L'architecture quel intérêt? Changer sa façon de voir. L'architecture c'est quoi? Ils l'ont fait pour la première fois.Une approche rapide et claire de l'architecture contemporaine à travers ses grandes figures, ses inventions stylistiques et technologiques, les dates repères, les 20 architectes incontournables et leurs réalisations, etc.
Le XXe siècle voit l'éclosion d'une société moderne engendrant de nouveaux besoins, de nouveaux matériaux. Au cours de ce siècle de grands chantiers et de mouvements artistiques sans précédent dans le monde entier, on assiste aussi à une révolution dans l'organisation spatiale qui prend des formes multiples selon les architectes, les pays et les cultures.
L'un des défis majeurs est de résoudre la crise du logement que l'on retrouve au coeur de tous les programmes et manifestes de ces années-là.
À travers l'architecture, c'est l'aventure des femmes et des hommes modernes que l'on découvre : des entreprises ambitieuses menées collectivement par des architectes, en collaboration avec des ingénieurs, des urbanistes, des mécènes... pour créer des bâtiments à l'échelle monumentale, des cités-jardins, des maisons individuelles parfaitement intégrées à la nature ou encore des constructions emblématiques.
Dans cet ouvrage richement illustré et outil d'apprentissage à entrées multiples, Simon Texier fait le point sur l'architecture contemporaine en décrivant son histoire par un biais thématique plutôt que chronologique, permettant ainsi d'aborder nombre d'aspects qui ont animé ce siècle foisonnant de création et d'innovation.
Lorsqu'en 1962 l'Algérie accède à son indépendance, la population hérite d'un espace façonné pendant 132 ans par l'architecture de l'État colonial français. De façon inédite dans l'histoire, un peuple va concrètement habiter l'indépendance, en investissant massivement un environnement bâti pour l'exclure, voire lui nuire. Ancré plus particulièrement à Alger, cet ouvrage revient sur les conditions d'une expérimentation urbaine et questionne la composante coloniale de l'architecture et de son enseignement, au fil du temps, dans les corpus français comme algériens. Fruit d'une réflexion collective transdisciplinaire qui ose aborder des sujets peu traités, de l'architecture carcérale à la trajectoire de la statuaire coloniale, cette exploration critique de l'aménagement d'Alger entend mettre en lumière les pratiques de la ville par les personnes qui l'habitent.
En plus de 280 entrées, cette ABCdaire de l'architecture, qui fait désormais partie de notre collection Bibliotheca Universalis, offre un panorama indispensable des principaux protagonistes au coeur de la création de l'espace moderne. Chaque architecte marquant du XIXe au XXIe siècle est présenté à travers un portrait, une courte biographie et une description de son oeuvre la plus importante.
Comme lors d'une visite guidée privée à travers l'architecture mondiale, vous voyagerez des gratte-ciel de Manhattan à une salle de concert au Japon, du palais Güell de Gaudi à Barcelone jusqu'au centre sportif et culturel de Lina Bo Bardi, construit dans un ancien site industriel de São Paulo. Vous découvrirez les structures géométriques et colorées de Gio Ponti, le futurisme aux courbes fluides de Zaha Hadid, les intérieurs lumineux de l'agence SANAA et l'unique mélange de tradition écossaise et d'élégance japonisante de Charles Rennie Mackintosh.
Classées par ordre alphabétique, les entrées abordent aussi les groupes, les mouvements et les styles pour replacer chacun de ces architectes majeurs dans les tendances architecturales plus vastes d'un point de vue chronologique ou géographique, parmi lesquelles le Style international, le Bauhaus ou le courant De Stijl. Avec des illustrations comprenant certaines des meilleures photographies d'architecture de l'époque moderne, voici un outil très riche pour tous les professionnels, les étudiants et les passionnés d'architecture.
Présenter Strasbourg, c'est habituellement évoquer la ville médiévale alsacienne typique, ses maisons à pans de bois, ses lacis de ruelles aux noms évocateurs de l'Alsace traditionnelle, sa cathédrale.
