« New York enflait de l'optimisme tapageur de ceux qui croient avoir pris de vitesse le futur ».
Wall Street traverse l'une des pires crises de son histoire. Nous sommes dans les années 1930, la Grande Dépression frappe l'Amérique de plein fouet. Un homme, néanmoins, a su faire fortune là où tous se sont effondrés. Héritier d'une famille d'industriels devenu magnat de la finance, il est l'époux aimant d'une fille d'aristocrates. Ils forment un couple que la haute société new-yorkaise rêve de côtoyer, mais préfèrent vivre à l'écart et se consacrer, lui à ses affaires, elle à sa maison et à ses oeuvres de bienfaisance.
Tout semble si parfait chez les heureux du monde... Pourtant, le vernis s'écaille, et le lecteur est pris dans un jeu de piste.
Et si cette illustre figure n'était qu'une fiction ? Et si derrière les légendes américaines se cachaient d'autres destinées plus sombres et plus mystérieuses ?
L'année du singe se présente à la fois comme un récit de voyage à travers la Californie, l'Arizona, le Portugal et le Kentucky, un fantastique carnet de rêves et de conversations imaginaires, et une méditation lucide sur le passage du temps, le deuil et la compassion. Au fil de ses déambulations solitaires, Patti Smith déroule l'année 2016, l'année charnière de ses soixante-dix ans. Le souvenir des lieux se mêle au paysage intérieur de l'artiste, et tout ce qu'elle a vu, rêvé ou lu, coexiste dans ce pays des merveilles tout personnel. Elle croise ainsi un cortège de fantômes aimés et admirés, parmi lesquels Roberto bolano, Jerry Garcia, mais aussi, et surtout, deux amis chers au crépuscule de leur vie : le dramaturge Sam Shepard et le producteur de musique Sandy Pearlman.Patti Smith tisse avec pudeur et mélancolie la toile de cette année singulière marquée par des bouleversements intimes et politiques, sans jamais s'abandonner à l'apitoiement ni au désespoir. Elle célèbre au contraire l'art et les pouvoirs de l'imagination, offre sa sagesse optimiste et sa finesse d'esprit, rappelant, s'il en était besoin, qu'elle est l'une des créatrices les plus talentueuses de notre temps.
Après le succès de ses Mémoires, Woody Allen revient avec un recueil de nouvelles jubilatoire. Qu'il écrive sur des acteurs ratés ou des vaches meurtrières, sur l'origine du poulet du Général Tso ou sur celle du noeud de Windsor, qu'il explore la vie sexuelle des célébrités, le talent d'un cheval peintre ou le destin tragique du nez de Sylvester Stallone, il donne vie à des récits loufoques, perspicaces et, surtout, implacablement drôles.
Un recueil où s'exprime à chaque page toute la singularité, l'humour et le talent d'observateur et d'écrivain du réalisateur oscarisé de Manhattan.
Du pur Woody Allen !
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Nicolas Richard
Non content d'être l'un des réalisateurs les plus talentueux et adulés de sa génération, Quentin Tarantino est peut-être le cinéphile qui sait le mieux parler de films et transmettre sa passion incandescente pour le cinéma. Ayant fréquenté dès son plus jeune âge les salles obscures, c'est au Hollywood des années soixante-dix, celui de ses années décisives de formation, qu'il consacre plus particulièrement Cinéma spéculations - un director's cut aussi intellectuellement rigoureux que joyeusement exubérant. Mêlant histoire personnelle, anecdotes truculentes, analyses et critiques de films, Cinéma spéculations offre au lecteur, entraîné par la verve unique et grisante de Quentin Tarantino, une fascinante leçon de cinéma et de vie.
C'est une histoire d'obsession qui anime Patti Smith. Une obsession créatrice, que l'on retrouve sous différentes formes dans cet ouvrage très personnel. De passage à Paris, l'artiste observe tout et absorbe tout. À la manière d'un journal intime, elle retranscrit ses impressions qui viendront nourrir « Dévotion », la nouvelle qui compose le coeur du livre et lui donne son titre. C'est en quittant la capitale à bord d'un train que l'inspiration la saisit. L'histoire d'une jeune fille et de son obsession pour le patin à glace; celle d'un homme à l'intelligence cruelle, obnubilé par sa quête d'objets précieux. L'oeuf au plat parfaitement rond du café de Flore où elle a pris son petit déjeuner la veille se transforme alors en étang gelé. L'esprit libre de Simone Weil dont elle a recherché la tombe quelques jours plus tôt se réincarne dans l'énigmatique personnage d'Eugenia. Dans ce conte poétique et glaçant, Patti Smith revisite le Faust de Goethe au féminin. Enfin, l'auteur achève son voyage en se rendant dans la maison familiale d'Albert Camus, où elle est autorisée à parcourir le manuscrit inachevé du Premier Homme, la rapprochant un instant de l'un de ses grands modèles. Un aperçu émouvant de son processus d'écriture mais aussi une réflexion sur ce qui la pousse à écrire, encore et toujours.
