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LAURENCE SENDROWICZ
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À bientôt quarante-quatre ans, récemment marié et promu commissaire à Holon, Avraham est las d'enquêter sur des crimes domestiques dont la résolution ne rend service à personne. Il rêve de missions plus importantes. Aussi le jour où deux affaires se présentent simultanément délègue-t-il la plus banale - un nouveau-né découvert dans un sac plastique à proximité de l'hôpital - à une collaboratrice. C'est la disparition d'un touriste signalée par le directeur d'un hôtel du front de mer qui retient son attention. L'homme, détenteur d'un passeport suisse, a également un passeport israélien mais aussi d'autres identités. Quand on le retrouve noyé sur la plage, l'implication du Mossad commence à se profiler. Tout porte Avraham à croire qu'il tient enfin sa «grande» enquête. En réalité c'est un terrible cas de conscience qui l'attend.
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Un historien israélien, spécialiste des processus d'extermination pendant la Shoah, devient guide des camps de la mort, accompagnant des groupes de lycéens dans leurs visites imposées au cours de «voyages de la mémoire». Cette expérience, doublée de sollicitations diverses autour des différentes formes que prend l'entretien officiel de cette inflammable mémoire, entame progressivement et profondément son rapport au monde et aux autres. Sur l'échec de la transmission de l'histoire, un corps à corps explosif avec des questionnements vertigineux, aussi intimes que politiques.
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Ofer, un adolescent âgé de seize ans, a quitté son domicile de Holon un matin et n'est pas rentré après l'école. Pour l'inspecteur Avraham Avraham, il n'y a pas lieu de s'inquiéter, il suffit d'attendre. Les jours passent, le garçon reste introuvable. Rongé par la culpabilité, le policier s'enfonce dans cette enquête qui dévore petit à petit son existence. Plus il explore la vie d'Ofer, moins la vérité semble claire. Reste ce voisin curieux, Zeev, un professeur qui ne cesse de tourner autour des investigations. Détient-il la clé de cette disparition ?
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Une petite valise contenant un engin explosif est retrouvée près d'une crèche à Holon, dans la banlieue de Tel-Aviv. Puis surviennent des menaces téléphoniques : cette bombe ne serait qu'un début. Les indices sont minces, les pistes nombreuses. Un des parents de l'établissement intrigue par sa nervosité. Et une mère a disparu de façon bien mystérieuse... Le commandant Avraham Avraham, encore ébranlé par son affaire précédente, s'empare de ce dossier complexe et devra à nouveau démêler les mensonges que les suspects inventent pour les autres de ceux qu'ils se racontent à eux-mêmes.
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À près de cinquante ans, Iris mène à Jérusalem une existence bien remplie. Cette ambitieuse directrice d'école pensait avoir surmonté ses blessures enfouies jusqu'au jour où les souvenirs la rattrapent. Elle retrouve par hasard son grand amour de jeunesse, ravivant une passion qu'elle croyait éteinte. Tandis que son mari s'éloigne et que leur fille multiplie les provocations inquiétantes, Iris tente de contrôler la situation. Dans un pays traversé par l'urgence de vivre, choisira-t-elle de ressusciter le passé ou d'affronter le présent ?
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Au chevet de son père mourant, Atara recueille les propos confus de cet homme qui l'a élevée avec sévérité. Il l'appelle Rachel, du nom de sa mystérieuse première épouse, s'adresse à elle par une vibrante déclaration d'amour. Troublée, Atara retrouve sa trace et réveille chez cette femme âgée un douloureux passé dans la lutte armée clandestine. Rachel n'a rien oublié de ces années de résistance contre les Anglais, avant la fondation de l'État d'Israël, et surtout pas le prénom de celle qui aujourd'hui se présente à elle. Mais de qui Atara porte-t-elle le nom ? La rencontre de ces deux femmes bouleversera de façon inattendue leur existence et liera à jamais leur destin. En sondant magistralement l'âme humaine, Zeruya Shalev montre comment l'histoire collective d'une société fracturée bouscule les liens privés. De sa plume délicate et précise, elle interroge la parentalité, le couple, mais aussi la culpabilité et les silences qui régissent nos vies.
