1973, Alabama. Civil Townsend est une jeune infirmière afro-américaine, fraîchement diplômée et embauchée dans un planning familial à Montgomery. Convaincue de l'utilité de son travail, elle est toute dévouée à ses patientes et assure les suivis de grossesse, mais aussi les prescriptions de contraceptifs aux jeunes filles à sa charge.
Lorsqu'elle rencontre Erica et India Williams, treize et onze ans, la vie de Civil va radicalement changer. Car, très vite, elle s'interroge : pourquoi doit-elle leur imposer une contraception alors qu'elles sont si jeunes ? Est-ce que la famille a donné son accord ? Prise de doutes, Civil commence à enquêter sur les pratiques en place dans le milieu médical de son époque. Au risque de perdre son emploi, elle mettra tout en oeuvre pour dévoiler une des politiques les plus innommables des États-Unis.
Inspiré de faits réels qui ont profondément marqué l'Amérique, ce roman est un témoignage percutant et émouvant, une leçon d'espoir et de dignité.
Laissant derrière eux New York, de lourds effluves de scandale et le spectre de la ruine financière, Frances Price (veuve foutraque aussi belle qu'acerbe) et son fils unique Malcolm (loser à tous les étages) larguent les amarres en compagnie de Small Franck, le chat (réincarnation maussade du défunt mari). Direction Paris, où une dernière bataille doit être livrée, qui pourrait bien être synonyme d'autodestruction... Une virée mère/fils désopilante, que seul un Patrick deWitt pouvait concevoir.
Deux petites filles métisses d'un quartier populaire de Londres se rencontrent lors d'un cours de danse. Entre deux entrechats, une relation fusionnelle se noue entre elles. Devant les pas de danse virtuoses de Fred Astaire et de Jenny Le Gon sur leur magnétoscope, elles se rêvent danseuses. Tracey est la plus douée, la plus audacieuse mais aussi la plus excessive. Alors qu'elle intègre une école de danse, la narratrice, elle, poursuit une scolarité classique au lycée puis à l'université et toutes deux se perdent de vue.
La plus sage devient l'assistante personnelle d'Aimee, une chanteuse mondialement célèbre.
Elle parcourt le monde, passe une partie de l'année à New York et participe au projet philanthropique d'Aimee : la construction d'une école pour filles dans un village d'Afrique.
Pendant ce temps la carrière de Tracey démarre, puis stagne, tandis que progresse son instabilité psychologique. Après une série d'événements choquants, les deux amies se retrouveront pour un dernier pas de danse.
Dans le quartier hétéroclite et vibrant du Queens, à New York, des jeunes femmes tentent de conjuguer leurs origines métissées avec la culture américaine dans laquelle elles ont grandi. C'est ici qu'elles se jurent d'être meilleures amies pour la vie.
Débordantes d'énergie, ces filles arpentent New York, chantent Mariah Carey à tue-tête, s'éprennent de garçons désintéressés et brisent des coeurs tout en essayant d'honorer l'image lisse de filles obéissantes que leur imposent leurs mères. Mais en grandissant, un fossé se creuse : là où certaines restent fidèles à leurs racines, d'autres s'évertuent à toucher les étoiles.
Premier roman embrasé par un choeur de voix inoubliables, Les Filles comme nous raconte la découverte de l'âge adulte, l'amitié féminine et la quête poignante de femmes qui tentent de se forger une place dans le monde d'aujourd'hui.
Une héroïne malicieuse et attachante, digne de Jane Austen et Agatha Christie, qui fait fi des convenances pour mener l'enquête.
Rien de tel pour gâcher une fête qu'un meurtre sanglant dans la bibliothèque... Beatrice Hyde-Clare détonne au sein de la noblesse anglaise : orpheline sans mari, elle dépend de la générosité de son oncle et de sa tante. Elle s'efforce donc de rester docile, respectueuse et à sa place. Mais quand Bea trébuche sur le corps sans vie du pauvre monsieur Otley dans la bibliothèque de la demeure des Skeffington, elle oublie aussitôt de se comporter en véritable lady et se lance en quête de la vérité, quitte à manquer de respect aux autres invités... et au divin duc de Kesgrave. La série a déjà conquis plus de 350 000 lecteurs américains !
