La Fée-Cinéma est le récit autobiographique d'Alice Guy:première femme cinéaste du monde.Écrire vite. Raconter son enfance, d'abord:la jeune Alice est élevée entre le Chili, la Suisse et la France. Puis le pensionnat et la vie à Paris. Suivent des études de sténographie, avant qu'elle ne devienne en 1895 la secrétaire de Léon Gaumont au Comptoir général de Photographie. C'est à la suite de la première projection du cinématographe des frères Lumière qu'Alice a l'idée de tourner de courtes fictions pour soutenir la vente des caméras Gaumont. Déjà «mordue par le démon du cinéma», elle n'a qu'une obsession:raconter des histoires en réalisant ses propres films, dont le plus célèbre, La Fée aux choux, considéré comme le premier film de fiction...Longtemps effacée de l'Histoire, Alice Guy décrit ici avec précision les débuts du cinéma, la magie des accidents, des expérimentations et autres bouts de ficelle. Sans détour et sans romance, d'une écriture intime et urgente, elle dit la beauté du 7? art qu'elle a «aidé à mettre au monde»; elle se réhabilite.Elle meurt en 1968 et ses Mémoires, pourtant achevés en 1953, ne seront publiés qu'en 1976.
«Romy écrit partout, tout le temps, à tout le monde. Sur le papier à en-tête des hôtels dans lesquels elle descend, sur des bouts d'enveloppe, des menus de restaurant, des mouchoirs en papier, des tirages de photos, des pages arrachées à des magazines. A son agent, à ses amours, à ses amis, aux comédiens et techniciens dont elle est proche mais aussi à ceux qu'elle ne croise, sans vraiment les connaître, que sur un seul tournage, Romy adresse sans cesse ce genre de minuscules missives qu'elle aime faufiler sous les portes, transmettre par des intermédiaires, acheminer à leurs destinataires par des moyens détournés, compliqués, enfantins...» Qui, plus que Romy Schneider, ravissante icône au triste destin, a fasciné les foules ? Lorsqu'elle est retrouvée morte dans un appartement parisien, le matin du 29 mai 1982, à seulement 43 ans et quelque mois après le décès de son fils, la presse s'enflamme. Suicide ou mort accidentelle ? Chacun interprète, fantasme, invente les circonstances de cette fin tellement cinématographique.
Avec grâce et affection, loin de tout sensationnalisme, Violaine de Montclos tente de percer ce mystère et reconstitue, grâce aux nombreux témoins qu'elle a rencontrés, ce que furent ces derniers jours. De la Romy inquiète, maternée par son habilleuse, à la star colérique qui gifle le jeune Harvey Keitel, elle dresse le portrait d'une actrice adulée mais aussi d'une éternelle enfant que rien ne tranquillise. Au fil des pages, on croise Alain Delon le jour du drame, Orson Welles subjugué, Marlène Dietrich complice, mais aussi Claude Sautet et Jean-Louis Trintignant...
Dans la lignée de Sagan à toute allure, cette micro-biographie pétillante et profonde raconte en kaléidoscope le talent et la déchéance, les caprices et les ivresses, les joies et les infortunes d'une comédienne qui a tout fait, jusqu'au bout, pour qu'on ne l'oublie pas.
"Je voulais vivre, aimer, me développer sur le plan artistique, devenir un être nouveau : mais surtout être libre."De cette profession de foi, Romy Schneider fera sa devise, mêlant vie privée et vie professionnelle comme aucune autre, menant son existence tambour battant. Dans cet ouvrage, c'est l'actrice au travail, passionnée et totalement investie que nous découvrons, au travers de photographies de plateau pour certaines inédites, de témoignages des réalisateurs avec lesquels elle a tourné, dont Luchino Visconti, Claude Sautet, Bertrand Tavernier ou Costa-Gavras, et, surtout, au travers de sa voix retranscrite depuis des interviews et des extraits de son journal.
