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Robert Laffont
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Si la géographie des bourreaux a permis l'extermination de millions d'êtres humains, il ne reste d'elle que ruines et musées. À l'opposé, la géographie du texte de Si c'est un homme ne cesse de vivre et de vivre encore, à mesure que des mains de lecteurs se saisissent du livre, et le lisent, s'en saisiront dans le futur et le liront, géographie donc ô combien vivante, innervée, nourrie, palpitante, humaine.
Humaine parce que jamais le texte ne parle d'autre chose, même en creux, que d'humanité. C'est l'humanité qui s'enfuit. C'est l'humanité que l'on malmène. C'est l'humanité que l'on broie comme un grain dans un mortier. C'est l'humanité que l'on nie. C'est l'humanité que l'on tente d'effacer, mais c'est l'humanité qui demeure. Elle demeure dans la voix de Primo Levi qui ne cède que rarement à la colère et qui fait le choix d'une description posée des faits, des actes, des lieux, des états et des sentiments.
Exempt de hargne, vide de rage et d'esprit de vengeance, le récit accueille les ombres, les silhouettes, les visages, les souffrances de ceux dont la vie est courte mais le nombre infini'.
Philippe Claudel -
" Les meilleurs récits dystopiques sont universels et intemporels. [...] La Servante écarlate éclaire d'une lumière terrifiante l'Amérique contemporaine. " Télérama.
Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Galaad, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d'esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de rouge, Defred, servante écarlate parmi d'autres à qui l'on a ôté jusqu'à son nom, met donc son corps au service de son Commandant et de sa femme. Le soir, dans sa chambre à l'austérité monacale, elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, de travailler... En rejoignant un réseau clandestin, elle va tout tenter pour recouvrer sa liberté.
Paru en 1985, La Servante écarlate est aujourd'hui un classique de la littérature anglo-saxonne et un étendard de la lutte pour les droits des femmes. Si la série adaptée de ce chef-d'oeuvre a donné un visage à Defred, celui d'Elisabeth Moss, cette nouvelle traduction révèle toute sa modernité ainsi que la finesse et l'intelligence de Margaret Atwood.
La Servante est un roman polysémique, empli de références littéraires et bibliques, drôle même... et c'est à nous, lecteurs, de découvrir ses multiples facettes. -
Le roman mythique de J. D. Salinger, un chef-d'oeuvre universellement acclamé.
Issu d'une famille aisée à New York, Holden Caulfield intègre le pensionnat Pencey Prep en Pennsylvanie. Renvoyé après avoir échoué dans quatre matières, il entreprend alors une aventure de délinquance innocente. Entre taxis, boîtes de jazz et rencontres au sein du New York transi de froid de l'époque McCarthy, Holden va tenter de trouver sa place.
Une histoire captivante qui dresse un portrait incontournable de l'Amérique de l'après-guerre au travers de l'un des personnages les plus aimés de la littérature.
Après soixante ans, L'Attrape-coeurs, premier et unique roman de J. D. Salinger conserve toute sa puissance. Objet de réflexions sur la souffrance de l'adolescence et la transition de l'enfance à l'âge adulte, le livre reste un classique incontournable pour les jeunes de tous âges. -
Prix Femina - Roman Etranger 2024
Sélection Prix Femina étranger *** Sélection Prix Médicis étranger *** Sélection Grand Prix des Lectrices ELLE
Le monologue d'une domestique qui retrace, dans un récit lucide, impitoyable et brutal, les étapes menant au drame qui fera s'effondrer le décor d'une vie " propre ".
" Je m'appelle Estela, vous m'entendez ? Es-te-la Gar-cí-a. "
La fillette meurt. Voici le fait par lequel Estela commence son récit. Estela, qui a quitté sa famille dans le sud du Chili pour la capitale où elle travaille comme employée de maison. Estela, qui s'est occupée pendant sept ans de la jeune victime, l'a bercée, nourrie, rassurée, grondée aussi. Qui connaît chaque étape ayant mené au drame : la chienne, les rats, les aveux, le poison, le pistolet. Chaque étape jusqu'à l'inéluctable.
