FeniXX réédition numérique (Barrault)
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Bamboola bamboche
Jean-Claude Charles
- FeniXX réédition numérique (Barrault)
- 1 Octobre 2021
- 9782307214540
Une nuit, sur une île des Caraïbes, un bar. Au Bamboola Bamboche, se tient le gala de charité des danseuses nues. Il y a là une drôle de faune, que des affaires assez troubles lient aux danseuses. Un coup d'État se prépare, contre la dictature qui sévit sur une île voisine. Un journaliste regarde tout. Crapahute dans les mémoires, les langues, l'Histoire. Vertige d'un archipel où tout est possible, l'amour d'une femme, la mort d'un homme...
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Imaginez une idée, une belle idée, une somptueuse idée : l'idée du grand départ, de la rupture définitive, du bond en avant qui vous arrachera au médiocre quotidien pour vous propulser dans un ailleurs délicieux. Imaginez cette idée vagabondant à Paris un matin de novembre à la recherche de la tête bien faite et bien pleine capable de l'accueillir, de la chérir, de la féconder et de la réaliser dans toutes ses glorieuses dimensions. Jean-Marie Gourio a suivi la malheureuse dans sa quête effrénée, son douloureux périple. De la ménagère au journaliste, de l'enfant au clochard, du chien au bossu, des piliers de bistrot au romancier, il ne nous laisse rien ignorer des pitoyables combats que les pauvres idées doivent mener pour trouver leur accomplissement dans les circonvolutions encombrées et boueuses de nos contemporains. Collaborateur du regretté Hara-Kiri, Jean-Marie Gourio a de l'humour, de la verve, une imagination féconde et ce franc désespoir dont savent se nourrir les véritables humoristes. Pour Jean-Marie Gourio, l'affaire est entendue : c'est bien parce que les idées ne changent pas les hommes que les hommes changent si souvent d'idées.
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Au-delà du ciel : cinq ans chez les Khmers rouges
Laurence Picq
- FeniXX réédition numérique (Barrault)
- Pratiques du champ social
- 15 Juin 2016
- 9782402157148
Lorsque Laurence Picq, jeune institutrice française, épouse en 1967 l'étudiant cambodgien Sikoeun, elle sait qu'elle s'engage dans une aventure qui la conduira de l'autre côté de la terre, au coeur d'un autre continent, d'une autre civilisation, d'une autre culture, à la recherche d'un monde nouveau qu'il reste à inventer et à bâtir. Après cinq années de résidence forcée à Pékin, elle croit atteindre son but quand elle atterrit, en juin 1975, sur l'aéroport de Phnom Penh, dans ce Cambodge enfin libéré par les Khmers rouges. Insensible aux privations, à l'inconfort, à la méfiance et à l'hostilité que lui manifestent ses camarades et les cadres du parti, elle se bat pour cet avenir auquel elle croit de toutes ses forces. Peu à peu, le rêve se ternit, le quotidien devient insupportable, puis terrifiant. La peur naît. Et le désespoir. Pour l'amour de ses filles âgées de cinq et sept ans, Laurence Picq alors enceinte d'un bébé qui ne vivra que quelques mois, entame un combat insensé pour survivre. D'abord au sein même de l'univers kafkaîen des dirigeants khmers puis, après l'invasion de l'armée vietnamienne, au cours d'un exode hallucinant à travers le Cambodge dévasté. Grâce à son courage exceptionnel, à une volonté hors du commun, elle ira au-delà de la peur, au-delà de ses forces, au-delà de l'imaginable, au-delà de l'horreur. Dans ce livre sans concession et sans démagogie, Laurence Picq nous livre l'unique témoignage existant à ce jour sur la vie du Cambodge, avec les Khmers rouges de 1975 à 1980.
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Le Cheval étoilé
Agnes Pavy
- FeniXX réédition numérique (Bernard Barrault)
- 25 Février 2016
- 9782402059923
Un oeil qui vous crache à la gueule, un oeil doré sous sa frange rousse, une fille à cannes comme d'autres sont à seins, à cul, fossettes ou mirlitons. Elle le sait. Elle joue de la panoplie, les jarretelles, les dentelles, les bas luisants qui vous accrochent quand elle croise et décroise tout ça à la vitesse de l'escargot qui se hâte sur la salade qu'elle vous débite à voix hachée. Elle respire quand elle y pense, pas assez souvent.