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Une : Orna. Deux : Emilia. Trois : Ella. La première vit très mal son récent divorce. Elle s'apitoye sur elle-même, fréquente sans vrai désir Guil, un avocat rencontré sur un site web qui lui ment avec aplomb. Elle connaît brutalement un destin tragique. La deuxième, une réfugiée lettone, auxiliaire de vie, est une pauvre fille solitaire, paumée, mystique. Le fils de son précédent employeur - qui vient de mourir - veut l'aider à trouver du travail. Il s'appelle Guil. Ça ne se termine pas bien non plus. Apparemment, Guil sévit en toute impunité... C'est alors que survient la troisième, l'inquiétante Ella...
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«Même si je risque de découvrir qu'aimer et être aimé, c'est trop en demander, je me contenterai soit de l'un, soit de l'autre, mais chez nous ce n'est ni l'un ni l'autre, nous le savons tous les deux, alors à quoi bon insister.» Hemda Horowitch vit ses derniers jours. Ses souvenirs s'imposent à sa conscience : un père trop exigeant, un mariage sans amour, cette difficulté à aimer équitablement ses deux enfants, Avner et Dina. Ces derniers se rendent à son chevet à l'hôpital de Jérusalem et essaieront de sauver, chacun à leur manière, ce qui reste de leurs vies. Dans une langue puissante, Zeruya Shalev évoque la colère, le ressentiment et la peur qui construisent les familles autant que l'amour et le bonheur d'être ensemble.
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À l'ère de " Me too ", certaines mentent...
" Il y a des gens à qui sied la vérité et d'autres que le mensonge embellit. "
Nymphea porte un nom de fleur mais son quotidien est loin d'être rose. À dix-sept ans, elle traîne ses complexes et souffre d'une vie insignifiante, où rien ne lui arrive jamais. En vendant des glaces pendant l'été, elle espère enfin sentir souffler le vent de l'aventure. Mais rien ne se passe... Jusqu'au jour où Avishaï Milner, chanteur populaire sur le retour, franchit le seuil de son échoppe. Pressé et méprisant, le play-boy déchu agresse verbalement Nymphea, puis la poursuit dans l'arrière-cour où elle s'est enfuie. Lorsqu'il la saisit par le bras, elle hurle et, l'instant d'après, toute la ville est là. En quelques secondes, la jeune fille récrit l'histoire, et Avishaï se retrouve en garde à vue pour tentative de viol sur mineure. Quant à la pseudo-victime, elle est propulsée au rang d'icône, Cendrillon en croisade contre les violences masculines.
Pendant ce temps, une autre femme est elle aussi entraînée dans un mensonge dont elle ne mesure pas encore les retombées : Raymonde, vieille juive issue de l'immigration marocaine en Israël, prend l'identité de Rivka, sa meilleure amie, rescapée des camps... -
Un agent important des services secrets israéliens spécialisé dans la mise en échec des attentats suicide se voit confier une mission particulière. Il doit entrer en contact avec Dafna, une romancière israélienne, en se faisant passer pour un jeune auteur en quête de conseils. Il nouera progressivement des liens d'amitié avec elle et lui proposera d'exfiltrer de Gaza son ami Hani, un poète palestinien atteint d'un cancer en phase terminale, afin de le faire soigner en Israël. Sa cible : le fils de Hani, chef d'un dangereux réseau terroriste.
Mais à mesure qu'il pénètre les vies de Dafna et de Hani, le mur de ses certitudes s'effrite. Les deux écrivains rallument en lui des sentiments étouffés par des années d'interrogatoires musclés, de tortures et d'assassinats. Il poursuit néanmoins sa mission, tenu par un sens du devoir et des réflexes de soldat profondément enracinés. Mais pour combien de temps encore ?
Thriller captivant, Le Poète de Gaza est une véritable opération à coeur ouvert sur la société israélienne. Sans anesthésie et sans concession.