Il manquait à cette approche d'évoquer la création de la Neue Stadt : la ville nouvelle, née à la fin du XIXe siècle et que les Allemands lors de l'annexion mirent en oeuvre, venant tripler la superficie de la cité.
Strasbourg devient alors un vaste champ d'expérimentation architecturale et accueille l'Art Nouveau avec ses lignes ondulantes largement inspirées par les formes végétales.
Au sortir de la grande guerre de 1914-1918, Strasbourg à nouveau française, devient l'un des centres actifs et innovants de l'architecture Art Déco. Celle-ci ne s'adresse plus exclusivement aux bâtiments privés, mais s'étend aux logements collectifs et aux édifices industriels.
Au fil des années, des architectes talentueux se sont attelés avec enthousiasme au défi de concevoir des bâtiments de petite taille mais parfaitement agencés. Aujourd'hui, alors que budgets et espaces disponibles tendent à se réduire, nombre d'architectes adoptent une démarche centrée sur la conception de lieux qui, bien que modestes par leurs dimensions, sont résolument ambitieux, novateurs et prescripteurs de tendances par leur forme. Qu'ils s'inscrivent dans les villes japonaises, où les grands espaces sont rares, ou à la frontière entre art et architecture, les petits bâtiments présentent beaucoup d'avantages et poussent les designers à en faire plus avec moins.
Maison de poupée pour Calvin Klein à New York, théâtre pour enfants à Trondheim, cabanons de vacances et logements pour les victimes de catastrophes naturelles, tous témoignent de cette nouvelle volonté des architectes de voir grand pour les petits espaces. Le lauréat du prix Pritzker en 2013, Toyo Ito, en fait partie, tout comme des architectes émergents au Portugal, au Chili, en Angleterre et en Nouvelle-Zélande. Avec des noms mondialement connus ou des talents tout frais, découvrez la création architecturale à une nouvelle, petite échelle.
Dans le cadre des commémorations du cinquantenaire de la disparition de Le Corbusier, le site Cap Martin où se trouvent le cabanon et les unités de camping de Le Corbusier ainsi que la villa E1027 réalisée par Eileen Gray et Jean Badovici ouvre au public (inauguration 26 juin 2015).
C'est dans ce contexte que les éditions Imbernon ont décidé de publier sous forme reliée avec une couverture souple à rabat et en version bilingue anglais/français, ce titre de leur catalogue E.1027 Maison en bord de mer, publié en 2006 et aujourd'hui épuisé dans sa version portfolio (fac-similé de L'Architecture vivante 1929).
As part of the commemorations of the fiftieth anniversary of the disappearance of Le Corbusier, the site Cap Martin where are the shed and camping units Le Corbusier and the villa E1027 conducted by Eileen Gray and Jean Badovici open to the public (opening 2015 June 26).
It is in this context that Imbernon editions decided to publish in paper covers with a soft cover with flaps and English / French bilingual version, two titles from their catalog now exhausted: E1027 House by the sea (2006) and The Le Corbusier Cell - L'Unité d'habitation de Marseille (2013), both published then using the shape of the famous portfolio of the journal vanguard the Living Architecture.
