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ISABELLE ROSSELIN
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Anne Frank est née le 12 juin 1929 à Francfort. Sa famille a émigré aux Pays-Bas en 1933. À Amsterdam, elle connaît une enfance heureuse jusqu'en 1942, malgré la guerre. Le 6 juillet 1942, les Frank s'installent clandestinement dans «l'Annexe» de l'immeuble du 263, Prinsengracht. Le 4 août 1944, ils sont arrêtés sur dénonciation. Déportée à Auschwitz, puis à Bergen-Belsen, Anne meurt du typhus en février ou mars 1945, peu après sa soeur Margot. La jeune fille a tenu son journal du 12 juin 1942 au 1er août 1944, et son témoignage, connu dans le monde entier, reste l'un des plus émouvants sur la vie quotidienne d'une famille juive sous le joug nazi. Cette édition comporte des pages inédites.
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Le charme secret de notre graisse et son rôle en faveur de notre santé
Mariette Boon, Liesbeth Van Rossum
- Actes Sud
- Essais Documents
- 13 Mars 2024
- 9782330188498
Aucun organe n'est aussi méconnu, maltraité, voire érigé en ennemi public que notre graisse corporelle. Vous avez bien lu : notre tissu graisseux est un organe à part entière. Constituée d'innombrables composants, la graisse produit quantité d'hormones et régule de multiples processus de notre organisme. Personne ne pourrait se passer d'elle, et pourtant, dans les magazines ou sur Internet, on nous répète le même message : il faut en venir à bout, prendre des compléments alimentaires pour la «brûler», se mettre au régime, attaquer nos bourrelets...
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«Comment dormir l'un près de l'autre quand les rêves de chacun ont suivi leur propre voie obscure ?» En quittant sa maison de Gand, achetée près de vingt ans auparavant, le narrateur fait une troublante découverte : ce toit fut également celui d'un SS flamand, profondément impliqué dans la collaboration avec le Troisième Reich. Le lieu intime se pare soudain d'une dimension historique vertigineuse. Qui étaient cet homme, son épouse pacifiste et leurs enfants ? À l'aide de documents et de témoignages, Stefan Hertmans nous entraîne dans une passionnante et minutieuse enquête sur le côté obscur du nationalisme flamand et la banalité du mal.
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Quinze ans après l'accident qui a failli leur coûter la vie, Aimée et sa soeur Margot s'efforcent, chacune à sa manière, d'oublier. Le passé les rattrape lorsque leur père, un célèbre écrivain flamand qui était au volant au moment du choc, se retrouve mêlé à une affaire de disparition. Pouvons-nous pardonner à nos parents leurs erreurs ? À quelles histoires nous raccrocher pour ne pas sombrer quand la réalité nous blesse ? Aimée, devenue influenceuse, va mener l'enquête, en y impliquant ses nombreux followers. Grâce à un habile jeu de miroirs, Sarah Meuleman nous plonge dans une vertigineuse réflexion autour de la puissance de la narration et de la mise en scène de soi. Empruntant aux codes du thriller psychologique, Aimez-moi explore avec finesse les liens qui unissent et brisent les familles.
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Lorsque Stefan Hertmans apprend que Monieux, le petit village provençal où il a élu domicile, a été le théâtre d'un pogrom il y a mille ans et qu'un trésor y serait caché, il part à la recherche d'indices. Une lettre de recommandation découverte dans une synagogue du Caire le met sur la trace d'une jeune noble normande qui, à la fin du onzième siècle, convertie par amour pour un fils de rabbin, aurait trouvé refuge à Monieux. La belle Vigdis est tombée amoureuse de David, étudiant à la yeshiva de Rouen. Au péril de sa vie, elle le suit dans le Sud, commence à prier son dieu et devient Hamoutal. Son père ayant promis une forte somme à qui la ramènerait, des chevaliers se lancent à sa poursuite. Puis les croisés, de plus en plus nombreux sur le chemin de Jérusalem, semant mort et destruction dans leur sillage, s'intéressent à cette femme aux yeux bleus. C'est le début d'un conte passionnant et d'une reconstruction littéraire grandiose du Moyen Âge. S'appuyant sur des faits et des sources authentiques, cette histoire d'amour tragique, menée comme une enquête, entraîne le lecteur dans un univers chaotique, un monde en pleine mutation. Stefan Hertmans nous offre aussi un roman contemporain, celui d'une femme en exil que guide l'espoir.
