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Littérature générale
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De rien ni de personne
Dario Levantino
- Rivages
- Rivages Poche : Bibliotheque Etrangere
- 7 Février 2024
- 9782743659240
Premier roman très remarqué en Italie, dans la lignée de Silvia Avallone, ce récit initiatique est illuminé par la présence de Rosario, 15 ans, et par la ville de Palerme, aussi dévastée qu'hypnotique. Dans cet âge entre deux vies, le jeune homme découvre l'amour, le football, son don pour la poésie, et les mensonges de son père. Un texte à la beauté sauvage, qui décrit un inoubliable lien mère-fils.
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Un roman d'amour et de violence dans un Naples électrique.
Surnommé Marocco par ses amis du fait de son teint mat et de ses cheveux bouclés, Marco Pane, a quinze ans. Il ne brille pas à l'école mais est très doué au football. Il vit avec son père dans un quartier difficile de Naples, sa mère ayant abandonné le foyer quelques années auparavant.
Son quotidien se partage entre les entraînements de foot, les joints fumés sur les toits de la ville avec ses copains et les petits trafics visant à financer l'achat d'un scooter, dont l'acquisition est indispensable d'après ses camarades pour séduire une fille. Un jour, Marco en rencontre une. C'est un amour pur, enivrant, nécessaire, qui lui fait découvrir un autre Naples moins oppressant et plus lumineux. Mais quelque chose gronde au loin, et le rattrape.
Alessio Forgione nous raconte le petit monde d'une poignée d'adolescents qui avancent seuls entre rêves glorieux et déceptions brutales, petits crimes et grande violence, sur le fil entre l'enfance et l'âge adulte. -
- Je crois que j'aimerais être copiste.
- Cela consiste à copier des choses, non ?
- Probablement.
- Mais pas des actes notariés ou des chiffres, je vous prie.
- J'essaierai d'éviter.
- Essayez de voir si vous ne pouvez pas par exemple copier les gens.
- Oui.
- Tels qu'ils sont.
- Oui.
- Vous y arriverez très bien.
Qu'est-ce qu'un artiste ? Alessandro Baricco nous invite à suivre le parcours de Mr Gwyn, entre badinage et aventures cocasses. Un roman intrigant et brillant.
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Domenico Trevi, dit Mimì, est à la tête de la Sacra corona unita, la principale organisation mafieuse des Pouilles. Lorsque son fils se donne la mort, il lui faut trouver un bouc émissaire. La jeune Nicole, qui aurait éconduit son fils au point de lui briser le coeur, apparaît comme la coupable idéale. Dès lors, entre fureur et secrets de famille, s'enclenche une spirale de folie et de violence à laquelle il sera difficile d'échapper...
Multipliant les points de vue, Andrea Donaera construit un roman polyphonique d'une rare puissance, maîtrisant de main de maître une narration tout en tension qui explore au plus près les sentiments cachés, la perte de l'innocence et la part d'ombre en chacun de nous. -
Depuis que les émotions ont été abolies, le petit pays de DF ne s'est jamais aussi bien porté. Du Centre pour l'enfance où sont élevés les nourrissons à la zone pavillonnaire où se voient assignés les adultes, les habitants de DF sont des êtres résolument raisonnables. C'est simple, tout ce qui est susceptible d'émouvoir est interdit : à quoi bon le rouge et le jaune, quand existent le gris 422 et le noir 727 ; finie la notion poussiéreuse de famille, ici le couple est un partenariat à visée reproductive en CDD ; et qui a besoin de musique et de peinture lorsqu'il y a la salle de sport où exsuder ses humeurs ?
Aussi lorsque Fausto est surpris en flagrant délit d'émotivité, il n'y a pas de temps à perdre : direction l'hôpital. Mais comment ne plus ressentir quand la doctoresse Anna Cordio est si jolie et que son voisin de chambre cache des livres sous son matelas ? Les habitants de DF sont des êtres résolument raisonnables... jusqu'à l'étincelle.
Giulio Cavalli poursuit son exploration du roman d'anticipation comme arme politique et littéraire. Une grande oeuvre, désespérément drôle, joyeusement tragique.
