Dans cet essai paru en 1914, Rodin prend la défense des cathédrales, trop longtemps oubliées, pillées et méprisées. Il fait découvrir Chartres, Nevers, Laon, Reims, le détail d'un portail, la finesse d'une moulure.
C'est dans un voyage au coeur des plus belles églises d'Europe que nous entraîne cet ouvrage. Notre-Dame de Paris, Saint-Pierre de Rome, mosquée-cathédrale de Cordoue, sanctuaire en bois de Borgund... Autant de lieux spirituels chargés d'histoire et à l'architecture renversante qui ne cessent de fasciner.
À côté des églises, cadres du culte et de la vie sacramentelle, il existe dans le christianisme des lieux considérés comme sacrés parce qu'ils abritent les reliques d'un saint ou qu'on y garde le souvenir de l'apparition d'un ange ou de la Vierge Marie. Ce livre étudie les étapes de la formation de ces lieux saints et l'évolution de leur popularité au sein de la chrétienté occidentale entre le ive et le xvie siècle. Les plus célèbres furent Jérusalem, Rome, Saint-Martin de Tours, les monts Saint-Michel de Pouille et de Normandie, Rocamadour, Assise et Notre-Dame de Lorette. Avec bien d'autres encore, plus modestes, ces sanctuaires, fréquentés par de nombreux pèlerins en quête de guérison du corps et de l'âme, finirent par constituer un réseau très dense, qui remplit l'espace de nouvelles formes de sacralité.
C'est ce processus dont rend compte André Vauchez dans une vaste synthèse, enrichie d'une iconographie abondante et originale.
Un maître ouvrage pour comprendre la mise en place d'un espace chrétien en Europe entre l'Antiquité tardive et les Temps Modernes.
Cet ouvrage regroupe toutes les cathédrales de France.
Une cathédrale est un édifice investi d'une dignité particulière, celle d'abriter une cathèdre, c'est-à-dire le siège d'un évêque. La cathédrale est donc l'églisemère d'un diocèse.
Le nombre des cathédrales a été variable. Certaines églises, les « anciennes cathédrales », ont perdu leur titre dans les aléas de l'histoire. D'autres églises ne sont cathédrales que depuis une date récente, en France métropolitaine mais aussi Outre-Mer. Enfin, la présence en France d'églises protestantes et orientales, orthodoxes ou catholiques, a conduit à l'existence de cathédrales révélatrices de la diversité religieuse du Pays. Témoins de l'histoire de France, les cathédrales sont aussi un spectaculaire raccourci de l'Histoire de l'art : des vestiges de l'Antiquité tardive jusqu'aux expressions artistiques les plus contemporaines, elles n'ont pas cessé d'être le lieu de croisement entre l'esprit, l'art et la pierre.
L'art roman s'est développé dans tous les pays chrétiens d'europe occidentale à partir du xiè siècle jusqu'au triomphe de l'art gothique au xiiiè siècle.
Un signe distinctif : l'arc en plein cintre. des colonnes à moitié dégagées, des murs et des arcs semi-circulaires composent le motif essentiel de l'ornementation des églises romanes, à l'extérieur comme à l'intérieur. la prédilection pour l'arc en plein cintre ne venait pas seulement de sa forme achevée, géométrique, satisfaisante pour l'oeil et l'esprit. elle venait aussi du fait qu'il était le seul employé pour l'architecture monumentale dans l'empire romain et dans l'orient chrétien.
Il constituait une marque distinctive. après les grandes mutations du xè siècle, consécutives aux dévastations dues aux raids vikings et hongrois, l'ambition, dans l'europe occidentale qui se reconstruisait, était de reprendre le flambeau de la tradition issue du monde romain. ce qui a valu l'appellation de " romane " à l'architecture des églises élevées au xiè siècle et durant le xiiè siècle dans tous les pays de l'europe occidentale et bien caractérisée dès le milieu du xiè siècle.
Les pages qui suivent proposent une sélection représentative des types variés d'églises romanes pour apprécier les intentions des bâtisseurs du moyen-age.
Dans le poitou : l'église de l'abbaye de saint-savin, vienne, seconde moitié du xiè siècle ? l'église notre-dame-la-grande à poitiers, vienne, milieu du xiiè siècle.