Oregon, 1851. Dans l'Amérique de la Ruée vers l'or, les frères Eli et Charlie Sisters, redoutable tandem de tueurs à gages, chevauchent vers la Californie pour accomplir l'une de leurs sinistres missions. Mais cette dernière se transforme en une aventure inédite à l'épilogue aussi tragique que bouleversant. Hommage picaresque et décalé aux classiques du western et magistrale plongée dans ses entrailles les plus sombres, un roman inventif en forme d'exceptionnelle prouesse narrative placé sous le signe de l'humour noir.
Traduction d'Emmanuelle et Philippe Aronson.
1937, Kentucky. Clay Havens et Ulys Massey, deux jeunes photographe et journaliste, sont envoyés dans le cadre du New Deal réaliser un reportage sur un coin reculé des Appalaches.
Dès leur arrivée, les habitants du village les mettent en garde sur une étrange famille qui vit au coeur de la forêt. Il n'en faut pas plus pour qu'ils partent à leur rencontre, dans l'espoir de trouver un sujet passionnant. Ce qu'ils découvrent va transformer à jamais la vie de Clay et stupéfier le pays entier. À travers l'objectif de son appareil, se dévoile une jeune femme splendide, Jubilee Buford, dont la peau teintée d'un bleu prononcé le fascine et le bouleverse.
Leur histoire sera émaillée de passion, de violence, de discorde dans une société américaine en proie au racisme et aux préjugés.
Inspiré par un fait réel, ce roman est une bouleversante histoire d'amour et un hymne à la différence.
Pour une semaine paradisiaque à Indigo Bay - sable blanc, lagon turquoise et punch à volonté - de riches privilégiés sont prêts à se damner.
De ces vacances familiales aux Caraïbes Claire, 7 ans à l'époque, se souviendra toute sa vie. C'était la dernière fois qu'elle voyait sa grande soeur, Alison - la solaire, la rebelle Alison en quête du « grand frisson ». Bien des années plus tard, le souvenir de sa mort brutale hante encore Claire - jusqu'à ce taxi à New York, ce visage, et ce passé qui ressurgit, dans toute la lumière de sa pénombre...
Surprise ! Beatrice Hyde-Clare, éternelle célibataire, se retrouve fiancée au duc de Kesgrave... et accablée par les obligations d'une telle union sous la Régence anglaise.
Submergée par l'interminable liste de ses devoirs en tant que future duchesse de Kesgrave, Beatrice n'a qu'une envie : se changer les idées avec un bon mystère à résoudre. Heureusement, c'est exactement ce que la comtesse d'Abercrombie lui a promis !
Or celle-ci refuse maintenant de lui donner les détails de l'affaire et Bea découvre que cette nouvelle enquête la touche de beaucoup plus près qu'elle ne l'aurait jamais imaginé... Et pour cause : les victimes sont ses propres parents, morts il y a vingt ans dans un naufrage. Mais cet accident tragique en était-il vraiment un ?
Quarante ans après avoir quitté la petite ville de Plainview dans l'Indiana en faisant le serment de ne plus jamais y remettre les pieds, un chanteur de blues dans la débine revient sur les lieux à contrecoeur afin de s'y produire. Tandis qu'elles assistent à sa prestation, Les Suprêmes n'ont pas la moindre idée du bouleversement que l'arrivée d'un tel personnage va entraîner dans leur vie. Après le triomphe de son premier roman, «Les Suprêmes», Edward K. Moore revient, de nouveau, sous le signe d'une irrésistible drôlerie, avec des personnages aussi puissants qu'attachants.
