Rue Fromentin
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Helios, dieu du soleil, a une fille : Circé. Elle ne possède ni les pouvoirs exceptionnels de son père, ni le charme envoûtant de sa mère mais elle se découvre pourtant un don : la sorcellerie, les poisons et la capacité à transformer ses ennemis en créatures monstrueuses. Peu à peu, même les dieux la redoutent.
Son père lui ordonne de s'exiler sur une île déserte sur laquelle elle développe des rites occultes et croisent tous les personnages importants de la mythologie : le minotaure, Icare, Medée et Ulysse....
Mais cette existence de femme indépendante et dangereuse inquiète les dieux et effraie les hommes. Pour sauver ce qu'elle a de plus cher à ses yeux, Circé doit choisir entre ces deux mondes : les dieux dont elle descend, les mortels qu'elle a appris à aimer.
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Madeline Miller revisite l'Iliade et la Guerre de Troie en se concentrant sur les personnages d'Achille et de Patrocle. Ce dernier, après voir accidentellement tué un homme, est exilé dans le royaume de Phtie. Il y rencontre Achille qui est tout ce qu'il n'est pas : un jeune prince brillant, aimé et admiré. Patrocle devient son écuyer. Rien ne devrait les rapprocher et, pourtant, les deux jeunes hommes nouent des liens d'amitiés très forts qui évoluent en passion amoureuse.
Achille sait qu'il est appelé à vivre un destin exceptionnel, celui d'un Dieu. Il s'engage donc immédiatement pour faire le siège de Troie. Patrocle, beaucoup moins héroïque, suit son ami à contre coeur. La guerre de Troie éprouvera les deux hommes. Elle ébranlera leur histoire d'amour et remettra également en question leurs convictions les plus profondes. Contre toute attente, c'est Patrocle qui trouvera une mort héroïque, vaincu par la colère des dieux. Achille, dévasté, rongé par le chagrin et la culpabilité, mourra à son tour.
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Et si c'était VRAIMENT vrai?
David Baumer, fondateur d'une start-up parisienne, traverse une crise existentielle. Sa compagne le néglige tandis que son entourage s'absorbe dans les idéologies du moment : relativisme, développement personnel, management agile...
L'une de ses employées, Sheyenne, lui fait découvrir une communauté clandestine de lecteurs de Marc Levy. D'abord moqueur, David plonge finalement dans l'oeuvre du grand romancier, en quête de réponses.
Quelle est donc cette conspiration que David pense avoir perçue dans les textes de Marc Levy ?
Alors qu'il approfondit ses recherches, David se radicalise...
Portraits satiriques de personnages en quête de sens, réflexion sur l'interprétation des textes à l'ère de la "post-vérité', Marc est le premier roman de Benjamin Stock, né à Blois en 1988. -
Le plus drôle des romans de Patrice Jean : une satire mordante et fine des idéologies et des théories pédagogiques ayant cours au sein de l'Education Nationale
"La nuit, il rêvait qu'il rendait des copies [...] en félicitant chaque élève ; parfois, des applaudissements intempestifs interrompaient sa leçon, pour honorer une démonstration grammaticale, un mot d'esprit ou une envolée lyrique. Le jour, il rêvait que le recteur de l'académie lui piquait, au revers de son veston, la Légion d'honneur, sous les hourras des élèves, des collègues et du personnel administratif, cuisinier compris."
Lorsque Bruno Giboire, candide et fraîchement titularisé, pousse enfin les portes du Lycée Malraux en septembre, c'est une toute autre histoire qui s'offre à lui...
Le premier trimestre n'est pas achevé que la salle des profs monte en pression au sujet de la vente d'une statue antique pour financer "un atelier pédagogique et citoyen'. Si, pour le plus grand plaisir des élèves, tous les coups sont permis entre pédagogistes et réacs, une question subsiste : l'Éducation sortira-elle victorieuse?
