Après «Extorsion», James Ellroy raconte la suite des confessions de l'abominable Freddy Otash, maître chanteur, voyeur et proxénète, un concentré d'humour noir inspiré par la vie du véritable Freddy Otash. Pour tout savoir sur les turpitudes d'Hollywood, réelles ou inventées!
Le deuxième volet du nouveau Quatuor de Los Angeles ! Janvier 1942 : Los Angeles est encore sous le choc de l'attaque de Pearl Harbour, les Américains d'origine japonaise sont massivement arrêtés, des pluies torrentielles s'abattent sur la ville, et un corps est découvert dans Griffith Park à la faveur d'un glissement de terrain.
La maison de la rue Santo Domingo à Santiago du Chili, cachée derrière ses trois citronniers, a accueilli plusieurs générations de la famille des Lonsonier. Arrivé des coteaux du Jura avec un pied de vigne dans une poche et quelques francs dans l'autre, le patriarche y a pris racine à la fin du XIXe siècle. Son fils Lazare, de retour de l'enfer des tranchées, l'habitera avec son épouse Thérèse, et construira dans leur jardin la plus belle des volières andines. C'est là que naîtront les rêves d'envol de leur fille Margot, pionnière de l'aviation, et qu'elle s'unira à un étrange soldat surgi du passé pour donner naissance à Ilario Da, le révolutionnaire.
Louise a une trentaine d'années. Après la mort accidentelle de ses parents, elle a dérivé dans la drogue et l'alcool. Aujourd'hui elle vit seule avec son fils Sam, âgé de 8 ans, sa seule lumière. Elle est harcelée par son ancien compagnon qui, un jour, la brutalise au point de la laisser dans un état grave. Il blesse aussi grièvement la meilleure amie de Louise. L'enquête est confiée au groupe dirigé par le commandant Jourdan, qui ne reste pas insensible à Louise. Parallèlement un tueur de femmes sévit, pulsionnel et imprévisible, profondément perturbé.
Au coeur de ces ténèbres et de ces deux histoires, Jourdan, un flic, un homme triste et taiseux, qui tente de retrouver goût à la vie...
La douceur est une énigme. Incluse dans un double mouvement d'accueil et de don, elle apparaît à la lisière des passages que naissance et mort signent. Parce qu'elle a ses degrés d'intensité, parce qu'elle a une force symbolique et un pouvoir de transformation sur les êtres et les choses, elle est une puissance. En écoutant ceux qui viennent me confier leur détresse, je l'ai entendue traverser chaque expérience vécue. En méditant son rapport au monde, il apparaît que son intelligence porte la vie, la sauve et l'accroît.
Detroit : le vacarme des usines, le son Motown sur lequel on chaloupe, les choeurs d'une communauté que l'on sacrifie sur l'autel du capitalisme... C'est aux bruits de cette ville que Judith Perrignon offre un écho dans ce roman choral fort et bouleversant.
1949. Shimoyama, le pre?sident des chemins de fer japonais a disparu. Son corps ne tarde pas a? e?tre retrouve?, de?membre?, sur les voies. Shimoyama venait de proce?der au licenciement de 30 000 travailleurs du rail, il e?tait donc devenu une cible potentielle. Harry Sweeney, flic de?sabuse? du Montana, se retrouve charge? d'enque?ter, sans conclusion de?finitive. L'affaire rebondit en 1964 lorsqu'un auteur qui devait e?crire sur l'affaire Shimoyama disparai?t. Cette fois, c'est un prive?, Murota Hideki, qui tente de remonter la piste. L'affaire rebondira une dernie?re fois en 1989, alors que l'empereur Hirohito est mourant. Donald Reichenbach, un ancien agent de la CIA devenu un brillant traducteur, semble rattrape? par son passe?...
A sa mort, William McIlvanney, auteur de la trilogie Laidlaw a laissé un manuscrit inachevé. Sa compagne a demandé à l'écrivain Ian Rankin, grand admirateur de McIlvanney, de le remettre en forme et de le compléter. Le résultat est The Dark Remains, une aventure de jeunesse de l'inspecteur Jack Laidlaw.
le banquet est le plus beau dialogue de platon.
peu de livres ont eu une influence aussi considérable. c'est l'un des rares textes qui appartiennent de plein droit à la littérature aussi bien qu'à la philosophie et nul ne peut être indifférent au sujet qu'il traite, puisqu'il s'agit de l'amour. ce dialogue est aussi un
portrait de socrate, une défense de sa mémoire, car il nous le montre apportant la parole philosophique au milieu d'une assemblée joyeuse et prenant lui-même sa part de la fête.
le banquet, c'est le théâtre et la fête de la pensée. dans cette nouvelle traduction, on a voulu être fidèle au texte tout en étant fidèle à sa beauté.
