Cet ouvrage consacré à l'adaptation de l'habitat aux menaces qui pèsent sur notre planète est une combinaison des genres. Beau livre par ses dimensions et sa mise en valeur visuelle, il s'adresse aussi bien aux acteurs du bâtiment qui souhaitent adopter une démarche plus écologique qu'au grand public en quête d'idées inspirantes qui font envie et donnent de l'espoir. C'est en outre un appel à l'action pour se mettre au diapason des urgences mondiales ; et, enfin, le témoignage au travers de cent cinquante exemples d'une créativité bouillonnante, et souvent ingénieuse, qui n'attend qu'à se mettre au service d'un monde meilleur.
Pour mettre de l'ordre dans cette profusion de projets, certains très audacieux et d'autres pleins de bon sens, le livre a fait l'objet d'un découpage en dix-neuf verbes correspondant à dix-neuf stratégies architecturales. Les chapitres, intitulés « respirer », « coopérer », « démocratiser », « remplir », « flotter », « imprimer », « transformer », « tisser »... invitent le lecteur à un tour du monde des expériences, des prototypes et des solutions efficaces déjà mises en oeuvre, et sont l'occasion d'entendre les architectes expliciter leur démarche. Implantées sur les cinq continents, depuis les quartiers chic d'Amsterdam jusqu'aux camps de réfugiés sahraouis en Algérie et aux îles menacées par la montée des eaux, ces maisons d'un genre nouveau émanent de tous types d'acteurs.
Grâce au travail de recueil d'expériences mené par les deux auteurs, on comprend qu'une révolution architecturale est en cours, qui s'intéresse à toutes les dimensions du bâti : rapport au paysage et à l'environnement, économie, matériaux, confort, aménagement intérieur, climatisation, autonomie, efficacité énergétique, accessibilité, etc. Et qu'étant donné la performance des matériaux et technologies modernes, la seule limite à l'innovation est l'imagination des concepteurs.
Le Territoire de l'architecture, publié en 1966 (la même année que deux autres essais fondamentaux : L'Architecture de la ville d'Aldo Rossi et De l'ambiguïté en architecture de Robert Venturi), est un classique de la littérature architecturale du XXe siècle. Son auteur, Vittorio Gregotti, est alors déjà un architecte très actif à Milan et un intellectuel présent sur la scène culturelle italienne et internationale. Dans cet ouvrage, véritable manifeste, il aborde des thèmes qui seront de plus en plus au centre des préoccupations des architectes : le rapport de la géographie avec l'architecture, mais aussi une réflexion sur le devenir du métier d'architecte au-delà de toute utopie et de toute « capitulation dans un professionnalisme servile ».
Ce nouveau livre de J. B. Jackson, composé d'une dizaine d'articles, réunit les qualités fondamentales du regard de l'auteur sur les réalités paysagères contemporaines : sens de la précision, observation des détails révélateurs, attention aux changements plus ou moins visibles des paysages et de leurs contenus, le tout dans une écriture légère, et parfois incisive.
Ce recueil aborde notamment l'évolution de l'interprétation des paysages, celle de la notion de « paysage public », l'importance de la grille comme moyen d'organiser l'espace rural et urbain aux États-Unis et celle de la route et du chemin dans la structuration de l'espace... Un ouvrage précieux pour apprendre à déchiffrer ce que nous disent les paysages de l'histoire géologique longue et du temps court des sociétés humaines.
Alliant un panorama des diverses solutions urbanistiques adoptées par la plupart des pays sur les cinq continents et de nombreux exemples précis sur la situation française (ainsi s'ouvre-t-il sur la rue d'Aubagne à Marseille), ce livre démonte les fausses solutions et traite des pistes réalistes souhaitables. Il propose un diagnostic du pire à bannir et du meilleur à développer à une époque où ce qui reste à sauver d'un mode de vie vivable peut encore l'être.
Un roadtrip d'étude de trois mois dans l'Est des États-Unis à la découverte de l'architecture vernaculaire.
Un témoignage en douze étapes, qui associe constructions modernes et traditionnelles, pour s'imprégner et s'inspirer de principes architecturaux encore riches d'enseignements.