Dans Rééducation Nationale, Patrice Jean met en scène de façon hilarante l'inanité des idéologies et explore, dans une veine plus satirique que jamais, les thèmes qui lui sont chers : la morale dominante, la bêtise et l'amour de la littérature. -
New-York, 1968. Pour Georgette George, la narratrice, l'entrée à l'Université est une véritable libération, presqu'un soulagement. Elle laisse derrière elle une petite ville ravagée par la crise économique, une mère envahissante, des hommes violents et une famille désunie. Sur le campus, sa colocataire, Ann Drayton, vient d'un tout autre horizon. Dès son plus jeune âge, elle a connu le luxe, les cours d'équitation et les voyages en Europe. Mais, tout comme Georgette, elle rejette son milieu d'origine, ses parents, et son pays : « nous voulons que l'Amérique regarde ses crimes en face » explique-t-elle avec rage. Entre les deux jeunes filles, c'est le début d'une amitié passionnée, placée sous le signe d'une influence mutuelle. Après la faculté, Georgette débute une carrière journalistique dans la presse littéraire et féminine. Elle s'occupe aussi de sa jeune soeur fugueuse. Ann, de son côté, radicalise ses opinions politiques et son engagement. Par amour autant que par défi vis-à-vis de son milieu, elle s'installe avec Kwame, un militant des Black Panthers de Malcolm X. Une violente dispute sépare les deux amies.
Plus tard, Ann pousse son engagement politique jusqu'à l'extrême en tuant un policier. Elle refuse l'avocat prestigieux de ses parents lors de son procès et se voit condamnée à perpétuité.
Un jour, Georgette reçoit à son journal un texte écrit par une détenue qui évoque Ann. En prison, cette dernière reste une femme forte, charismatique, dont l'influence rayonne sur la vie carcérale. Au début des années 80, elle meurt du sida, en prison. C'est la fin brutale et inévitable de la jeunesse pour Georgette. Divorcée, elle tente de raconter cette amitié et les furieuses années 60-70 à ses filles.
Le titre français Et nos yeux doivent accueillir l'aurore est extrait de la chanson Restless Farewell (1964) de Bob Dylan, morceau fétiche des deux héroïnes.
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Uchronie puissante en forme de conte politique sur les ressorts de la domination et le conflit entre les idéaux et la réalité, le diplôme d'octobre est un roman tristement d'actualité.
Ephias Sauertieg, intellectuel de génie mais incapable de tout lien avec le monde réel, cherche à poser les bases d'une civilisation de progrès et d'unité dans cet empire imaginaire qui se construit sur les décombres d'une terrible guerre civile. Mais le sens de son oeuvre lui échappe quand Oenigin Tzitsillis, réaliste homme de main de l'empereur dont il cherche à asseoir la légitimité, comprend comment il peut en faire un nouveau roman national.
Confrontation entre des personnages fins et complexes, description du principe de réalité en politique, le diplôme d'octobre est un roman au style limpide et précis qui décrit les rouages de la montée des totalitarismes. -
Décembre 2008. Plusieurs amis, inséparables depuis l'université, s'apprêtent à fêter l'année à venir alors qu'une tempête de neige s'abat sur Manhattan : Sara, éditrice ; son compagnon Georges, astronome ; Jacob, écrivain poète, fauché et infatigable grande gueule ; William le banquier d'affaires et Irène, jeune femme charismatique, artiste peintre dont la côte commence à monter et centre névralgique de la bande.
Le champagne coule à flot. Ils ont 25 ans, viennent d'arriver à New York et attendent tout de cette nouvelle ville, de cette nouvelle vie.
Mais l'année 2009 en décidera autrement.
Dans les mois suivants, la maladie d'Irène bouleversera leurs attentes et donnera une direction complétement différente à l'existence de chacun.
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Un roman à la construction subtile dans laquelle s'imbriquent plusieurs niveaux de narration, de fiction et de réalité. C'est aussi un texte acide, drôle, une critique aiguisée de notre époque. Un grand livre réaliste dans lequel l'imagination et l'inventivité joue un rôle majeur.
Serge Le Chenadec doit se rendre à l'évidence : ses proches ne peuvent plus le supporter. Sa femme le méprise, ses enfants le fuient ou, au mieux, l'ignorent. Peu à peu, il devient l'homme de trop dans sa propre vie, l'homme surnuméraire.
Clément, en apparence, va mieux. Il vient d'accepter un poste dans une maison d'édition, essentiellement pour faire plaisir à sa compagne. On lui propose un projet éditorial étrange : rendre les classiques conformes aux normes morales d'aujourd'hui. Il s'y plie, de mauvaise grâce.
Les deux hommes ne se connaissent pas et, en toute logique, n'aurait jamais dû se rencontrer. Pourtant, la fiction et la réalité vont s'entendre pour les mettre en contact, tisser entre eux ce lien unique que seuls les livres peuvent créer.
