Cet ouvrage collectif présente et examine l'Åuvre du sociologue marxiste Stuart Hall, pionnier des cultural studies mais aussi théoricien du postcolonialisme de première importance. Les chapitres font alterner des éclairages du contexte théorique, institutionnel et politique du développement de sa pensée, des explications de ses conceptions de la "A raceA ", de l'hégémonie ou encore des signifiants vides, et des usages contemporains de sa théorie, pour penser par exemple la situation de la gauche états-unienne ou l'expérience politique des personnes racisées dans les quartiers populaires en France aujourd'hui.
Le livre est précédé de la traduction de deux textes majeurs de Stuart Hall, au sujet des identités diasporiques et des rapports entre discours et pouvoir dans la période postcoloniale.
Le genre du monde est une série dirige par Danièle Kergoat. Sous ce label sont publiés des livres qui, en explorant les rapports hommes-femmes, contribuent à renouveler la compréhension des sociétés. Le féminisme pacifiste recèle de précieux potentiels d'émancipation et des formes trop peu connues de créativité politique. A partir du récit des mobilisations féministes pacifistes britanniques, puis de l'analyse du mouvement des Femmes en noir de Belgrade.
Cynthia Cockburn partage une réflexion passionnante sur les liens entre guerre et patriarcat, féminisme et antimilitarisme. Cynthia Cockburn, chercheure et militante dont les travaux sont internationalement reconnus et traduits en de nombreuses langues, répond à des questions lancinantes et fondamentales : pourquoi la guerre ? Est-elle un phénomène naturel, socialement construit ? Comment peut-on l'éviter ? Aux causes de la guerre bien répertoriées telles que les contextes économiques, l'environnement géopolitique, les injustices sociales, l'auteure ajoute un facteur décisif : celui du genre, qu'il convient d'analyser dans sa dimension spécifique.
Sur cette base, Cynthia Cockburn démontre que, pour défaire la guerre, il faut défier le patriarcat en même temps que le capitalisme et le nationalisme.