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De la période précoloniale aux années 2008-2009 (la fin de Mobutu et la guerre civile), en passant par lexploration de Stanley (1870), cette histoire du Congo navait jamais été écrite. Se fondant sur un travail de documentation époustouflant et des mois denquête parfois rocambolesque, voire périlleuse, David Van Reybrouck prend tour à tour la plume du romancier, du journaliste et du dramaturge pour raconter ce pays avec une inlassable curiosité, une ingénieuse rigueur et un réel courage.
Il signe un essai total, une somme extrêmement riche, un livre de référence mais aussi un hymne jubilatoire à lextraordinaire vitalité de tout un peuple qui a déjà passionné plus de 300 000 lecteurs aux Pays-Bas et dans les Flandres.
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Quand Stefan Hertmans entreprend la lecture des centaines de pages de notes laissées par son grand-père, il comprend que cette vie-là vaut la peine d'être racontée. Une enfance très pauvre à Gand, le rêve de devenir peintre, puis l'horreur de la Grande Guerre dans les tranchées de Flandre sont les étapes d'une existence emblématique de tout un siècle. Mais l'histoire de cet homme nommé Urbain Martien ne se réduit pas à ce traumatisme et, grâce à son talent de conteur, Hertmans nous fait ressentir à quel point la peinture mais également un amour trop tôt perdu auront marqué l'existence de son grand-père.
Ce récit restitue avec une grande sensibilité un parcours marqué par la césure indélébile que représente la Première Guerre mondiale dans notre histoire collective et individuelle. Stefan Hertmans nous donne à lire une poignante saga familiale et un panorama puissant du siècle dernier.
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Revolusi : l'Indonésie et la naissance du monde moderne
David Van Reybrouck
- Actes Sud
- Essais Documents
- 5 Février 2025
- 9782330199968
Quelque dix ans après "Congo", David Van Reybrouck publie sa deuxième grande étude historique, consacrée cette fois à la saga de la décolonisation de l'Indonésie - premier pays colonisé à avoir proclamé son indépendance, le 17 août 1945. Il s'agit pour lui de comprendre l'histoire de l'émancipation des peuples non européens tout au long du siècle écoulé, et son incidence sur le monde contemporain. Fidèle à la méthode suivie dès son premier ouvrage, l'auteur se met lui-même en scène au cours de son enquête, alternant exposé de type scientifique et "reportage" à la première personne - ce qui rend la lecture de l'ouvrage à la fois aisée et passionnante.
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D'un ton badin, le Néerlandais Herman Koch nous invite à la table d'un restaurant chic, à Amsterdam. Deux frères et leurs épouses s'y retrouvent sans plaisir : Simon, politicien, a toutes les chances de devenir ministre. Paul est un marginal vaguement cynique. Ça sent la comédie piquante, le règlement de comptes en huis clos. L'entrée - salade de mâche et chèvre chaud - se déguste effectivement comme une amusante étude de moeurs. Mais le plat principal transforme bientôt la fiction en roman noir, et le dessert a tout d'une omelette norvégienne - enflammé et glaçant. Car Le Dîner s'apparente à une satire sociale qui se déplace vers le polar lorsqu'on apprend, entre la poire et le fromage, que les rejetons des deux couples ont commis un acte tout à fait immonde quelques jours auparavant.
Herman Koch se met alors à découper au scalpel les attitudes parentales complaisantes et son roman, si bien construit, nous laisse finalement avec une poignée de questions sur la morale et ses sales petits arrangements.
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Au printemps 1775, Elizabeth Cook, trente-quatre ans, seule depuis trois ans, attend le retour de son célèbre époux, James Cook, qui effectue son second voyage exploratoire.
Alors qu'elle se prépare à l'accueillir, qu'elle imagine une vie nouvelle, la reconstruction d'une relation conjugale et familiale authentique, l'angoisse l'étreint. Déroulant le fil de sa mémoire, Elizabeth revisite ses longues années de solitude, ses difficultés, ses douleurs, ses drames vécus dans le secret - et s'interroge sur la possibilité de recréer un lien si ténu.