Et, fort heureusement, tout finira mal. -
Meet me in the bathroom : New York 2001 - 2011 ; une épopée rock
Lizzy Goodman
- Rue Fromentin
- 16 Juin 2023
- 9782919547784
L'histoire du rock à New York de 2001 à 2011 racontée par ceux qui l'ont faite.
Lizzy Goodman dépeint la renaissance de New York comme capitale mondiale du rock post 11 septembre à travers 200 interviews croisées de ses protagonistes : musiciens, producteurs, managers, journalistes, photographes et DJs.
Les Strokes, les White Stripes, Interpol, LCD Soundsystem, Yeah Yeah Yeahs, Vampire Weekend et tant d'autres se livrent sans fard et partagent souvenirs et anecdotes entre les clubs du Lower East Side et les entrepôts de Williamsburg.
Un portrait en creux du New York des années 2000, entre réveil créatif et gentrification galopante.
Lizzy Goodman est journaliste. Elle a publié de nombreux articles consacrés à la musique dans la presse américaine : New York Magazine, Elle, Rolling Stone, Nylon, Blender, New Musical Express (NME), Spin et Out.
Un savoureux récit oral, plein d'anecdotes... Lizzy Goodman ravive avec talent les souvenirs des héros de cette histoire à laquelle elle a elle-même pris part. Le résultat est une évocation personnelle et généreuse de la foisonnante scène rock des années 2000.' The New York Times Lizzy Goodman dresse un monument à la jeunesse, à l'hédonisme, à l'ambition et au talent. The New Yorker Magnifiquement rythmé, vif, et plus vrai que nature [...] un livre hommage, véritable sonnet rock'n'roll à la gloire des groupes, de la ville, de la scène, les triomphes et des échecs'. The Guardian Meet Me In The Bathroom est le livre rock le plus excitant écrit depuis des années [...] Un récit passionnant, drôle et qui fourmille d'indiscrétions.' Pitchfork Le livre de Lizzy Goodman est déjà un classique...Un regard affectueux sur les coulisses des Strokes, LCD Soundsystem, Yeah Yeah Yeahs et Ryan Adams dans cette ville si spéciale qu'est New-York. Rolling Stone -
Durant les années 1970, Julie, 16 ans, passe une partie de son été à Spirit in the wood, une colonie de vacances. Elle y fait la connaissance d'un groupe de cinq jeunes adolescents qui se sont baptisés «Les Intéressants», par défi vis à vis des autres pensionnaires : Ethan, un surdoué des films d'animation, Goodman et sa soeur Ash, ainsi que Jonah, le fils d'une célèbre chanteuse folk icône de la contre culture, et enfin Cathy, une très belle fille qui rêve de devenir danseuse.
Julie - rebaptisée Jules par les Intéressants - est fascinée par ces jeunes gens de son âge, cultivés, ironiques, talentueux et sûrs d'eux.
Le roman suit l'évolution des Intéressants pendant près de quarante ans. Ethan épousera Ash. Ensemble, ils connaîtront le succès, même si Ethan reste profondément amoureux de Jules. Goodman, lui, devra faire face à la justice. Ash sera détourné de la musique. Et Jules... se cherchera pendant de longues années et racontera leur histoire à tous.
Que deviennent les talents et les aspirations de chacun ? Un don de jeunesse peut-il constituer le socle de toute une vie ? Et comment peut-on y rester fidèle malgré les choix qu'impose la vie adulte ? Chacun trahira à sa manière l'adolescent qu'il fut.
Quand, la cinquantaine venue, Ethan, l'authentique génie de la bande, tombe malade, il cherche à revoir Jules.
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Greer Kadetsky, jeune étudiante, rencontre Faith Frank, militante historique du droit des femmes, lors d'une conférence. A partir d'une banale discussion, se crée une relation intellectuelle intense, celle d'une mentor et se protégée. Complicité, rivalité, évolution du droit des femmes et amition des femmes... Les deux héroïnes vont se lancer dans l'une des aventures les plus stimulantes de leur vie.
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Antoine Jourdan traverse une passe difficile. Fraîchement divorcé, il s'est installé dans un quartier difficile à Rouen avec sa fille. Il dirige, avec son ami Thomas Dabrowski, la revue littéraire Tour d'ivoire. L'évolution que va connaître cette publication modeste compliquera l'existence d'Antoine, et posera plusieurs questions essentielles : que peut-on attendre encore de la littérature ? Quelle place occupe-t-elle dans nos vies. Qu'est-ce qui donne du sens à une amitié ?
