Le code civil dispose de seulement deux catégories : celle des personnes et celle des choses. En janvier 2015, l'Assemblé nationale reconnaît l'animal comme un « être vivant doué de sensibilité ». Malgré cette modification, les animaux font toujours partie de la catégorie juridique des choses. Légalement, ces êtres existent pour servir l'humain, et non de manière intrinsèque. L'animal, comme l'esclave de la Rome antique, appartient à son maître. Il est « le bien d'un autre ». Face à la division entre les personnes et les choses qui gouverne le droit, quelle est la stratégie des défenseurs des droits des animaux ? Quel type de droits réclament-ils et sur quels fondements ? En deux courts essais, Florence Burgat montre comment la notion de « personne » permet de faire évoluer le statut juridique des animaux, vers un plus grand respect. Nul besoin de ressembler à un humain adulte autonome et responsable pour être juridiquement une personne.
Google a su magistralement exploiter notre besoin de simplicité. Il aspire à être le moteur de recherche parfait, apte à comprendre exactement les requêtes des utilisateurs et à leur restituer en un clin d'oeil ce qu'ils désirent. Comment fait le cmolosse de Mountain View pour gagner à tous les coups ? Comment peut-il être aussi rapide ?Google est un système de gestion des connaissances incroyablement invasif. Ses stratégies combinent un marketing agressif et une gestion occulte de sa propre image, mais aussi la création de contenus standards délégués aux utilisateurs.Ce bref essai pose la première et indispensable pierre d'une critique visant l'organisation des connaissances et l'industrie des métadonnées dans toute leur complexité : il dévoile les mécanismes cachés de la domination technocratique.Ippolita est un groupe de recherche interdisciplinaire qui rassemble des compétences diverses, de la philosophie à l'informatique.