James Cook revient enfi n, mais la mer l'attire plus que tout, et il ne pense bientôt qu'à repartir.
Très ancré dans la réalité, très documenté sur la société londonienne du XVIIIe siècle, ce roman historique somptueux propose un magnifique portrait de femme, véritable personnage de fiction à l'incroyable destin.
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En 1812, la jeune Mary séjourne en Écosse dans la famille d'Isabella, à peine plus âgée qu'elle. Ensemble, les deux adolescentes parcourent la lande et s'adonnent au frisson : ne seraient-ce pas des monstres qui les guettent parfois au détour de ces paysages torturés ? Les deux amies s'initient à regarder le monde qui les entoure et apprennent à y déceler désirs et mystères. Quatre ans plus tard, Mary est devenue femme et mère, et séjourne au bord du lac Léman en compagnie des poètes Percy Shelley et Lord Byron. Recluse en raison de pluies diluviennes, cette petite compagnie sirote du laudanum et s'invente des histoires effrayantes. C'est alors que le souvenir des émois écossais ressurgit dans la conscience de Mary, qui va donner naissance à l'un des chefs-d'oeuvre de la littérature fantastique, Frankenstein. Plongée sensuelle au coeur de la création d'un mythe littéraire, Mary nous offre le portrait d'une flamboyante jeune fille qui entrelace l'expérience de l'amour et de la perte, et s'abandonne aux vertigineux pouvoirs de l'imagination.
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Depuis plusieurs années, David Van Reybrouck, auteur de Congo, Une histoire (Prix Médicis Essai 2012) s'intéresse de près à la vie politique de son pays, la Belgique, et notamment à la question de la participation des citoyens à la gestion du pays. Et si c'étaient les élections qui mettaient en péril la démocratie ? Ses réflexions ainsi que les solutions qu'il propose tombent à pic au moment où l'on prépare en France les élections municipales.
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Lorsque dans la nuit du 13 février 1967, Max Delius prend en stop Onno Quist sur la route d'Amsterdam, il ne sait pas que cette rencontre changera le cours de son existence. En apparence, tout sépare les deux hommes : l'un est astronome, coureur de jupons extraverti et jouisseur, l'autre spécialiste de langues anciennes indéchiffrables, plutôt timide et solitaire. Et tandis que Max est orphelin d'une mère juive déportée et d'un père collaborateur, Onno vient d'une grande famille de notables calvinistes. L'un sort tout juste du lit d'une de ses maîtresses, l'autre s'est échappé d'une pesante réunion de famille. Max et Onno deviennent pourtant inséparables.Cette amitié est le fil conducteur d'un roman inclassable qui parvient à nous entraîner aussi bien dans un chassé-croisé amoureux sur fond de congrès révolutionnaire à Cuba, que dans les obsessions d'un adolescent surdoué, convaincu de pouvoir retrouver les Tables de la Loi. Mais Mulisch nous plonge également dans le passé trouble de la collaboration, décrit les arcanes de la politique et du pouvoir et met en scène avec un rare talent les jeux de l'amour et du sexe.
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Ce recueil circonscrit la partition sensible d'un écrivain qui pose sur le monde un regard humaniste et progressiste. En ces temps tourmentés il est important de publier cette collection d'Odes comme autant de chroniques qui soulignent le besoin inné d'enthousiasme de David Van Reybrouck et son bel esprit d'engagement positif.
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La paix ça s'apprend ! : guérir de la violence et de la terreur
Thomas D'Ansembourg, David Van Reybrouck
- Actes Sud
- Babel
- 27 Octobre 2021
- 9782330157067
À la suite des attentats de Paris et Bruxelles, David Van Reybrouck, écrivain, anthropologue et archéologue, rencontre son ami Thomas d'Ansembourg, psychothérapeute, auteur d'ouvrages sur le développement personnel et formateur en communication non violente. Pour eux, le constat est clair : face au déferlement d'actes guerriers et barbares, appeler la paix de ses voeux ne suffit pas, il faut la préparer, la construire à l'intérieur de nous-mêmes et dans nos structures sociales.