Appréciez toute la richesse architecturale et iconographique de Notre-Dame de Paris. Au lendemain de l'incendie, découvrez ce qui a fait et continue de faire la richesse de la cathédrale.
Cachée au cour d'un vallon verdoyant, l'abbaye du Thoronet offre une vision saisissante, assez proche de ce qu'était un monastère cistercien au Moyen Âge. Elle a conservé, en effet, à l'intérieur de son enceinte, certaines installations liées à la vie quotidienne des moines blancs : porterie monumentale, vestiges de l'hôtellerie, cours et jardins clos de murets. Au centre de cette "cité", l'église, d'une grande pureté de lignes, et le cloître, d'une élégance rude et austère, constituent des chefs-d'oeuvre d'architecture.
Le style gothique apparaît en île de france vers 1140 à l'occasion de 2 chantiers : l'abbatiale de saint-denis et la cathédrale de sens.
A partir du xiiiè siècle et durant trois siècles tous les monuments religieux qui se créent en france illustrent cette manière de concevoir l'intérieur des églises. ils doivent donner l'impression que l'espace y est diffus. c'est un changement radical par rapport à l'architecture romane. finis les multiples volumes juxtaposés, les piliers bien carrés, les arcades enchâssées dans d'autres arcades. au contraire, la colonne devient la forme obligée pour les piles : elle ne suggère pas de cloisonnement.
L'arc brisé sera de règle : il est l'expression d'un passage béant. un intérieur unifié suppose un éclairage égal. le dosage équilibré de la lumière caractérise les monuments réussis de l'architecture gothique. a l'origine de tout il y a une trouvaille venue de normandie : la voûte sur nervures croisées (la croisée d'ogives ; une ogive est un arc diagonal). pareille à la voûte d'arêtes elle favorise l'éclairage, elle autorise la minceur des murs.
Mais elle est pratique à construire : cette voûte idéale est adaptable à l'ensemble d'une basilique.
Nef unique : l'église du couvent des jacobins (les dominicains) de toulouse (haute-garonne) à partir de 1275.
Au xvè siècle : eglise paroissiale saint-gervais et saint-protais (paris) 1494-1630.
Sans proposer de chronologie ou revenir sur l'histoire de la construction de la cathédrale, ce guide met l'accent sur la raison d'être de la cathédrale, c'est-à-dire la foi des bâtisseurs et leur grande dévotion pour la Vierge Marie, si grandement honorée à Chartres. Cette foi qui sculpte les pierres, peint les vitraux et ordonnance l'édifice et l'âme des ouvriers ne laisse pas indifférent.
Ce guide permet aux adultes comme aux enfants de découvrir à travers une sélection de sculptures et de fragments de vitraux la vie de Marie, Reine et Maîtresse de ce lieu saint. Une scène, située sur un petit plan permet de cheminer simplement, une sorte de petit jeu de piste à faire dans le recueillement des lieux.
Depuis 2018, une étude d'inventaire est menée sur Le Mans et ses quartiers « périphériques ». Grâce à cette actualité scientifique, plusieurs églises ont été présentées devant la Commission régionale du patrimoine et de l'architecture (C.R.P.A.) afin d'être labellisées «architecture contemporaine remarquable». Conjointement donc, la Drac et la Région des Pays de la Loire ont entamé une recherche approfondie autour des notions de cultes et de leurs impacts sur l'urbanisme au xxe siècle. Cet ouvrage est une présentation des résultats issus de cette enquête. Il est aussi le premier jalon de la restitution d'une opération d'inventaire du patrimoine portant sur l'évolution des faubourgs du Mans aux xixe et xxe siècles, réalisée en partenariat avec la Ville du Mans.
