Malgré son poids, «American Tabloid» tient de l'épure tant il semble que l'auteur ait taillé à la serpe dans un manuscrit que l'on imagine colossal. Plein comme un oeuf, «American Tabloid» requiert une attention de tous les instants : une simple ligne parcourue d'un oeil distrait, et c'est une conspiration, un retournement de veste ou un cadavre qui risquent d'échapper au lecteur. Il n'en fallait pas moins pour passer au scalpel les mille jours de l'administration Kennedy et dresser le tableau dantesque des cinq ans qui courent de novembre 1958 au 22 novembre 1963 à Dallas.
Comment croire qu'un taulard qui passa dix-huit années de sa vie derrière les barreaux soit devenu l'une des voix importantes de la littérature américaine contemporaine, un auteur adapté au cinéma et reconnu par ses pairs ? C'est ce miracle qu'Edward Bunker tente d'expliquer dans ce récit. Il fait défiler sous nos yeux juges, flics, petits malfrats, psychopathes, condamnés en attente d'exécution, gardiens sadiques, mais aussi le monde des riches d'Hollywood avec leurs villas nichées dans les collines et leurs piscines de rêve. S'il risque plusieurs fois sa vie et touche le fond, il rencontre malgré tout son ange gardien en la personne de Louise Fazenda, l'épouse du producteur Hal Wallis. Ce sera l'autre versant de son existence.
Stanley Ahearn a un boulot peinard qui lui rapporte de quoi se payer son whisky et ses virées. Un soir, il rencontre Vivienne Carnaval dans un bar. Elle a des yeux verts et n'a pas l'air farouche. À l'issue d'une soirée bien arrosée, Stanley la ramène chez elle... Il se réveille vingt-quatre heures plus tard avec une cicatrice au bas du dos. Après examen, il se confirme qu'on lui a volé un rein ! La plupart des gens vivent sans problème avec un seul rein, mais pas Stanley, qui souffre d'une maladie rénale chronique. Désormais, son unique obsession sera de retrouver la fille aux yeux verts.
Prélude à un cri pousse au paroxysme les qualités de Nisbet : une écriture brillante au service d'une imagination terrifiante et d'un macabre sens de l'humour.
Une équipe de cinéma s'est installée à New Iberia pour y tourner un film épique sur la Guerre de Sécession, avec la star hollywoodienne Elrod Syes. Arrêté par Dave Robicheaux pour conduite en état d'ivresse, l'acteur affirme qu'il a vu, pendant le tournage d'une scène dans un marais, le corps momifié d'un Noir enchaîné.
Dave est tenté de croire à ce récit invraisemblable car, trente-cinq ans plus tôt, il a été le témoin impuissant de l'assassinat d'un homme de couleur par deux Blancs. Le corps n'avait jamais été retrouvé.
Le shérif se moque bien d'un crime vieux de trente-cinq ans. Mais lorsque Dave est face au squelette de la victime, il comprend que le souvenir de ce meurtre n'a cessé de le hanter... En fait, il comprend que la Guerre de Sécession ne s'est jamais arrêtée et que la bataille de New Iberia continue. Avec une rare violence.
Ce roman aux accents faulknériens est l'un des plus beaux de James Lee Burke.
Dans la brume électrique a été porté à l'écran par Bertrand Tavernier avec Tommy Lee Jones dans le rôle de Dave Robicheaux.
Il existe une dynamique dans la mise en oeuvre de l'horreur : servez-la garnie d'hyperboles fleuries, et la distance s'installe même si la terreur est présente, puis branchez tous les feux du cliché littéraire ou figuratif, et vous ferez naître un sentiment de gratitude parce que le cauchemar prendra fin, un cauchemar au premier abord trop horrible pour être vrai. Je n'obéirai pas à cette dynamique, je ne vous laisserai pas me prendre en pitié.... Je mérite crainte et respect pour être demeuré inviolé jusqu'au bout du voyage que je vais décrire, et puisque la force de mon cauchemar interdit qu'il prenne fin, vous me les offrirez. Ainsi parle Martin Michael Plunkett, âgé de 35 ans, coupable de plusieurs dizaines de meurtres sexuels couvrant tout le territoire des États-Unis sur une période de dix ans. Avec Un tueur sur la route, James Ellroy s'est attaché à faire le portrait, de l'intérieur, d'un serial killer.