Né à Milan en 1977, écrivain, journaliste et dramaturge, Giulio Cavalli vit depuis 2007 sous protection policière pour son engagement dans la lutte antimafia. Après À l'autre bout de la mer (Observatoire, 2021), L'Ultime Testament est son deuxième roman publié en France. -
Les coeurs bombes
Dario Levantino
- Rivages
- Litterature Etrangere Rivages
- 7 Février 2024
- 9782743659158
«J'ai seize ans, une maman malade et toute une vie devant moi.» Ainsi commence «Les Coeurs bombes», où l'on retrouve avec tendresse le jeune Rosario, Oliver Twist palermitain en quête de justice et d'absolu découvert dans «De rien ni de personne». Le style franc, poétique et poignant de Dario Levantino fait merveille dans ce mélo contemporain au souffle lyrique parfaitement en phase avec les élans de l'adolescence. Un roman incisif et vibrant sur la force des attachements profonds, sur le passage à l'âge adulte dans un univers de défis, transcendé par l'amour, le pouvoir des livres et l'ivresse du sport.
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Deux personnages se rencontrent à trois reprises dans un hôtel, jusqu'à ce que l'aube se lève et avec elle, la promesse d'un nouveau départ. Il est donc question d'un homme (Malcom) qui se confie à une femme plus âgée que lui, d'un portier qui aide une jeune femme à s'affranchir d'un passé violent, et d'un orphelin (Malcom) qu'une inspectrice de police cherche à protéger.
Habilement enchevêtrées, ces trois histoires donnent à voir l'incroyable étendue des talents d'Alessandro Baricco. D'autant plus que le titre n'est pas sans rappeler celui d'un livre mentionné dans le dernier roman de Baricco. Mr. Gwyn.
Un texte subtil doublé d'une brillante réflexion sur la littérature.
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C'est un soir de réveillon de Noël. Autour de la table, sept femmes attendent un homme. Ce sont toutes les femmes de la vie de Vittorio, un écrivain à la carrière déclinante. Sont présentes sa mère et sa soeur, mais aussi sa femme, son ex-femme et son amante, sa fille adulte et la benjamine, adolescente. Mais celui-ci ne se montre pas. Tandis que toutes s'impatientent, Lucrezia, la mère de Vittorio, reçoit un mystérieux message de son fils:quelques mots, évoquant une année sabbatique, rendent son absence d'autant plus perturbante. La disparition est annoncée, néanmoins une enquête est ouverte. Les mois passent sans que l'homme ne se manifeste. Entre-temps, un nouvel équilibre est venu régir les relations entre ces femmes:les sentiments d'hostilité qui gouvernaient leurs rapports laissent place à une complicité inattendue. Car si Vittorio était leur dénominateur commun, il était aussi la raison de leur rivalité.Dans ce roman choral, ancré dans un milieu bourgeois milanais, chaque chapitre donne la parole à l'une des protagonistes. Caterina Bonvicini joue avec les codes du roman policier dans une comédie mordante qui souligne la pression exercée par le regard des autres et les carcans imposés par la société.
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Après quelques années à travailler sur des bateaux de croisière, Amoresano retrouve son port d'attache. À 30 ans, ce jeune homme cultivé, diplômé, a perdu le goût de tout - de tout, sauf de déambuler dans sa ville. Naples crépusculaire, aux ruelles en dédale... Naples en feu les soirs de match... Sur ces piazzas décaties, une bière à la main, le jeune homme savoure en fumant la vacuité de l'existence... Du petit pécule amassé les jours fastes, il ne reste rien. De ses espoirs, pas grand-chose non plus. C'est alors qu'il croise cette fille, Nina, au gré de sa dérive. Et la mélancolie, d'un coup, vaut la peine d'être vécue...
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Trois soeurs séparées de leurs parents, une enfance brisée par l'attente, ébranlée par le désir de retour au pays et les tentatives d'évasion.
Le quatrième rivage , c'est cette Lybie où elles ont grandi, sous occupation italienne.