Quand Mae Holland est embauchée par le Cercle, elle n'en revient pas. Installé sur un campus californien, ce fournisseur d'accès Internet relie les mails personnels, les réseaux sociaux, les achats des consommateurs et les transactions bancaires à un système d'exploitation universel, à l'origine d'une nouvelle ère hyper-numérique, prônant la civilité et la transparence. Alors que la jeune femme parcourt les open-spaces, les immenses cafétérias en verre, les dortoirs confortables pour ceux qui restent travailler le soir, la modernité des lieux et l'intense activité la ravissent. On fait la fête toute la nuit, des musiciens célèbres jouent sur la pelouse, des activités sportives, des clubs et des brunchs sont proposés, et il y a même un aquarium contenant des poissons rares rapportés par le P.-D.G. Mae n'en croit pas sa chance de travailler pour l'entreprise la plus influente qui soit - même si le campus l'absorbe entièrement, l'éloignant de plus en plus de ses proches, même si elle s'expose aux yeux du monde en participant au dernier projet du Cercle, d'une avancée technologique aussi considérable qu'inquiétante. Ce qui ressemble d'abord au portrait d'une femme ambitieuse et idéaliste devient rapidement un roman au suspense haletant, qui étudie les liens troubles entre mémoire et histoire, vie privée et addiction aux réseaux sociaux, et interroge les limites de la connaissance humaine.
Quelques instants avant l'aube, le dimanche matin s'ébroue sur les champs pétrolifères... Lendemain de Saint-Valentin, 1976. Pieds nus dans le désert, elle marche pour sa vie. Une route, puis cette ferme, isolée... La voilà saine et sauve.
Mais y a-t-il une justice, à Odessa, Texas, quand on s'appelle Gloria Ramirez ? Peu importent ses quatorze ans, son bourreau est blanc, bien intégré : Glory a la communauté contre elle, l'époque contre elle. Bigoterie, racisme, patriarcat... L'Amérique, comme un vaste horizon de poussière. Une femme, seule, va s'y dresser.
Beatrice a désespérément besoin de détourner ses pensées du séduisant mais inaccessible duc de Kesgrave.
Miracle : monsieur Skeffington surgit du passé avec une demande peu orthodoxe. Il voudrait que ce soit Bea qui enquête sur la mort suspecte de l'amant de sa future belle-mère, plutôt que de faire appel aux autorités.
La jeune femme est soulagée : voilà qui devrait chasser le charmant Kesgrave de son esprit. Sauf que ce dernier est une nouvelle fois déterminé à l'aider dans son enquête. Bea se retrouve alors face à un défi de taille : démasquer le meurtrier sans dévoiler ses sentiments...
Au coeur de l'hiver 1972, une barque brave la mer déchaînée pour rejoindre le phare du Maiden Rock, à plusieurs milles de la côte de Cornouailles. À son bord se trouve la relève tant attendue par les gardiens. Mais, quand elle accoste enfin, personne ne vient à leur rencontre. Le phare est vide. La porte d'entrée est verrouillée de l'intérieur, les deux horloges sont arrêtées à la même heure, la table est dressée pour un repas qui n'a jamais été servi et le registre météo décrit une tempête qui n'a pas eu lieu.
Arthur Black, le gardien-chef de la Maiden, Bill Walker son irréprochable second et Vince, le petit nouveau, se sont volatilisés.
Vingt ans plus tard, alors que la mer semble avoir englouti pour toujours leurs fantômes, les veuves des trois hommes, Helen, Jenny et Michelle, ne peuvent oublier cette tragédie. Au lieu d'être unies dans le deuil et le chagrin, elles ne cessent de se déchirer, accablées par le poids de silences, de rancoeurs et de remords bien trop lourds pour enfin tourner la page.
Jusqu'au jour où un écrivain à succès les approche. Il veut entendre leurs versions de l'histoire et tenter de percer le mystère du Maiden Rock. Petit à petit, le vernis se craquelle, le sel de la mer envahit le présent, et les secrets profondément enfouis refont surface...
Entremêlant le récit des derniers jours d'Arthur, Bill et Vince et les voix des femmes qu'ils ont laissées derrière eux, Les Gardiens du phare est un roman psychologique à couper le souffle. Une inoubliable histoire d'obsession et de solitude, d'amitié et de chagrin, qui explore la façon dont nos peurs brouillent la frontière entre le réel et l'imaginaire.
