Il nous appartient alors d'établir une relation apaisée et féconde avec notre mémoire. Celle-ci n'est pas, comme on le pense souvent, un stock de données. Les neurosciences nous apprennent, au contraire, que la mémoire est dynamique, mouvante. Nos souvenirs ne sont pas figés, ils s'apparentent à une partition à interpréter.
Notre rapport au passé doit être repensé. En convoquant sciences cognitives, nouvelles thérapies, sagesses antiques et classiques de la philosophie, de la littérature ou du cinéma, Charles Pépin nous montre que nous pouvons entretenir un rapport libre, créatif, avec notre héritage.
Notre bonheur dépend de notre capacité à bien vivre avec notre passé. Cet essai lumineux nous donne les clés pour y parvenir. -
Notre siècle a totalement transformé le statut de l'homme ; celui-ci est désormais un membre d'un ensemble qui le dépasse, et dont il ne peut s'échapper. il vit dans un monde où la technique prend de plus en plus d'importance, et où le politique s'impose sans possibilité d'écart ou de fuite. Ce monde est également celui des pires violences, de la barbarie généralisée. Hannah Arendt commence ici sa réflexion sur l'originalité radicale de notre époque. Elle pose les bases d'une réflexion qui permettra, peut-être, de se donner les moyens d'éviter les dérapages vers la violence aveugle, en comprenant en profondeur la dimension de "l'homme moderne". Un nouvel humanisme ?
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Partie de la philosophie pour entrer en religion, née dans une famille d'origine juive pour se rapprocher du christianisme, Simone Weil a suivi un parcours étonnant, qui la mènera d'un statut de jeune fille de la bourgeoisie aux confins de la plus atroce misère matérielle. Animée d'une soif d'absolu qui la fait vivre - comme d'autres vivent de pain -, elle rend compte, dans ses écrits, de cette aventure exceptionnelle. La Pesanteur et la Grâce, recueil de ses pensées, de ses réflexions les plus intimes, témoigne de cette exigence et de ce destin. Conçu comme une succession de réflexions sur des thèmes variés, mais dont la cohérence est frappante, ce livre constitue une remarquable initation à son oeuvre.
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Une invitation à redécouvrir ce que se reposer signifie vraiment.
" Dire ou se dire : "Il faut que je me repose', c'est formuler un désir, un sentiment que l'on considère, sans y réfléchir, comme l'expression d'un besoin élémentaire. Or, rien n'est plus faux. Le loisir remplace le repos. Il en occupe le temps. Il en envahit l'espace. On ne parle plus guère de repos mais de moment de détente ; ce qui revient à remplacer la fatigue par une tension, un mal-être, par exemple le "burn-out'. "
Alain Corbin tisse la trame d'une histoire oubliée. Chercher la solitude pour les uns, prier pour les autres, se recueillir, se poser ou marcher... Tant de façons de restaurer son être ont été imaginées et
testées. Cette histoire est une invitation à vivre différemment notre rapport au travail, à la fatigue, au temps. -
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Et si, comme les femmes, les hommes étaient depuis toujours victimes du mythe de la virilité ? De la préhistoire à l'époque contemporaine, une passionnante histoire du féminin et du masculin qui réinterprète de façon originale le thème de la guerre des sexes.
Et si, comme les femmes, les hommes étaient depuis toujours victimes du mythe de la virilité ? Pour asseoir sa domination sur le sexe féminin, l'homme a, dès les origines de la civilisation, théorisé la hiérarchie des sexes en faisant de la supériorité mâle le fondement de l'ordre social, religieux et sexuel. Un discours fondateur qui n'a pas seulement postulé l'infériorité essentielle de la femme, mais aussi celle de l'autre homme (l'étranger, le sous-homme , le pédéraste , l'impuissant ...). Historiquement, ce mythe de la virilité a ainsi légitimé la minoration de la femme et l'oppression de l'homme par l'homme.
Depuis un siècle, ce modèle de la toute-puissance guerrière, politique et sexuelle est en pleine déconstruction, au point que certains esprits nostalgiques déplorent une crise de la virilité .
Cependant, si la virilité est aujourd'hui un mythe crépusculaire, il ne faut pas s'en alarmer, mais s'en réjouir. Car la réinvention actuelle des masculinités n'est pas seulement un progrès pour la cause des hommes, elle est l'avenir du féminisme.
Une thèse aussi originale que saisissante.
Le Monde Un essai passionnant.
Télérama -
Au nom des Noirs : États-Unis, 1964 : au coeur du mouvement pour les droits civiques
Robert Penn Warren
- Agora
- 19 Septembre 2024
- 9782266342209
Le triple lauréat du Prix Pulitzer signe un document rare, historique et littéraire, nourri par des entretiens avec tous les acteurs du mouvement des droits civiques aux États-Unis.