Dan Scoular, Big Man, est parti un matin et n'est jamais revenu. Un chauffard l'a écrasé sur la route. Sa veuve n'a pas besoin d'un pleureur, mais d'un champion, quelqu'un qui fera justice pour son mari. Jack Laidlaw relève le gant. Lui-même est au-delà des larmes. Son frère est mort et il cherche à comprendre pourquoi : suicide, accident ou meurtre ? Au cours de sa quête, Laidlaw croise les fantômes de son passé : rêves de jeunesse déçus, amours perdues et ces étranges loyautés personnelles qui amènent les êtres à trahir les idéaux qu'ils s'étaient promis."Au pas hésitant de Laidlaw, entre humour et amertume, désenchantement et obstination, le lecteur avance dans ce labyrinthe virtuose, toujours à hauteur d'homme."(Bertrand Audusse, Le Monde)
Avant de passer sur la chaise électrique, Johnny Massina rapporte au lieutenant Dave Robicheaux que sa tête serait mise à prix par les Colombiens. Il semble que Dave ait commis l'erreur de fourrer son nez là où il ne le fallait pas ; et d'avoir insisté.
En sauvant une enfant de la noyade après le crach d'un petit avion, Dave Robicheaux met sa famille en péril et déchaîne les forces du mal.
La lutte entre des militants indiens Pieds Noirs et une compagnie de forage qui convoite leur territoire entraîne Dave Robicheaux dans un tourbillon de violence.
« Question : le grand roman des bas-fonds de L. A. ? Réponse : Aucune bête aussi féroce d'Edward Bunker. Si le jugement ne manque pas d'arguments, il peut se discuter. Mais c'est incontestablement, par sa précision et sa rigueur du détail, le meilleur livre jamais écrit sur le thème du vol à main armée - une activité criminelle à l'image surfaite et trompeuse dont les ouvrages de fiction font habituellement leurs choux gras. Quant à l'analyse qu'il nous offre de la psychopathologie criminelle, elle place le roman au rang du génie du mal, de De sang-froid et du Chant du bourreau. Ce roman est d'une originalité absolue - un chef-d'oeuvre noir resté négligé. Dernière minute : méfiez-vous ! Là où il vous emmène, vous ne sortirez pas intact de votre rencontre avec Max Dembo. » James Ellroy
Lorsqu'il arrive à san quentin, ronald decker est " jeune et paraît encore plus jeune qu'il ne l'est en réalité ".
Earl copen, lui, y sert sa troisième peine d'emprisonnement. emu par ron, en qui il se retrouve, il lui apprend à survivre dans un lieu où la raison du plus fort est toujours la meilleure, où la haine raciale est exploitée par une administration défaillante et dont la mort paraît la seule issue possible.
Par une soirée pluvieuse en cette fin d'été, Dave Robicheaux se sent d'humeur morose.
Même s'il ne boit plus, il cherche à retrouver la chaleur et l'ambiance des bars qui le renvoient à la Louisiane de son enfance. Assis au comptoir chez Goldie Bierbaum, il voit entrer un jeune homme au crâne rasé. Un petit dealer qui joue aussi dans des pornos, un type pas regardant sur les besognes qu'on le charge d'exécuter. Qui lui a ordonné d'aller tabasser sauvagement le père Jimmie Dolan, prêtre à la réputation sulfureuse et ami de Robicheaux ?L'agression perpétrée contre le père Dolan va emmener Dave Robicheaux sur des chemins imprévus, à la rencontre du fantôme de Junior Crudup, un bluesman incarcéré à Angola dans les années trente.
Un mystère plane toujours sur le destin de ce musicien génial, jamais ressorti de la prison où il purgeait sa peine. Qu'est-il devenu ? Énigme d'autant plus troublante que la petite-fille du chanteur est aujourd'hui sur le point d'être dépossédée de sa ferme par une société qui gère les résidus toxiques de l'industrie pétrolière. Robicheaux se sait en terrain mouvant lorsqu'il s'aperçoit que le propriétaire de cette société n'est autre que Merchie Flannigan.