Miss Beatrice Hyde-Clare est bien décidée à ne plus jamais se mêler de ce qui ne la regarde pas. Donc, quand un dandy s'écroule raide mort à ses pieds, elle ne ressent aucune envie d'enquêter. Vraiment aucune.
Sauf que l'arme du crime lui est étrangement familière... Voilà Bea en route pour le British Museum pour confirmer ses soupçons ! Et, surprise : le duc de Kesgrave apparaît comme par magie à ses côtés.
Rien ne gâche mieux une fête qu'un meurtre sanglant dans la bibliothèque...
Beatrice Hyde-Clare détonne au sein de la noblesse anglaise : orpheline sans mari, elle dépend de la générosité de son oncle et de sa tante. Elle s'efforce donc de rester docile, respectueuse et à sa place.
Mais quand Bea trébuche sur le corps sans vie du pauvre monsieur Otley dans la bibliothèque de la demeure des Skeffington, elle oublie aussitôt de se comporter en véritable lady et se lance en quête de la vérité, quitte à manquer de respect aux autres invités... et au divin duc de Kesgrave.
Leah, Nathalie, Félix et Nathan ont grandi dans la cité de Caldwell, au nord-ouest de Londres. Ils se sont connus, aimés, ou juste frôlés, puis ont pris leur envol. Mais à l'approche de la quarantaine, ils vivent toujours dans ce quartier cosmopolite, où cohabitent la misère et une certaine réussite sociale. Leah ne veut pas d'enfant et prend la pilule en cachette. Nathalie n'a pas toujours été Nathalie. Nathan, lui, n'a pas su échapper à la drogue et son fantôme hante le quartier. Félix enfin croit bien s'en être sorti et s'apprête à conclure l'affaire du siècle, jusqu'à ce drame qui va traverser leur existence et les lier à tout jamais.
Prg>Avec Ceux du Nord-Ouest, Zadie Smith s'empare des pensées, des souvenirs de ses personnages, pour dresser un portrait impressionniste du quartier de son enfance, à la manière d'une Virginia Woolf du XXIe siècle.
Partant de son enfance dans le Mississippi, passée aux côtés d'une mère brillante mais compliquée, Kiese Laymon retrace les événements et les relations qui l'ont façonné. De ses premières expériences de violence et de racisme jusqu'à son arrivée à New York en tant que jeune universitaire, il évoque avec une sincérité poignante et désarmante son rapport au poids, au sexe et au jeu, mais aussi à l'écriture.
En explorant son histoire personnelle, Kiese Laymon questionne en écho la société américaine ; les conséquences d'une enfance passée dans un pays obsédé par le progrès mais incapable de se remettre en question.
Récit intime qui met en lumière les échecs d'un pays, Balèze est un formidable acte de défi et de courage.
Nell, Francie, Winnie et Colette font partie des « Mères de mai », un groupe de femmes ayant toutes accouché le même mois. Devenues amies pendant leur grossesse, elles se retrouvent régulièrement pour échanger sur leur quotidien, pour sortir un peu, se changer les idées.
Le soir du 4 juillet, elles se retrouvent autour d'un verre. Leur vie bascule lorsque Winnie rentre chez elle et découvre un berceau vide. Face à l'inefficacité de la police Nell, Francie et Colette décident de mener leur propre enquête, prêtes à tout pour retrouver le nouveau-né. Sans imaginer, ni mesurer un instant tout ce qui va être bouleversé. Leurs vies, en apparence si parfaites, deviennent le centre de toutes les attentions...
Avec Le Monde n'a pas de fin , Bilal Tanweer rend hommage à sa ville, théâtre de violences et d'attentats, et nous décrit le Karachi d'avant l'islamisation forcée et les bombes. Au cours d'une traversée en bus pour rejoindre la mer, plusieurs personnages se croisent, et racontent cette ville meurtrie mais toujours vivante et vibrante. Un père et son fils, des adolescents en vadrouille, un vieux poète communiste, un enfant de quatre ans... L'ensemble forme un roman polyphonique, où présent et passé se mêlent.
Un premier roman coup de poing qui révèle une figure de la jeune littérature pakistanaise, à suivre absolument.