Une grande fresque et une vision aussi panoramique qu'intimiste de l'Amérique des soixante dernières années. Le Temps où nous chantions suit le parcours de trois enfants métis issus d'un père juif allemand et d'une mère noire, et dont l'éducation fut entièrement consacrée à la musique. Il y a Joseph, pianiste virtuose, Jonah, enfant prodige à la voix d'ange, et enfin Ruth la rebelle qui rejettera les valeurs familiales pour rejoindre les Black Panthers. Sur fond d'une bande son plurielle (de Schubert à la Motown, jusqu'au Rap) et d'émeutes raciales, Powers pose la douloureuse question : peut-on exister hors des catégories raciales auxquelles nous réduit la société ?
En dix-huit «stations», Patti Smith nous entraîne dans un voyage qui traverse le paysage de ses aspirations et de son inspiration, par le prisme des cafés et autres lieux qu'elle a visités dans le monde. De la Casa Azul de Frida Kahlo aux tombes de Genet, Rimbaud, Mishima, elle trace un itinéraire flottant au coeur de ses références et de sa vie. Oscillant entre rêve et réalité, passé et présent, Patti Smith nous propose un livre inclassable, profondément sensible et sincère, illustré par les photographies en noir et blanc qu'elle prend depuis toujours, et qui confirme qu'elle est l'une des artistes actuelles les plus singulières et indépendantes.
Rick Dalton, vedette du petit écran sur le déclin, noie son chagrin dans l'alcool. Sa rencontre avec l'agent Marvin Schwarz, grand fan de son travail, peut-elle sauver sa carrière ?
Doublure cascade de Rick, Cliff Booth est l'homme à la réputation la plus sulfureuse de tous les plateaux de tournage - on raconte qu'il aurait commis un meurtre et s'en serait tiré.
La jeune Sharon Tate a quitté son Texas natal pour réaliser son rêve de devenir actrice. Elle vit désormais dans sa villa de Cielo Drive, sur les collines de Hollywood.
Charles Manson, ancien taulard, s'improvise leader d'une bande de hippies. Mais il changerait bien de casquette pour devenir une star du rock'n'roll...
Le premier roman, virtuose et déjanté, de Quentin Tarantino, s'inspirant librement de son film Once Upon a Time... in Hollywood.
L'auteur du prix Femina étranger 2016 revient avec un roman brillant et terriblement actuel.
" C'est toi qui as suggéré que j'écrive ça. Toi, l'écrivain, tu n'as pas pu. Tu as essayé d'écrire l'histoire du réfugié. Plusieurs fois, à de nombreuses reprises. Tu as échoué. Et échoué encore. Peut-être échoué mieux. Il n'empêche, tu n'as pas pu. Plus de deux ans après que nous nous sommes rencontrés à Lesbos, tu essayais encore. Tu t'y es attaqué par un versant, puis par un autre, en vain. Tu étais trop impliqué, incapable de te dépêtrer toi-même de l'histoire. Tu as dit que tu n'arrivais pas à trouver la bonne distance. Tu n'étais pas capable de trouver les mots justes, même après nombre de séances sur le canapé de ton psychiatre. " [...] Et quoi que tu fasses, as-tu dit, ne l'intitule pas Lesbienne libanaise à Lesbos, je t'en supplie ".
Une plongée bouleversante au coeur d'un drame humanitaire où se croisent les destins singuliers d'esprits rebelles qui ont en commun l'exil, la perte et l'espoir.
J'ai vu les plus grands esprits de ma génération détruits par la folie, aff amés hystériques nus... Ainsi commence l'un des plus célèbres poèmes du canon littéraire américain : Howl, long cri de rage, d'amour, de désir et de détresse. Nous sommes en 1956, dans une Amérique encore corsetée par les valeurs puritaines, et ce texte incendiaire va attirer à son auteur, Allen Ginsberg, trente ans à peine, les foudres de la censure et de la justice ; mais il va aussi l'imposer du jour au lendemain comme l'un des plus grands poètes de son temps. Par sa puissance incantatoire, sa charge politique, son lyrisme jazz et son audace formelle, Howl donne le coup d'envoi d'une véritable révolution littéraire qui va accompagner les grands bouleversements des années 1960.