Un nom qu'il connaît. Flannigan a en effet épousé Theodosha LeJeune, issue d'une riche famille, et... ancien amour de Dave Robicheaux.Dans ce beau roman crépusculaire, marqué par l'absence et la mort, James Lee Burke confronte son alter ego Robicheaux à une descente aux Enfers. Sur les Champs-Élysées de La Nouvelle-Orléans, pas de félicité mais une ligne de tramway désaffectée, à l'image du terrible destin de Junior Crudup.Le grand styliste qu'est Burke n'a rien perdu de son lyrisme pour évoquer les maux du Sud américain à travers une intrigue magistralement construite.
Les fontenot ont été métayers de la famille bertrand pendant plusieurs générations, mais moleen, l'actuel propriétaire, veut les expulser.
Alors que la plantation bertrand est déjà envahie par les bulldozers, la vieille bertie fontenot soutient qu'elle possède un titre de propriété sur ces terres oú, selon la légende, jacques lafitte aurait enterré de l'or. au même moment, sonny boy marsallus, un chien fou dont les exploits au salvador et au guatemala lui ont valu une réputation de " survivant indestructible ", confie à dave robicheaux son journal intime en lui demandant de le garder au cas oú il lui arriverait malheur.
Or c'est della, la petite amie de marsallus, qui est victime de tueurs particulièrement barbares. dave mène l'enquête aux côtés de sa collègue helen soileau et de son vieux complice clete purcel, et plus il s'efforce d'atteindre la vérité, plus elle lui échappe et plus la menace se précise contre lui et sa famille.
le blues, c'est comme la mort, ça vous habite, ça vit avec vous, tous les jours, partout, disait le bluesman sam " lightning " hopkins.
iry paret, jeune guitariste louisianais, le sait depuis toujours. il sort du pénitencier d'angola où il a purgé une peine pour homicide involontaire, et lorsqu'il revient dans sa famille, il se rend compte qu'il n'a plus sa place. son frère et sa soeur sont obsédés par la réussite matérielle et son père agonise, seul dans la vieille plantation délabrée. a la mort du père, iry paret comprend qu'il ne peut rester en louisiane et part pour le montana où l'attend buddy riordan, son ancien compagnon de détention.
en arrivant là-bas, c'est un autre monde qu'il découvre... publié en 1978 aux etats-unis, le boogie des rêves perdus est le premier roman de burke. bien que non policier, ce livre contient déjà tous les thèmes de ses oeuvres futures : le choix entre le bien et le mal, la beauté de la nature, le mystère des êtres et le poids du passe. a savourer comme des airs de blues sur la route.
« Chez les dingues, j'ai soulevé tous les givrés et déclenché une inserruction. On m'a expédié en prison. Là, on savait qui j'étais... Tout ça se termine quand je me fais la belle la nuit pendant que les émeutes de Watts battent leur plein. Alors vous la voulez cette histoire ? » C'est en ces termes qu'Edward Bunker présente ses nouvelles, inspirées directement de ses dix-huit années d'incarcération. On y découvre comment un employé de garage peut se retrouver dans le couloir de la mort après avoir emprunté une voiture - le fait qu'il soit noir n'étant évidemment pas étranger à l'affaire. On y suit aussi l'improbable odyssée de plusieurs évadés de ce même couloir de la mort, le temps de croire à l'impossible. On comprend surtout que, de 1927 à nos jours, le scénario du pire est toujours à l'oeuvre en Amérique.
« Le père, Quentin Boudreau (...) tenait sur son genou la main de son épouse, une petite Cajun aux cheveux sombres et au visage ravagé. Ils n'ouvrirent pas la bouche, ni elle ni lui, ne serait-ce que pour poser une question, tandis que nous leur expliquions ce qui était arrivé à leur fille, en choisissant nos mots avec soin pour en atténuer la portée. J'aurais préféré les voir exploser de rage et nous hurler des insultes, lancer des remarques racistes, n'importe quoi, en fait, qui m'aurait soulagé du sentiment qui était le mien quand je les regardais bien en face.