En 1894, L'architecte belge Paul Hankar - un des trois pères de l'Art Nouveau, avec Victor Horta et Henry van de Velde - conçoit un projet de « Quartier moderne » pour l'Exposition universelle de 1897 à Bruxelles. Il le présentera également pour l'Exposition de 1900 à Paris. Dans une architecture de fer et de verre d'expression Art nouveau, Hankar et son complice, le décorateur Adolphe Crespin, imaginent une petite ville articulée autour d'une place publique bordée de magasins, d'hôtels et de restaurants, d'une salle d'exposition, d'une salle de théâtre ainsi que d'une salle de sports. Juste à côté, ils disposent des quartiers d'habitation constitués de petites maisons ouvrières avec jardin mais également de grandes villas, sans oublier, à la périphérie, une piscine, un gymnase et un vélodrome. On accède au quartier par une ligne de tram et un canal, alors qu'une centrale électrique assure son autonomie énergétique. En somme, c'est ce qu'on appelle aujourd'hui un morceau de ville mixte et compacte. Le projet ne verra jamais le jour, ni à Bruxelles ni à Paris, mais donnera lieu à une intense polémique avec un projet « concurrent » de « Quartier XXe siècle », une polémique qui débouchera sur un procès que Hankar et Crespin perdront. L'analyse détaillée des documents d'archives et de la presse de l'époque éclaire les enjeux des débats sur l'architecture dite moderne en ce XIXe siècle finissant, où les styles néo-historiques font florès. Ce siècle au sujet duquel Viollet-le-Duc demandait s'il était « condamné à finir sans avoir possédé une architecture à lui ». Ensuite, dans une seconde partie, l'auteur s'interroge sur les Expositions universelles d'une manière plus générale et sur la criante absence de l'architecture moderne en leur sein, ceci pouvant expliquer l'échec du projet d'Hankar et Crespin. Temples de l'accumulation des marchandises, lieux du spectacle de l'innovation mais aussi de la tradition, les Expositions universelles, ont concentré bon nombre des contradictions du XIXe siècle. Étaient-elles compatibles avec l'architecture moderne ? Et inversement ?
Situés à flanc de coteaux à l'ouest de la Seine, les anciens villages de Passy et d'Auteuil se muent entre la Belle Époque et l'avant-guerre de 1939-1945 en quartiers élégants où interviennent les plus grands architectes français de l'époque, d'Hector Guimard à Le Corbusier, des frères Perret à Henri Sauvage.
C'est le temps de toutes les audaces : Robert Mallet-Stevens construit la rue cubiste qui porte son nom, Joachim Richard associe le béton armé à la beauté des palais vénitiens, de nouveaux lieux inédits naissent à l'image des jardins du Trocadéro, du square de l'Alboni, des terrasses de la rue Raynouard, d'escaliers monumentaux...
Le quartier s'épanouit dans une vision de la mode et un art de vivre luxueux qui se veulent classiques mais entretiennent avec une discrétion certaine une grande créativité.
Ce livre propose de découvrir ou de redécouvrir ce magnifique patrimoine Art Nouveau et Art Déco alliant élégance et poésie.
L'ouvrage apporte des informations graphiques et des analyses inédites sur la cellule-type de l'un des plus importants édifices de Le Corbusier : l'Unité d'habitation de Marseille.
Une restitution graphique qui précise des aspects spatiaux, techniques et esthétiques (y compris la polychromie) est donnée sur deux cellules : l'appartement type traversant est-ouest et le logement mono-orienté au sud de Lilette Ripert, première directrice de l'école maternelle, « messagère » de l'oeuvre de Le Corbusier.
Quatre articles constituent une sorte d'« appareil critique » qui accompagne ces dessins : ils traitent de la place de l'édifice dans l'oeuvre de Le Corbusier, du rapport individuel/collectif dans cette utopie concrète communautaire, de la manière dont la cellule résume la pensée sociale et les recherches plastiques de Le Corbusier, de la restauration de l'appartement classé M.H. de Lilette Ripert et des rapports de Le Corbusier avec cette dernière. Ouvrage bilingue anglais/français
Véritable icône de l'architecture moderne, la villa E1027, première création architecturale de la designer d'origine irlandaise Eileen Gray, est construite de 1926 à 1929 sur un terrain dominant la baie de Roquebrune-Cap-Martin face à Monaco. Elle a valeur de manifeste, tant pour l'architecture elle-même que pour les meubles fixes et mobiles, les luminaires et les décors qui en sont indissociables. Le Corbusier, habitué des lieux depuis 1937 et amoureux de la Méditerranée, y réalisa plusieurs peintures murales.
Sur la parcelle voisine, Thomas Rebutato fait construire en 1947 son cabanon de week-end qui devient en 1949 le restaurant-guinguette « L'Etoile de mer ». Une forte amitié naît alors entre le propriétaire, son fils, le jeune Robert, et Le Corbusier. Ce dernier y réalise deux peintures murales et un tableau, qui viennent habiller la construction préfabriquée en bois et plaques de fibrociment reposant sur des plots de béton.