Connaissez-vous le concept de la ville du quart d'heure ? La chronotopie des bâtiments ? Existe-t-il de nouveaux outils pour des quartiers décarbonés ?
Comment repenser l'habitat et la mobilité en ville pour les personnes âgées ?
L'habitat participatif ou intergénérationnel ? Les tiers-lieux ou le coliving ?
Et si l'on repensait la lumière urbaine ? Et si l'on pouvait requalifier les entrées de villes ? Imaginer, transformer, réhabiliter, recycler... Et si l'on inventait de nouveaux usages ?
Olivier Marin, journaliste, explore à travers une sélection de ses chroniques radio « L'urbanisme demain » sur France Inter, les initiatives, les nouvelles façons de vivre et d'habiter. Architectes, urbanistes, constructeurs, aménageurs, élus, sociologues, startups témoignent du virage qui s'opère.
S'il y a encore des hésitations au changement, à travers les sujets traités et l'écoute des personnes interrogées, la volonté du bien commun apparaît clairement.
L'objectif étant de changer les façons de faire et tenter de trouver des solutions pour une meilleure harmonie de la vie de la cité.
Durant sa vie, Le Corbusier a construit seulement cinq unités d'habitation - à Marseille, Rezé, Berlin, Briey et Firminy -, bien peu en regard des soixante-dix que l'architecte a conçues et qui devaient apporter, avec ce nouveau modèle typologique d'habitat, une véritable révolution dans l'aménagement urbain.
Si ces réalisations font figure d'exceptions, elles appartiennent déjà à l'histoire sociale et culturelle du XX° siècle : en effet, elles répondent à un contexte de pénurie de logements durant la période de la reconstruction (Marseille et Rezé) et celui de l'industrialisation de régions sidérurgiques et minières (Firminy et Briey) ; d'autre part, elles s'inscrivent dans la poursuite du Mouvement moderne des années 1930, qui trouve après-guerre un terrain favorable pour s'exprimer à grande échelle (Interbau 57 à Berlin). Manifestations d'un idéal de vie moderne qui promeut le développement de nouveaux équipements dans les logements (eau courante, chauffage central, cuisine équipée...) et de services collectifs dans l'immeuble (commerce, école, équipement sportif, théâtre en plein air), les unités d'habitation ont su s'adapter aux changements jusqu'à s'inscrire résolument dans la contemporanéité, mais aussi comme un patrimoine architectural.
Cet ouvrage retrace leur histoire en présentant le contexte de leur commande, le déroulement du chantier ainsi que leur vie et leurs évolutions. Les photographies accompagnant les textes, fruits d'un dialogue entre les habitants et les auteurs, montrent combien le combat de Le Corbusier pour le logement social reste vivant et que son utopie est devenue une réalité évolutive.
Le dessin de perspective, étape indispensable à tout designer, architecte, graphiste, requiert une technique spécifique qui peut paraître difficile à appréhender. De même que sa mise en couleurs, nécessaire à toute présentation professionnelle, mais celle-ci est aujourd'hui grandement facilitée par l'emploi des marqueurs à alcool, qui offrent une latitude inédite à tous les créateurs.
Cet ouvrage, unique en son genre, s'adresse aux débutants comme aux dessinateurs plus confirmés qui souhaitent perfectionner leur pratique. Remarquablement illustré, il s'appuie sur une pédagogie « par l'exemple », développée étape par étape. Il présente ainsi, dans une première partie, les principes fondamentaux du dessin de perspective (à un, deux et trois points de fuite) et s'attache ensuite à leur mise en couleurs : choix des marqueurs, travail des aplats, luminosité des rendus, lavis, accentuation des volumes, dégradés dans les vitrages, gestion des ombres...
Cet ouvrage a été conçu dans un esprit de partage et d'amour du dessin et de la mise en couleurs : tous les exemples présentés sont reproduits en noir et blanc à la fin de l'ouvrage, pour que le lecteur puisse les décalquer et s'exercer à son tour sur des cas concrets.
