Rire, rire sans contrainte, rire pleinement ? Ce n'est pas toujours simple, surtout aujourd'hui. Alors, pourquoi ne pas retourner au rire des origines, celui des Anciens, d'Homère, d'Aristophane, de Ménandre, de Lucien, de Plaute ou de Martial ? Ils ont inventé la comédie, la parodie, l'épigramme, la satire. On leur doit nos ingénues de théâtre, nos pères radins ou bourrus, nos serviteurs malicieux ou rusés, nos Figaro et nos Scapin, etc. Ils ont ri de tout à pleins poumons, sans pudeur. Leur rire a souvent été méchant, grivois, grossier, violent même. Certes. Mais jamais hypocrite. Rire est bon pour la santé, c'est un symptôme de joie, un pas vers le bonheur. À la suite de Platon, l'Église l'a condamné ? L'erreur est humaine, mais, depuis la fin du XIIe siècle, les anges ont obtenu le droit de sourire. Enfin ! Amusons-nous avec ces textes. Le contexte historique et biographique de private jokes devient clair, les subtilités de la langue et de la métrique, aisées à comprendre.
Le 6 février 1952, la jeune Elizabeth Windsor accède au trône. Au-dela de son importance en tant que reine elle est aussi une femme a la vie hors du commun. Aujourd'hui, pour fêter ses 70 ans de règne, Le Point est revenu sur l'histoire de sa famille et sur ce qui a fait de cette femme ce qu'elle est aujourd'hui. Ce nouveau hors-série du Point vous révèle les coulisses du règne de la reine Elizabeth II, des événements les plus emblématiques aux plus surprenants, en s'appuyant sur de nombreuses images pour illustrer une vie bien remplie.
Il eÌtait une fois l'hoÌ‚tel d'EÌvreux, construit en 1722 sur des terres maraiÌ‚che res, salle de jeux sous la ReÌvolution, convoiteÌ par l'Empire, lieu de scandales reÌpublicains et d'intrigues politiques... Ce theÌaÌ‚tre de notre destin national. Ce palais qui incarne tant la « monarchie reÌpublicaine » et vers lequel tous les regards se tournent, ceux des Français comme des journalistes eÌtrangers, quand l'heure est grave, deÌdaignant les ministe res et l'hoÌ‚tel de Matignon. De Gaulle, Giscard, Mitterand, Chirac ou encore Sarkozy jugeaient sans doute cet eÌleÌgant eÌcrin trop malcommode pour guider sereinement le pays vers l'avenir. En cheminant dans ces couloirs aux parquets grinçants, comme auparavant Louis XV et NapoleÌon, ils ont redouteÌ de se perdre dans ces salons aux boiseries si deÌlicates, dont les rideaux sont lourds de mille secrets d'EÌtat, mille intrigues, mille scandales. Mais aucun n'a oseÌ. Parce que l'EÌlyseÌe, c'est la France.
Florence ne reÌsonne pas qu'avec Renaissance quand bien même sa beauteÌ intrinseÌ€que demeure miraculeuse. La ville bruisse d'initiatives, d'innovations : il suffit souvent d'un pas de côté pour les découvrir, traverser l'Arno et humer le vrai parfum de la ville. Mixologiste ou directrice de journal, parfumeur ou libraire, patron de museÌe ou chef, les vrais Florentins ont livré leurs secrets à la rédaction du Point. Histoires, balades, jardins secrets et style sont à retrouver dans ce nouveau hors-série de la collection «Grand Tour». Le gouÌ‚t de Florence n'a jamais eÌteÌ aussi vif .
«La parole n'eÌtait pas son langage. » La critique eÌnonceÌe par Mme de Staël avec eÌleÌgance n'en est pas moins cruelle : une personne qui ne sait pas bien s'exprimer est stigmatiseÌe. La peur de faire des erreurs peut faire naître un sentiment d'inseÌcuriteÌ linguistique et emporter, avec nos certitudes grammaticales, notre confiance en nous. Eviter ces « fautes », tant marqueur social que péché moral, permet donc de libeÌrer notre parole. Encore faut-il avoir les mots pour la penser, l'exprimer, se faire comprendre. Encore faut-il maiÌ‚triser la langue, sa structure, ses constructions, sa grammaire, sa ponctuation. Ce nouveau hors-série du Point vous livre tous les secrets pour parler et écrire sans erreur, en s'appuyant sur plus de 50 pages d'exercices ludiques conçus par le Projet Voltaire.