Pris dans une tourmente familiale autour d'un héritage, Antoine Jourdan doit choisir : rester fidèle à ses principes, ses engagements et s'enfermer dans une Tour d'ivoire ou composer avec le monde même s'il ne lui convient pas ?
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À pleines dents est la première traduction en France d'une pépite de la littérature américaine, Kristen Arnett, célèbre auteur LGBT.
Un roman intime, tendu, complexe, qui donne à voir sans compromis la réalité d'une famille queer, progressivement dépassée par un amour filial sans baisers ni déclarations, mais fait de morsures et de silences.
Si elle est tout à fait honnête avec elle-même, Sammie Lucas a peur de son fils. Il résiste à tous ses élans d'affection, à toute tentative pour créer du lien. Elle doute de ses propres sentiments maternels. Sa très sûre d'elle femme, Monika, est lointaine. Dans cette famille, l'amour est fait de silences et de morsures, non de paroles et de baisers.
Alors que Samson devient un adolescent hargneux, la vie de Sammie commence à se déliter dans un chaos affectif et comportemental, et sa lutte pour créer une famille queer parfaite s'effondre. A la recherche de passions et d'ébats qu'elle ne retrouvera plus, elle tente de se réinventer sans abandonner son rôle de mère. Ce mélange n'aboutit qu'à la dérouter plus encore. Ses deux vies se percutent irrémédiablement, ironiquement.
Fin, juste, haletant, drôle, À pleine dents est la première traduction en France de Kristen Arnett, pépite de la littérature américaine, longtemps classée parmi les meilleures ventes du pays, et reconnue par de nombreux prix et récompenses.
--- "Une belle et surprenante démystification de la famille queer... le portrait d'une femme à la fois tout à fait ordinaire et qui ne ressemble en rien à aucune des mères littéraires qui l'ont précédée.' - Vogue "Sublimement bizarre, au rythme fluide, effrontément drôle." - New York Times "une histoire glorieusement désordonnée, éminemment floridienne, de dysfonctionnement familial. Arnett accorde une attention brutale et médico-légale à la douleur qui s'envenime lorsque les membres de la famille ignorent leurs blessures et celles qu'ils infligent aux autres.' - The Atlantic "Absolument captivant et d'une franchise cinglante [...] étrangement astucieux et tendre [...] Arnett est cet écrivain rare et courageux, prêt à exprimer les pensées les plus sombres que même les meilleurs parents nourrissent tout en accomplissant péniblement le travail le plus difficile au monde.' - Washington Post "D'un humour sombre mais qui donne à penser' - Elle "Arnett a un sens magistral du rythme et un véritable amour pour ses personnages pourtant imparfaits et peu fiables. Pleine d'esprit et d'émotion, elle insuffle à son texte cette atmosphère unique et saturée de Floride, faisant d' À pleines dents une lecture compulsive.' - Shondaland A pleines dents a été finaliste du Lambda Literary Award - comme l'avait été le premier roman de Kristen Arnett, Mostly Dead Things. -
Occupant des chambres voisines sur le campus de l'Université féminine de Smith, quatre jeunes filles venues d'horizons très différents font connaissance. Cette rencontre est le début d'une belle et solide amitié entre Celia, écrivaine en devenir élevée dans la foi catholique, Bree, beauté solaire qui se languit de son fiancé, Sally, jeune fille bon chic bon genre qui doit faire face à la disparition de sa mère, et enfin April, féministe radicale et tête brûlée.
Ce roman d'initiation relate leurs années de formation sur le campus de la mythique Université de Smith, célèbre à la fois par la qualité de son enseignement et par l'esprit féministe et libertaire qui y règne, dont l'ambiance particulière avait déjà inspiré Sylvia Plath ou Joyce Carol Oates ; il nous fait aussi découvrir leurs débuts dans la vie. Le mariage de l'une va conduire à leur éloignement mais la disparition d'une autre les réunira de nouveau. Aussi captivant qu'intelligent, ce premier roman drôle et émouvant sur la place et le destin des femmes - entre choix et contraintes - dans la société américaine contemporaine, a obtenu un succès critique et commercial aux États-Unis.