Mais ils restèrent dignes et silencieux. Pleins d'humilité, n'exigeant rien de nous, il est probable qu'en cet instant, ils étaient incapables d'entendre l'intégralité de ce qu'on leur disait. »
Le titre de cette onzième aventure de Dave Robicheaux, policier dans la paroisse de New Iberia en Louisiane, fait référence, comme souvent chez Burke, à la musique du Sud - Jolie Blon's Bounce est une chanson de 1946 - et l'un des protagonistes de l'histoire est d'ailleurs un chanteur de blues cajun.
Pour Robicheaux et sa coéquipière Helen Soileau, tout commence par l'une de ces affaires au goût amer où la mort violente d'un enfant cause une tragédie familiale. Une adolescente prénommée Amanda a été tuée de deux balles, violée et abandonnée dans un champ de canne à sucre. Puis une prostituée, fille d'un mafieux local, subit le même sort. Très vite, les soupçons se portent sur un musicien noir, le chanteur de blues Tee Bobby Hulin. Bien que Robicheaux ne le porte pas dans son coeur, il ne croit pas à sa culpabilité.
Il se trouve que l'avocat de Hulin n'est autre que Perry LaSalle, qui appartient à une riche famille de planteurs de New Iberia. Les LaSalle, Robicheaux les connaît, et surtout, il connaît la sinistre réputation de l'homme qui fut leur contremaître : un être sadique nommé Legion Guidry.
Comme dans Sunset Limited et dans Purple Cane Road, Dave Robicheaux va trouver en travers de sa route une incarnation diabolique qui semble avoir le don d'ubiquité et va hanter ses cauchemars. Et peu à peu, son enquête se transforme en duel contre un véritable génie du mal...
« Injection mortelle a la particularité d'avoir pour héros un bourreau ; Franklin Royce est un médecin employé dans une prison du Texas où on exécute par injection létale. Or il s'apprête à exécuter un Noir qu'il sait innocent. Terrifiant, sublime. » (Sabrina Champenois, Libération)
Edition collector regroupant les trois premières enquêtes de la série « Dave Robicheaux », l'un des personnages les plus attachants de la littérature policière, incarné par Tommy Lee Jones dans le film de Bertrand Tavernier «Dans la brume électrique» (2009) :« La Pluie de néon, Prisonniers du ciel, Black Cherry Blues.»
Danny Kestrel, « petit » encadreur de « grandes » oeuvres d'art, fait la connaissance de Renee Knowles au vernissage d'un peintre à la mode. Renee tente « obstinément de ne pas se séparer des 90 centimètres de tissu qui lui tiennent lieu de robe » mais son ivresse provoque un scandale. Devant la gêne des organisateurs, Danny offre de la raccompagner chez elle, c'est-à-dire chez son mari. Renee s'offre à lui, alors qu'il est garé devant sa maison. Au petit matin, Danny rentre chez lui. Il n'entendra pas le coup de feu qui provoque la mort de Renee.
Dès lors, la vie de Danny part en roue libre. Le mari de Renee désire faire sa connaissance, l'inspecteur Bowditch décide de lui pourrir la vie, le monde « artistique » le bat à froid, des tueurs le kidnappent et le passent à tabac, lui réclamant quelque chose que Renee est censée lui avoir donné. Ce « quelque chose » n'est autre que le « Codex de Syracuse », le récit des aventures du fils de Theodora, l'impératrice de Byzance, ancienne prostituée mariée à l'empereur romain Justinien, marâtre impitoyable, désireuse d'éliminer ce fils dont Justinien ignore l'existence.
Entre le récit du « Codex » et celui des protagonistes de l'histoire s'établissent des parallèles troublants. Pour venir à bout des énigmes du présent, Danny devra d'abord résoudre celles du passé. Récit picaresque des aventures de Théodora, roman noir moderne sur la vanité des choses et la valeur spirituelle de toute quête, Le Codex de Syracuse se réfère, bien sûr, de façon tout aussi mythique au Faucon maltais. Là encore, c'est l'histoire de « l'étoffe dont sont faits les rêves. » C'est aussi la rencontre du roman noir moderne américain avec le roman épique latino-américain. Autrement dit, quand Jim Nisbet croise Daniel Chavarria.