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Maire d'Amsterdam, aimé du petit personnel et respecté des puissants de ce monde, époux comblé, heureux père d'une adolescente, Robert peut savourer pleinement le sentiment d'une vie accomplie.
Jusqu'au jour où, lors d'une soirée officielle, il aperçoit sa femme, Sylvia, rire à gorge déployée avec son adjoint à la mairie, le pourtant très insignifiant Maarten Van Hoogstraten. Tiens, il ne les savait pas si proches. Complices, même. Et si... Non, son imagination lui joue des tours. D'ailleurs, Sylvia se comporte de manière on ne peut plus normale ces derniers temps. On pourrait même dire qu'elle n'a jamais été aussi normale. Mais justement, ne devrait-il pas s'en inquiéter ?
Et voilà, le doute s'installe, le fossé se creuse. Et tandis que ses parents, un couple de nonagénaires énergiques, lui annoncent leur décision de mettre fin à leurs jours, c'est tout son équilibre - et sa belle assurance - qui menacent de voler en éclats.
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Au piano une femme étudie les Variations Goldberg, tente de comparer les différentes éditions de la partition, de s'approcher au plus près de l'oeuvre de Bach, de comprendre ce qui la porte au sublime. Ainsi éclairé par la musique, se déploie peu à peu en elle un paysage auquel elle n'avait plus accès : les souvenirs d'un passé partagé avec sa fille aujourd'hui disparue.
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Un ferry en provenance de Tanger traverse le détroit de Gibraltar par une chaude matinée d'été. Au moment où Ilham et Thouraya posent le pied sur le sol européen, les deux Néerlandaises d'origine marocaine découvrent que Murat, le jeune clandestin de dix-neuf ans qu'elles avaient caché dans le coffre de leur voiture, est mort étouffé. Leur nouvel ami et protecteur rencontré au Maroc, qui a arrangé le passage du jeune homme, disparaît aussitôt. Devant elles, la terre rouge espagnole s'étend à perte de vue. Les deux femmes entament leur périple en voiture, avec ce corps dissimulé dans leur coffre, cherchant désespérément le courage de s'en débarrasser. Elles se souviennent : c'est Murat qui les avait suppliées de l'aider à quitter son bidonville marocain, sa mère s'était jetée à leurs pieds. Comment auraient-elles pu lui refuser cette chance, celle de construire une vie aux Pays-Bas et de fuir la misère ?
La Mort de Murat Idrissi raconte l'histoire de milliers de morts anonymes, ces personnes que l'on retrouve chaque année le long des routes espagnoles, fauchées en plein envol. Traduit du néerlandais par Isabelle Rosselin -
A l'occasion de la sortie du film de Jacques Sarasin Je chanterai pour toi, dont le portrait de Boubacar Traoré constitue la matrice, cette nouvelle parution de Mali blues permet de redécouvrir l'étonnante figure du chanteur malien.
Un voyage dans les contrastes les plus contemporains de l'Afrique, du Sénégal à la Mauritanie et au Mali, où Lieve Joris nous invite à rencontrer des personnages émouvants, contradictoires, en qui semblent singulièrement s'exprimer l'attachement aux origines, l'expérience de la modernité et le désenchantement à l'égard de tout modèle.
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Cuneiforme (notes d'aga akbar)
Kader Abdolah
- Gallimard
- Du Monde Entier
- 27 Février 2003
- 9782070767946
Le jeune Aga Akbar, cadet de sept enfants et fils illégitime d'un noble persan, est sourd-muet. Il communique dans un langage de signes rudimentaire, mais souffre de ne pouvoir exprimer ses pensées, ses sentiments. Ne sachant comment lui enseigner l'alphabet persan, son oncle lui demande de recopier une inscription en écriture cunéiforme vieille de trois mille ans, sans doute un ordre du premier roi de Perse. Dès lors, Aga Akbar se sert de ces caractères cunéiformes et remplit des cahiers dans une écriture que personne d'autre que lui ne comprend.Des années plus tard, son fils Ismaël quitte l'Iran et arrive en tant que réfugié politique aux Pays-Bas. Désemparé face à une société dont il ne connaît pas les règles, il décide de traduire les notes de son père, le porte-parole de l'histoire de son pays. La construction de la première ligne de chemin de fer, l'hostilité de la dynastie régnante à la religion puis la révolution islamiste ne sont que quelques-uns des épisodes que le narrateur fait revivre à travers le récit de la vie d'Aga Akbar. Par ce va-et-vient entre le passé et le présent, entre l'histoire de son père et la sienne, il crée lui aussi un langage inédit, poétique et provocateur.Cunéiforme est un grand livre romanesque dont la toile de fond est constituée par les mythes et les récits de la culture persane millénaire, en même temps qu'un roman très politique sur les errements de l'Iran au vingtième siècle, entre fanatisme et modernité. Mais surtout, Kader Abdolah a écrit avec Cunéiforme un magnifique livre sur l'amour d'un fils pour son père.