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Dans les années 1950, Nora et Theresa Flynn, âgées de 17 et 21 ans, quittent leur village d'Irlande pour vivre à Boston, aux USA. Nora est raisonnable et Theresa vit cet exil comme une chance. La grossesse de cette dernière modifie en profondeur la vie des deux jeunes filles.
50 ans plus tard, une mort soudaine rapproche Nora et Theresa. Elles devront affronter les choix faits dans le passé.
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" Maine est un récit passionnant et très bien écrit, sans la moindre fausse note. " Harlan Coben Alice, 80 ans, s'apprête à vivre un dernier été dans le Maine, avant de céder la maison familiale. Cette demeure est chargée d'histoire : depuis plus de trente ans, chaque année, Alice y a passé ses vacances avec ses filles et l'ensemble de sa famille. Toute son existence de jeune immigrée irlandaise peut se lire sur ces murs, à l'exception de ce secret douloureux qui la ronge depuis de nombreuses années.
Ce dernier été sera celui des tensions et des aveux. Alice, femme ultra-sensible mais d'apparence froide, a noué des liens complexes avec les membres de sa famille, particulièrement ses deux filles, qui ont dû se défaire de son emprise pour mener leur vie. Leur dernier séjour dans cette maison va bouleverser leur existence à toutes et leur vision de la famille.
Courtney J. Sullivan décrit avec une grande justesse psychologique cette histoire familiale, dans laquelle trois générations de femmes parlent de leurs envies, de leurs doutes et de leurs regrets. Grâce à sa maîtrise des dialogues et son sens aigu de l'observation, elle dresse des portraits sans concession et inoubliables. Maine est un roman fort sur la famille, la transmission et la place de la femme dans la société depuis trois générations.
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Janet Hohbouse a signé plusieurs romans ainsi qu'une biographie reconnue de la romancière et critique Gertrud Stein. Avec Nos vies consumées, elle se lance dans un livre somme, à mi-chemin entre le roman d'apprentissage et l'autobiographie romancée.
Elle revient sur sa jeunesse et la relation complexe, passionnée avec sa mère et sa grand-mère. Les liens du sang sont ici présentés avev une force, une énergie et une passion rares.
Jeune femme, Janet Hobhouse vit une relation intime avec l'écrivain Philip Roth qui lui conservera toujours son amitié et son admiration (et lui dédiera même l'un de ses romans les plus débridés, Le Théâtre de sabbath.
Dans une dernière partie, Hobhouse évoque avec une sensiblité rare la maladie qui finira par l'emporter alors qu'elle vient de terminer Nos vies consumées.
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Années 50. Frances travaille dans une agence de publicité. Son plus gros client est l'entreprise De Beers, géant mondial de l'extraction du diamant. Ils lui demandent une campagne de publicité pour relancer la tradition de la bague de fiançailles et ainsi écouler un maximum de diamants. Frances invente alors, sur un coin de table, le slogan « Un diamant est éternel ». Il fera le tour du monde pendant plus de 50 ans. Les ventes de diamants repartiront en flèche. Frances, femme indépendante, célibataire, consacrera toute sa carrière à faire de la bague en diamant le summum du romantisme... et du marketing.
1972. Evelyn, professeur à la retraite aurait pu couler des jours heureux dans sa superbe maison avec son mari Gerald, mais elle doit affronter le divorce de son fils. Une véritable épreuve. Evelyn ne comprend pas. Comment son fils peut-il briser un mariage, une famille ? Seule la mort a pu la séparer de son premier mari, son premier amour. Aujourd'hui encore, elle garde précieusement leur bague de fiançailles comme un talisman.
1987. James, marié et père de quatre enfants, est ambulancier à Boston. Ses journées sont interminables. Il est épuisé, autant par les horaires que par les horreurs quotidiennes qu'il côtoie. Mais James ne veut pas s'arrêter. Il a besoin de l'argent pour offrir à sa femme la bague qu'il n'avait pas pu pas acheter lors de leur mariage. Le destin donnera un coup de pouce à James.
2003. Delphine tient avec son mari un magasin d'instruments de musique anciens au coeur de Montmartre, à Paris. Un matin, ils vendent un exceptionnel Stradivarius à P.J., un violoniste américain surdoué. Delphine tombe amoureuse de ce jeune prodige.