Traduction de l'anglais (Pakistan) par Emmanuelle Aronson et Philippe Aronson.
1986. Carrie et Meadow, deux amies ayant grandi ensemble sur les collines de Los Angeles, deviennent cinéastes. L'une va se lancer dans des comédies à succès teintées de féminisme, l'autre dans la réalisation de documentaires provocateurs et exigeants. C'est alors qu'entre dans le cadre Jelly Doughnut, une quinquagénaire qui s'est fait une spécialité (non lucrative) de séduire des hommes au téléphone par l'incomparable qualité de son écoute... Un sujet de documentaire passionnant pour Meadow, quitte à mettre en péril l'équilibre même de son innocent modèle. Hommage au 7e art, interrogation sur l'identité et sur l'origine du geste créateur, «Les Innocents et les autres »est le roman le plus ambitieux, le plus accompli et le plus envoûtant de l'auteur de «Eat the Document »(finaliste du National Book Award 2006).
Roman traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Emmanuelle et Philippe Aronson.
À la croisée de l'essai et des mémoires, Récits de la soif est un témoignage fascinant sur l'alcoolisme, le chemin vers la sobriété et leurs représentations. Prodigieuse érudition et plume acérée dignes d'une Susan Sontag ou d'une Joan Didion sont les ingrédients de cette cure salutaire.
Quel point commun entre Billie Holiday et Stephen King ? Entre Amy Winehouse, Marguerite Duras et l'auteure de ce livre ? L'art - l'art et l'addiction.
Après ses Examens d'empathie, Leslie Jamison se penche sur les liens entre écriture et toxicomanie, en commençant par sa propre expérience. De sa première gorgée de champagne au délitement de sa vie de jeune adulte, Leslie Jamison livre un témoignage sincère sur l'emprise de l'alcool et son chemin vers la sobriété. Elle met en regard sa propre trajectoire éthylique avec celles de femmes et d'hommes de lettres tels que Raymond Carver, William Burroughs, Jean Rhys et David Foster Wallace, déboulonnant page à page le mythe de l'ivresse inspirée. Ce choeur de voix dessine les contours d'un récit commun qui en dit autant sur les toxicomanes que sur la société qui, selon la couleur de leur peau, leur origine sociale ou leur genre, réécrit leurs histoires.
À la croisée de l'enquête socio-littéraire et des mémoires, le nouveau livre de l'héritière de Susan Sontag et de Joan Didion est un témoignage fascinant ainsi qu'une somme d'une prodigieuse érudition sur l'addiction, et, plus encore, une cure collective salutaire.
Au coeur du Greenwich Village des années 1970, Rainey Royal, quatorze ans, vit une vie de bohème aux côtés de son père, célèbre musicien de jazz, dans une maison un brin délabrée. Livrée à elle-même dans cette demeure ouverte à tous, l'adolescente s'interroge sur l'attraction magnétique qu'elle semble exercer sur les nombreux protégés de son père. Bien vite elle apprend à en jouer pour se protéger, et pour tracer sa propre route : cynique et rebelle, elle aime comme elle hait tous ceux qui l'entourent et cherche encore comment affronter les doutes qui l'assaillent. Dylan Landis dessine le portrait d'une jeune fille à la fois conquérante et vulnérable et signe un bouleversant roman d'apprentissage.
Paris, 1959. Un homme est retrouvé empalé sur la grille d'un jardin public. La Ville Lumière plonge dans les ombres, envoûtée par les babayagas, sorcières venues du fond des siècles et des steppes russes. L'inspecteur Vidot enquête. Mais qui se frotte aux babayagas s'y pique, et voici bientôt notre Colombo des faubourgs transformé d'un coup de baguette magique... en puce, contraint de poursuivre sa diabolique et charmante ennemie en sautant de chien en rat. Son chemin croisera celui du naïf Will, jeune publicitaire américain expatrié travaillant à son insu pour la CIA et empêtré dans un imbroglio dont seule l'ensorcelante Zoya semble pouvoir le sortir - à moins qu'il ne soit sa prochaine proie...