Filtrer
Support
Éditeurs
Langues
Prix
Rivages
-
Le 15 janvier 1947, dans un terrain vague de Los Angeles, est découvert le corps nu et mutilé, sectionné en deux au niveau de la taille, d'une jeune fille de vingt-deux ans : Betty Short, surnommée le Dahlia Noir, par un reporter, à cause de son penchant à se vêtir totalement en noir. Le meurtre est resté l'une des énigmes les plus célèbres des annales du crime en Amérique.
-
Trois flics dans le Los Angeles des années cinquante... Ed Exley veut la gloire. Hanté par la réussite de son "incorruptible" de père, il est prêt à payer n'importe quel prix pour parvenir à l'éclipser. Bud White a vu son père tuer sa mère. Aujourd'hui, il est devenu un bloc de fureur, une bombe à retardement portant un insigne. "Poubelle" Jack Vincennes terrorise les stars de cinéma pour le compte d'un magazine à scandales. Un secret enfoui dans sa mémoire le ronge. Il fera tout pour ne pas le laisser remonter à la surface. Trois flics pris dans un tourbillon, un cauchemar qui teste leur loyauté et leur courage, un cauchemar d'où toute pitié est exclue et qui ne permet à personne de survivre. L.A. Confidential est un roman noir épique. Après Le Dahlia Noir et Le Grand Nulle Part, L.A. Confidential est le troisième volet du "Quatuor de Los Angeles".
-
Malgré son poids, «American Tabloid» tient de l'épure tant il semble que l'auteur ait taillé à la serpe dans un manuscrit que l'on imagine colossal. Plein comme un oeuf, «American Tabloid» requiert une attention de tous les instants : une simple ligne parcourue d'un oeil distrait, et c'est une conspiration, un retournement de veste ou un cadavre qui risquent d'échapper au lecteur. Il n'en fallait pas moins pour passer au scalpel les mille jours de l'administration Kennedy et dresser le tableau dantesque des cinq ans qui courent de novembre 1958 au 22 novembre 1963 à Dallas.
-
Lorsqu'il arrive à San Quentin, Ronald Decker est "jeune et paraît encore plus jeune qu'il ne l'est en réalité". Earl Copen, lui, y purge sa troisième peine d'emprisonnement. Ému par Ron, en qui il se retrouve, il lui apprend à survivre dans un lieu où la raison du plus fort est toujours la meilleure, où la haine raciale est exploitée par une administration défaillante et où la mort paraît la seule issue possible.
-
Le Grand Nulle Part commence la nuit du premier de l'an 1950 et met en scène trois destins parallèles de policiers. L'inspecteur adjoint Danny Upshaw enquête sur une série de meurtres sexuels avec mutilations. Le lieutenant de la criminelle, Mal Considine, accepte de servir l'ambition d'un aspirant procureur en participant à un dossier sur l'influence communiste à Hollywood. Buzz Meeks, homme de main, ex-flic des narcotiques et pourvoyeur de chair fraîche pour Howard Hughes, se joint à la lutte contre la menace rouge pour l'argent et le pouvoir. Sans le savoir, les trois hommes ont acheté un billet pour l'enfer. Ellroy s'est imposé tout simplement comme l'un des grands de la littérature américaine contemporaine, un écrivain tragique, un écrivain de l'excès, l'écrivain d'une ville et d'un temps perdu à l'ombre des jeunes femmes assassinées... (Frédéric Vitoux, Le Nouvel Observateur). Le Grand Nulle Part est un livre sublime et fou, indispensable. (Paul-Louis Thirard, Rouge)
-
Une équipe de cinéma s'est installée à New Iberia pour y tourner un film épique sur la Guerre de Sécession, avec la star hollywoodienne Elrod Syes. Arrêté par Dave Robicheaux pour conduite en état d'ivresse, l'acteur affirme qu'il a vu, pendant le tournage d'une scène dans un marais, le corps momifié d'un Noir enchaîné.
Dave est tenté de croire à ce récit invraisemblable car, trente-cinq ans plus tôt, il a été le témoin impuissant de l'assassinat d'un homme de couleur par deux Blancs. Le corps n'avait jamais été retrouvé.
Le shérif se moque bien d'un crime vieux de trente-cinq ans. Mais lorsque Dave est face au squelette de la victime, il comprend que le souvenir de ce meurtre n'a cessé de le hanter... En fait, il comprend que la Guerre de Sécession ne s'est jamais arrêtée et que la bataille de New Iberia continue. Avec une rare violence.