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Topologie du salaud
Jean-Pierre Chopin
- FeniXX réédition numérique (Barrault)
- 12 Août 2016
- 9782402137379
On ne naît pas salaud on le devient ! On voit ce qu'une telle formule contient de pessimisme et d'optimisme à la fois. Nous sommes tous des salauds potentiels. Cela n'est pas réjouissant et demande vigilance mais si on ne naît pas salaud on peut tout aussi bien ne pas le devenir. Ce qu'il faut c'est traquer le salaud dans ce qui le rend possible, un peu comme on prend des mesures prophylactiques contre un cancer, qui en l'occurrence, ronge le monde.
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Vous allez rencontrer Armelle et sa servante, l'impayable Dagobert. Une servante pas comme les autres. Sous un air débonnaire et un physique de gendarme, elle cache un tempérament de fille perdue : son service n'en est pas moins impeccable. Sournoise, voleuse, amoureuse, elle voue une passion meurtrière à sa maîtresse Armelle. Et que dire de cette dernière ? S'imaginant détenir neuf vies comme les chats, elle chevauche les époques et les hommes, dévorée d'une passion inconsolable pour un guerrier d'un autre temps, collectionnant les amants les plus disparates, barons, banquiers, voyous. De plus mère indigne d'un homosexuel et d'une bécasse. Mais Dagobert possède le secret de mettre bon ordre dans toute cette petite famille : alignant sa folie sur celle de sa maîtresse, elle mène tambour battant une ronde infernale, qui fera d'elle une milliardaire.
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Jeune homme assis dans la neige ou Le cheval de Troie
Max Genève
- FeniXX réédition numérique (Barrault)
- 12 Août 2016
- 9782402144551
« Se tenir sous un arbre en hiver, dans quelque coin solitaire, quand l'air glacé, comme à vif de lucidité, absorbe le silence et, jeune homme assis dans la neige, méditer sur l'âme du tout serait un bonheur. » Ce premier roman lumineux est le livre de l'âme juste avant la chute, l'action de grâce d'un très jeune homme enchanté par la beauté des choses comme au premier jour, et qui s'émerveille du monde comme on aime une femme. C'est aussi, malgré la proximité de l'obscur et l'extrême douleur d'être là, une histoire qui finit bien : le héros annule son rendez-vous avec la mort. et opte pour la persévérance dans l'être.
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Tu seras ministre, mon fils
Patrick Boumard
- FeniXX réédition numérique (Barrault)
- 12 Août 2016
- 9782402134231
« Français, vous êtes étranges ! Depuis un siècle, la question de l'école vous divisait en deux camps ennemis. Les uns et les autres, vous vous haïssiez cordialement. Fille aînée de l'Église contre hussards noirs de la République était une des références de votre histoire contemporaine. Chevènement vint et vous voilà réconciliés. Il doit être de bien grande sagesse, ce ministre qui a su si vite vous mettre tous d'accord. Il doit être de bien grande raison, ce magicien qui a su vous persuader, sans avoir à se donner la peine d'avoir à vous convaincre. Après le tintamarre digne des guerres picrocholines, pareille unisson a de quoi fasciner ! Ce n'est pas un succès, c'est un triomphe de Romain ! Et pourtant, vous avez tort. Vous avez tout faux ! Faux sur les méthodes, faux sur les démarches, faux sur la théorie. Français, sur le problème de l'école, vous êtes nuls ! Vous méritez... zéro ! »
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Slogan mon amour
Marie-Jose Jaubert
- FeniXX réédition numérique (Barrault)
- 12 Août 2016
- 9782402481311
À travers des centaines d'exemples, l'auteur nous entraîne dans l'univers foisonnant des slogans qui nous charment ou nous exaspèrent et qui sont le reflet d'une époque. « Copyright Electre »
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On ne laisse pratiquement jamais les enfants choisir d'aller à l'école ou non. Certains cependant l'ont fait, persuadés que l'école obligatoire (même si elle ne l'est pas sur un plan juridique) ne peut constituer qu'un obstacle au goût d'apprendre. Catherine Baker a mené une enquête auprès des parents et des enfants qui ont choisi de vivre hors de l'institution scolaire. On découvre des adultes et des enfants qui s'interrogent et qui, très loin de se vouloir des militants de la non-scolarisation, ne se battent que pour une chose : que chacun sache bien pourquoi il choisit ou ne choisit pas l'école. Il ne s'agit à aucun moment de prôner une nouvelle théorie de l'enseignement ni de proposer des méthodes pédagogiques plus efficaces mais de comprendre que la liberté et la volonté individuelle ouvrent les seules voies d'accès à la connaissance. Un enfant est libre de décider si c'est dans le cadre scolaire, ou non, qu'il se sent le mieux à même d'apprendre ce qui lui est nécessaire. Personne ne peut échapper aux questions que posent dans ce livre les personnes interrogées par Catherine Baker : - Que fait-on de ses enfants ? - Que fait-on pour ses enfants ? - Que fait-on à ses enfants ? L'interrogation sous-jacente à ces pages apparaît capitale : oui ou non, l'enfant est-il un individu ? D'où une réflexion sur la trop fameuse « socialisation nécessaire des enfants ». Et si, au contraire, il convenait, pour mieux entrer en relation avec d'autres, d'apprendre à se « désocialiser » ?