Fils d'un monstre sacré du cinéma et d'une comédienne éprise de liberté, Anthony Delon lève le voile sur sa famille, celle qui se révélait une fois les micros éteints et la porte refermée. Il offre un témoignage bouleversant sur son enfance, ses années de jeunesse, la maladie de sa mère qu'il a accompagnée jusqu'au dernier jour.
Son questionnement est universel. Comment dépasser ses peurs, ses blessures, ses déceptions ? Comment ne pas reproduire le schéma imposé par une famille, où l'amour serait la première victime d'une malédiction qui se transmettrait de génération en génération ? Comment, enfin, devenir un homme et rester debout ?
François Truffaut, l'un des visages les plus célèbres de la Nouvelle Vague, le père d'Antoine Doinel, «l'homme qui aimait les actrices»...Disparu à l'âge de cinquante-deux ans, le cinéaste a laissé une oeuvre d'une diversité remarquable, dans laquelle, pourtant, certains thèmes comme l'amour ou l'enfance réapparaissent de façon récurrente.Des Quatre Cents Coups au Dernier Métro en passant par Jules et Jim ou La Nuit américaine, il a fait tourner les plus grands - Moreau, Deneuve, Ardant, Léaud bien sûr, Belmondo, Depardieu ou encore Trintignant, pour n'en citer que quelques-uns.Ses réalisations sont émaillées de repères autobiographiques. Ainsi, en nous racontant l'histoire de chacun de ses vingt-cinq films, Christine Masson et Laurent Delmas nous parlent-ils aussi de l'homme François Truffaut, faisant un lien permanent entre sa vie et son oeuvre.Cet ouvrage richement illustré est préfacé par Arnaud Desplechin qui, dans un texte d'une rare sensibilité, rend un magnifique hommage au réalisateur.
Le matin de ses soixante-dix-huit ans, Marceline Loridan-Ivens, née Rozenberg, calcule que 7 et 8 font 15 : quinze ans, son âge lors de sa déportation au camp d'Auschwitz-Birkenau. Elle contemple les objets de sa maison, qui réveillent en elle des fragments de sa vie, faite de désordres, de révoltes, de provocations et d'engagements sur les marges du monde...
En 1945, rescapée des camps de la mort, Marceline se lance dans la vie comme si elle n'avait plus rien à perdre. Elle hante les nuits bleues des caves de Saint-Germain-des-Prés, s'engage en politique, porte des valises pour le FLN, lutte pour l'avortement - elle est de tous les combats - et rencontre le cinéaste Joris Ivens avec qui elle partagera une grande histoire d'amour et de cinéma.
Simone Veil, son amie, se rappelait que même à Auschwitz, Marceline racontait des histoires drôles. Une façon pour elle de survivre. Ainsi se reconstruit à la première personne, sur une mémoire fuyante et une force de vie contagieuse, la légende intime de Marceline Loridan-Ivens, que le feu des nazis n'a pas pu anéantir.
Cela ne fait aucun doute : Gérard Depardieu est un acteur hors norme, sa filmographie en atteste. Mais derrière l'acteur se cache une personnalité fragile, avec des failles. Et cela, Gérard Depardieu le sait. C'est ce qui le rend ivre de vie. Il ne cesse de repousser les limites pour se donner davantage d'oxygène et de liberté. Depardieu est un homme libre, « une force qui va », pour reprendre l'expression de Victor Hugo.
Tout commence à Châteauroux, où il naît de parents illettrés le 27 décembre 1948. Ado bagarreur, voleur, inculte, il bégaie : ses mots s'entrechoquent dans sa gueule de bad boy. Jusqu'à sa rencontre avec Jean-Laurent Cochet, metteur en scène et professeur d'art dramatique, qui initie le jeune Gérard au théâtre et lui donne l'envie de rattraper le temps perdu. Dès lors, c'est l'ascension : d'abord avec Les Valseuses (1974), film culte qui fait de lui l'icône d'une génération et d'une époque. Il joue avec les plus grands, pour Godard, Truffaut, Pialat, Resnais, Chabrol, Ridley Scott, Bertolucci... Mais, au-delà de sa filmographie, cette biographie explore également la figure d'un homme qui se déteste après la mort de son fils Guillaume en 2008 ; du rabelaisien qui torture son corps ; de l'homme d'affaires qui côtoie des personnalités atypiques, voire infréquentables (Poutine, Kim Jong-Un...).