En 1964, Robert Penn Warren lance une série d'interviews des représentants du mouvement des droits civiques aux États-Unis. Il rencontre Martin Luther King, Malcolm X, James Forman mais aussi les écrivains James Baldwin et Ralph Ellison, sans oublier de nombreux militants locaux, actifs sur le terrain.
Pour l'auteur de Tous les hommes du roi, il s'agit d'une véritable quête, qui va bien au-delà du reportage ou de l'exercice journalistique. Enfant du Sud des États-Unis, Robert Penn Warren a vécu dans une société ségrégationniste. Il s'interroge sur le poids de cette éducation et sur l'avenir des relations entre communautés. Loin de tout militantisme, il retranscrit ici ses entretiens en veillant à conserver le ton exact des échanges. À l'heure où les questions d'intégration comptent parmi les sujets centraux de nos sociétés, Au nom des Noirs constitue un document exceptionnel où les dialogues sont complétés par les réflexions personnelles de l'un des derniers géants de la littérature américaine. -
avec le discours de la méthode, descartes écrit le livre fondateur de la philosophie moderne et de la raison occidentale.
le texte, rédigé dans une langue sobre et d'une apparente simplicité, emploie le vocabulaire du français courant. les erreurs d'interprétation en sont d'autant plus faciles, ce dont descartes était bien conscient. il n'a donc cessé de commenter lui-même le discours, dans ses autres traités, mais aussi dans son abondante correspondance. le texte est présenté ici accompagné de ce matériau exceptionnel qu'est le propre commentaire de l'auteur.
cette édition permet donc une compréhension approfondie de l'oeuvre, fondée sur les analyses de l'homme de lettres, et propose une remarquable initiation à l'ensemble de sa philosophie. elle comprend : une introduction générale, suivie d'une analyse du discours partie par partie ; un appareil de notes commentant précisément le texte ; un dossier, proposant des textes contemporains de descartes, et liés au discours, ainsi que de nombreuses analyses.
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Le philosophe allemand Victor Klemperer s'attacha dès 1933 à l'étude de la langue et des mots employés par les nazis. En puisant à une multitude de sources (discours radiodiffusés d'Adolf Hitler ou de Joseph Paul Goebbels, faire-part de naissance et de décès, journaux, livres et brochures, conversations, etc.), il a pu examiner la destruction de l'esprit et de la culture allemands par la novlangue nazie. En tenant ainsi son journal, il accomplissait aussi un acte de résistance et de survie.
En 1947, il tirera de son travail ce livre : LTI, Lingua Tertii Imperii, la langue du IIIe Reich, devenu la référence de toute réflexion sur le langage totalitaire. Sa lecture, à près de soixante-dix ans de distance, montre combien le monde contemporain a du mal à se guérir de cette langue contaminée, et qu'aucune langue n'est à l'abri de nouvelles manipulations.
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La pensée sauvage et non la pensée des sauvages . Car ce livre s'écarte de l'ethnologie traditionnelle en prenant pour thème un attribut universel de l'esprit humain : la pensée à l'état sauvage qui est présente dans tout homme - contemporain ou ancien, proche ou lointain - tant qu'elle n'a pas été cultivée et domestiquée à des fins de rendement.
Lévi-Strauss aborde donc les mythes, les rites, les croyances et les autres faits de culture comme autant d'êtres sauvages comparables à tous ceux que la nature engendre sous d'innombrables formes, animales, végétales et minérales.
Publiée au milieu des années cinquante, La Pensée sauvage est aujourd'hui considérée comme l'un des classiques de l'ethnologie contemporaine dont l'influence fut décisive sur l'ensemble des disciplines qui forment le domaine des sciences sociales. -
Peut-on rire de tout sans blesser personne ?
Le rire est un mystère. Quelle est son origine ? Est-il le propre de notre espèce ? Comment se déclenche-t-il ? Quels sont ses bienfaits et ses différentes fonctions ? Rituel social universel, il varie d'une époque et d'une culture à l'autre. Parfois joyeux, parfois haineux, le rire est tantôt une arme de défense et de subversion, tantôt une arme de domination et d'exclusion. Il n'y a pas un, mais des rires. C'est pourquoi la question " peut-on rire de tout ? " paraît insoluble.
Si l'on y répond oui, au nom de la liberté d'expression, on se montre insensible à l'humiliation subie par les cibles de la moquerie et du sarcasme. Si l'on y répond non, au motif que le rire peut blesser et outrager, on risque de faire le jeu des censeurs, voire de tuer le rire, qui est, par essence, transgressif, inconvenant et excessif.