Elle quitte tout pour lui et part vivre à New York, au moment où l'intervention en Irak tend les relations entre les Etats-Unis et la France. Pour lui prouver son amour, P.J. lui offre une bague ayant appartenu à sa mère. Delphine s'apercevra vite de l'infidélité de son fiancé. Elle reviendra à Paris et tentera de retrouver son mari.
2012. Kate a quitté New York pour vivre à la campagne. Elle a abandonné son travail dans une association luttant pour les droits de l'homme, et notamment contre l'industrie du diamant qui vend du rêve en exploitant les hommes, les femmes et les enfants d'Afrique. Cet engagement l'a toujours éloignée du mariage, même si elle vit en couple. Pour elle, le mariage n'est qu'une industrie, un plan marketing ainsi qu'un instrument de domination de la femme. Quand son cousin homosexuel, l'un de ses plus sûrs alliés depuis l'enfance, l'autre rebelle de la famille, lui annonce qu'il va se marier, elle n'en revient pas. A tel point qu'elle égare les bagues que les deux hommes ont choisies comme alliances...
Cinq destins reliés par un diamant, cinq parcours qui illustrent l'évolution du couple et du mariage depuis les années 1950. Un roman ambitieux, maîtrisé et très accessible.
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Quand le chef cuisinier Lars Thorvald, installé dans le Midwest, apprend que sa femme l'a quitté sans laisser d'adresse, il trouve un sens à sa vie en transmettant sa passion du goût, sa connaissance des saveurs à sa fille unique Eva.
Après sa mort brutale, Lars a tenu son engagement au-delà de toutes ses espérances : Eva possède un don culinaire, un palais exceptionnel. Elle devient un chef couru, recherché mais aussi mystérieux fuyant toute médiatisation. Un nom que les passionnés, les professionnels ou les simples amateurs prononcent avec gourmandise, admiration ou jalousie.
Son père mort, sa mère évaporée, la jeune fille vit en tentant d'ignorer ses blessures. Elle trouvera finalement l'harmonie et la clé de ses relations familiales dans son rapport passionné - obsessionnel, parfois - à la nourriture. Dans Les cuisines du Midwest, la gastronomie est vue comme le langage : un bien commun qui peut éloigner ou rapprocher les êtres humains mais dont tous ont un besoin vital.
Un roman initiatique, un texte réaliste et touchant qui se démarque par sa construction originale et son impressionnante maîtrise narrative.
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Un matin, en partant au journal pour lequel elle écrit des horoscopes, Claire Jarnon reçoit une énigmatique enveloppe portant l'inscription "Cap ou pas cap ?" Le message est signé de sa grand-mère, un écrivain célèbre. La même journée, Claire apprend que la vieille dame a disparu et reste introuvable. De nouvelles enveloppes arrivent, toujours avec le même message. A chaque fois, la grand-mère lance un défi à sa petite-fille, comme elle le faisait quand Claire était enfant.
Elle la pousse à oser, à ne pas rechercher en permanence la sécurité, à combattre sa réserve, à regarder en face ce qui ne lui plaît pas dans sa vie... A chaque nouvelle épreuve, Claire en apprend plus sur sa grand-mère. Elle découvre les secrets qui sont au coeur de ses romans, elle rencontre même les personnages que l'on retrouve dans ses livres. En apprenant à oser, à sortir de la coquille des conventions, Claire Jarnon parviendra à mieux comprendre le drame de son enfance : la mystérieuse et brutale disparition de son père.
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Décroître... ou crever ?
Un matin, un homme découvre que la machine à café du bureau est cassée. C'est le premier des signes. A partir de cet incident, le monde (travail, couple, confort, consommation...) s'effrite, s'effondre puis, tout simplement, disparaît. L'homme doit alors quitter la ville moribonde et tout réapprendre, à commencer par la confiance qu'il ressent ou inspire. Soudain, plus rien ne s'achète et tout devient vital.
Mi prophétie, mi road movie, Tu crèveras comme les autres décrit notre incapacité à vivre en dehors d'un confort que nous croyons éternel. Plus qu'une vision apocalyptique ou futuriste, il s'agit avant tout d'un roman réaliste : tout ce que vous lirez dans ces pages est possible. D'une certaine façon, c'est même écrit d'avance.
Tu crèveras comme les autres, le roman impitoyable de l'effondrement inévitable.