Ce roman aux accents faulknériens est l'un des plus beaux de James Lee Burke.
Dans la brume électrique a été porté à l'écran par Bertrand Tavernier avec Tommy Lee Jones dans le rôle de Dave Robicheaux.
-
Un flic aussi fou que le tueur qu'il traque : le roman qui a marqué l'entrée fracassante d'Ellroy en France. Jeune lycéen exalté et amoureux de Kathleen la reine du lycée, Theodore J. Verplank tombe dans un piège tendu par deux de ses camarades : il est victime d'un viol qui le traumatisera à jamais. Vingt ans plus tard, il est devenu photographe, mais aussi tueur en série. Chaque meurtre est marqué par l'envoi d'un cadeau à Kathleen. Le sergent Lloyd Hopkins du LAPD, flic redoutablement intelligent et épris de justice jusqu'à la névrose, ne croit pas aux suicides. «Lune sanglante» est le premier volume de la trilogie Lloyd Hopkins. "Un des plus remarquables romans noirs de la décennie, par sa préoccupation intellectuelle élevée, son écriture savante et, pour le dire balistiquement, son épouvantable puissance d'arrêt." (Jean-Patrick Manchette, «Libération»)
-
Los Angeles, fin des années cinquante. Ed Exley cherche à éliminer de la course aux élections municipales, Morton Diskant, opposé à l'éviction des Mexicains habitant Chavez Ravine. Des fourrures ont été volées dans un entrepôt pour un montant de deux millions de dollars. Dudley Smith est chargé de l'affaire. Un cambriolage se produit chez les Kafesjian, trafiquants de drogue, propriétaires de laveries et indicateurs privilégiés de la brigade des stupéfiants. Un tueur de clochards, le feu follet fou, rôde dans la ville. Le lieutenant Dave Klein, du LAPD, passe d'une affaire à l'autre. Bien des années après, il se souvient. Je suis vieux, j'ai peur d'oublier. J'ai tué, j'ai trahi, j'ai moissonné l'horreur. Je veux sombrer avec la musique. White jazz est la conclusion fracassante du Quatuor de Los Angeles, dont les trois premiers volets sont Le dahlia noir, Le Grand Nulle Part et L.A. Confidential.
-
Il existe une dynamique dans la mise en oeuvre de l'horreur : servez-la garnie d'hyperboles fleuries, et la distance s'installe même si la terreur est présente, puis branchez tous les feux du cliché littéraire ou figuratif, et vous ferez naître un sentiment de gratitude parce que le cauchemar prendra fin, un cauchemar au premier abord trop horrible pour être vrai. Je n'obéirai pas à cette dynamique, je ne vous laisserai pas me prendre en pitié.... Je mérite crainte et respect pour être demeuré inviolé jusqu'au bout du voyage que je vais décrire, et puisque la force de mon cauchemar interdit qu'il prenne fin, vous me les offrirez. Ainsi parle Martin Michael Plunkett, âgé de 35 ans, coupable de plusieurs dizaines de meurtres sexuels couvrant tout le territoire des États-Unis sur une période de dix ans. Avec Un tueur sur la route, James Ellroy s'est attaché à faire le portrait, de l'intérieur, d'un serial killer.
-
Avant de passer sur la chaise électrique, Johnny Massina rapporte au lieutenant Dave Robicheaux que sa tête serait mise à prix par les Colombiens. Il semble que Dave ait commis l'erreur de fourrer son nez là où il ne le fallait pas ; et d'avoir insisté.
-
Depuis que sa femme et ses filles l'ont quitté, le sergent Lloyd Hopkins est seul. Seul contre ses anciens collègues qui veulent le forcer à prendre une retraite anticipée ; seul contre les braqueurs de banque, tueurs de flics ; contre les nouveaux chrétiens ; contre les tarés, les macs, les fêlés et les obsédés du cul. Hopkins est seul contre lui-même et sa propre folie. Il est prêt au sacrifice. Après «Lune sanglante» et« A cause de la nuit», voici «La Colline aux suicidés», nouvelle descente aux enfers du sergent Lloyd Hopkins. ... En toile de fond, Los Angeles superbe et putride : la ville de tous les vices. "Camés, voleurs, pornographes tissent un réseau où se meuvent à leur aise prostituées et souteneurs, receleurs et voleurs." (Michel Renaud, «Le Dauphiné Libéré»)
-
Comment croire qu'un taulard qui passa dix-huit années de sa vie derrière les barreaux soit devenu l'une des voix importantes de la littérature américaine contemporaine, un auteur adapté au cinéma et reconnu par ses pairs ? C'est ce miracle qu'Edward Bunker tente d'expliquer dans ce récit. Il fait défiler sous nos yeux juges, flics, petits malfrats, psychopathes, condamnés en attente d'exécution, gardiens sadiques, mais aussi le monde des riches d'Hollywood avec leurs villas nichées dans les collines et leurs piscines de rêve. S'il risque plusieurs fois sa vie et touche le fond, il rencontre malgré tout son ange gardien en la personne de Louise Fazenda, l'épouse du producteur Hal Wallis. Ce sera l'autre versant de son existence.