Pour que ce soit drôle, il faut que cela perturbe, au risque de déplaire. Afin de démêler ce paradoxe, Olivia Gazalé nous invite à une plongée captivante dans l'histoire du rire, de l'Antiquité à nos jours, à la rencontre des penseurs, des auteurs comiques et des humoristes, d'Aristophane à Blanche Gardin, en passant par Rabelais, Voltaire et Oscar Wilde. -
Comment faire en sorte que ce qui paraît destiné à nous emporter ne nous emporte pas ? Qu'est-ce qui pourrait résister de nous dans le naufrage auquel nous livrent parfois les turbulences de la vie ? Le "Manuel" d'épictète peut vous aider, comme il l'a fait pour des générations d'hommes et de femmes, leur permettant de trouver un peu de paix au milieu des difficultés de la vie.épictète tente de faire de nous des « "athlètes" » dont rien ne viendrait à bout parce que nous considérerions que ce qui nous échoit n'est en soi ni « bon » ni « mauvais », mais toujours une occasion de découvrir en nous la vertu apte à y répondre : courage, patience, force, intrépidité, etc.Une sagesse concrète à la portée de tous. TEXTE INTéGRAL
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La pièce Antigone commence au moment où les deux filles d'oedipe, Antigone et Ismène, apprennent que Créon, roi de Thèbes, vient d'interdire l'enterrement de Polynice, leur frère, pour le punir d'avoir combattu contre sa patrie. Mais Antigone transgresse ce décret. Créon et Antigone incarnent deux idées de la communauté, deux conceptions de la loi, deux versions du sacré. Au coeur du conflit tragique, la vérité humaine et politique de la communauté est liée au sens que les vivants donnent à la mort. Apparue autour du VIIe siècle avant J.-C., la figure d'Antigone a traversé les siècles et les langues jusqu'à nos jours. Avec cette nouvelle traduction, Jean Lauxerois nous propose une plongée dans l'éternelle vérité de la Grèce antique.
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Ces lettres sont comme le journal intime et philosophique de Sénèque. Il y évoque ses doutes et ses drames de conscience, affronte les grands problèmes philosophiques et moraux que chacun se pose, en son temps comme aujourd'hui, et leur apporte des réponses empreintes d'une sagesse prudente et mesurée. Ainsi, ce texte est aussi bien le roman d'une âme exceptionnelle qu'une brillante initiation à l'un des courants majeurs de la philosophie antique, le stoïcisme.
Cette édition présente :
une introduction ;
un choix des lettres les plus importantes, dans une nouvelle traduction qui rend justice à la vivacité de plume de Sénèque ;
un dossier de textes de commentateurs, qui permet de prendre la mesure de l'influence qu'eut ce maître de la philosophie ancienne : Quintilien, Montaigne, Saint-Évremond, Diderot...
Préface, traduction et commentaires de Pierre Miscevic, professeur en khâgne au lycée Condorcet. -
Hétéro, l'école ? La véritable idéologie du genre en milieu scolaire
Gabrielle Richard
- Agora
- 29 Août 2024
- 9782266342827
Apprend-on les bonnes et les mauvaises manières d'être une fille ou un garçon à l'école ?
L'école enseigne-t-elle l'hétérosexualité ? Y apprend-on les bonnes et les mauvaises manières d'être une fille ou un garçon ?
Dans la cour de récréation comme en classe, les jeunes ont tôt fait de comprendre quels corps, quels comportements et quelles attirances sont admissibles. Et c'est peut-être lors des séances d'éducation à la sexualité que ces messages sont transmis le plus directement.
Ce livre passe au crible une culture scolaire qui contribue à reconduire des normes de genre et de sexualité, souvent à son insu. Il montre comment les programmes, les manuels et les pratiques enseignantes peuvent maintenir les élèves dans l'ignorance quant à leur identité et leurs désirs, voire alimenter la violence. Dressant un portrait sans complaisance de l'éducation aux questions de genre et de sexualité en France et au Québec, il propose des pistes d'intervention afin de rendre les contenus scolaires véritablement inclusifs, positifs et antioppressifs.