En 1951, Le Corbusier demande à son ami Thomas Rebutato de lui céder un morceau de sa parcelle, pour y construire, juste à côté de la guinguette, une habitation de vacances, témoignage des réflexions de Le Corbusier sur l'habitat minimum et la production standardisée.
Cet album de la collection "Regards..." est la première présentation de ce site unique dont la gestion est désormais assurée par le Centre des monuments nationaux. La nouvelle édition présente un récent reportage photographique de la villa E1027 dont la restauration s'est achevée début 2021.
« Mon frère est surtout décorateur, je suis surtout constructeur, mais nous étudions ensemble construction et décoration. Mon frère, cependant, conçoit seul ses ameublements », ainsi s'exprimait Louis Gomez en 1931, à propos du tandem qu'il formait avec Benjamin.
Complémentaires dans leurs talents, ils ont créé quelquesunes des oeuvres les plus abouties du style néo-basque de l'entre-deux-guerres, conçues comme un tout, où architecture, décor et mobilier se conjuguent admirablement. Militant pour la cause régionaliste tout en restant au fait des tendances les plus modernes, les frères Gomez ont su mêler les modèles basques aux lignes sobres de l'Art déco.
De la Côte basque à la station balnéaire d'Hossegor, ce livre offre un vaste panorama d'une oeuvre passionnante que de nombreux documents graphiques originaux (plans, croquis, aquarelles) viennent enrichir.
Ces pages retracent une aventure unique, qui, en quelques années seulement, a fait entrer La Rochelle dans la modernité. Le tissu urbain rochelais recèle beaucoup de maisons des années 1950-1960. L'étude d'un certain nombre d'entre elles nous permettra de mieux en connaître la spécificité et l'intérêt.
La crise du logement de l'entre-deux-guerres et les destructions de la Seconde Guerre mondiale se sont trouvées aggravées encore par l'exode rural et la formidable poussée démographique, le baby-boom. En réponse à cette situation, le gouvernement a pris les choses à bras-le-corps. La Rochelle n'a pas été épargnée par ces graves questions, notamment le quartier de La Pallice, durement touché par les bombardements. La nomination du célèbre architecte Le Corbusier pour panser les plaies de la guerre et imaginer la cité du futur aurait pu changer le destin de la ville. Mais l'aventure s'est achevée par la démission du « Maître ». Durant des décennies, le gouvernement a clairement favorisé l'habitat collectif, social en particulier. Durant ces « trente glorieuses » la population s'est globalement enrichie et a accédé au confort moderne.
Grâce à ce guide illustré de 128 pages, vous saurez tout de l'architecture royannaise à l'époque des années 1950. L'ouvrage débute par une contextualisation intéressante : Royan avant-guerre puis l'occupation allemande, les bombardements et sa reconstruction prise en main par le ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme. Les stations balnéaires se développent et l'architecture se modernise.
L'architecture royannaise des années 1950 est très diversifiée. On y retrouve une architecture «Art déco» , une architecture puisant dans le «Mouvement moderne» et puis une architecture «technique» aux accents lyriques, puisant dans l'art de l'ingénieur, comme l'église Notre-Dame ou le marché couvert. Des techniques innovantes comme le béton et l'acier, ainsi que l'influence des mouvements artistiques ont fait de Royan, une ville avant-gardiste.
Au cours du XX e siècle, si les Français ont accepté ou plébiscité une modernisation de l'habitation (organisation, équipe- ment technique et ménager), ils ont dans le même temps majoritairement manifesté leur préférence pour des écritures traditionnelles ou pittoresques de la maison individuelle, quand bien même elles relevaient des modes de production rationalisés ou industrialisés. Comment expliquer cet attachement à des produits standardisés ancrés dans des imagi- naires provinciaux idéalisés, le rejet massif de toute forme de modernité plastique ou encore l'évincement des archi- tectes de ce segment de la commande ?