Un roman psychologique haletant, angoissant et addictif, à travers lequel notre époque se dessine - une société fracturée par les rapports de domination et d'argent, où les uns vivent dans l'ombre des autres. -
Après six romans culte, Bret Easton Ellis revient avec le roman de la maturité, un texte étincelant profondément marqué par l'émotion.
Vénéneux et puissant. Le Point Los Angeles, 1981. Bret, dix-sept ans, plongé dans l'écriture de Moins que zéro, entre en terminale au lycée privé de Buckley. Avec Thom, Susan et Debbie, sa petite amie, il expérimente les rites de passage à l'âge adulte : alcool, drogue, sexe et jeux de dupes.
L'arrivée d'un nouvel élève fait voler leurs mensonges en éclats. Beau, charismatique, Robert Mallory a un secret. Et ce secret pourrait le lier au Trawler, un tueur en série qui sévit dans les parages. Terrorisé par toutes sortes d'obsessions, Bret se met à suivre Robert. Mais peut-il se fier à son imagination paranoïaque pour affronter un danger menaçant ses amis et lui-même, et peut-être la ville et le pays entier ?
Dans White, son livre précédent, Ellis écrivait : Je grandissais au pied des collines de Sherman Oaks, mais juste au-dessous s'étendait la zone grisâtre du dysfonctionnement extrême. Je l'ai perçu à un âge très précoce et je m'en suis détourné en comprenant une chose : j'étais seul.
Les Éclats est le roman de ce détournement et de cette solitude. -
La conjuration des imbéciles
John Kennedy Toole
- Robert Laffont
- Pavillons
- 3 Juillet 2003
- 9782221100172
Par ce seul livre posthume, John Kennedy Toole gagna une place à part, et une des premières, dans la littérature américaine contemporaine : il reçut le prix Pulitzer en 1981 pour ce roman tumultueux - gargantuesque tragicomédie située dans l'ambiance grouillante des bas quartiers de La Nouvelle-Orléans.
Lors de sa publication en France, la même année, l'accueil fut tout aussi enthousiaste, et ce roman-phénomène fit écrire à Jean Clémentin, dans Le Canard enchaîné, les lignes suivantes, toujours d'actualité :
Un ouvrage de génie comme il n'en paraît pas beaucoup par siècle... Il faudrait des colonnes entières pour détailler les cruautés, les trouvailles, la verve épicolyrique, la puissance de cet ouvrage.
Cette audace, son auteur l'a payée au prix fort : déprimé de ne pas trouver d'éditeur, il s'est suicidé en 1969, à trente et un ans. Onze ans après, sa mère, remuant ciel et terre, réussit à trouver une minuscule maison d'édition, en Louisiane... Alors seulement les grands éditeurs et l'establishment intellectuel américain le découvrirent et s'en emparèrent, lui donnant, pour faire bonne mesure, le plus grand prix littéraire des États-Unis et ajoutant ainsi, par leur aveuglement premier et leur emballement final, un chapitre très significatif, une démonstration en quelque sorte, à La Conjuration des imbéciles. -
" Ce n'est pas sans raison que cette nouvelle est l'une des plus célèbres de Stefan Zweig. Les multiples strates qui la constituent, les ingrédients en partie autobiographiques semblent récapituler tous les thèmes abordés dans ses précédentes oeuvres. L'épaisseur tant narrative qu'humaine, et même allégorique, de cette nouvelle en fait une sorte de testament fictionnel. " Françoise Wuilmart À bord d'un paquebot en route pour l'Argentine, deux hommes s'affrontent aux échecs. Le premier, Mirko Czentovic, est le champion mondial de ce jeu. Le second, M. B., n'a pas touché à un échiquier depuis vingt ans, par ordre du médecin. Car la dernière fois qu'il a joué, un contexte particulièrement douloureux l'a rendu schizophrène. Ces deux personnages singuliers et mystérieux attisent la curiosité du narrateur, passionné de psychologie. Dès lors, il se met en tête de les faire parler, et nous livre deux troublants récits enchâssés. Une traduction inédite en poche de ce classique de la littérature sans cesse réédité depuis sa parution posthume en 1943.