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Le monde de Maly s'effrite. Traumatisée par un viol, elle est déstabilisée par le comportement étrange de son mari, Koby. Alors que la pluie noie Tel-Aviv, il découche, ne travaille plus, fuit ses questions. Que lui arrive-t-il ? Dans le même temps, l'inspecteur Avraham, promu à la tête de la section des homicides, dirige sa première enquête. Il reconnaît la victime, violée quelques années plus tôt. Un policier aurait quitté son domicile peu avant qu'elle y soit retrouvée étranglée...
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Naama et son mari Oudi ne sont ni heureux ni malheureux. Une vie de couple bien réglée, une fille de dix ans, des métiers satisfaisants, guide touristique dans le désert pour lui et assistante sociale pour elle. Une vie ordinaire, en apparence. Jusqu'à ce matin où Oudi ne parvient pas à se lever. Ses jambes ne lui obéissent plus, ses membres inférieurs sont paralysés. Lorsque le verdict des médecins tombe - le trouble est de nature psychosomatique -, la mécanique de leur existence s'est déjà déréglée de manière irréversible. Mari et femme semble s'attacher à un sujet classique, à savoir la lente décomposition d'un couple, mais sous l'écriture de Zeruya Shalev, qui épouse le flux et reflux de la pensée de sa narratrice, nous sommes entraînés dans un chaos émotionnel qui fait fi de l'ordre chronologique des événements et transforme la lecture en une course haletante.
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Laissé par sa femme et son jeune fils, Tadek décide de quitter Jérusalem pour retrouver son père, qui croupit dans un hospice de Varsovie. Nous sommes en 1988, et la Pologne est grise derrière le rideau de fer. Jadis un ogre, une force de la nature, l'homme qu'il découvre n'est plus qu'un vieillard pitoyable, rongé par l'alcool et hanté par les atrocités de la Seconde Guerre mondiale dont il fut à la fois victime et bourreau. Une semaine durant, incapables de s'aimer ou de se haïr, père et fils vont s'affronter à la recherche d'une impossible réconciliation. Une magnifique histoire de filiation et de violence.
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Une nuit, en sortant de sa garde à l'hôpital de Beer-Sheva, la ville la plus méridionale d'Israël, le Dr Ethan Green, marié et père de deux enfants, percute à mort un migrant érythréen qu'il abandonne sur la route en laissant tomber son portefeuille. Le lendemain, la femme de cet homme vient le trouver dans sa coquette villa. En échange de son silence, elle exige d'Ethan qu'il prodigue chaque nuit, en cachette, ses soins aux réfugiés. Tandis que son épouse, commissaire de police, se voit confier l'enquête sur le mystérieux chauffard, Ethan Green s'engouffre aux côtés de Sirkitt dans une double vie qui menace l'intégrité de son couple et le confronte à une réalité clandestine et insalubre, sur fond de trafics, de violences - et de désirs inavouables.
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Ella a décidé de mettre fin à la lente décomposition du couple qu'elle forme depuis une dizaine d'années avec Amnon. Mais lorsque ce dernier quitte l'appartement familial à sa demande, la laissant seule avec leur petit garçon de six ans, la libération tant espérée ne se produit pas, bien au contraire. Confrontée à l'incompréhension de ses propres parents, paralysée par l'angoisse devant un avenir incertain et dévorée par un sentiment de culpabilité à l'égard de son fils, Ella ne sait plus vers qui se tourner. Son travail d'archéologue - elle poursuit des recherches sur la disparition de la civilisation de l'île de Santorin, anciennement nommée Théra, engloutie dans une gigantesque éruption volcanique vers 1500 av. J.C. - ne lui offre aucune échappatoire, car c'est précisément sur un lieu de fouilles qu'elle a fait la connaissance d'Amnon. La rencontre avec Oded, lui aussi en instance de séparation et père de deux enfants, paraît alors miraculeuse : elle se sent enfin aimée et comprise. Mais ce nouveau désir dessine une géographie familiale dans laquelle la peur de chacun de ne pas y trouver sa place semble bien prendre le pas sur l'amour naissant.
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Il était une fois, il y a très longtemps, un géant. Il était si grand qu'il rentrait à peine dans sa maison et qu'il lui était presque impossible d'en sortir. Un jour, une araignée s'invite chez lui. En tentant de chasser l'intruse, le géant détruit sa maison.
