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Christian Bourgois
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Retombées de sombrero est publié en 1980 aux États-Unis. Une partie de ce roman se déroule dans la corbeille à papier d'un « humoriste américain » après qu'il y a jeté le début d'une histoire ratée. Cette histoire se poursuit indépendamment de sa volonté, à San Francisco, secouée par des émeutes à cause de la chute d'un sombrero, inexplicablement venu du ciel. L'autre partie se concentre sur l'humoriste, en proie au désespoir depuis que Yukiko, son amie japonaise, l'a quitté. Ces deux parties sont réunies en un entrelacs de séquences brèves, l'action est morcelée en plusieurs points qui s'imbriquent tandis que le dénouement approche.
« Richard Brautigan : un désespoir qui hausse les épaules, des haïkus en plus rigolo, un texte qui n'a l'air de rien mais qui n'en pense pas moins, des phrases qui se succèdent goutte à goutte à la manière des notes d'Erik Satie. » Lire
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Willard et ses trophees de bowling
Richard Brautigan
- Christian Bourgois
- Titres
- 14 Juin 2018
- 9782267030860
Willard et ses trophées de bowling, publié en 1978, rassemble trois histoires qui se suivent, de séquence en séquence, jusqu'à se rejoindre sur le point final. Il y a d'abord Bob et Constance, un couple qui s'aime mais victime d'une maladie vénérienne les obligeant à se réfugier dans la pratique d'un jeu pervers qui ne tardera pas à avoir des conséquences irrémédiables sur leur relation. Dans l'appartement du dessous, se trouvent John et Patricia, qui possèdent, par hasard, Willard et ses trophées de bowling, Willard étant un oiseau de papier mâché crée par un sculpteur particulièrement inspiré. Ces trophées ont autrefois été gagnés par les frères Logan, trois sportifs médiocres, dépourvus d'intelligence, à qui on les a volés. Protagonistes de la troisième histoire, ils se mettent en tête de ratisser les États-Unis afin de récupérer leur dû et arrivent, grâce à un appel téléphonique anonyme, jusqu'à l'immeuble où habitent les deux couples.
Parodie de roman policier américain, de western, de roman gothique, alliée à un érotisme lui aussi parodique et insolite, ces textes fantaisistes et insolents décrivent les rêves les plus simples d'un peuple et d'une génération.
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Roman 2 retombées de sombrero / un privé à Babylone
Richard Brautigan
- Christian Bourgois
- 5 Avril 2018
- 9782267030686
Retombées de sombrero est publié en 1980 aux États-Unis. Une partie de ce roman se déroule dans la corbeille à papier d'un « humoriste américain » après qu'il y a jeté le début d'une histoire ratée. Cette histoire se poursuit indépendamment de sa volonté, à San Francisco, secouée par des émeutes à cause de la chute d'un sombrero, inexplicablement venu du ciel. L'autre partie se concentre sur l'humoriste, en proie au désespoir depuis que Yukiko, son amie japonaise, l'a quitté. Ces deux parties sont réunies en un entrelacs de séquences brèves, l'action est morcelée en plusieurs points qui s'imbriquent tandis que le dénouement approche.
Un privé à Babylone parait l'année suivante. Il met en scène Crade, narrateur rêveur qui s'embarque régulièrement, en pensées, pour Babylone : là, il devient le détective le plus célèbre de la ville. Mais dans le San Francisco de 1942, où il vit réellement, Crade est un privé inoccupé que sa mère considère responsable de la mort de son père, que sa secrétaire a abandonné et qui se retrouve mêlé à une sombre histoire de vol de cadavre.
Comme dans ses précédents romans, Richard Brautigan dépasse la barrière des genres, il détourne les symboles. La concision de ses descriptions véhicule à la perfection ses perceptions d'un comique extraordinaire et ses dialogues sont d'une exactitude surnaturelle.
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Willard et ses trophees de bowling
Brautigan/Pepin
- Christian Bourgois
- Litterature Etrangere
- 28 Octobre 2003
- 9782267016994
"Ah, si Peau d'Âne se faisait sauter ! L'érotisme léger est, ici, une tendre impertinence, et la parodie de Hemingway, du western et du roman gothique, moins importante que cette formidable décontraction, subsersive et bon enfant. Brautigan ne prêche ni morale ni politique, mais sa merveilleuse loufoquerie rejointe la grande tradition radicale américaine et l'humour surréaliste. Ce flâneur, le maître de l'imaginaire, est dangereux. Mine de rien, en souriant, le chapeau débonnaire, il égare les bien-pensants dans les sens interdits du plaisir et des culbutes d'un éclat de rire insolite." Jacques Cabau, L'Express, 1978.