-
« Question : le grand roman des bas-fonds de L. A. ? Réponse : Aucune bête aussi féroce d'Edward Bunker. Si le jugement ne manque pas d'arguments, il peut se discuter. Mais c'est incontestablement, par sa précision et sa rigueur du détail, le meilleur livre jamais écrit sur le thème du vol à main armée - une activité criminelle à l'image surfaite et trompeuse dont les ouvrages de fiction font habituellement leurs choux gras. Quant à l'analyse qu'il nous offre de la psychopathologie criminelle, elle place le roman au rang du génie du mal, de De sang-froid et du Chant du bourreau. Ce roman est d'une originalité absolue - un chef-d'oeuvre noir resté négligé. Dernière minute : méfiez-vous ! Là où il vous emmène, vous ne sortirez pas intact de votre rencontre avec Max Dembo. » James Ellroy
-
En sauvant une enfant de la noyade après le crach d'un petit avion, Dave Robicheaux met sa famille en péril et déchaîne les forces du mal.
-
Dan Scoular, Big Man, est parti un matin et n'est jamais revenu. Un chauffard l'a écrasé sur la route. Sa veuve n'a pas besoin d'un pleureur, mais d'un champion, quelqu'un qui fera justice pour son mari. Jack Laidlaw relève le gant. Lui-même est au-delà des larmes. Son frère est mort et il cherche à comprendre pourquoi : suicide, accident ou meurtre ? Au cours de sa quête, Laidlaw croise les fantômes de son passé : rêves de jeunesse déçus, amours perdues et ces étranges loyautés personnelles qui amènent les êtres à trahir les idéaux qu'ils s'étaient promis."Au pas hésitant de Laidlaw, entre humour et amertume, désenchantement et obstination, le lecteur avance dans ce labyrinthe virtuose, toujours à hauteur d'homme."(Bertrand Audusse, Le Monde)
-
La lutte entre des militants indiens Pieds Noirs et une compagnie de forage qui convoite leur territoire entraîne Dave Robicheaux dans un tourbillon de violence.
-
Stanley Ahearn a un boulot peinard qui lui rapporte de quoi se payer son whisky et ses virées. Un soir, il rencontre Vivienne Carnaval dans un bar. Elle a des yeux verts et n'a pas l'air farouche. À l'issue d'une soirée bien arrosée, Stanley la ramène chez elle... Il se réveille vingt-quatre heures plus tard avec une cicatrice au bas du dos. Après examen, il se confirme qu'on lui a volé un rein ! La plupart des gens vivent sans problème avec un seul rein, mais pas Stanley, qui souffre d'une maladie rénale chronique. Désormais, son unique obsession sera de retrouver la fille aux yeux verts.
Prélude à un cri pousse au paroxysme les qualités de Nisbet : une écriture brillante au service d'une imagination terrifiante et d'un macabre sens de l'humour. -
-
Dernier tramway pour les Champs-Elysées
James Lee Burke
- Rivages
- Rivages Noir
- 11 Mai 2011
- 9782743622299
Par une soirée pluvieuse en cette fin d'été, Dave Robicheaux se sent d'humeur morose.
Même s'il ne boit plus, il cherche à retrouver la chaleur et l'ambiance des bars qui le renvoient à la Louisiane de son enfance. Assis au comptoir chez Goldie Bierbaum, il voit entrer un jeune homme au crâne rasé. Un petit dealer qui joue aussi dans des pornos, un type pas regardant sur les besognes qu'on le charge d'exécuter. Qui lui a ordonné d'aller tabasser sauvagement le père Jimmie Dolan, prêtre à la réputation sulfureuse et ami de Robicheaux ?L'agression perpétrée contre le père Dolan va emmener Dave Robicheaux sur des chemins imprévus, à la rencontre du fantôme de Junior Crudup, un bluesman incarcéré à Angola dans les années trente.