Préface inédite de l'autrice. -
« Beauté crépusculaire et torturée, la Sorcière de Michelet ne ressemble pas au portrait que dressent les études modernes des procès en sorcellerie : une paysanne paniquée, dénoncée par ses voisins, ne comprenant pas le juge qui la questionne. Au fil des pages, la femme qui se dresse avec fierté affirme sa toute-puissance magique, porte sa malédiction comme un sacerdoce, passe de la marginalité à la majesté, à l'instar de Médée, mère infanticide porteuse d'une noire lumière. » La stimulante préface et la riche édition inédite qu'en propose ici Delphine Mercuzot éclaire d'un nouveau jour ce texte majeur et permet de mieux comprendre pourquoi « plus d'un l'a trouvée belle, plus d'un vendrait sa part du paradis pour oser approcher... »
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La Métaphysique est cet ouvrage qu'Aristote n'a jamais écrit, ou plutôt cet ensemble de leçons, rassemblées tardivement par un copiste-bibliothécaire, au sujet du savoir suprême. Dans ces textes, Aristote s'efforce de situer, en regard de la physique, ce haut savoir qu'il désigne à plusieurs reprises comme philosophie première .
Cette traduction singulière de Bernard Sichère redonne sa tonalité à la langue d'Aristote tout en la confrontant à la lecture novatrice qu'en a fait Heidegger.
Elle est publiée pour la première fois en un seul volume.
Traduction depuis le grec ancien en français moderne par Bernard Sichère -
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L'Art de la guerre de Sunzi (Ve siècle avant J.-C.) est le premier traité de stratégie connu au monde. Stratège militaire du début de l'époque des Royaumes combattants (475-221 av. J.-C.), l'auteur favorise la stratégie indirecte. Classique du genre, sa compréhension dépasse le domaine militaire et peut être étendue à la plupart des domaines de l'activité humaine.
L'Occident en prit tardivement connaissance à partir du XVIIIe siècle.
Quant à L'Art de la guerre de Sun Bin (milieu du IVe siècle avant J.-C.), on croyait ce texte perdu depuis plus d'un millénaire, au point de douter de l'existence de son auteur et de le confondre avec son ancêtre Sunzi. Jusqu'à la découverte, en avril 1972, de lamelles de bambou, dans un tombeau des Han de l'Ouest à Yinqueshan, dans le district de Linyi, province du Shandong. Elles portaient non seulement le texte de L'Art de la guerre de Sunzi mais aussi celui de L'Art de la guerre de Sun Bin. Elles permirent de distinguer les deux auteurs, leur originalité, et de prendre enfin connaissance de l'oeuvre disparue.
Pour la première fois en France ces deux textes sont publiés ensemble dans la traduction de Tang Jialong.
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Pour Elias, les individus sont liés les uns aux autres par des liens de dépendance réciproques qui constituent la société même. C'est sous l'effet de cette imbrication que les comportements se sont modifiés au fil des siècles. L'idée moderne de l'individu - cet idéal du moi qui veut exister par lui-même - n'est apparue en Occident qu'au terme d'un long processus, qui est indissociable de la domination des forces de la nature par les hommes et de la différenciation progressive des fonctions sociales.
L'individu et la société ne sont donc pas deux entités distinctes, et la dépendance croissante des États les uns à l'égard des autres place les hommes dans un processus d'intégration au niveau planétaire. La création des Nations unies et de la Banque mondiale en a été l'une des premières expressions. Le développement d'une nouvelle éthique universelle et, surtout, les progrès d'une conscience d'appartenance à l'humanité tout entière en sont des signes évidents.
Un recueil de trois articles clés dans l'oeuvre d'Elias, trois étapes majeures de sa réflexion sur le rapport civilisation, individu et sociétés. -
À l'écoute du moderne : Pour vivre et penser aujourd'hui
Hadrien France-Lanord
- Agora
- 29 Août 2024
- 9782266345026
Expérimentez le modernisme pour comprendre le façonnage du monde contemporain.
Comment penser la révolution moderne en peinture, en poésie, en musique et dans tous les arts ?
Comment saisir le sens unitaire d'oeuvres pourtant si différentes dans leur expression ?
Dans ce livre, Hadrien France-Lanord, philosophe passionné et engagé, montre, à l'aide d'exercices de lecture et d'écoute, pourquoi cette révolution n'est pas simplement esthétique, mais également éthique et politique. Elle nous engage dans chaque aspect de notre existence. Elle nous révèle des possibles insoupçonnés...
Un ouvrage fondateur pour mieux aimer les grandes oeuvres d'art qui font notre histoire. -
Norbert Elias analyse l'évolution de la civilisation occidentale en mettant en parallèle la logique des pulsions individuelles de chacun, et celle de la formation d'un pouvoir étatique et centralisé. Il y voit la clé du développement politique de notre société, qu'il analyse, dans une première partie historique (du Moyen Âge à nos jours), avant de proposer la théorie de ce mouvement, qui conduit les acteurs sociaux à se montrer de plus en plus rationnels au fur et à mesure d'une évolution qui fait de la violence un monopole de l'État.
Conclusion de la réflexion engagée dans La Civilisation des moeurs, ce texte fondamental donne la pleine mesure du talent de Norbert Elias.