Elles s'appellent Sara, Angela, Margherita. Et en ce mois de juin 1940, les fillettes s'apprêtent à quitter leurs parents pour la première fois. Car le Duce l'a décidé. Cet été, pour trois mois, les enfants rentreront au pays pour une colonie de vacances. Seulement une fois arrivées en Toscane, au sinistre camp de Balilla, la guerre est déclarée.
Embrigadées, soumises à la propagande fasciste, les trois soeurs plongent alors dans l'enfer des grandes personnes - un enfer auquel seules les légendaires amazones peuvent rêver d'échapper... -
Valerio et Olivia grandissent ensemble dans la magnifique villa de la famille Morganti, à Bologne : Olivia est l'héritière des Morganti, de riches entrepreneurs du bâtiment, et Valerio est le fils du jardinier. Après avoir partagé une enfance de rêve, ils ne cessent de se séparer, de se retrouver, puis de se perdre de nouveau. Valerio suit d'abord sa mère à Rome quand celle-ci quitte son père. Plus tard, alors qu'ils sont étudiants, c'est Olivia qui part à Paris pour échapper aux disputes de son clan. Chacun d'eux est animé de forces centrifuges qui les empêchent de poursuivre leur relation, aussi sincère que burlesque. Valerio est ambitieux et poursuit le rêve de devenir magistrat, Olivia, elle, tente désespérément de trouver son chemin. Autour d'eux, c'est toute l'Italie berlusconienne qui tangue comme un bateau ivre et avance inexorablement vers un naufrage tragicomique.
Le pays que j'aime parcourt l'histoire italienne récente, de 1975 à 2013, à travers le destin d'un couple, d'une famille et de toute une société. Les répliques fusent dans cette cruelle comédie à l'italienne, menée tambour battant grâce au talent de Caterina Bonvicini.
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Quatre garçons, une fille : d'un côté, le narrateur, le Saint, Luca et Bobby, et, de l'autre, Andre. Elle est riche, belle, et elle distribue généreusement ses faveurs. Ils ont dix-huit ans comme elle, sont avant tout catholiques, fervents voire intégristes. Musiciens, ils forment un groupe qui anime les services à l'église et passent une partie de leur temps libre à assister les personnes âgées de l'hospice.
Alors qu'elle incarne la luxure, Andre les fascine, ils en sont tous les quatre amoureux. La tentation est forte mais le prix à payer sera lui aussi considérable.
Alessandro Baricco nous offre son récit le plus personnel, à la fois peinture de l'Italie des années 1970, roman d'apprentissage et subtile réflexion sur le réel et l'idéal.
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Été 1963, dans un village des Pouilles. Primo, Mimmo et Damiano, trois garçons de douze ans, passent le temps comme ils le peuvent dans les ruelles écrasées de soleil de leur quartier. La vie n'est pas simple pour ces amis inséparables dans une Italie pauvre et conservatrice où les pères dictent leurs lois. Et lorsqu'ils quittent leur foyer, c'est pour se trouver confrontés à une bande d'ados qui s'amuse à les tourmenter et à les humilier... Seulement, cet été-là, les trois garçons décident de ne plus se laisser faire. Ni par ces imbéciles d'ados ni par personne d'autre. Ils font un pacte, un pacte de sang, mais ils ignorent alors qu'un terrible engrenage vient de s'enclencher, qui précipitera la fin de l'été et de leur enfance.
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Italie, années 1950. La jeune Ada Maria est la fille d'un couple sans amour. Lorsque sa mère meurt prématurément, elle s'occupe de son petit frère tout en s'efforçant d'ignorer sa belle-mère qui s'impose peu à peu dans la maison.
C'est dans ce quotidien en dehors du temps, rythmé par la couleur des frondaisons, la succession des naissances et des deuils, que l'Histoire fait irruption. Un jour, Ada Maria aperçoit un homme dans le bois avoisinant le village : c'est un Allemand, reclus dans une cabane depuis la fin de la guerre. De leur amour naîtra une petite fille aux yeux clairs et à la peau diaphane, Magnifica, changeant à tout jamais le destin tranquille auquel Ada Maria se croyait livrée.
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Année 1902, Tom Smith et Jerry Wesson se rencontrent aux pieds des chutes du Niagara.