Près de sept décennies plus tard, ce poème halluciné n'a rien perdu de sa force, bien au contraire, et cette nouvelle traduction française en fait entendre à merveille tous les accords convulsifs, la beauté mêlée à la fange, l'amour à la violence, le sublime au chaos. Hymne de toute une génération, Howl s'inscrit ainsi défi nitivement dans l'histoire de la littérature comme une oeuvre intemporelle, dont la lecture est à chaque fois un choc et une redécouverte éblouissante.
Et c'est reparti pour C.W. Sughrue, l'inoubliable privé déjà croisé dans Le dernier baiser, roman tout aussi mythique de Crumley. On n'oublie pas la ville de Meriwether, Montana, après avoir accompagné ses personnages. Sughrue, cette fois, est chargé par une paire de jumeaux géants de récupérer des poissons tropicaux rares auprès d'un mauvais payeur connu de tous pour avoir, un jour, mâché le nez d'un flic avant de l'avaler. Un gentil petit gars ce Norman L'Anormal ! Un peu chef de bikers aussi, du pire gang du pays. Rien de grave pour Sughrue qui en a vu d'autres. Norman, c'est sûr, rendra poliment les petites merveilles avec ce qu'il faut d'eau claire... Ce n'est qu'une broutille, un prélude agité... L'invraisemblable est ailleurs. Quelque part agité... L'nvraisemblable est ailleurs. Quelque part. Dans cet immense pays que Sughrue va de nouveau traverser à la recherche d'une mère...
Après une guerre nucléaire, le "Grand Boum", l'humanité, ou plutôt ce qu'il en reste, est retournée à l'âge de fer. Nigm Marcheur, 12 ans, fait partie d'un clan qui vit dans la peur et la superstition. Décidé à rechercher la "Vrérité" sur les hommes à l'origine du "Sale Temps" il met par écrit ses aventures.
Dans ce roman inédit jusqu'à ce jour et miraculeusement retrouvé, Philip K. Dick, plus visionnaire que jamais, nous livre la radioscopie d'une Amérique urbaine suffocante à travers le portrait mental d'un jeune homme au bord de la crise.
Oakland, Californie. Stuart Hadley a apparemment tout pour être heureux : un bon job, vendeur de télés, une femme amoureuse, une petite vie tranquille. D'où vient alors ce malaise qui ne le quitte pas, cette sensation d'être piégé dans sa propre existence ? L'amour, l'argent, la consommation, le travail : aucune des valeurs prônées par la société américaine ne semble lui fournir la moindre solution.
Reste la tentation des extrêmes... Deux rencontres vont peut-être réanimer sa vie : Theodore Beckheim, leader charismatique de la société des Gardiens de Jésus, et la mystérieuse Marsha Frazier, rédactrice en chef d'un journal cryptofasciste. Mais là encore, les réponses ne sont-elles pas illusoires oe
S'il n'emprunte pas les chemins de la science-fiction, avec ce roman écrit en 1953, Philip K. Dick se montre tout aussi prophétique. La question de l'intolérance politique et religieuse comme remède au malaise social et existentiel, plus d'actualité que jamais, y est posée avec une exceptionnelle acuité. Un livre noir qui réjouira les nombreux lecteurs de Dick et fera découvrir aux autres un romancier essentiel.
Joe Lon est un sale type qui a grandi aux côtés d'une soeur folle et d'un père brutalisant ses chiens. La mère a disparu. Les potes se défoncent, attendent le soir et cherchent dans les excès un espoir d'ailleurs qui ne vient pas. Joe Lon est leur meneur égaré qui, un jour, pour écrabouiller l'ennui, noya dans le fleuve un voyageur perdu. Il habite désormais le camping avec ses deux gosses et tabasse sa femme. Joe Lon attend comme une bombe, caresse ses crotales et maudit l'univers. Un jour, il le sait, Berenice reviendra. Ce jour sera celui de la foire aux serpents. De purs déjantés arriveront de partout. La fête sera folle et ce sera la mort, l'hystérie et le sang. Berenice, alors, le capturera de nouveau de son regard d'absinthe et tout redeviendra possible : le pire, la passion brute, ce qui n'arrive qu'avec elle et fascine pourtant...