Contraint de se trouver un nouveau toit, l'araignée sur l'épaule, le géant marche longtemps, traversant villages et saisons, avant de tomber d'épuisement dans la neige. À son réveil, il découvre que son corps, arboré et fleuri, est devenu un havre pour les animaux de tous poils.
Un brin philosophique, cette fable montre que lorsque l'on sort de chez soi, c'est tout un monde qui s'offre. Un album d'une rare finesse sur la recherche du bonheur et l'importance de s'ouvrir au monde.
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Un jeune avocat qui effectue sa période de réserve doit examiner une plainte pour viol, déposée par une jeune soldate religieuse pratiquante, à l'encontre d'un jeune et brillant officier à la carrière sans tache... Des bunkers de la frontière libanaise à l'effervescence de Tel-Aviv, Yishaï Sarid brosse un portrait nuancé de la réalité israélienne et brouille les pistes de l'enquête pour ouvrir celles de la réflexion. Par l'auteur du «Poète de Gaza» (Grand Prix de littérature policière 2011).
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Les absences de Haïm Birkner
Omer Meir wellber
- Editions Du Sous Sol
- Feuilleton Fiction
- 26 Août 2022
- 9782364684935
Dans un avenir proche, Haïm Birkner est sur le point d'avoir 108 ans. Il est le plus vieil homme d'Israël, et peut-être le dernier survivant de la Shoah. Alors que l'on propose de le célébrer, Haïm scandalise quand il décide soudain de retourner en Hongrie, dans l'appartement de ses parents qu'il ne s'est jamais résolu à vendre.
Un siècle de souvenirs défile. Les images s'accumulent et se juxtaposent pour composer le roman d'une vie tantôt sincère, tantôt ironique, tantôt tragique, tantôt fantasmée. Juif de Budapest, il se souvient de son enfance, son père, ses mensonges et ses sales affaires, et de ces rouleaux de la Torah qu'ils ont sauvés de la synagogue ; mais aussi de son amour de jeunesse. Il raconte sa fuite du ghetto vers la Palestine dans des circonstances troubles, sauvé mais privé à jamais du statut de victime. Et la vie après : le kibboutz, le mariage, la séparation, les petits boulots, les tricheries, les autres femmes, les nombreuses rencontres, les conflits entre ceux survivants de l'ancien monde et ceux pionniers de l'État d'Israël.
Les Absences de Haïm Birkner est l'histoire inventée et parfois vraie d'un homme las et dévasté, confronté une dernière fois à son passé. -
C'est à propos d'un bébé abandonné que Michaël Ohayon, le policier israélien héros des précédents romans de Batya Gour, rencontre Nita Van Helden, sa jeune voisine violoncelliste. Pris du désir d'adopter cet enfant, il voudrait former avec elle un couple fictif. Ainsi découvre-t-il la famille Van Helden. Une famille de mélomanes illustrée par Théo, directeur de l'orchestre philharmonique de Jérusalem, admirateur de Wagner, et son frère Gabriel, un homosexuel passionné de musique baroque. La mort suspecte de leur père, le vieux Félix, suivie de l'assassinat de Gabriel, bouleverse les projets d'Ohayon et de Nita... Le poids des traditions et de l'Histoire, les rivalités et les haines qui se tissent au coeur d'une famille, les enjeux parfois brûlants de la musique et de son interprétation : mêlant ces données dans une intrigue remarquablement menée, l'auteur de Meurtre au kibboutz poursuit son exploration de la société israélienne d'aujourd'hui.
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Une mouche (être ou ne pas être)
Hanokh Levin
- Theatrales
- Repertoire Contemporain
- 13 Novembre 2015
- 9782842605193
Un homme qui fait la démonstration (par l'absurde) qu'il n'est pas une mouche (surtout pour se rassurer) ; des frustrés qui entretiennent la boîte à fantasmes pour être bien certain de ne jamais y céder ; un garçon honnête (trop ?) qui rencontre une fille en bonne santé : le naufrage sentimental est là ; des chansons ; des tantes malades mais bavardes... Bref, tout un inventaire à la... Levin, qui offre ici, dans ce nouveau recueil de sketchs formant un cabaret jubilatoire, sa palette d'humour noir, mais salvateur. Bien sûr, il pointe notre condition d'humains animés par éros, la pulsion de vie, mais il invente la pulsion du petit, du mesquin, tout ça avec beaucoup de tendresse.