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« ...Marc Dillon croise une jeune femme dans la rue. Il la suit. S'imagine une folle randonnée. Il (nous) révèle (apprenons) son nom : Chantal Méricourt. Il la voit disparaître dans le jardin du Luxembourg. Vision de sa chevelure au-dessus des marches. C'est la fin d'un samedi de février. Le lendemain - dimanche donc - alors qu'il se coupe les ongles, il apprend, par le petit écran, qu'une jeune inconnue a été trouvée assassinée au pied d'une statue du Luxembourg. Celle de Louise de Savoie, Régente (reine) de France. Dillon y va. Marche longtemps dans les allées ratissées. Rentre chez lui. On comprend son étonnement. Sa perplexité. Sa douleur ? Le lundi, comme chaque lundi, il regagne son bureau aux Archives Nationales. Son directeur est Armand Marcabrault. On parle de lui pour les palmes académiques. »
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« Sa mère leur avait offert ce cadeau, un morceau entier de vie sans aspérités, sans mémoire particulière, un ruissellement de petits faits glissant calmement les uns à la suite des autres le long des rigoles d'argile de leur maison africaine. À la place de ces souvenirs, quelques taches de couleur. Vêtement bleu de Stéphane, de ce bleu particulier dont il recherchait vainement à travers le monde la teinte exacte, car là-bas, même sa haine pour son père avait été douce. Yeux complètement marron de Bala, son ami nigérien, marron brûlant, disait-il, marron nègre, répliquait Bala qui lui enviait ses yeux clairs. Ocre profond de la brousse, jaune paille de la savane, eau grise, moirée du fleuve dans laquelle il plongeait ses doigts, comptait jusqu'à dix et s'étonnait chaque fois en ressortant sa main de la retrouver blanche et non pas zébrée de gris. »
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Fêtes narquoises : calendrier
Volboc (de) Francois
- FeniXX réédition numérique (Barrault)
- 12 Mai 2017
- 9782402173858
De tout temps, les humoristes ont provoqué deux attitudes contradictoires : l'hilarité chez les uns, l'incompréhension chez les autres. François de Volboc n'échappera pas à ce sort cruel. Pour savoir dans quelle catégorie vous vous placez, lisez attentivement les textes suivants : Février : Impressionnés. Impressionnés par la disparition chronique du 29 février, les hommes du Moyen Âge se terraient dans leurs foyers le lendemain du 28, car ils pensaient que toute personne surprise dehors ce jour-là disparaîtrait sans laisser de trace. (IMAGINAIRE) Décembre : Souffle. Le petit Jésus était un costaud : il fallait l'être pour ne pas mourir d'infection pulmonaire sous le souffle délétère de l'âne et du boeuf. (VRAI) Milliards. Selon la croix rouge internationale, 3 milliards d'hommes et de femmes vivraient encore sans calendrier. Si vous avez ri, vous aimerez ce livre, sinon, rassurez-vous : ce n'est pas grave, et de toute façon, ça ne se soigne pas.
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Elle, c'est Mathilde, l'héroïne du livre. Lui, c'est celui qui enquête sur elle, qui écrit le livre. Il se croit fort, affiche son portrait dans son bureau, la nargue. Elle joue la fragilité, l'innocence emmurée. Leur rapport va progressivement s'inverser, se piéger. Mathilde est en prison, accusée d'avoir tué Emile, son amant, puis de l'avoir découpé. Il va fouiller son passé, lire et relire le dossier d'instruction, retrouver ses anciens amants et d'autres cadavres. Son enquête lui fait découvrir une femme étrange, fascinante, inquiétante, envahissante, marquée à mort par les hommes qui l'ont blessée. Progressivement, Mathilde devient une obsession pour lui, une femme vampire. Elle bouleverse sa vie, son travail, les relations avec son entourage. La femme qu'il aime le quitte. Comme Émile a quitté Mathilde...