Infatigable voyageur, hipster avant l'heure, figure incontournable de San Francisco qui oeuvra à la rencontre entre Beat Generation et hippies, Charles Plymell a encore trouvé le temps d'abuser de toutes les drogues en vogue dans les années 1960, du jazz au peyotl. Le Dernier des mocassins raconte dans un style incomparable cette vie haute en couleurs. Son auteur le dédie à tous les junkies, freaks, arnaqueurs, criminels, artistes, poètes, homos, flics, cow-boys, camionneurs, ainsi qu'à tous ceux qui ont fait le voyage avec lui sur l'autoroute de la benzédrine.
Avant sa mort, Leonard Cohen a passé de longs mois à reparcourir ses carnets, nombreux et étalés sur des décennies, pour opérer une sélection de poèmes, chansons, pages de journal intime et dessins, la plupart encore inédits. Un dernier geste créatif en forme de testament littéraire, empreint d'une mélancolie toujours teintée d'humour, où il est question d'amour et de sexualité, de peur de l'abandon, de flamme jamais éteinte, du temps qui passe et laisse ses traces, mais aussi de religion et d'aspiration à la sagesse.
Aaliya Saleh, 72 ans, les cheveux bleus, a toujours refusé les carcans imposés par la société libanaise. Cette femme irrévérencieuse et un brin obsessionnelle traduit en arabe les oeuvres de ses romanciers préférés : Kafka, Pessoa ou Nabokov. À la fois refuge et « plaisir aveugle », la littérature est l'air qu'elle respire. Cheminant dans les rues, Aaliya se souvient ; de l'odeur de sa librairie, des conversations avec son amie Hannah, de ses lectures à la lueur de la bougie tandis que la guerre faisait rage, de la ville en feu, de l'imprévisibilité de Beyrouth.
Un dialogue intime et passionnant entre deux icônes de l'Amérique : Barack Obama et Bruce Springsteen, des amis de longue date. Un beau-livre magnifique qui recèle plus de 350 photographies, des textes exclusifs et documents d'archives inédits.
Deux amis de longue date se lancent dans une conversation intime sur la vie, la musique et leur profond amour de l'Amérique, avec ses défis et ses contradictions. Prolongement du podcast produit par Higher Ground, ce livre magnifique recèle plus de 350 photographies, textes et documents d'archives inédits.
Born in the USA retrace le dialogue passionnant entre le président Barack Obama et le musicien de légende Bruce Springsteen. Ils y explorent aussi bien leurs origines et les moments marquants de leurs carrières que la polarisation de la vie politique aux États-Unis et le fossé grandissant entre le rêve américain et la réalité du pays. Enrichi de photographies en couleur et de documents d'archives inédits, ce livre dresse un portrait fascinant de deux outsiders - un Noir et un Blanc - cherchant à mettre en relation leurs quêtes singulières de sens, de vérité, avec le grand récit américain.
Dans un studio d'enregistrement où sont entreposées des dizaines de guitares, et le temps d'une virée en Corvette, Barack Obama et Bruce Springsteen discutent du mariage et de la paternité, de la race et de la masculinité, de l'ivresse de la route et du retour aux origines. Ils échangent aussi leurs réflexions sur leurs protest songs favorites ou encore sur les grandes figures américaines les plus marquantes. Chemin faisant, ils révèlent la passion qu'ils ont éprouvée (et ce qu'elle leur a parfois coûté) à raconter une histoire plus grande et plus vraie de l'Amérique tout au long de leurs carrières, et à envisager la manière dont ce pays fracturé pourrait retrouver la voie de l'unité.
Londres, 1967. Dans l'effervescence des Swinging Sixties se forme un improbable groupe de folk-rock psychédélique nommé Utopia Avenue. Chapeauté par l'excentrique manager canadien Levon Frankland, ce groupe fictif connaît une ascension fulgurante et croise la trajectoire de célébrités bien réelles telles que Syd Barrett, Francis Bacon, Leonard Cohen ou Janis Joplin.
Dans ce roman aux accents de biographie rock, David Mitchell raconte avec une minutie éblouissante le mystère de la composition de chansons, le tumulte des premiers concerts dans les bars et les sessions en studio, les rencontres décisives, les caprices du hasard, les ambitions contradictoires et les conséquences de la célébrité. Au-delà, c'est le portrait d'une époque encore toute proche qu'il dresse, celui d'un Londres où le sexe se libère et où circule le LSD, mais où certains lieux publics et emplois sont encore interdits aux Noirs et aux Irlandais.