Un mystère plane toujours sur le destin de ce musicien génial, jamais ressorti de la prison où il purgeait sa peine. Qu'est-il devenu ? Énigme d'autant plus troublante que la petite-fille du chanteur est aujourd'hui sur le point d'être dépossédée de sa ferme par une société qui gère les résidus toxiques de l'industrie pétrolière. Robicheaux se sait en terrain mouvant lorsqu'il s'aperçoit que le propriétaire de cette société n'est autre que Merchie Flannigan.
Un nom qu'il connaît. Flannigan a en effet épousé Theodosha LeJeune, issue d'une riche famille, et... ancien amour de Dave Robicheaux.Dans ce beau roman crépusculaire, marqué par l'absence et la mort, James Lee Burke confronte son alter ego Robicheaux à une descente aux Enfers. Sur les Champs-Élysées de La Nouvelle-Orléans, pas de félicité mais une ligne de tramway désaffectée, à l'image du terrible destin de Junior Crudup.Le grand styliste qu'est Burke n'a rien perdu de son lyrisme pour évoquer les maux du Sud américain à travers une intrigue magistralement construite.
-
Les fontenot ont été métayers de la famille bertrand pendant plusieurs générations, mais moleen, l'actuel propriétaire, veut les expulser.
Alors que la plantation bertrand est déjà envahie par les bulldozers, la vieille bertie fontenot soutient qu'elle possède un titre de propriété sur ces terres oú, selon la légende, jacques lafitte aurait enterré de l'or. au même moment, sonny boy marsallus, un chien fou dont les exploits au salvador et au guatemala lui ont valu une réputation de " survivant indestructible ", confie à dave robicheaux son journal intime en lui demandant de le garder au cas oú il lui arriverait malheur.
Or c'est della, la petite amie de marsallus, qui est victime de tueurs particulièrement barbares. dave mène l'enquête aux côtés de sa collègue helen soileau et de son vieux complice clete purcel, et plus il s'efforce d'atteindre la vérité, plus elle lui échappe et plus la menace se précise contre lui et sa famille.
-
« Injection mortelle a la particularité d'avoir pour héros un bourreau ; Franklin Royce est un médecin employé dans une prison du Texas où on exécute par injection létale. Or il s'apprête à exécuter un Noir qu'il sait innocent. Terrifiant, sublime. » (Sabrina Champenois, Libération)
-
le blues, c'est comme la mort, ça vous habite, ça vit avec vous, tous les jours, partout, disait le bluesman sam " lightning " hopkins.
iry paret, jeune guitariste louisianais, le sait depuis toujours. il sort du pénitencier d'angola où il a purgé une peine pour homicide involontaire, et lorsqu'il revient dans sa famille, il se rend compte qu'il n'a plus sa place. son frère et sa soeur sont obsédés par la réussite matérielle et son père agonise, seul dans la vieille plantation délabrée. a la mort du père, iry paret comprend qu'il ne peut rester en louisiane et part pour le montana où l'attend buddy riordan, son ancien compagnon de détention.
en arrivant là-bas, c'est un autre monde qu'il découvre... publié en 1978 aux etats-unis, le boogie des rêves perdus est le premier roman de burke. bien que non policier, ce livre contient déjà tous les thèmes de ses oeuvres futures : le choix entre le bien et le mal, la beauté de la nature, le mystère des êtres et le poids du passe. a savourer comme des airs de blues sur la route.
-
« Chez les dingues, j'ai soulevé tous les givrés et déclenché une inserruction. On m'a expédié en prison. Là, on savait qui j'étais... Tout ça se termine quand je me fais la belle la nuit pendant que les émeutes de Watts battent leur plein. Alors vous la voulez cette histoire ? » C'est en ces termes qu'Edward Bunker présente ses nouvelles, inspirées directement de ses dix-huit années d'incarcération. On y découvre comment un employé de garage peut se retrouver dans le couloir de la mort après avoir emprunté une voiture - le fait qu'il soit noir n'étant évidemment pas étranger à l'affaire. On y suit aussi l'improbable odyssée de plusieurs évadés de ce même couloir de la mort, le temps de croire à l'impossible. On comprend surtout que, de 1927 à nos jours, le scénario du pire est toujours à l'oeuvre en Amérique.
-