Édifiée pendant près de huit siècles, la cathédrale de Limoges se dévoile en ce beau livre. Le lecteur est invité à pousser les portes du temps pour pénétrer sous les voûtes grandioses de cet édifice méconnu, découvrant histoires et anecdotes. De page en page, la cathédrale Saint-Étienne révèle ses mystères : elle s'offre à la curiosité du visiteur et l'entraîne à la découverte de son architecture, de son passé et de ses trésors cachés. À travers une soixantaine d'articles, les 26 lettres de l'alphabet se déclinent en un abécédaire culturel et cultuel, véritable itinéraire du regard. Loin d'être un guide savant, cet ouvrage propose une exploration inédite d'un monument qui a su traverser les époques et s'imposer comme l'un des joyaux du patrimoine de Limoges, cité millénaire. Publié sous la direction du P. François Renard, archiprêtre de la cathédrale de Limoges, cet ouvrage richement illustré se pare des lettrines délicates de Maïte Roche et des photographies de Sophie Drevon où se mêlent ombre et lumière. Un hommage à un monument fascinant.
Symboles sculptés des églises romanes est un guide qui permet de comprendre la signification des symboles qui composent un chapiteau roman.
Sous forme ludique, le visiteur peut se reporter à l'index, riche de 200 symboles, et parcourir les églises en lisant clairement le message des pierres.
Objets de fascination ancrée dans la mémoire collective, les cathédrales sont la fierté du patrimoine français Plus que tout autre sans doute, la cathédrale est le symbole de la démesure des hommes. Démesure de leur ambition, de leur volonté, de leur génie artistique Cette Aventure des cathédrales entend raconter une histoire globale de leur construction, de la naissance du projet à l'érection du bâtiment, en passant par les différents métiers (charpentiers, forgerons, tailleurs de pierre, maîtres verriers, etc.) qui oeuvrent à cette entreprise pharaonique Au fil de ces pages, découvrez également les particularités des plus belles cathédrales françaises et laissez-vous emporter dans l'histoire tourbillonnante de la France à l'âge du gothique
Une immersion dans l?unique grand édifice gothique en Provence.
Abritant les reliques de Marie-Madeleine, la basilique est le 3ème tombeau de la chrétienté. Sa construction débuta en 1295 sur ordre de Charles II d'?Anjou, Comte de Provence.
Porté par les superbes clichés de Frantisek Zvardon, l?'ouvrage permet de découvrir son élévation remarquable, la beauté de son retable ou le mystère de sa crypte qui abrite le crâne de Marie-Madeleine, les sarcophages de la sainte et de St Maximin, St Sidoine et Ste Marcelle.
Du patrimoine architectural à la richesse culturelle et cultuelle, l?'ouvrage se veut le carnet de souvenirs du visiteur. Les légendes des clichés sont traduites, en trois langues ?: français, anglais, allemand.
Les Ardennes ont payé un lourd tribut aux deux dernières guerres mondiales. Parmi le patrimoine bâti, les églises n'ont pas été épargnées. Tout au contraire, elles ont été souvent victimes des stratégies guerrières qui cherchaient à détruire les lieux porteurs des valeurs des communautés villageoises Le département, par le nombre des chantiers de reconstruction de ses édifices religieux, s'est trouvé au coeur des débats nationaux sur l'évolution de l'Art sacré. Des architectes, des artistes, souvent de grande notoriété, ont eu l'opportunité d'apporter, ici, par leurs créations, des contributions exemplaires au renouveau de l'Art sacré.
L'âge d'or des cathédrales se situe aux XII e et XIII e siècles. C'est avec l'abbé Suger, le conseiller des rois capétiens Louis VI et Louis VII, que « l'art gothique », va permettre à la cathédrale de s'ouvrir sur le monde extérieur en y déversant la lumière au sein de la nef et du choeur, tandis que dans la poussière des chantiers sacrés, les maîtres d'oeuvre élèveront les voûtes d'ogive toujours de plus en plus haut.
Cependant, des travaux scientifiques récents montrent que la plupart des nos « vieilles dames de pierre » ne seraient plus debout aujourd'hui, si les bâtisseurs n'avaient fait appel aux ar- tisans du fer qui, très ingénieusement, insérèrent le métal dans la pierre pour augmenter sa résistance aux pressions s'exer- çant de toutes parts et qui menaçaient la stabilité de l'édifice.
Fascinés par cette « épopée des cathédrales », les hommes firent appel au merveilleux et au surnaturel pour expliquer ce qu'ils voyaient d'étrange dans ces oeuvres grandioses. Ne disait-on pas qu'anges et démons avaient leur part dans la construction ? Pourquoi les cathédrales sont-elles toutes des « Tours inachevées » ?