L'un passe son temps à rédiger des statistiques météorologiques ; l'autre à repêcher les corps engloutis par les rapides. Rencontre exceptionnelle, comme celle que les deux types font avec Rachel Green, jeune journaliste prête à tout pour dénicher le scoop du siècle, même à embarquer Smith et Wesson dans son projet loufoque : plonger dans les chutes du Niagara et s'en sortir vivante. Tout le monde en rêve, personne ne l'a jamais fait. Il ne reste alors qu'à se glisser dans un tonneau, défier les lois de la physique et sauter. Nous avons tous besoin d'une histoire mémorable, d'un exploit hors norme pour réaliser quelque chose qui nous soit vraiment propre.
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Pietro, professeur de littérature révéré par ses élèves, vit avec Teresa un amour aussi orageux que passionné. Après une dispute particulièrement violente, les deux amants décident d'échanger un secret qui leur assurera de rester intimement liés. Peu après ces aveux, le couple se sépare. Pietro trouve le bonheur dans son mariage avec Nadia et le succès du premier livre qu'il publie. Mais, alors que tout lui sourit, le secret confié à Teresa et ses possibles conséquences continuent de le hanter...
Avec ce roman écrit dans une langue alerte, parfois cruelle, Domenico Starnone nous offre une analyse subtile des relations humaines et une histoire d'amour féroce.
Traduit de l'italien par Lise Caillat.
« Ce roman découpe au scalpel le coeur de ses personnages. » Los Angeles TimesGrand format 19.00 €Sur commande
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Une cabane dans les arbres, une maison ancienne au coeur des montagnes, une piscine... Une petite fille qui se baigne, un père qui disparaît, un autre qui trouve la paix dans le silence humide d'une cave, un couple qui se déchire ou se retrouve. Et puis, dans la poussière ou dans la grâce des instants volés du quotidien, surgissent des sentiments, des rêves, un désir inconnu, une découverte, qui illuminent, blessent, font grandir.
Grand format 19.50 €Sur commande
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Employée dans une banque d'affaires à Londres, Giulia se remémore l'histoire d'amour qui l'a liée dix ans plus tôt à un homme marié plus âgé qu'elle. Premier roman traduit en français d'une jeune auteure extraordinairement prometteuse, Loyauté livre un récit éminemment contemporain sur le pouvoir et le désir en explorant avec finesse la mécanique des sentiments dans une relation asymétrique et douloureuse, et l'âpreté d'un monde dirigé par l'argent.
Le désir ne s'apprivoise pas. Le désir est imprévisible. Il surgit, explose, s'essouffle ou se renforce en suivant une progression chaotique - à l'image des cours des marchés financiers.
Giulia, trente-deux ans, est employée à Londres dans une banque d'affaires où elle jouit d'une situation avantageuse, mais où le bonheur est une denrée rare : beaucoup d'argent, très peu de temps libre, des relations qui visent avant tout à se forger une réputation. Un écosystème que le reste de la société regarde avec défiance. Celui dans lequel naviguait Michele, un homme marié de vingt ans son aîné pour lequel elle a eu une passion qui a tourné à l'obsession alors qu'elle était étudiante à Milan, avant qu'il ne démissionne du jour au lendemain, sans explication. Alors que remontent les souvenirs d'une histoire qu'elle croyait enterrée, Giulia explore les fractures douloureuses de l'amour - cette fragilité qui réside en chacun de nous.
Dans la lignée de Houellebecq et de Kundera, Letizia Pezzali livre un roman éminemment contemporain et plein d'esprit, d'une sensibilité et d'une maîtrise remarquables, sur le pouvoir et la nature du désir.
Grand format 19.00 €Sur commande
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Thomas G. Edwards, «light designer» talentueux et estimé, s'ennuie poliment auprès d'une compagne qui ne parvient pas à lui faire oublier son amour de jeunesse. Son quotidien ronronnant est troublé lorsqu'il hérite de son oncle fantasque un hôtel délabré sur une petite île du sud de l'Italie.Ne sachant trop que faire de ce patrimoine insolite, Thomas se rend sur place afin de le mettre en vente. À son arrivée, il découvre que l'Hotel Zelda est investi par une clientèle extravagante bien décidée à occuper les lieux.Texte onirique où se devine l'influence de Fitzgerald et de Garcia Marquez, Lux est une ode à la mélancolie douce et au pouvoir de l'imagination.