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« Allons Patrick, faisons la paix, voulez-vous ? J'ai tenu des propos outranciers, injurieux, imaginé des vengeances grotesques et mesquines - je le confesse -, sous le coup d'une colère dont je ne doute pas que les motifs vous inspirent plus de compassion que de mépris. Parce qu'enfin ces hurlements à peine retenus, nés sous ma plume, sont ceux de la louve solitaire injustement écartée du festin, privée du regard d'autrui. Tout écrivain est exhibitionniste, vous le savez : se cache-t-il, c'est pour mieux se montrer, le moment venu. Vous ne pouvez pas ne pas comprendre, pardonner la passion que je mets à vouloir être de la fête, de cette fête hebdomadaire dont vous êtes l'inventeur et le prestigieux ordonnateur... »
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Le héros de cette histoire présente deux particularités : il aime les femmes, goût encore assez répandu ; il n'est plus de ce monde, fâcheux handicap pour un séducteur. Être à la fois défunt et libertin n'est pas un destin facile. De son vivant déjà, l'accablait cette sorte de lassitude gourmande qui s'attache aux babines des grands cavaleurs. Vous imaginez ce qu'il en est maintenant, dans l'exténuant libertinage d'outre-tombe qui est devenu son lot. Une petite fille, opportunément admise dans le cours du récit, fait son apparition. Elle possède un chat nommé Mozart et joue du violon. Plus dérangeant, voici qu'elle adresse la parole à son invisible admirateur...
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Marseille est incorrigible. Hochet des médias, elle paie son tribut séculaire aux échecs et aux rumeurs qui la secouent, grelots et crécelles d'une lépreuse au grand coeur. Qui peut vouloir régner sur une métropole saignée, sur une ville en crise d'identité depuis toujours ? Grand port du passé, cité du commerce international, Marseille « fatigue » face à la sape de l'Histoire. Un homme symbolise Marseille depuis la Seconde Guerre mondiale : Gaston Defferre. Qui est-il, que s'est-il passé entre la ville et lui ? Duel terrible et fascinant semblable à la lutte entre le serpent et l'épervier. Seigneur de guerre pour certains, parrain pour d'autres, Defferre a surtout été l'avocat de sa propre cause. Il a, paraît-il, toujours agi sans vergogne. Monstrueusement seul dans la cohorte des hommes publics, tout semble avoir été dit sur quelqu'un qui a été un grand fantôme de la vie politique des années cinquante-80 : manitou, baron, grand vizir. La nécessité d'esquisser une analyse, un décryptage d'une passion bridée entre une ville et un homme, l'histoire indéfectible de deux destins, est venue.
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Ce livre n'est pas une bombe, c'est un livre. Une fiction inventée de toutes pièces, qui se déroule dans un lieu presque imaginaire, avec des personnages de pure fantaisie, il faut me croire. Il y est question d'un poète aujourd'hui disparu qui envisagea, sans méchanceté particulière, de faire sauter le Salon du livre. Un jeune étudiant en lettres, mine avenante et moeurs pacifiques, s'intéresse à son cas et tente de dissiper l'énigme de sa mort. Les mauvaises langues insinueront que sous couvert de raconter une histoire, j'instruis un procès. C'est faux. Je respecte trop mes confrères, les princes qui gouvernent la galaxie Gutenberg et, d'abord, le lecteur pour me livrer à ces douteuses algarades d'un autre âge. D'autres, moins prévenus, y liront un plaidoyer pour la littérature. C'est absurde. La seule façon de la défendre, de lui rendre justice est d'écrire un beau livre. « La vérité est que nous sommes victimes d'un mal que nous ne comprenons pas et que tous nos langages sont incapables de dire. Quelque part au loin des puissances nous guettent, un maléfice rôde, prêt à fondre sur nous : l'écrivain ne se résout pas à être broyé sans comprendre, il oppose à l'infâme machination la mélodie d'un chant inouï qui suspend un instant l'envoûtement néfaste, nous dérobe à la menace et laisse entrevoir des régions bleues de mai où tombe d'un ciel bienveillant une neige tiède et paisible. »
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L'Hiver au coeur
Anne Rabinovitch
- FeniXX réédition numérique (Barrault)
- 5 Novembre 2015
- 9782402034555
Le 6 décembre 1981, Milena débarque à Varsovie. Dans une Pologne ébranlée par dix-huit mois de libertés, elle part en quête de l'homme qu'elle aime, Wojtek, militant de Solidarité. Hantée par le désir de revivre cette passion interrompue depuis cinq années, troublée par l'émotion qu'éveille en elle ce pays - son père est né en Lituanie, à quelques centaines de kilomètres à peine - Milena est entraînée dans le tourbillon des événements. Le vendredi 11, elle part pour Gdansk, où elle assiste aux séances de la Commission nationale réunie au chantier naval. C'est l'euphorie, on parle de prendre le pouvoir. Le 12 décembre à minuit, toutes les communications téléphoniques sont coupées. Milena, enfermée dans une chambre d'hôtel, attend Wojtek sans savoir que l'état de guerre est déjà proclamé. À l'instant où elle croit enfin réaliser son rêve, Wojtek lui annonce qu'il doit fuir. Quelques minutes plus tard, la milice l'arrête. Milena reste seule, livrée à elle-même, déchirée.