Un changement de paradigme dans la pratique du projet d'urbanisme paysager s'opère actuellement dans un contexte d'urgence climatique?: l'acclimatation en est le nouveau modèle. De ce paradigme, des échantillons de formes spatiales émergent et parmi celles-ci, celui de trame fraîche acclimatée. Cette forme de composition offre un contrepoint aux générations précédentes des trames vertes et bleues (TVB). Face au réchauffement climatique, nous franchissons une nouvelle étape, où la question essentielle concerne la convergence entre la recherche, les orientations stratégiques en matière d'atténuation et d'adaptation et les moyens de mise en oeuvre possibles dans l'activité de projet d'urbanisme paysager. En prenant comme cas d'étude Lausanne, ce livre tente de répondre à ce défi en réfléchissant à l'implantation au sein de cette ville d'une trame de fraîcheur. L'ouvrage se structure en trois parties qui donnent toutes des outils réplicables dans d'autres contextes, pour d'autres territoires vulnérables?: Une lecture cartographique et statistique des formes environnementales lausannoises et une analyse bioclimatique inédite?; L'élaboration d'une base conceptuelle et de visions prospectives en 2030 puis 2050 pour accompagner l'installation de la trame de fraîcheur?; Un zoom sur une expérience de requalification d'espace public en cours afin de préfigurer l'implantation de dispositifs d'écologie urbaine. Cette dernière partie interroge le processus de projet en donnant la parole aux experts de la ville de Lausanne, et présente un catalogue de références recensant de multiples expériences internationales achevées et sources d'inspiration.
Décoder les édifices et reconnaitre tous les styles
Célèbre designer et architecte « de campagne », Marc Held livre ses réflexions sur un monde urbain toujours plus dense, plus étendu, plus mortifère. Un monde qui incarne les « valeurs » de notre société consumériste et destructrice, prête à tous les abus pour assurer sa survie.
Refusant de voir cette évolution comme une fatalité, l'auteur trace les contours de ces villes de la bio-croissance qu'il imagine, en phase avec les modes de vie respectueux du vivant qu'une certaine jeunesse expérimente déjà.
Si la dénonciation des mégapoles et de leurs effets délétères a déjà été largement faite, le regard empathique et généreux d'un professionnel du design et de l'architecture aussi créatif vient enrichir notre horizon et nous redonne envie de ville.
L'enfant qui joue invente des mondes à son idée. Ce livre, fruit d'une exposition, propose de prendre au sérieux cette métaphore et de théoriser le processus créatif architectural à partir du concept de jeu.
À la base de tout processus créatif : le jeu.
L'enfant qui joue invente des mondes à son idée. Ce livre, fruit d'une exposition, propose de prendre au sérieux cette métaphore, et de théoriser le processus créatif architectural à partir du concept de jeu. En croisant les théories psychanalytiques de Winnicott et les philosophies de Gadamer et Bataille, l'enquête s'aventure dans le monde du jeu, cet espace transitionnel qui se situe dans l'intervalle mystérieux reliant nos subjectivités à la réalité extérieure, et qui rend possible la communication d'une oeuvre, son partage entre un créateur et la société.À partir d'objets architecturaux, imaginés ou construits, choisis dans le moment ludique des années 1950 à 1980 qui a fait suite à l'effondrement du paradigme moderne, la recherche déploie quatre mondes de jeu paradigmatiques: labyrinthes, théâtres, constructions et stratégies. L'étude de New Babylon de Constant, du Teatro del mondo d'Aldo Rossi, du Fun Palace de Cedric Price, du World Game de Buckminster Fuller permet ainsi de décrypter quatre postures de joueurs et leurs techniques créatives: la situation, le symbole, le diagramme et la carte. Il en résulte une matrice de quatre règles du jeu fondamentales, un outil réflexif à même d'orienter les concepteurs dans les méandres du jeu architectural qui naît du surgissement de leurs désirs.L'ensemble dialogue avec des oeuvres présentées dans l'exposition Architects at play, formant ainsi une série de cabinets de curiosités, qui font pénétrer, successivement, dans les différents mondes d'une architecture joueuse.