La "semaine sanglante" de la Commune de Paris voit culminer la sauvagerie des affrontements entre Communards et Versaillais. Au millieu des obus et du chaos, alors que tout l'Ouest parisien est un champ de ruines, un photographe fasciné par la souffrance des jeunes femmes prend des photos "suggestives" afin de les vendre à une clientèle particulière. La fille d"un couple disparait un jour de marché. Une course contre la montre s'engage pour la retrouver. Dans l'esprit de «L'Homme aux lèvres de saphir» (dont on retrouve l'un des personnages), Hervé Le Corre narre l'odyssée tragique des Communards en y mêlant une enquête criminelle haletante.
Ce livre fait l'éloge de la prise de risque à une époque où la sécurité nous est donnée comme valeur volontaire et l'exacerbation des peurs de toutes sortes. Cet éloge traite dans de courts chapitres des divers registres où l'on rencontre le risque : la vie amoureuse, la séparation, la dépendance mais aussi la vie sociale, le langage, les biotechnologies, etc. Autour de cette question centrale : qu'est-ce que risquer sa vie, à savoir prendre le risque de vivre vraiment ?
Le 15 janvier 1947, dans un terrain vague de Los Angeles, est découvert le corps nu et mutilé, sectionné en deux au niveau de la taille, d'une jeune fille de vingt-deux ans : Betty Short, surnommée le Dahlia Noir, par un reporter, à cause de son penchant à se vêtir totalement en noir. Le meurtre est resté l'une des énigmes les plus célèbres des annales du crime en Amérique.
Sur fond de crise économique et spirituelle, la résilience follement inventive de deux femmes libres et puissantes, à près de 150 ans d'écart. De la fin du XIXe siècle à l'Amérique de Trump, "Des vies à découvert" met habilement en miroir deux époques de profonds bouleversements et pose la question : comment se réinventer quand les vieilles certitudes n'ont plus cours? Lucide, caustique, profondément humain, férocement politique, le grand retour au roman de Barbara Kingsolver.
Ce roman marque l'arrivée d'une plume talentueuse dans le paysage littéraire américain. Claire Lombardo, 30 ans à peine, s'inscrit dans la lignée des conteuses que nous aimons tant : Jane Smiley, Anne Tyler ou encore Ann Patchett... Elle signe un portrait de famille aussi drôle que percutant, qui possède un redoutable pouvoir d'addiction. Lombardo réinvente la tradition de la saga dans une version qui flirte avec le «soap opera» ou la série «This is us»«,» sans jamais renoncer à une vraie ambition littéraire. Sa langue est vive, parfois féroce, inventive et rythmée. Dès sa sortie aux USA, le livre a emporté l'enthousiasme de la presse, des clubs de lecture, se plaçant plusieurs semaines dans la fameuse liste des best-sellers du «New York Times». Une série est en cours de développement pour HBO, avec Laura Dern et Amy Adams côté casting et production.
Dans «Le Carré des indigents, nous retrouvons l'inspecteur principal Claude Schneider, protagoniste récurrent des romans d'Hugues Pagan. Nous sommes dans les années 1970, peu avant la mort de Pompidou et l'accession de Giscard au pouvoir. Schneider est un jeune officier de police judiciaire, il a travaillé à Paris et vient d'être muté dans une ville moyenne de l'est de la France, une ville qu'il connaît bien. Dès sa prise de fonctions, un père éploré vient signaler la disparition de sa fille Betty, une adolescente sérieuse et sans histoires. Elle revenait de la bibliothèque sur son Solex, elle n'est jamais rentrée. Schneider a déjà l'intuition qu'elle est morte. De fait le cadavre de la jeune fille est retrouvé peu après, atrocement mutilé au niveau de la gorge.
"Les librairies sont les points ardents d'une géographie intime ; elles sont aussi des marques et des victimes du temps. De toutes les librairies auxquelles je repense en parcourant les livres de ma bibliothèque, beaucoup, la moitié peut-être, peut-être plus encore, ne sont plus, mais elles vivent encore dans nos lectures, nos souvenirs, nos promenades. D'autres résistent, d'autres se transforment, d'autres naissent. Je veux dire ici comment, d'époque en époque, de ville en ville, elles prennent place dans l'itinéraire et la formation d'un lecteur et d'un écrivain." (Maël Renouard)
Un avocat part à la recherche de son frère disparu dans un village de montagne entouré par une étrange forêt. Un roman d'épouvante coréen dans la veine de La petite fille qui aimait Tom Gordon de Stephen King.