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Enniscorthy, Irlande, années 1950. Comme de nombreuses jeunes femmes de son âge, Eilis Lacey ne parvient pas à trouver du travail. Par l'entremise d'un prêtre, on lui propose un emploi en Amérique, à Brooklyn. Poussée par sa famille, Eilis s'exile à contrecoeur. Au début, le mal du pays la submerge. Mais comment résister aux plaisirs de l'anonymat, à l'excitation de la nouveauté ? Loin du regard de ceux qui la connaissent depuis toujours, Eilis goûte une sensation de liberté proche du bonheur. Puis un drame familial l'oblige à retraverser l'Atlantique. Au pays, Brooklyn se voile de l'irréalité des rêves. Eilis ne sait plus à quel monde elle appartient, quel homme elle aime, quelle vie elle souhaite. Elle voudrait ne pas devoir choisir, ne pas devoir trahir.
Le chef-d'oeuvre de Colm Tóibin est aujourd'hui un film réalisé par John Crowley, sur un scénario de Nick Hornby, nommé aux Oscars dans trois catégories - meilleure actrice, meilleure adaptation, meilleur film. -
À vingt-six ans, Patrick Bateman est un golden boy de Wall street, le parfait yuppie des années 80. Il est aussi serial killer...
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" La plus grande nouvelliste de notre époque. " Sunday Times Un recueil de nouvelles remarquable, explorant des sujets comme la famille, le couple, le deuil et la mémoire, avec la justesse, l'audace et l'humour qui la caractérisent l'autrice emblématique de La Servante écarlate.
On retrouve, au fil de ces quinze textes très personnels, deux soeurs évoquant le passé, un couple à l'épreuve du temps, mais aussi des chats, un escargot perdu, Martha Gellhorn, George Orwell, le philosophe et astronome Hypatie d'Alexandrie, une cabale de vieilles universitaires, un extraterrestre, ou encore une fille cherchant à comprendre si sa mère est véritablement une sorcière.
Pour la première fois depuis la parution de Neuf Contes, Margaret Atwood se tourne à nouveau vers la nouvelle, à travers ce recueil emprunt d'une grande humanité, qui, tour à tour, émerveille, illumine ou bouleverse. -
Après Les Graciées (finaliste du prix Femina en 2020), le grand retour de Kiran Millwood Hargrave.
" Extraordinaire. " The Sunday Times - Sélection Prix du roman Fnac - Strasbourg, 1518. Au pied de la cathédrale, dans la chaleur étouffante de l'été, une femme se met à danser. Elle danse des jours durant, infatigable, possédée, avant d'être rejointe, petit à petit, par des centaines d'autres femmes. Non loin de là, Lisbet récolte le miel de ses ruches. Auprès des abeilles, elle oublie l'atmosphère oppressante et son angoisse de perdre, une fois encore, l'enfant qu'elle porte.
Alors que la ville semble s'effondrer sous la chaleur et les pas des danseuses, le retour d'Agnethe, après sept ans d'exil pour un crime que tout le monde tait, promet de faire voler en éclats le monde tel que Lisbet le connaît. Déterminée à découvrir le secret de sa belle soeur, la voilà bientôt prise dans un tourbillon d'interdits et de passion, une mélodie à en perdre la raison...
Ancré dans une époque de superstition, ce roman, inspiré de faits réels, est le récit enivrant de ces femmes, grandes damnées de l'Histoire, mais surtout une bouleversante histoire d'amour et de résilience. -
Un roman basé sur des faits réels qui lève le voile sur l'histoire et le sort réservé au peuple sami.
1950, Suède. Elsa-Maj n'a que sept ans lorsqu'elle est retirée à sa famille, forcée de quitter son village sami au nord du pays, et envoyée dans une école pour nomades. Elle y rencontre Jon-Ante, Marge, Ann-Risten, Nilsa et d'autres enfants d'éleveurs de rennes contraints, comme elle, de renier leurs origines et leurs traditions. Contraints de ne plus parler leur langue et de se plier au bon vouloir de la directrice, sous peine de recevoir les pires châtiments. Car, dans cet internat, c'est la " sorcière " qui règne et impose ses lois.