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Quatrième de couverture Les pièces rassemblées dans ce volume appartiennent à l'une des formes théâtrales de prédilection de Levin : la comédie. Elles décrivent le combat quotidien de petites gens. L'action se situe dans l'espace restreint de la maison ou du quartier, microcosme de la société toute entière. L'intrigue et le parcours des personnages reproduisent le cycle de la vie entre la naissance et la mort.
Yaacobi et Leidental, à l'humour ravageur, propose un spectacle de cabaret métaphysique, avec musique et chanson.
Kroum l'Ectoplasme rentre au pays. Il n'a rien vu, rien appris, rien vécu, mais revient avec la conviction que les humains sont définitivement classables en deux catégories : ceux qui savent profiter de la vie et ceux qui en sont incapables.
Une Laborieuse Entreprise : après trente ans de vie commune, Yona Popokh décide de quitter sa femme. Il prend cependant soin de dresser un constat d'échec lucide et d'un humour cinglant.
Prématurément disparu en août 1999, Hanokh Levin laisse derrière lui plus de 50 pièces dont 28 ont été représentées dans les plus importants théâtres en Israël. Son oeuvre est traduite dans le monde entier. Qu'il soit ancré dans la réalité quotidienne, qu'il s'inspire de la mythologie ou qu'il revête la forme du drame épique, son théâtre s'interroge sur la finalité d'une existence fondamentalement vouée à l'échec.
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Le jour J, à quelques heures de la cérémonie et de l'arrivée des invités, soit au pic du stress général, une mariée s'enferme dans sa chambre et refuse de sortir. Elégante, féroce, imparable, une novella qui, sous couvert de vaudeville intime et de catastrophe familiale, capture l'essence de la société israélienne contemporaine. Virevoltant de vie et de malice, un «divertimento» pétillant et acide qui, par un tragique caprice du destin, sera le dernier livre de la grande Ronit Matalon.
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"Je me souviens qu'enfant, j'avais envie de m'asseoir à côté des ouvriers palestiniens, d'arracher des morceaux de pain avec eux, de boire leur café turc dans les tasses minuscules qu'ils utilisaient. Je ne l'ai jamais fait. " En revenant sur son enfance et son adolescence à Psagot, colonie juive de Cisjordanie peuplée de Juifs pratiquants, Yonatan Berg nous fait pénétrer dans un lieu peu visité, à la fois protecteur et angoissant, bucolique et violent, ouvert et fermé, souvent nourri par la peur.
Yonatan Berg ne s'est pas toujours senti à l'aise dans ce milieu. Après le service militaire et la découverte de terres lointaines, il prend la décision de quitter Psagot. Ce ne sera pas sans déchirement.
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Parce que moi aussi, je suis un être humain...
Hanokh Levin
- Theatrales
- Repertoire Contemporain
- 15 Avril 2016
- 9782842607180
Dans ce recueil de sketches et de chansons (choisis, traduits et adaptés par Laurence Sendrowicz au sein de plusieurs recueils de sketches de Levin publiés en Israël), l'auteur nous plonge avec son humour incomparable dans un bain bouillonnant de personnages progressant vers le bout de leur humanité. Car c'est bien la porte de sortie de la vie que montre Levin : parfois certains regrettent d'être nés (à quoi bon pour vivre une existence misérable ?), d'autres s'accrochent à cette laborieuse entreprise comme à un radeau de sauvetage. Mais la force de Levin, au-delà d'une maîtrise totale des situations théâtrales, réside dans l'amour, tantôt paternel, tantôt réprobateur tout de même, qu'il maintient pour ses personnages, afin de les absoudre de ces courtes vues.
DISTRIBUTION : de 1 à 3 acteurs selon les sketches / GENRE : sketches, comédie