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Les Français vus par les Français
Nevers Guy
- FeniXX réédition numérique (Barrault)
- Vu par
- 11 Juin 2016
- 9782402380553
Si ce livre ne se présente comme aucun autre, si sa forme peut surprendre, c'est qu'il poursuit un propos singulier : celui de constituer un autoportrait des Français. Les Français, tels qu'ils se représentent eux-mêmes et dans leurs propres mots.
Les uns seront impressionnés par la férocité du portrait. D'autres seront séduits par son intensité comique. D'autres encore, seront sensibles à sa tendresse et à sa gravité. Il y a tout cela dans l'ouvrage. Par-dessus le marché, le lecteur y trouvera un outil de connaissance de soi, pouvant aider à mieux vivre et agir, à mieux réussir en tant qu'individu et en tant que membre d'une collectivité. -
La mort indigne de Malik Oussekine
Prevost Nathalie
- FeniXX réédition numérique (Barrault)
- 12 Août 2016
- 9782402157933
« Plus jamais ça » restera à la génération des lycéens de 1986 ce que « Nous sommes tous des juifs allemands » fut à celle de 1968. À ceci près qu'en 86 il y a eu mort et mort violente. À ceci près que cette génération, qui semblait moins portée à la rébellion et aux défilés dans la rue que celle de ses parents, a été horrifiée par la violence et l'injustice de la mort de Malik Oussekine, le 5 décembre 1986, sous les coups sauvages de certains policiers (le PVM : peloton des voltigeurs motoportés). La mort de Malik a soulevé une vague d'indignation si forte que le gouvernement de l'époque a chancelé et a été obligé de renoncer à la réforme de l'enseignement supérieur qui avait fait descendre la jeunesse dans la rue. En 86, Nathalie Prévost avait 23 ans et finissait l'école de Journalisme. Étant l'amie d'une soeur de Malik, elle a suivi les événements dans toute leur horreur avec la famille Oussekine. Pour toutes ces raisons, Nathalie Prévost a voulu savoir. Elle a fait depuis cette date une véritable enquête de vraie journaliste. Elle a rencontré pas à pas tous les protagonistes mais aussi tous les gens concernés, de près ou de loin. Son enquête débouche sur ce terrible constat : depuis la mort de Malik, policiers, juges, médecins, députés, ministres, de quelque bord qu'ils soient, ont tout fait pour que cette affaire soit étouffée et pour que cette mort indigne soit ramenée à la tragique banalité d'un accident regrettable. À la lecture de ce calme réquisitoire, on peut se demander si les mêmes pesanteurs et le même silence régneraient si Malik avait été tué par une bande de « skinheads » ? Nathalie Prévost a 25 ans, l'âge qu'aurait Malik aujourd'hui. Elle est journaliste.
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L'Année de Louise
Béatrice Shalit
- FeniXX réédition numérique (Bernard Barrault)
- 8 Octobre 2020
- 9782402060318
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Soirées dansantes à l'orphelinat
Jacques André Bertrand
- FeniXX réédition numérique (Barrault)
- 15 Juin 2016
- 9782402133128
« Si Dieu me prête vie (à un taux raisonnable), dit-il, je voudrais étudier la tristesse et la joie, simplement en soulevant un peu le coin des journées. » Qui est John Jonathan Nevermore ? Un type qui a fait plusieurs jobs - détective, coursier de presse, prophète, orphelin professionnel -, en quête de Consolation. Avec, par ordre d'entrée en scène : l'Ardèche, Jérémie Mac Lynn, la Consolatrice, Dona Psychèse et quelques autres dont deux ou trois Indiens.
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- La caisse, fait Miguel. Il ne crie pas, la voix est plus dure. De mauvaise grâce, la brune groupe les coupures d'une main, elle les pose à côté du sac. - Mettez-les vous-même, dit-elle - Vous êtes brave. Si j'étais un truand, j't'en planterais une dans la tête. - Vous me faites pas peur. - Alors pourquoi t'as donné l'argent ? - Pauvre con ! Miguel ne la tue pas. Il ne sait pas, il aime cette fierté.