Des années plus tard, chacun a tracé son chemin et construit sa vie à sa façon. Mais peut-on vraiment laisser derrière soi les blessures du passé et de l'enfance ?
Après le phénomène international Stöld , adapté en film par Netflix, Ann-Helén Laestadius revient avec un nouveau roman bouleversant sur le poids du passé, des secrets et de la violence, mais aussi l'espoir d'une seconde chance. -
Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
Stefan Zweig
- Robert Laffont
- Pavillons Poche
- 21 Janvier 2021
- 9782221251768
Zweig ne donne sa voix qu'aux vaincus, qu'aux fragiles, qu'aux blessés. Il ne traque jamais la grandeur. Surpris, divisés, inquiets, ses personnages s'écartent des héros : loin d'être extraordinaires, ils sont ordinaires ; au contraire des figures hugoliennes, ils n'incarnent pas une force qui va', mais une faiblesse qui piétine... Qui, dans la littérature mondiale, a brossé des êtres plus proches de nous ? Éric-Emmanuel Schmitt, extrait de la préface.
Un soir d'été, dans un hôtel de Monte-Carlo, une femme quitte mari et enfants pour suivre un beau jeune homme arrivé là quelques jours plus tôt. L'événement met tous les pensionnaires en émoi, et bien peu nombreux sont ceux qui tentent de comprendre les raisons de cette fuite. Le narrateur, le seul à prendre la défense de l'infidèle, trouve cependant une alliée, une vieille Anglaise qui lui conte sa propre histoire, faisant de lui le détenteur d'un secret jusque-là inavouable. Les deux récits se croisent sur fond de valse viennoise, au milieu de la salle de jeux d'un casino auquel le jeune homme, objet des passions, est enchaîné. -
" Les belles histoires d'amour ont toujours enflammé l'imagination des hommes. L'Antiquité nous a légué celle d'Orphée et Eurydice, où s'exprime le rêve éternel d'un attachement capable de vaincre la mort. Le Moyen Âge nous a donné Tristan et Iseut, dont la passion fatale, interdite, trouve dans la mort sa consommation suprême. Héritier d'une tradition romanesque plus populaire, Shakespeare nous livre dans les personnes de Roméo et de Juliette un mythe différent encore, de l'amour pur mais impossible. Ici, pas d'adultère, pas de remords, pas de pacte suicidaire, pas d'au-delà. L'amour de Roméo et Juliette est tout entier de fraîcheur et de jeunesse. La vie et l'accoutumance l'auraient-elles émoussé ? Shakespeare n'en souffle mot : ce n'est pas son thème. Le poète a voulu célébrer un moment unique, un bonheur fugitif, sans égal, qui est bien, comme Roméo nous le dit, un éclair avant la mort. L'amour est cette illumination qui soudain, brièvement peut-être, donne sens à l'existence. "
Victor Bourgy.
Une édition bilingue de Roméo et Juliette avec une traduction de Victor Bourgy inédite en poche et saluée par Pierre Assouline. -
«Le monde de Buzzati, comme celui de Kafka, est plein de détours, à la manière des labyrinthes: ce carrefour d'espace et de temps où l'homme est placé et qu'il déplace avec lui, sans pouvoir le laisser derrière lui, univers mobile dont les dimensions sont celles d'une cellule de prison dont on barbouille les murs aux couleurs de l'infini, c'est le bastion où l'on guette jour après jour l'invasion des Tartares, sans savoir s'il existe réellement des Tartares, ni s'il y en a eu autrefois, ni si le danger existe de les voir surgir, au galop, de ce désert où l'on use ses yeux et sa vie à scruter l'horizon.» Marcel Brion.
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La petite poule rouge vide son coeur
Margaret Atwood
- Robert Laffont
- Pavillons Poche
- 12 Septembre 2024
- 9782221275979
*** Inédit en Poche***
Un recueil de nouvelles dans lequel Margaret Atwood, impitoyable, bouscule les idées reçues et joue avec la réalité pour la déformer.