L'ouvrage aborde l'architecture des maisons individuelles et son évolution au fil des ans. Alors que l'on aurait pu s'attendre à voir l'architecture se moderniser comme le reste de la société, force est de constater que le public reste attaché à une image traditionnelle de la maison. Pourquoi ? Quelles en sont les raisons et les conséquences ? En nous plongeant dans les débats et les controverses qui ont mobilisé les architectes et l'État, les auteurs nous invitent à décou- vrir l'histoire de l'architecture autrement. Ce livre revient sur la saga de la « chaumière rationnelle » et la construction d'un marché qui combine économie de la construction et silhouettes conformes au mythe d'un bonheur domestique porté par des petites maisons à la fois désirables et accessibles, dominantes aujourd'hui encore dans l'essentiel de la production.
Découvrez à travers cet ouvrage les grands principes de l'architecture moderne ou Style international à travers sa naissance et ses principes de base.
Retrouvez les précurseurs que sont Henri Sauvage et Auguste Perret, les modernes purs et durs tels que Le Corbusier, Mallet-Stevens, Pingusson, Fisher puis les modernes tempérés comme Roux-Spitz, Ginsberg, Sirvin, Madeline. Plongez enfin au coeur des trois palais édifiés à l'occasion de grandes expositions : le Palais de Chaillot, le Palais de Tokyo et le Palais des colonies.
Au tournant du XXe siècle, l'architecture prend un virage pleinement créatif. Alors que de nouveaux matériaux et techniques croisent des inspirations aussi lointaines que l'Extrême-Orient, le nirvana ou l'inconscient libéré par la psychanalyse de Freud, les constructions imaginées par Gaudi, Horta, Hoffmann, Loos et Mackintosh, entre autres, présentent des structures inspirées par les lignes sinueuses de la nature, des surfaces à l'éclat féérique et des espaces emplis d'une lumière irréelle ou d'un silence mystérieux et obscur. Pour ce spectaculaire portfolio, imprimé pour la première fois en cinq couleurs dont l'or, le photographe d'architecture récemment décédé Keiichi Tahara avait parcouru l'Europe afin de réunir les plus beaux exemples d'architectures Art nouveau. De la somptueuse façade du Grand Hotel Europa à la courbe élaborée d'un escalier ou l'équilibre parfait d'un simple chandelier, Tahara saisit autant le moindre détail que l'effet d'ensemble produit par ces édifices merveilleux et ambitieux. Avec son oeil sensible aux éléments stylistiques inspirés par la nature, il en répertorie les motifs floraux, les balustrades ornées de feuilles de vigne et les intérieurs calmes et désertés qui nous sont ainsi révélés dans leur juste splendeur. Baignées par le soleil couchant ou plongées dans une ombre dramatique, les images de Tahara excellent à évoquer l'ambiance unique de ces bâtiments mais aussi l'atmosphère «fin de siècle» de leur époque, prise dans le tourbillon du temps et marquée par l'introspection et l'inspiration autant que par les avancées techniques, philosophiques et politiques. Les clichés de Tahara sont accompagnés par les textes de Riichi Miyake qui décrypte le plan de sol des bâtiments, leur forme et leur cadre si propices à la rêverie. Édition limitée à 10.000 exemplaires
Baraques, baraquements, préfabriqués, préfas ou préfabs ? Ces mots renvoient tous à un certain type d'habitat provisoire et d'urgence sur lequel beaucoup ne s'attardent pas. Très peu documentées et encore moins valorisées, les baraques d'après-guerre présentaient à l'époque des atouts insoupçonnés, tant sur les plans architecturaux que sociaux et économiques. Non seulement leur type de construction préfabriquée a permis de reloger les sinistrés de la guerre rapidement, de créer des cités provisoires dont certaines deviendront des communautés fortes et soudées, mais aussi d'innover en matière de design et de confort? Résultat : 75 ans après leur construction, des milliers de baraques provisoires d'après-guerre sont toujours debout et choyées par leurs propriétaires. Derrière la connotation péjorative du mot « baraque », souvent assimilée à des maisons mal conçues, des taudis, des abris pour animaux, se cache en réalité une multitude d'expériences urbaines et humaines. Riches et d'une pérennité inattendue, elles furent indispensables à la reconstruction de l'Europe et inspirent de nouveau les architectes et les politiques actuels dans la gestion des crises du logement.
