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Editions De L'Olivier
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À soixante-quatorze ans, Frank Bascombe se porte comme un charme. En dépit d'une vie marquée par les deuils, les échecs et les séparations, cet optimiste invétéré ne désespère pas de trouver le bonheur. Lorsqu'il apprend que son fils est atteint d'une maladie incurable, il lui propose une virée à la rencontre des monuments d'une Amérique vouée au kitsch : le Palais du Maïs, un hôtel-casino indien, les effigies des « dead presidents » sculptées dans le mont Rushmore... Un dernier voyage au cours duquel père et fils parviendront - peut-être? - enfin à se rapprocher.
Bavard, touchant, égoïste et doué d'un sens inné de la comédie, Frank Bascombe accompagne Richard Ford de livre en livre depuis plus de trente ans. Dans Le Paradis des fous, cet ancien journaliste sportif reconverti dans l'immobilier continue à observer l'Amérique avec férocité. Pour notre plus grand plaisir. -
Nous sommes à Great Falls, Montana, en 1960. Dell Parsons a 15 ans lorsque ses parents commettent un hold-up, avec le fol espoir de rembourser ainsi un créancier menaçant. Mais le braquage échoue, les parents sont arrêtés, et Dell a désormais le choix entre la fuite ou le placement dans un orphelinat. Il choisit de fuir, passe la frontière du Canada et se retrouve dans le Saskatchewan. Il est alors recueilli par un homme, Remlinger, qui fait de lui son apprenti et son factotum. Remlinger est un " libertarien ", adepte de la liberté individuelle intégrale, qui vit selon sa propre loi en organisant des chasses. Canada est le récit de ces années d'apprentissage au sein d'une nature magnifique, parmi des hommes pour qui seule compte la force brutale, comme le montre l'épisode final, d'une incroyable violence. Des années plus tard, Dell, qui est devenu professeur à l'Université, se souvient de ces années qui l'ont marqué à jamais.
Qualifié de " page-turner " par le NY Times, ce roman d'une puissance et d'une beauté exceptionnelles rappellera aux lecteurs de Richard Ford le premier de ses livres publié à l'Olivier en 1991, Une saison ardente. Il marque le retour sur la scène littéraire d'un des plus grands écrivains américains contemporains.
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Rien à déclarer
Richard Ford
- Éditions de l'Olivier
- Litterature Etrangere
- 2 Septembre 2021
- 9782823617283
« La vie, ce sera ça, désormais, pensa-t-il. Un catalogue. Les conversations, les rencontres, les gens, les départs, les arrivées. Les choses qui passent. Rien d'effroyable. » À New York ou dans le Michigan, à La Nouvelle-Orléans, à Paris, à Dublin, des hommes et des femmes se penchent sur leur passé. Solitaires le plus souvent, parfois malgré eux (ils sont séparés, veufs ou simplement célibataires), ils s'interrogent aussi sur leur avenir. Sans amertume, même quand la nostalgie joue en sourdine la petite musique des regrets, la ritournelle des occasions perdues et des rendez-vous manqués.
Rien d'autobiographique dans ces nouvelles, nous assure l'auteur. On est pourtant tenté d'y lire, entre les lignes, le bilan de la maison Ford. Car s'il ne dit jamais « je », il y a un peu de Richard Ford dans chacun de ces personnages, ne serait-ce qu'un certain goût pour l'ironie.
Tout en saluant au passage deux de ses modèles : James Salter, pour sa précision, sa cruauté et sa mélancolie, et Alice Munro, championne incontestée du discours indirect libre.
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En toute franchise
Richard Ford
- Éditions de l'Olivier
- Litterature Etrangere
- 1 Octobre 2015
- 9782823608458
Après le grand succès de son dernier roman Canada (Prix Femina Etranger 2013, 100 000 exemplaires vendus), Richard Ford signe le retour de Frank Bascombe ( Un week-end dans le Michigan, Indépendance, L'État des lieux ).
Nous sommes en 2012. Frank, ancien journaliste sportif et agent immobilier, a désormais 68 ans et coule une retraite paisible dans une ville du New Jersey. Paisible. jusqu'à ce que l'ouragan Sandy vienne frapper la Côte Est des États-Unis. Après la tempête, vient le temps du bilan. On constate l'étendue des dégâts, autour de soi et dans sa vie. On fait le point. Frank rend visite à son ex-femme, laquelle vit désormais dans une résidence médicalisée ; recueille les confessions d'un vieil ami ; et se trouve confronté à ses propres préjugés. En toile de fond de ces sujets intimes mais communs à tous, l'Amérique d'aujourd'hui, avec la féroce bataille présidentielle Obama/Romney et la crise économique.
Caustique, bavard, malicieux et politiquement incorrect, Frank a vieilli, mais il demeure incontestablement l'un des personnages les plus attachants de la littérature américaine actuelle. De quoi satisfaire ses nombreux fans, qui ne cessent de le réclamer depuis la parution de L'État des lieux.
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En deux textes qui se répondent - « Au loin je me souviens de mon père » et « À la mémoire de ma mère » -, Richard Ford retrace la vie de ses parents : celle de son père, représentant de commerce sur les routes une bonne partie du temps jusqu'à sa mort prématurée ; et celle de sa mère, qui, après une enfance banale en Arkansas, le mariage et la naissance de son enfant, souffre des années de solitude, puis d'un cancer.
Richard Ford, qui se trouve « entre eux », entre son père et sa mère, décrit ces deux existences dans ce qu'elles ont de plus banal et de moins extraordinaire, et pose la question : que reste-t-il d'une vie vécue ?
En marge de ses grands romans, ce livre sensible est l'hommage bouleversant d'un grand écrivain à ses parents, mais aussi une clé pour la compréhension de son oeuvre.
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« Il marche, Walker. C'est son nom et sa nature ».
Jeune soldat canadien de retour des champs de bataille de la Seconde Guerre mondiale, Walker s'installe à New York en 1946. Hanté par la violence des combats, il peine à trouver sa place dans une Amérique où l'argent et la corruption règnent désormais en maîtres.
Il se lance alors dans une odyssée qui le conduit à San Francisco puis Los Angeles, tente de gagner sa vie en travaillant dans la presse et côtoie le monde du cinéma et du film noir qui le fascine. Mais point de salut pour cette âme perdue, condamnée à errer dans un décor qui n'est autre que le reflet de son chaos intime.
Road novel en forme de poème épique aux images puissantes, Walker est une évocation en noir et blanc de l'Amérique de l'après-guerre, une sublime parabole sur la nature du Mal.
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Le pont invisible
Julie Orringer
- Editions De L'Olivier
- Litterature Etrangere
- 17 Mai 2013
- 9782879295237
Paris, 1937. Andras Lévi, juif d'origine hongroise, quitte Budapest et sa famille afin de poursuivre ses études d'architecture à Paris. Il se prend rapidement au jeu de la vie parisienne : c'est le temps des amitiés et des amours inoubliables. L'euphorie ne dure qu'un instant car l'Europe s'apprête à basculer dans la terreur. Andras décide de retourner en Hongrie, croyant échapper à l'antisémitisme français, mais ce n'est que le début d'un périple marqué par la violence, la souffrance et la peur.
Dans ce texte magistral, inspiré de I.B. Singer, Orringer recrée avec brio l'Europe des années 40, où les destins individuels ont été dévastés par l'irruption de la guerre. Des rues de Paris aux camps de travail en Turquie, Le Pont invisible reconstitue à travers l'histoire d'une poignée d'exilés le désastre intime et politique du totalitarisme.