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Après une jeunesse turbulente, Piero Rosini, fils de la bonne bourgeoisie romaine, s'est assagi, marié et converti au catholicisme. En attendant de fonder une famille, Piero s'astreint à une abstinence sexuelle aussi purificatrice pour l'esprit que douloureuse pour un homme irrésistiblement attiré par les femmes. Il travaille désormais dans une maison d'édition qui défend l'orthodoxie chrétienne la plus intransigeante et s'apprête à publier un livre - Jean Paul II, le pape juif - qui prétend dévoiler les origines juives du souverain pontife, coupable à ses yeux d'avoir dévoyé la pureté du message évangélique.
C'est alors qu'à la suite d'une rencontre, Piero voit ses certitudes remises en question. Ayant besoin de faire le point sur son existence, il décide bientôt de s'installer à Paris pour le compte d'une filiale de sa maison d'édition italienne. Paris, où de nouvelles rencontres ébranlent sa vision du monde - en particulier celle de la sensuelle Clelia, la nièce juive d'un riche propriétaire immobilier, Leo, pour qui il accepte de travailler. Ensorcelé par Clelia, séduit aussi par le discours et l'intelligence de Leo, Piero finit par se convaincre qu'il a fait fausse route jusqu'alors. Mais la publication du livre sur Jean Paul II, dont il n'a rien dit à ses nouveaux amis, vient changer la donne.
Rythmé par de multiples rebondissements et peuplé de formidables personnages secondaires, Histoire de mon innocence est construit autour du dilemme que vit Piero Rosini, personnage complexe, à la fois velléitaire et attachant, en permanence écartelé entre l'appel de la chair et celui de l'esprit. À travers lui, c'est en creux l'homme d'aujourd'hui, tiraillé entre la satisfaction immédiate de ses désirs et son aspiration à s'élever moralement, que questionne Francesco Pacifico avec profondeur et humour.
Poche 21.00 €Indisponible
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Un groupe d'amis trentenaires, hommes et femmes, mariés ou encore célibataires, est frappé pour la seconde fois par la même tragédie.
Après Diana, opérée avec succès, c'est à Lisa qu'on diagnostique une tumeur au cerveau. Elle allait mettre au monde son premier enfant et n'arrivait plus à bouger un bras, sa gynécologue prétendait que c'était le stress. Mais cette fois Clara, la narratrice, et les autres, Marco, Daniele, Sandra, Diana et Veronica, devront accompagner Lisa jusqu'à la clinique où on lui prodiguera des soins palliatifs.
C'est là que Clara rencontre Ben, un chef d'orchestre britannique dont l'épouse italienne, Anna, une jeune soprano mondialement célèbre, s'éteint elle aussi lentement. Ben est égocentrique, tyrannique et vaniteux, mais son amitié permet à Clara de passer du « nous » qui s'est irrémédiablement dissous avec la mort de Lisa à un « je » salutaire : de faire, en somme, l'indispensable travail de deuil. Les dialogues sont formidablement vifs, brillants et spirituels, mais surtout Caterina Bonvicini fait preuve d'une extraordinaire perspicacité : ses personnages sont riches, complexes et terriblement attachants, plus vrais que nature et d'une grande justesse, au point qu'on a vite le sentiment de les connaître.
C'est que Le lent sourire est une histoire vraie : il y a bien eu une Diana et une Lisa dans la vie de l'auteur, le groupe d'amis qu'elle décrit existe. Faire d'une expérience personnelle la matière d'un roman et parvenir à transcender la dimension biographique pour donner à son propos une portée universelle, c'est là la marque des vrais écrivains. Et, derrière la tragédie, difficile de ne pas voir le destin d'une génération, celles des enfants des soixante-huitards, une génération perdue qui cherche sa place dans le monde et que le sort n'a pas épargné : crise économique, sida, disparition de toutes les valeurs sur lesquelles reposait le monde de leurs parents.