Gunflint, Minnesota, 2017. Prise dans les glaces d'un mariage aux promesses cryogénisées, Greta vacille et trouve une diversion idéale se plongeant dans le passé familial. Une rencontre inattendue et la découverte de l'incroyable destin d'Odd Einar Eid, arrière-grand-père de son grand-père, sur les glaciers du Spitzberg en 1897 vont profondément marquer ses choix.
Roman d'aventure, roman d'amour, "Au nord du Nord" renoue avec le pouvoir magique des récits qui ne meurent jamais et rallume la foi en la puissance de la vie et ses réserves d'élans insoupçonnées.
C'est l'histoire d'un bras.
Et ce n'est pas le bras de n'importe qui. Il est bronzé, velu, épais, tout en muscles, et constellé de tatouages sur toute sa longueur, sur les deux faces. Ses premières phalanges portent quatre lettres composant le mot : H-O-L-A.
Et parmi les tatouages, il y a celui d'une femme nue : une splendide créature couchée sur le dos, les jambes en l'air, avec un homme penché sur elle, la tête entre ses cuisses.
Le bras en question a été retrouvé sur le sol d'un garage, où il a été sectionné accidentellement par la fermeture automatique de la porte. Il appartenait à Amado, trop occupé à maquiller en suicide un meurtre qu'il venait de commettre. Il y a laissé son bras.
Ce qu'il ne savait pas, c'est que ce bras allait être source de convoitise, objet de lutte et enjeu de pouvoir entre le mafioso mexicain Esteban, l'inspecteur du LAPD Don, l'employé du labo de pathologie Bob, un auteur de livres de cuisine, une enseignante en théorie masturbatoire, la prostituée qui a servi de modèle au tatouage et quelques autres...
Dans ces conférences où Freud prouve une fois de plus son talent à exposer ses idées, nous sommes guidés au coeur de la révolution psychanalytique : le moi n'est pas maître chez lui. Rien d'obscur ou de désincarné ici, mais le mouvement même de la psychanalyse, les phénomènes qu'elle prend en compte (rêves, lapsus, symptômes), les problèmes majeurs qu'elle aborde (interprétation des rêves ou théorie de la névrose), et les notions qu'elle a forgées (libido, transfert, inconscient, etc.).
Dans une petite ville du Minnesota sauvage où les rivières deviennent lacs et les lacs rivières, le vieux Harry Eide fugue, désertant son lit de mort pour la forêt profonde. On ne le retrouvera pas. Les deux êtres qui l'ont le plus aimé - Gus, son fils, et la discrète Berit, son grand amour longtemps resté en lisière de sa vie - se racontent cet homme qui gouverna leur monde tout en leur échappant.
Sous le règne implacable de la nature, souple, fluide, silencieux comme une balade en kayak, un roman d'aventure intérieure qui démontre que l'expression « amour impossible » est un oxymore.
Au début des années 80, dans le Queens à New York, des adolescents noirs et pauvres sont bien décidée à s'approprier le rêve américain à leur façon. Personne ne se doute que du complexe HLM où ils vivent, vont sortir deux des cerveaux criminels les plus machiavéliques de la ville. Kenneth McGriff et son neveu Gerald Miller vont vite apprendre l'algèbre de la cocaïne et du crack.
Dans ce roman inspiré de faits réels, Karim Madani raconte le quartier du Queens dans les années 80 et l'arrivée de la "crack music" à travers l'odyssée de deux gamins qui vont se retrouver à la tête d'une organisation criminelle.
Deuxième opus d'une série mettant en scène l'inspecteur McCoy et son adjoint Wattie dans le Glasgow des années 1970, sur fond de musique, drogues et gangs, dans la lignée de William McIlvanney.
Un roman envoûtant et sensuel. Le tableau émouvant d'un pays dont les richesses sont autant de mirages et de maléfices. Dans un village des Caraïbes, la légende d'un trésor disparu vient bouleverser l'existence de la famille Otero. À la recherche du butin du capitaine Henry Morgan, dont le navire aurait échoué dans les environs trois cents ans plus tôt, les explorateurs se succèdent. Tous, dont l'ambitieux Severo Bracamonte, vont croiser le chemin de Serena Otero, l'héritière de la plantation de cannes à sucre qui rêve à d'autres horizons.