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Bien des ciels au-dessus du septième
Griet Op de beeck
- 10/18
- Litterature Etrangere
- 18 Octobre 2018
- 9782264072061
Leurs histoires sont faites de bonheurs inattendus, de complications dérisoires, de secrets trop lourds à porter et d'espoirs inavouables. Lou, Eva, Casper, Elsie et Jos : cinq narrateurs, trois générations, des questionnements universels. De 12 à 71 ans, leurs points de vue diffèrent, mais la question reste la même : qu'est-ce qu'on attend pour être heureux ?
Plaisirs minuscules saisis au vol, coeurs prêts à éclater, Bien des ciels au-dessus du septième capte la poésie du quotidien et restitue les sentiments doux-amers qui unissent les hommes. Une comédie dramatique sincère et touchante.
Traduit du néerlandais par Isabelle Rosselin.
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Promenades dans la Barcelone de l'Ombre du vent
Alexander Schwarz, Sabine Burger, Nelleke Geel
- Grasset
- 18 Mai 2016
- 9782246861935
L'idée de ce guide à la fois joli et pratique est venue à l'éditeur et traducteur hollandais de Carlos Ruiz Zafon, Nelleke Geel. Il s'agit d'inviter le lecteur-voyageur à se replonger dans l'univers de L'ombre du vent, en retrouvant à Barcelone aujourd'hui, les lieux évoqués dans le roman.
Le principe est simple : un extrait du texte, photos, détails historiques et touristiques (bus, métro, bars, musées, etc.) et commentaire de Carlos Ruiz Zafón. Ainsi on retrouve l'avenue du Tibidabo où vivent les Aldaya, la calle Joaquin Costa où habite Fermin Romero de Torres, la calle santa Ana où vivent les Sampere, la librairie, les cafés, les églises et qui sait, le cimetière des livres oubliés !
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Auteur à succès affublé d'une jeune et jolie épouse, monsieur M. mène la belle vie à Amsterdam. Jusqu'à ce que son voisin se mette à lui écrire des lettres de menaces. Un règlement de comptes réussi par l'enfant terrible des lettres néerlandaises.
Herman a un passe-temps : il écrit des lettres. Pas n'importe lesquelles, des lettres de menace à son voisin, monsieur M., auteur de best-sellers internationaux.
Des lettres qu'il n'envoie pas mais dans lesquelles il fait part de sa fascination mêlée de dégoût pour ce romancier, gloire passée des librairies, vieux beau fortuné, à l'épouse trop jeune, trop belle. Ce cher monsieur M. avec lequel Herman joue les gentils voisins, en attendant son heure.
Car Herman le sait, le succès de monsieur M. est bâti sur un mensonge. La vérité, lui seul la connaît. Et aujourd'hui, il est bien décidé à se venger. -
Espagne, été 1921. Blessé dans sa retraite face aux forces supérieures du chef berbère Abd-el-Krim, le capitaine de l'armée espagnole Augusto Santamaría del Valle est nommé chef de la Sûreté de Madrid. Très vite, un meurtre commis dans une maison close ouvre, par ses multiples ramifications, une vertigineuse vue en coupe d'une société aux moeurs aussi troubles que son actualité politique est agitée. Immense fresque menée à un rythme d'enfer, «Le Sang dans nos veines» dresse le portrait stupéfiant de la respectabilité corrompue et de l'attrait du vice.