Dans un cocktail envoûtant de prose et de poésie, de fiction et de contes de fées, Margaret Atwood bouscule les idées reçues et joue avec la réalité pour la déformer.
Au fil de vingt-sept courts textes, Atwood démontre à nouveau le jeu de son esprit infaillible, plein de virtuosité et d'audace. Elle nous livre, avec beaucoup d'humour, une véritable déconstruction des mythes et des images qui ont forgé " la " femme, le tout avec le charme de la fiction enfantine, et une douceur amère parfois désarmante. -
Le maître et Marguerite
Mikhaïl Boulgakov
- Robert Laffont
- Pavillons Poche
- 22 Novembre 2018
- 9782221221136
Une nouvelle édition de l'un des titres phares de la collection Pavillons Poche , le chef-d'oeuvre de Mikhaïl Boulgakov, Le Maître et Marguerite, qui voit ici sa traduction de Claude Ligny augmentée d'un appareil critique et d'une introduction de la spécialiste de la littérature russe Marianne Gourg.
Pour retrouver l'homme qu'elle aime, un écrivain maudit, Marguerite accepte de livrer son âme au diable. Version contemporaine du mythe de Faust, transposé à Moscou dans les années 1930, Le Maître et Marguerite est aussi l'une des histoires d'amour les plus émouvantes jamais écrites. Mikhaïl Boulgakov a travaillé à son roman durant douze ans, en pleine dictature stalinienne, conscient qu'il n'aurait aucune chance de le voir paraître de son vivant. Écrit pour la liberté des artistes et contre le conformisme, cet objet d'admiration universelle fut publié un quart de siècle après la mort de celui qui est aujourd'hui considéré comme l'égal de Dostoïevski, Gogol ou Tchekhov.
Cette édition s'accompagne d'un appareil critique et d'une introduction de la spécialiste de la littérature russe Marianne Gourg, qui a également révisé la traduction.
Le texte-testament de Boulgakov. Un acte de pure folie littéraire comme de pure liberté. Télérama -
Cochran cherche sa vengeance au Mexique, Nordstrom la trouve dans un hôtel de luxe à New York et Tristan y consacre la meilleure partie de son existence.
Trois hommes, trois vengeances, trois histoires d'une intensité et d'une violence à couper le souffle. Le premier chef-d'oeuvre de Jim Harrison. " Véritable cow-boy de l'écriture, Jim Harrison nous arrive comme un don Quichotte d'outre-Atlantique qui réintroduit le plaisir d'une lecture simple mais fulgurante. " (Le Monde) " Les romans de Harrison font entrevoir en chacun de nous l'ombre portée du criminel, du tricheur et du saint.
Au surplus, le style à lui seul est un chef-d'oeuvre... Jim Harrison est un écrivain passionné, donc il nous passionne ! " (Yann Queffélec, Le Nouvel Observateur) " Ses personnages sont des lonesome heroes modernes... Harrison a rénové le roman d'aventures en lui réinjectant ses valeurs originelles la religion des passions et l'écologie du corps (qui ne contre-indique ni l'alcool ni les cigarettes). " (Libération)
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La suite de La Servante écarlate.
Quinze ans après les événements racontés dans La Servante écarlate, roman dystopique désormais culte, le régime théocratique de la République de Galaad a toujours la mainmise sur le pouvoir, mais certains signes ne trompent pas : il est en train de pourrir de l'intérieur. À ce moment crucial, les vies de trois femmes radicalement différentes convergent, avec des conséquences potentiellement explosives.
Avec Les Testaments, Margaret Atwood poursuit l'histoire de Galaad dans un savant mélange de suspense, de vivacité et de virtuosité. -
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*** Rentrée littéraire 2024 ***
Une relecture imaginative, féministe et brillamment pertinente de 1984.
Londres, chef-lieu de l'Espace aérien I, vit sous le joug d'un régime ultra-autoritaire dirigé par Big Brother. Nous sommes en 1984.