A definitive survey of the finest examples of residential architecture in Britain from 1900 to the present, featuring both major architects and more recent emerging talents.
A comprehensive survey of fifty of Britain's most architecturally significant houses from 1900 to the present, featuring established names alongside the work of fresh emerging talents in the twenty-first century. Covering the major design movements of the past 120 years, including art deco, modernism, and postmodernism, this book also offers a unique insight into changing tastes and attitudes about the home in Britain.
In recent years there has been a resurgence of interest in the architectural history and heritage of Britain. This has been driven by many important political, cultural, and social factors, from Brexit to the rise of the staycation, as well as a powerful and renewed interest in the design of house and home.
The featured houses include examples designed by architects Charles Rennie Mackintosh, Edwin Lutyens, Berthold Lubetkin, Serge Chermayeff, Richard Rogers, and many others. Twenty-first-century innovation and imagination are evidenced in homes by established and emerging talents, such as Seth Stein, Nick Eldridge, Robin Partington, and Ken Shuttleworth.
Much more than a celebration of influential houses, this richly illustrated overview is a comprehensive guide to shifting architectural movements and ideas, a survey of great architects with international relevance, and a journey through changing tastes, styles, aesthetics, and patterns of living.
350 color illustrations .
L'association Bâtiments durables méditerranéens a lancé en 2009 une démarche intitulée BDM concernant des immeubles neufs ou réhabilités en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Sept ans plus tard, plus de 300 projets situés en PACA ou en Occitanie ont déjà été évalués, et cette approche innovante fait des émules dans d'autres régions.
Le référentiel est associé à un accompagnement technique et humain, avec validation du niveau de performance (Or, Argent ou Bronze) par une commission interprofessionnelle. Afin de partager largement l'expérience acquise sur le terrain et d'essaimer rapidement les bonnes pratiques, ce livre présente les exemples les plus convaincants, en donnant les clés de leur succès.
L'intelligence collective au service de la transition écologique !
Dans cette réflexion sur l'architecture et la mémoire depuis la Shoah, Adachiara Zevi nous propose une histoire des monuments « par défaut ». La mémoire du pire, observet- elle, peut difficilement s'accommoder des qualités généralement attribuées à la monumentalité - unicité, statisme, hiératisme -, en un mot de l'impassibilité. Toute la question est alors de savoir quelle architecture, quel art inventer devant un tel défi.
Adachiara Zevi s'efforce de montrer que la mémoire est architecture : ainsi la « monumentalité » doit-elle se mettre à l'épreuve de ce qu'elle commémore, et ouvrir l'espace éthique de l'introspection et du souvenir. Il faut permettre à la mémoire de répondre à deux impératifs essentiels : n'être pas inerte et comme à distance de nous, et, par suite, respecter et interroger le passé pour y puiser la forme du présent.
L'auteur décrit et analyse comment cette mémoire s'est incarnée depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale.
L'ouvrage, richement illustré, conduit le lecteur dans les mémoriaux et les Musées de la Shoah du monde entier - de Rome à Jérusalem, de Washington à Paris, de Berlin à Turin ou à Milan, et jusque sur les Stolpersteine, ces « pierres d'achoppement » enfoncées dans le sol devant les derniers domiciles des victimes du nazisme.
Cette histoire de l'architecture contemporaine en lien avec l'après-Shoah éclaire d'un jour inédit les différentes étapes de ce que Raul Hilberg, le grand historien de la destruction des Juifs d'Europe, appelait « la politique de la mémoire ». Il propose ainsi une remarquable interprétation de tendances majeures de l'art contemporain.
Cet ouvrage propose la visite de 17 maisons contemporaines qui utilisent le bambou de manière contemporaine, un matériau à nouveau prisé pour sa légèreté et ses qualités écologiques.