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Alors qu'il dresse le bilan mitigé pour ne pas dire morose de 44 ans d'existence, Paul reçoit la lettre d'un vieil ami, Henri Berg, qu'il n'a pas vu depuis de nombreuses années. Cet homme, psychanalyste érudit qui fut pour lui à la fois un complice et un mentor est malade. Cloué sur un lit d'hôpital, il attend la mort. Dans cette lettre, il confie un lourd secret à son jeune ami, un drâme lié à la guerre d'Algérie qui n'a jamais cessé de le hanter et dont il n'a parlé à personne.
Paul décide alors d'aller voir Henri Berg. Le narrateur retrouve ainsi Virginie Berg, la fille de son ami qui fut la passion amoureuse de sa jeunesse. Elle est désormais mariée avec deux enfants. La visite au malade se double d'un voyage dans le temps pour Paul. Ce dernier tente d'apaiser Henri Berg, tourmenté par son secret. En vain.
Car Berg n'a pas tout dit.
Quelques semaines après cette visite, Paul reçoit une nouvelle lettre signée Berg. Elle lui révèle les étonnantes conséquences de son premier secret, un autre drame, presqu'une autre vie dont la famille ignore tout. Paul devient en quelque sorte le dépositaire de l'existence de son ami. Il sait quels événements tragiques se dissimulent derrière cette vie en apparence réussie et harmonieuse. Il comprend que les structures du mal sont complexes et reposent sur des ramifications infinies, que leur enchevêtrement cree parfois un édifice fragile, un semblant de bonheur. Devra-t-il en parler ? Essayer de dire à Virginie la vérité sur son père ? Peut-on parler d'un homme sans en trahir la mémoire ? Est-il possible d'échapper un jour à la culpabilité ? Une dernière lettre venue d'Espagne viendra apaiser Paul.
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Les trente glorieuses sont devant nous
Valérie Rabault, Karine Berger
- Rue Fromentin
- 16 Décembre 2011
- 9782919547036
Vous pensez que la France est en train de tomber. Qu'elle n'est plus qu'une puissance " has been " dans la compétition internationale, victime des marchés financiers et de la mondialisation.
Et si tout n'était pas joué ? Et si le scénario des " 30 Glorieuses " décortiqué par Jean Fourastié dans les années 70, se rejouait d'ici 2040 ?
C'est la thèse des auteurs de cet essai de politique économique qui va à l'encontre de la sinistrose ambiante, avec une approche et une écriture accessible et pédagogique.
Karine Berger et Valérie Rabault défendent l'idée que la France a les ressources pour relever le défi. A plusieurs conditions évidemment. En reprenant la main sur les choix d'investissements, d'éducation, de logement, d'immigration, de transports etc. En reconstruisant l'équilibre du fameux " modèle français " d'origine, déclinaison économique du liberté, égalité, fraternité. Car, après la crise financière de 2009, la France est à la croisée des chemins. Et peut changer le cours de son capitalisme.
Concret, pragmatique, iconoclaste...et optimiste, le livre est l'histoire d'une réussite du pays encore possible...à condition que l'on s'en donne les moyens.
Les auteurs sont toutes deux trentenaires et ingénieurs de formation (Polytechnique, Les Ponts). Karine Berger, économiste, a été classée par Capital en juillet 2010 parmi les " Jeunes cracks qui préparent la relève ". Elle est l'une des analystes régulières du Club de l'économie de LCI. Valérie Rabault, banquière, a été distinguée par Financial News parmi les 100 femmes les plus influentes de la finance européenne.
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Devenu difficile à trouver, Memoranda est le journal de Barbey d'Aurevilly. Sont ainsi réédités les premier et deuxième Memoranda, écrits par Barbey de 1836 à 1838. Il a trente ans, tente de percer difficilement dans le journalisme, ne connaît pas encore le succès littéraire et applique autant que possible les préceptes du dandysme dont il fut un des théoricien. C'est un témoignage passionnant pour accéder à l'envers d'une des oeuvres les plus fascinantes du XIXème siècle : beaucoup de clés des Diaboliques, d'Un prêtre marié, ou d'Une Vieille Maîtresse sont ainsi livrées dans ce Journal. Barbey n'aimait pas l'exercice du Journal, et n'écrivait qu'à contre coeur. Malgré, ou à cause de cela, le monde du Boulevard de 1837 se relève miraculeusement sous nos yeux avec la foule des Cafés, ses lions, ses actrices, ses scandales littéraires. La préface est signée Nicolas Ungemuth, critique chez Rock&Folk et au Figaro Magazine.