Livre ovni s'il en est, Dessins & Maisons se veut un «zibaldone d'architecture» en référence au Zibaldone di Pensieri de Leopardi, journal dans lequel le philosophe notait ses pensées en façonnement.
La ville de demain devra s'adapter à des modes de vie en perpétuelle mutation tout en étant peu émissive en carbone. Dans cet objectif, cet ouvrage - qui s'inscrit dans le prolongement d'une réflexion initiée par Anne Démians dès 2008, à travers le projet Basic Carbon, lauréat du concours lancé par EDF, et qui s'est concrétisée en 2019, avec la livraison des célèbres Black Swans à Strasbourg - propose de faire évoluer les mécanismes de décision et la réglementation, afin que soient considérés l'évolution rapide des usages des bâtiments et les rythmes économiques de plus en plus soutenus dans la construction d'une ville et d'architectures durables.
Pour cela, deux approches sont considérées : la transformation des immeubles existants et la conception de bâtiments neufs réversibles. La réversibilité est l'« aptitude d'un ouvrage, neuf ou existant, à changer facilement d'usage plusieurs fois dans le temps » (source : AQC), grâce à une conception qui permet de limiter l'importance et le coût des futures adaptations nécessaires à son changement de destination. Il s'agit ainsi :
- d'adapter la ville et les bâtiments à l'évolution des modes de vie, par exemple en transformant un immeuble de bureaux en logements, ou inversement ;
- de mettre en oeuvre une méthodologie permettant de résoudre les contraintes d'usage, économiques et réglementaires qui constituent aujourd'hui un frein à la réversibilité.
L'ouvrage expose ainsi :
- les leviers de la réversibilité : cadre juridique, sécurité incendie et fiscalité ;
- la méthode de conception d'un bâtiment réversible et la mise en place d'un vocabulaire commun (hauteur d'étage, trame, noyau, plan libre et enveloppe) ;
- les enjeux de la réversibilité dans l'urbanisme durable.
Quels sont les matériaux écologiques pour une construction durable ? Comment utiliser les prescriptions d'un PLU ou PLUi pour compléter les informations requises pour un dossier de permis de construire ou une déclaration préalable de travaux ? Quelle différence existe-t-il entre une surface de plancher, une surface dite Carrez, une surface habitable ou une emprise au sol ? Quels sont les moyens de chauffage peu énergivores et faiblement émissifs en carbone, qui satisfont aux nouvelles réglementations environnementales ? Les nouveaux modes de conception de l'habitat seront-ils nécessairement bioclimatiques et participatifs ?
Ce manuel illustré, à la fois pratique et didactique, est une introduction complète, claire et synthétique aux enjeux de l'architecture et de l'habitat. Traitant des aspects techniques, artistiques, sociologiques et juridiques, il aborde :
? les styles architecturaux, avec des descriptions simples pour reconnaître l'époque de construction des maisons et immeubles, et se familiariser avec le vocabulaire spécifique des formes architecturales ;
? la morphologie et l'aménagement des bâtiments (taille, configuration, agencement, calculs de surfaces utilisées en construction et en immobilier) ;
? les règles d'urbanisme encadrant les projets urbains, permis de construire et déclarations préalables de travaux, et les outils opérationnels d'aménagement ;
? les moyens de protection et de préservation du patrimoine architectural ;
? les éléments techniques de la construction, du gros oeuvre au second oeuvre, ainsi que l'ensemble des diagnostics immobiliers obligatoires ;
? l'isolation et les équipements du logement ;
? le concept de développement durable à l'échelle du logement et des quartiers.
Cette 3e édition tient compte de la loi Climat et résilience du 22 août 2021 et du dispositif Zéro artificialisation nette (ZAN) prévu par le Plan Biodiversité. En outre, cette mise à jour porte sur les nouvelles règles du DPE dont la nouvelle version est entrée en vigueur en juillet 2021 et enfin sur les exigences de la RE 2020. Elle apporte également des précisions sur l'histoire de l'architecte avec une introduction sur le déconstructivisme en tant que style contemporain.Cet ouvrage s'adresse principalement aux étudiants en licence et master urbanisme, ou suivant une formation BTS Professions immobilières, Bâtiment et travaux publics, Économie sociale et familiale, Design d'espace, Agencement de l'environnement architectural, etc. mais également à tout professionnel soucieux de découvrir les sujets dont il n'est pas spécialiste.