L'ideÌe semblait simple : construire un cours accessible aÌ€ tous, meÌ‚me aux parfaits novices, et dont le point de deÌpart reposerait sur les observations du quotidien. L'apprenti en comprendrait les rouages et retiendrait la leçon. Une « leçon de choses », telle qu'on la nommait dans les eÌcoles au milieu du XIXe sieÌ€cle et jusqu'en 1969. C'est à travers des planches qu'EÌmile Deyrolle faisait apprendre ces fameuses leçons de choses. La maison Deyrolle, a fourni pendant plus d'un sieÌ€cle du mateÌriel peÌdagogique aÌ€ des eÌcoles aux quatre coins du monde. Ce hors-série remet à l'honneur une quarantaine d'anciennes planches, sur lesquelles vous avez un jour laisseÌ vos yeux errer sur l'une de ces affiches, qui appartiennent au patrimoine de notre pays tel que les cartes de culture française, l'anatomie du corps humain ou encore les dessins de la flore. Il inclut également une trentaine de nouvelles conçues dans le meÌ‚me esprit, sur la biodiversiteÌ, le deÌveloppement durable...
Sans doute peut-on tous reprendre en choeur avec Joséphine Baker : « J'ai deux amours, mon pays et Paris. » Mais la capitale, contrairement à l'artiste, est loin d'être en voie de panthéonisation. Cela faisait même longtemps qu'elle n'avait pas autant bruissé au rythme des créateurs qui l'ont choisie comme lieu d'élection : de Barbès au haut Marais, de Belleville aux rives de la Seine, une nouvelle partition se fait entendre. Elle a l'éclat des Lumières, qui ont donné son surnom à la ville. Comme hier les philosophes et les femmes fortes ont fait Paris, aujourd'hui, chefs, fleuristes, stylistes, illustrateurs, architectes façonnent plus que le goût de Paris. De l'audace de leurs créations jaillit un message universel : l'avenir appartient à ceux qui ont choisi de ne désespérer de rien, comme on dit au Point depuis Claude Imbert. Paris est loin d'être un musée vivant. C'est une fête. Voici les nouvelles clés de Paris. Ne les perdez pas !
Grimper pour se dépasser. Pour le bonheur de l'exploit, pour l'extase, pour l'orgueil. Malgré le danger, la souffrance et la solitude : la montagne est aujourd'hui l'un des derniers lieux où l'aventure rime avec absolu. Comment exprimer la confrontation avec les sommets ? Depuis la première expédition du Mont Ventoux par Pétrarque à la fin du Moyen Age, la montagne est devenue un sujet littéraire et philosophique. De Shelley à Thomas Mann en passant par Giono, de Frison-Roche à Bonati en passant par Rebuffat, Teray ou Jon Krakauer, tous ont exprimé, voire exalté le corps-à-corps entre l'homme et le rocher, la neige et le vide, l'effroi, la peur, mais aussi la solidarité et l'apaisement. Certains comme Dumas ou Vialatte ont même fait rire. Ce que propose la trentaine de textes choisis et commentés dans ce Point Références ? La beauté, l'audace, et avant la piste noire ou l'ascension du mont-Blanc, des sensations fortes garanties.
Faut-il interdire des livres ? L'histoire de la pensée, des lettres et des sciences regorge d'exemples d'ouvrages qui ont été interdits, détruits, brûlés, parfois en même temps que leurs auteurs. Certaines oeuvres ont ainsi disparu corps et biens, d'autres ont survécu et ont même prospéré, notamment grâce au plaisir de la transgression. Nous racontons ici leur histoire, souvent dramatique, parfois drolatique. Les censeurs n'ont jamais le beau rôle, surtout quand ils s'attaquent à des oeuvres devenues essentielles. Ainsi, comment imaginer que l'on ait voulu interdire L'Art d'aimer d'Ovide, l'Éloge de la folie d'Érasme, l'Encyclopédie de Diderot ou Les Fleurs du mal de Baudelaire ? Au nom de quoi ? A posteriori, ces combats semblent vains et on aurait pu les croire disparus. Et si on laissait vivre les livres, même si on n'est pas d'accord avec leur propos ? Un livre exige la contradiction, pas l'interdiction. Il demande surtout d'être lu.