Les cathédrales seraient-elles des « Demeures philoso- phales » ? C'est du moins ce que l'on serait en droit de penser à la vue de ces étranges médaillons et figures hiéroglyphiques, qui semblent vouloir expliquer au promeneur qui les contemple, les étapes du « Grand oeuvre » des alchimistes ?
Une découverte du sanctuaire marial du diocèse de Gap et d'Embrun à la suite de l'année jubilaire célébrant la reconnaissance et la fin des apparitions.
Nichée au c?oeur des Hautes-Alpes, à 900m d'?altitude, Notre-Dame du Laus est un trésor à (re)découvrir. Porté par les superbes clichés de Frantisek Zvardon, l?'ouvrage permet d'admirer la beauté exceptionnelle du lieu et de ses alentours.
Célébrant 54 années d?'apparitions mariales, le sanctuaire est porteur d'un message fort et propose une expérience spirituelle hors du commun.
Appréciez toute la richesse architecturale et iconographique de Notre-Dame de Paris. Au lendemain de l'incendie, découvrez ce qui a fait et continue de faire la richesse de la cathédrale.
La pose de la première pierre de "l'église du Grand Hôtel-Dieu de la ville de Lyon" a lieu en décembre 1637. L'Hôtel-Dieu est un édifice public dédié aux pauvres et l'église, financée par les Lyonnais, est aussi l'expression du pouvoir laïc. Elle arbore une nouvelle typologie architecturale où fusionnent avec faste les techniques françaises et italiennes. Et si le chantier est rendu difficile par les épidémies de peste, les menaces de guerre et les cessations de commerce, l'église inachevée est cependant dédiée à Notre-Dame de Pitié le 6 janvier 1645.
Sa construction est contemporaine de celle de l'Hôtel de Ville, et les deux projets sont liés dans une politique d'embellissement et d'alignement dirigée par Simon Maupin, ponctuant un parcours qui relie le pont du Rhône à celui de la Saône. Institution ancestrale ancrée dans l'esprit des Lyonnais de toutes les époques comme dans le paysage urbain de la ville, la chapelle de l'Hôtel-Dieu, convertie en dépôt de salpêtre à la Révolution, perturbée dans sa sacralité, est l'objet de deux campagnes de restauration au 'axe siècle.
A partir de 1802, alors qu'elle devient lieu de culte paroissial ouvert aux habitants du centre de la Presqu'île, on lui redonne vie, sa façade est remise en état. Et à partir de 1850, les plus grands artistes lyonnais laissent leur empreinte dans la nef, le choeur et les chapelles, qu'ils parent de décors peints et sculptés. L'église hospitalière devient édifice patrimonial.
C'est l'histoire reconstituée du palimpseste de ses restaurations et de ses embellissements, de la parure monumentale au moindre détail peint a fresco sur les murs de ses chapelles, que l'on vous propose de découvrir alors que l'église est entrée dans une phase de restauration ambitieuse.
Le 23 prairial an XII (12 juin 1804), un décret impérial redéfinit entièrement l'organisation des sépultures et des pompes funèbres. La voie est ouverte à la création de grands cimetières urbains. La confluence d'initiatives publiques et privées va y élaborer un paysage original, à la fois minéral et végétal. C'est le point de départ de ce beau livre, abondamment illustré, dont aucun équivalent n'existe.
Régis Bertrand et Guénola Groud ont réuni autour d'eux une trentaine de spécialistes qui abordent l'histoire et l'évolution des grands cimetières urbains, de 1804 à nos jours. Une première partie retrace l'évolution de ce paysage, de la cité des vivants à celle des morts, entre hygiénisme et confessions religieuses. Ensuite, treize monographies font découvrir aux lecteurs des cimetières d'exception, d'Amiens à la Guyane, de Marville au cimetière animalier d'Asnières. Enfin, une troisième partie inventorie deux siècles d'art funéraire, nous rappelant que les cimetières sont de vastes musées de plein air : architecture, sculpture, arts décoratifs...
Au fil des pages, des encadrés mettent l'accent sur des aspects aussi divers que l'usage des fleurs, le portrait photographique ou les grands gisants politiques. Le livre bénéficie d'une iconographie largement inédite.