Tout au long de l'ouvrage, de nombreux flashcodes vous permettent d'accéder directement et rapidement à des compléments d'information, des documents techniques ou des vidéos pour approfondir les notions abordées.
Qu'est-ce que l'urbanisme et pourquoi un Dictionnaire de l'urbanisme et de l'aménagement ? « L'urbanisme n'est-il pas à la fois théorie et pratique, solidaire du projet de société dans son institution imaginaire comme dans ses institutions réelles, tributaire de savoirs multiples, scientifiques ou non, de savoir-faire, traditionnels ou novateurs, de coutumes et d'habitudes ? », s'interroge Françoise Choay. « L'aménagement est une discipline de l'espace, ou des espaces, car on peut disposer avec ordre à l'échelle du territoire, voire de la planète, comme à celle de la plus petite unité physique. L'aménagement est donc inséparable de l'histoire, du patrimoine comme de la prospective. L'aménageur ne peut être inculte, il doit être imaginatif », précise Pierre Merlin.
Interventions volontaires de l'homme sur son environnement, l'urbanisme comme l'aménagement sont des disciplines nécessitant une praxis plurielle, une action au coeur de laquelle se retrouvent les pratiques des architectes, des élus et responsables administratifs, mais aussi des juristes, des historiens et des citoyens. Autant dire que plusieurs disciplines sont associées dans ce « champ de l'action humaine, pluridisciplinaire par essence, ancré à la fois dans le passé, le présent et l'avenir » et qu'un dictionnaire s'avère indispensable pour ordonner et donner un sens aux mots et concepts utilisés.
Cet ouvrage vise à prendre la mesure des risques qui déstructurent l'habitabilité même de la planète, et engage, en retour, un renouvellement des cultures d'installations architecturales et urbaines.
Cet ouvrage est conçu par quatre enseignants en Écoles nationales d'architecture, associant leurs compétences d'architectes, d'ingénieur et de perspectiviste/illustrateur.
Il vous transmet ce qu'il est nécessaire de maîtriser « à la main » à une époque où la représentation est majoritairement gérée par ordinateur. Pour autant, l'esquisse, la mise au point, l'argumentation à main levée et le dessin spontané, ont une valeur primordiale et restent d'une grande force.
Ce livre, illustré à chaque page par des dessins originaux, se pratique de multiples façons. C'est un roman graphique à lire dans sa continuité, par thème, ou par question.
Dans ce livre, vous apprendrez comment :
- Retranscrire à la main, par un croquis en perspective l'espace réel dans lequel vous êtes immergé.
- Visualiser rapidement un espace en cours de conception, grâce à la méthode de la grille perspective ici largement développée.
- Étudier et mettre au point le projet grâce au géométral : coupes, plans, rabattement et axonométries.
- Tracer les ombres, sous le soleil, exactement.
- Prendre en main les outils de dessin.
Parce qu'il s'est immiscé dans les moindres recoins des sociétés contemporaines, le capitalisme a bouleversé le visage des villes telles que nous les connaissons. La concentration de la population mondiale dans des agglomérations désormais gérées comme des entreprises fait de la construction de l'espace urbain un observatoire privilégié tant des logiques managériales et financières que de la production des inégalités sociales et spatiales.
De l'adaptation au changement climatique à la Smart City en passant par le zonage logistique et l'économie de plateformes, cette encyclopédie critique propose une cartographie inédite de la ville contemporaine, qui invite concevoir l'espace comme un rapport social et donc comme un lieu de lutte.