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Jeune, jolie et pleine de vie, Lisa est ouvrière dans une usine textile. Face aux abus des patrons, les Ferrari, elle fait intervenir les syndicats et menace d'organiser une grève. Mais Gualtiero Ferrari et son fils Sandro font pression sur elle et la mettent à l'écart. Après des mois de bras de fer, arrive l'irréparable : un soir, Sandro la viole dans le vestiaire des ouvrières. Quelques jours plus tard, Lisa démissionne sans donner d'explications. Pour la jeune femme, c'est le début d'une longue période durant laquelle elle passe de la rage à une profonde dépression, fuit sa famille et ses amis qui ignorent tout. Lisa ne sait comment reprendre une vie normale, ni même si elle doit dénoncer le violeur. Pire : elle se demande si elle a vraiment été la victime d'un maniaque sexuel ou s'il n'y a pas autre chose, une violence froidement réfléchie poursuivant un objectif bien précis. Servi par une écriture remarquablement maîtrisée dont la dureté n'exclut jamais l'émotion, Blessures de guerre dresse avec les armes de la fiction le portrait sans concession d'une vie prise dans les mécanismes impitoyables de la machine économique.
Grand format 20.30 €Sur commande
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Sofia se réveille à l'hôpital après une tentative de suicide. Quelles circonstances ont bien pu pousser la jeune femme à attenter à ses jours ? Il y a tout d'abord un penchant affirmé pour les hommes dépressifs comme elle, mais surtout faibles et lâches, dont son ex-mari Nicola et ses deux amants, Arturo et Marcello. Mais cela ne serait rien sans une histoire familiale pour le moins difficile : son père Ferdinando, océanologue, est absent depuis toujours et lui envoie des quatre coins du monde par Internet de petits films consacrés à la vie des requins, et sa mère Margherita s'est donné la mort alors que Sofia était encore enfant. Déjà précaire, l'équilibre psychique de la jeune femme vacille un peu plus lorsqu'elle retrouve un paquet de lettres que sa mère n'a jamais expédiées et dont la lecture lui ouvre les yeux. Mais les apparences sont trompeuses : Sofia a-t-elle vraiment voulu se tuer ? Ne s'agirait-il pas plutôt d'une seconde naissance ? Porté par un humour dévastateur, un rythme trépidant et une écriture flamboyante, L'équilibre des requins a le courage d'affronter un sujet difficile, la dépression, dans toute sa complexité. Un défi ambitieux que Caterina Bonvicini relève brillamment.
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Sensuel comme une version moderne de Lolita, ambigu comme un roman de Moravia, Petite Femme est un roman qui ne s'oublie pas.
Rabat, il y a quelques années. Silvia, son mari Giorgio et leur fille Maria se sont installés au Maroc depuis peu. Giorgio est un père présent et attentionné, quand il ne travaille pas. Tout irait pour le mieux si Maria n'avait pas des crises lors desquelles elle frappe les autres, se déshabille devant eux ou les invite à faire de même. La psychologue scolaire convoque la mère et lui demande si quelqu'un pourrait avoir eu des gestes déplacés envers Maria. La mère nie fermement et refoule les sentiments contradictoires qu'a éveillés en elle la question. Un jour, alors qu'elle rentre du marché, elle découvre un attroupement devant leur maison. Giorgio est tombé par la fenêtre en réparant une tringle à rideaux. Il tient encore le tournevis à la main. Maria, qui était à la cuisine, n'a rien vu.
Rome, aujourd'hui. Silvia organise un déjeuner pour présenter Antonio, son nouveau compagnon, à sa fille. Brillante et cynique, l'adolescente se sent en décalage avec les jeunes gens de son âge. Maria va attirer Antonio dans un jeu pervers destiné à provoquer sa mère, qui se sent paralysée et incapable d'agir. Soudain, alors qu'Antonio est en train de masser le dos de Maria prétendument endolori, elle trouve la force de réagir et le met dehors. Hors de chez elle et hors de sa vie. Mère et fille se retrouvent face à face, la défiance de l'une attisant la culpabilité de l'autre.