Julia est mécanicienne au département Fiction du ministère de la Vérité. Joyeusement cynique, elle a tout de la citoyenne modèle. Elle excelle pourtant dans l'art de tromper la surveillance constante des télécrans et de la Police de la Pensée, parvenant même à cacher ses liaisons amoureuses dans ce monde où le sexe est un crime sévèrement puni. Mais Winston Smith, du service des Archives, l'intrigue et l'attire. Lui aussi cache peut-être son jeu... Le jour où, sans vraiment réfléchir, elle lui glisse un mot dans la main - geste quasi suicidaire -, elle perd le contrôle de sa vie si bien ordonnée, et tout bascule.
Soixante-quinze ans après George Orwell, Sandra Newman nous entraîne à nouveau dans l'univers mythique de Big Brother. Roman d'un État totalitaire où la condition des femmes diffère fondamentalement de celle des hommes, Julia apparaît comme un texte féministe, à la fois fidèle à l'original et radicalement différent. -
Quelque chose est pourri dans l'état du Danemark ! Le soir venu, le spectre du roi défunt hante les brumes du château d'Elseneur. Il crie vengeance. Honte à son frère Claudius, le lâche assassin ! Hamlet, son fils, l'a promis : ce crime ne restera pas impuni. Mais au bord du gouffre, voilà que le jeune homme vacille : Être ou bien ne pas être ? Jeu de miroirs, faux-semblants, théâtre dans le théâtre... Folie simulée ou véritable démence ? Le meurtre est pourtant bien réel. Et la mort d'Ophélie annonce de nouveaux désastres. Au coeur de la tragédie jaillissent alors les voix mystérieuses du pouvoir et de la guerre, de l'amour et de la mort. La poésie de Shakespeare fuse à chaque instant, racontant le mythe universel d'une humanité confrontée à ses démons.
Hamlet est l'interprète de pensées et de sentiments tourmentés qui ne sont pas étroitement les siens. On y entend l'écho d'inquiétudes, d'aspirations et de déconvenues qui sont celles d'une époque et pas seulement d'elle. Michel Grivelet.
Une édition bilingue de Hamlet dans une traduction inédite en poche de Michel Grivelet saluée par Pierre Assouline. -
Sherman McCoy mène une vie luxueuse entre Wall Street, dont il est l'un des jeunes lions, et Park Avenue. Un soir, revenant de l'aéroport avec sa maîtresse, il rate la sortie de l'autoroute, et se perd dans le Bronx. Au moment où il croit enfin échapper à ce quartier de tous les dangers, deux jeunes noirs s'avancent, menaçants, vers sa Mercedes... Le couple parvient à s'enfuir, mais écrase l'un des deux hommes. Pour Sherman McCoy, c'est le début de la chute. Sa vie affective et professionnelle est pulvérisée, et l'univers dont il se croyait le maître flambe sur le bûcher de toutes les vanités. Graduellement, inexorablement, l'étau se resserre, sans que l'on sache, jusqu'aux toutes dernières pages, comment le cauchemar se terminera.
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La confusion des sentiments
Stefan Zweig
- Robert Laffont
- Pavillons Poche
- 24 Janvier 2019
- 9782221238936
Considéré comme un chef-d'oeuvre par Freud, à qui il est dédié, ce classique de la littérature, sans cesse réédité depuis sa parution en 1927, paraît aujourd'hui dans une traduction inédite en poche.
À soixante ans, le professeur Roland de D. se remémore sa rencontre, alors qu'il n'avait que dix-neuf ans, avec celui qui devint rapidement un maître pour lui.
Dans la fascination que le mentor exerce sur son élève se mêlent amitié, admiration, désir charnel et amour. Leur relation établit alors pour le jeune homme une réalité nouvelle où les catégories habituelles n'ont plus cours. Face au comportement de son professeur, qui oscille entre chaleur et rejet, Roland hésite entre haine et amour. Et cette confusion le plonge dans de profonds tourments.
" Dans La Confusion des sentiments, Stefan Zweig cherche à cerner ce qui n'a pas encore été exprimé, ce qui est en dehors des catégories conscientes et rationnelles d'une société limitée. C'est ce qui fonde et permet l'originalité de son style. " Tatjana Marwinski