" De tous les mecs qu'on peut un jour croiser sur sa route, Ernie Stark n'était pas, et de loin, le plus gentil. " Petit arnaqueur avec des rêves de grandeur, gros consommateur de drogue et à l'occasion trafiquant, homme au sang froid, Stark est, en effet, quelqu'un dont il faut se méfier. D'autant plus qu'il a eu la malchance de se faire serrer par le lieutenant Crowley, alors qu'il était en liberté conditionnelle. Il ne pourra plus s'en sortir qu'en sacrifiant son pote hawaïen Momo, un dealer dont il rêverait de prendre la place. Mais même pour un maître de l'embrouille comme Stark, les choses se passent rarement comme prévu...
Stark est un roman qui date de la fin des années soixante ou du début des années soixante-dix. Le manuscrit n'en a été retrouvé qu'après la mort d'Edward Bunker (2005). Comme l'écrit James Ellroy dans sa préface, " c'est un hybride férocement disjoncté de roman pulp noir des années cinquante et de fantasmes de petit voyou. Une oeuvre de jeunesse qui augure de manière prophétique du superbe écrivain que Bunker allait devenir. "
Alex est né sous une mauvaise étoile.
Sa mère, l'a abandonné et son père a dû le confier à des foyers d'adoption, écoles militaires et autres pensionnats. commence alors pour lui " le cycle des laideurs ", des tumultes et des larmes ", qui l'amènera, de révoltes en évasions, à connaître la répression sous toutes ses formes.
Encore adolescent, alex est d "jà un " taulard " endurci qui vit la bête au ventre et la rage au coeur.
La bête eu ventre conclut la trilogie commencée avec aucune bête aussi féroce et la bête contre les murs.
Edward bunker y analyse le processus qui conduit la société à se fabriquer les criminels qu'elle mérite.
La bête au ventre est le plus beau livre, d'edward bunker. un authentique chef d'oeuvre de notre littérature. richard stratton, auteur de l'idole des camés.
" perry savait qu'aucun james ou hatfield de la famille n'avait jamais craint les exploitants de mines, les gros bras de la compagnie, les briseurs de grèves armés de leur manche de hache, ou même la garde nationale.
Son grand-père disait qu'il était de la famille de frank james, le hors-la-loi qui s'était caché dans le cumberland après avoir cambriolé une banque avec jesse en virginie de l'ouest. " dans ce roman écrit en 1970, james lee burke raconte l'odyssée d'un jeune homme dans la région la plus pauvre des appalaches, avec en arrière-plan, les luttes meurtrières entre mineurs et patrons, les grèves sanglantes et la contrebande de whisky.
Perry woodson hatfield james, descendant des célèbres frères james et protagoniste du livre, apprendra la révolte et la haine pour tenter d'échapper à cet enfer. charles willeford considérait vers une aube radieuse comme le chef-d'oeuvre de james lee burke.
Tout en apportant son témoignage sur l'horreur des prisons, l'auteur nous livre une remarquable analyse de la psychopathologie criminelle.
Selon James Ellroy, qui a aussi connu les chutes et les rechutes avant de devenir le grand écrivain que l'on sait, Edward Bunker nous offre au fil des pages une vision pénétrante et stupéfiante des réflexions intimes de Max Dembo : finesse des observations sociales, analyse impitoyable de son personnage, sans concessions ni justification, jugements implacables sur la loi du milieu et sa dérision ultime.
On ajoutera à cela la beauté du style et la rigueur de la construction. " La Tribune de Genève." Bunker décrit avec une force redoutable, singulière alliance de brutalité et d'humanité de regard, l'itinéraire tragique de ses héros, sans rien cacher de leur sauvagerie. Sans excuser ni condamner. Simplement en pointant les failles. Bunker reprend ainsi le fil de ses obsessions évidemment liées à son expérience personnelle.
Michel Abescat, Le Monde.