Présentant de riches enquêtes empiriques menées aux quatres coins du globe, ses entrées exposent de manière thématique les principaux enjeux auxquels sont confrontées des populations marginalisées à la fois d'un point de vue matériel et dans les processus de décisions qui affectent leur vie quotidienne. La démarche suivie, qui associe à ce réquisitoire implacable l'esquisse systématique de voies alternatives, argumente de manière actuelle et accessible en faveur de la défense renouvelée d'un « droit à la ville »
L'architecture est un domaine dans lequel l'imagination et l'invention sont essentielles. Mais, tout à leur enthousiasme créatif, les apprenants de cette discipline négligent souvent dans leurs projets le paramètre incontournable de la constructibilité : comment les idées les plus séduisantes peuvent se heurter au réalisme des lois de la construction de bâtiments. Le mythe de l'opposition entre un architecte rêvant un projet et un maître d'oeuvre peinant à le mettre en place n'est pas si éloigné de la réalité.
Issu de quarante années d'expérimentation pédagogique et de projets réalisés, cet ouvrage de « culture constructive » explique en douze sessions richement illustrées quelques-unes des lois fondatrices ordonnançant la construction et synthétise les connaissances essentielles à tout projet architectural accompli. Ce manuel d'initiation ouvre aussi à une vie professionnelle consciente des enjeux climatiques dans lequel le métier d'architecte - avec bien d'autres - garde une part active.
Il permettra ainsi aux étudiants et aux architectes débutants de s'approprier ces concepts essentiels à l'architecture et de fonder leur pratique sur la base de principes réalistes, responsables et concrets, tout en en appréhendant quelques clefs de l'histoire de l'architecture, et la compréhension primordiale de l'imbrication de tout bâtiment dans son environnement et le territoire qu'il occupe, y préservant au mieux les formes variées du Vivant.
A force de grandir, la ville se disloque. Ce modèle de développement urbain inefficace, fondé sur la consommation de toujours plus de sol a un nom : l'étalement urbain. Structuré autour de la mobilité automobile, ce modèle montre aujourd'hui ses limites : consommation de terres agricoles, pollutions, coûts prohibitifs... mais surtout forme d'une ville qui a oublié les vertus de la proximité et qui accentue les fragmentations sociales et nos fragilités face aux crises.
Les politiques publiques ont jusqu'à présent échoué à réduire significativement l'étalement. Il est temps de développer un modèle alternatif par la mise en oeuvre d'un urbanisme circulaire. Inspiré des principes de l'économie circulaire appliqués aux sols urbains, ce concept pragmatique vise à concentrer les efforts de la fabrique de la ville sur l'intensification des usages, la transformation de l'existant et le recyclage des espaces déjà urbanisés.
L'enjeu est aujourd'hui de passer de projets pionniers à un véritable changement de modèle pour bâtir une ville frugale, résiliente et accueillante. Ce manifeste a été écrit pour donner aux citoyens, professionnels et élus qui font la ville l'envie d'engager concrètement la transition vers un urbanisme circulaire.
Croquis, plans, détails, éléments du bâti, proportions, circulation, exposition, isolation... Ce petit manuel illustré présente les notions clés de l'architecture ainsi que les savoir-faire et les savoir-être essentiels des grands architectes. D'où vient l'inspiration ? Quelles bonnes habitudes de travail adopter ? Comment se conçoit puis se défend un projet convaincant ? Véritable kit de survie pour le jeune architecte qui apprendra à travailler comme un professionnel et à présenter sans peine ses idées face à un jury ou un client, cet ouvrage permettra également au passionné de découvrir les coulisses et de percer les mystères d'un métier fascinant.
Ce texte du philosophe allemand Joachim Ritter est republié aujourd'hui dans une traduction de Gérard Raulet. Le paysage y apparaît comme une création moderne, liée à l'émergence de la sensibilité esthétique ; c'est-à-dire de la capacité à se relier de façon non utilitaire à la nature, de jouir de sa seule apparence. Alors que la science et la technique définissent les contours de la modernité, il prend en charge ce qu'elles laissent de côté : les relations sensibles et émotionnelles au monde qui nous entoure. De ce fait, le paysage ne peut se concevoir que dans le cadre d'un regard sécularisé sur le monde, justement permis par la rationalité moderne. Avec Ritter, le paysage acquiert la dignité et la profondeur d'un enjeu philosophique fondamental pour la compréhension de la modernité.