Penser avec les Grecs, ou contre eux. Hier, savants, écrivains, philosophes, artistes n'avaient pas de mots assez forts pour louer sa grandeur, sa mythologie, sa philosophie, ses sciences, sa sculpture. Cette admiration a nourri notre univers mental, imprégné nos langues et nos concepts. Hélène de Sparte, Achille et Ulysse accompagnent nos vies depuis l'enfance. Nous ne cessons de nous réclamer d'Aristote, de Platon ou d'Épicure pour savoir comment penser et comment vivre. Notre rapport à la beauté est aussi intimement lié à Praxitèle et Lysippe, même si nous tentons d'en secouer l'emprise. Nous pensons avec les Grecs, que nous le voulions ou non. Pourtant, depuis quelques années déjà, le modèle grec n'est plus autant révéré qu'il a pu l'être. À l'heure du respect des minorités et de la défense des victimes du passé. Aristote, pourrait-il un jour être exclu des bibliothèques ? La Grèce antique pourrait-elle être victime, elle aussi, de la culture woke ?
Vous ne connaissez pas Flaubert ? Vous n'avez jamais lu une ligne de Madame Bovary ou de Salammbô ? Vous n'avez jamais entendu parler du Dictionnaire des idées reçues ? Vous n'avez décidément pas de chance. Vous vous privez d'une arme pour aborder la bêtise du monde, son conformisme, ses idées toutes faites. À son époque, on ne parlait ni de théorie du complot ni de réseaux sociaux, mais il y avait déjà les cabales, les médisances et les procès en sorcellerie. Lui-même a été traîné devant les tribunaux pour la couleur « trop lascive » de Madame Bovary. « La terre a des limites, mais la bêtise humaine est infinie », confiait-il ainsi à son cher Guy de Maupassant. Rien que cette lucidité justifierait qu'on le lise aujourd'hui. Mais il y a d'autres raisons qui le rendent incontournable. Pas toujours sympathique, le gaillard, pas politiquement correct pour un sou, torturé, excessif, contradictoire, mais libre, et furieusement amoureux de la littérature. Une leçon d'écriture, et de vie.
Pourquoi un Point Références consacré aux « esprits libres » ? Parce que, à l'heure où les réseaux sociaux imposent la tyrannie de la majorité, où la doxa du « politiquement correct » tend à modeler les discours, le vocabulaire et les comportements, où la politique se résume de plus en plus à une façade médiatique et à un discours technicien dont les citoyens se sentent souvent exclus, il est utile de rappeler qu'il est toujours possible de dire « non ». Il faut souvent renoncer au confort, à l'assentiment de son entourage, à ses amis parfois. Il faut accepter d'être critiqué, fustigé, rejeté, voire pire. C'est le prix à payer pour penser librement. Ces auteurs, à défaut d'être des modèles, incarnent la possibilité de se vouloir libre. De penser par soi-même et d'agir en pleine conscience de ses actes. Ne pas être un mouton que l'on soumet, mais l'auteur de sa propre vie. Ils méritent qu'on les lise.
Qui ne connaît pas La Cigale et la Fourmi, Le Renard et les Raisins ou Le Loup et l'Agneau ? Quel petit (ou petite) Français(e) n'a pas appris par cÅ«ur, enfant, une fable de La Fontaine ? Que dit exactement la cigale ? Celle qu'on présente toujours comme la victime n'est-elle pas en train de vouloir escroquer sa voisine ? Les Fables sont parfois à double ou triple fond, que seule une lecture attentive et une mise en contexte permettent d'explorer. Le Point vous propose dans ce nouvel opus du Point Références d'entrer dans le secret de 30 fables célèbres. Et de tester vos connaissances. Vous pourriez être surpris. Car vous ne découvrirez pas seulement un La Fontaine moraliste (qui prêche souvent contre sa paroisse), mais aussi un La Fontaine politique, un autre philosophe, voire un La Fontaine coquin…