En 2009, Bruce Springsteen et le E Street Band jouent à la mi-temps du Super Bowl. L'expérience est tellement grisante que Bruce décide d'écrire à ce sujet. C'est ainsi qu'a commencé cette extraordinaire autobiographie.
Au cours des sept années écoulées, Bruce Springsteen s'est, en secret, consacré à l'écriture de l'histoire de sa vie, apportant à ces pages l'honnêteté, l'humour et l'originalité qu'on retrouve dans ses chansons.
Il décrit son enfance, dans l'atmosphère catholique de Freehold, New Jersey, la poésie, le danger et les forces sombres qui alimentaient son imagination, jusqu'au moment qu'il appelle Le Big Bang : la première fois qu'Elvis Presley passe à la télévision, au Ed Sullivan Show. Il raconte d'une manière saisissante l'énergie implacable qu'il a déployée pour devenir musicien, ses débuts dans des groupes de bar à Asbury Park et la naissance du E Street Band. Avec une sincérité désarmante, il raconte aussi pour la première fois les luttes personnelles qui ont inspiré le meilleur de son oeuvre et nous montre que la chanson Born to Run révèle bien plus que ce qu'on croyait.
Born to Run sera une révélation pour quiconque apprécie Bruce Springsteen, mais c'est bien plus que le témoignage d'une rock star légendaire. C'est un livre pour les travailleurs et les rêveurs, les parents et les enfants, les amoureux et les solitaires, les artistes, les dingues et quiconque ayant un jour voulu être baptisé dans les eaux bénies du rock'n'roll.
Rarement un artiste avait raconté son histoire avec une telle force et un tel souffle. Comme nombre de ses chansons (Thunder Road, 'Badlands, 'Darkness on the Edge of Town, The River, Born in the USA, The Rising, The Ghost of Tom Joad, pour n'en citer que quelques-unes), l'autobiographie de Bruce Springsteen est écrite avec le lyrisme d'un auteur/compositeur singulier et la sagesse d'un homme qui a profondément réfléchi à ses expériences.
Un père et une mère, écrivains tous deux. Avec leurs jeunes enfants issus d'unions passées, ils prennent la route pour le sud des États-Unis. Lui entreprend un travail sur les Apaches. Elle, tient à constater la réalité de ce qu'on appelle à tort la « crise migratoire » touchant les enfants sud-américains. Dans le coffre de la voiture, sept boîtes remplies de documents amassés au cours de leur périple. Témoignages de ces enfants perdus voyageant sur les toits des trains, qui sont une tentative pour documenter la vie, retenir l'empreinte d'une existence, dépeindre notre présent.
Cinquante années durant, Lawrence Ferlinghetti voyage d'un bout à l'autre de la planète, les poches remplies de carnets et de bouts de crayon. De La Havane à l'Australie, des plages de Bélize aux pavés de Paris, du Transsibérien au Nicaragua - Ferlinghetti est partout, tout le temps, et chante avec passion les mille et un visages de l'humanité. Tour à tour lyrique, drôle, féroce ou halluciné, ce journal de bord nous livre le témoignage d'un homme profondément engagé qui a traversé le siècle et, à lui seul, le résume.
Quelqu'un traite Jeremy Cook de trou du cul devant la toute nouvelle et très charmante assistante du centre d'étude du langage des nourrissons où il mène ses recherches, et tout est bouleversé. S'il n'y avait que ça. mais l'affable Arthur Stiph, mystérieux collègue obsédé par l'étrange notion de contre-amitié, est retrouvé mort, assassiné, justement dans le bureau de Cook. Et, d'un coup, ce dernier doit élucider un meurtre, rédiger une conférence insipide dont le sujet change tous les jours, devenir éminemment désirable et, plus important que tout, découvrir - grâce à la linguistique bien entendu, mais aussi quelques coups tordus - qui a bien pu lancer cette foutue rumeur comme quoi il serait un mauvais coup au lit. Qui a dit que la vie d'un linguiste était un long fleuve tranquille ?
Il est midi, les cloches retentissent dans le village de Louisburgh. Assis dans sa cuisine, Marcus Conway écoute la radio et lit son journal. Soudain, un article amène un souvenir, le passé se mêle au présent, il se rappelle : ses premières années d'homme marié, la naissance de ses enfants, la folie de son père... Pendant une heure, il désosse son passé avec autant de minutie que d'émerveillement. Jusqu'au jour où, sa vie s'est brutalement mise à vaciller.