Une biographie vivante et remuante, à l'image de son sujet qui a toujours dévoré la vie.
Une biographie illustrée, version luxe, à l'occasion des 40 ans de la disparition de Romy Schneider.
Elle était la vie, elle fut la mienne, écrit Alain Delon.
Elle fut la nôtre aussi.
À l'occasion des 40 ans de la disparition de Romy, David Lelait-Helo, dans ce portrait illustré, ne décrit pas une héroïne tragique mais une femme mi-ombre mi-soleil, avec ses joies et ses rires, ses chagrins et ses drames, une actrice qui, à corps perdu, prêta son visage aux plus grandes héroïnes du 7ème art.
Le roman d'une vie.
À Hollywood, elle a révolutionné les codes du glamour. À New York et Paris, ceux du style et de la mode. De Vacances romaines à Diamants sur canapé, en passant par Charade ou My Fair Lady, les chefs-d'oeuvre peuplent la filmographie d'Audrey Hepburn. Pourtant, c'est de son visage et de sa silhouette, d'abord, dont on se souvient. Tous les malheurs du monde et les drames intimes qu'elle a traversés - de son enfance sous la Seconde Guerre mondiale au début des années 90 - semblent s'éclipser derrière ce visage parfait, ce sourire bienveillant, ce regard accueillant, qui semblent dire que rien n'est grave, que tout va bien.
« Romy Schneider est bien plus qu'une star de cinéma. Elle est une véritable icône, un symbole fort pour une génération entière. Femme libre, artiste accomplie, elle continue de fasciner encore aujourd'hui. Elle incarne la femme moderne, elle est l'image même de ces femmes qui, dans les années 1970, ont cherché à gagner leur liberté et la maîtrise de leur destin. Elle est "l'image de toutes les femmes" comme le disait si justement Claude Sautet. On aime Romy car dès son plus jeune âge, elle rue dans les brancards et s'élève contre sa famille et une mère étouffante. On aime Romy car elle aime aimer les hommes, sans entraves et sans barrières. Mais on l'aime aussi parce qu'elle est une mère attentive et chaleureuse, parce qu'elle a choisi de prendre sa vie à bras-le-corps, plutôt deux fois qu'une, avec passion toujours : "Dans la vie, comme au cinéma, j'applique la devise Tout ou rien. La témérité est quelque chose qui m'a toujours aidée à avancer." Tels sont les mots de Romy. Elle est une Antigone des temps modernes qui, comme l'héroïne grecque, affirme haut et fort "Je veux tout!"» Isabelle Giordano.
Trois Sissi en trois ans. De quoi propulser cette adolescente au rang d'icône à tout juste 18 ans. D'un internat religieux très strict aux projecteurs, de l'adoration excessive du public à l'indifférence ou l'acharnement, de films kitchs à l'eau de rose au grand cinéma d'auteur des années 70, la vie et la carrière de Romy Schneider sont une succession de grands écarts. Eternelle insatisfaite, elle remet son titre en jeu dans chacun de ses rôles (prostituée, soeur incestueuse, actrice ratée ou femme brisée), dans lesquels elle se jette à corps perdu, quitte à y laisser un peu d'elle-même. La femme et l'actrice se confondent désormais. A tel point que son statut d'icône dépasse aujourd'hui sa seule carrière et vient auréoler sa vie de femme et son destin tragique.
MON VOISIN TOTORO.
LE VOYAGE DE CHIHIRO.
LE TOMBEAU DES LUCIOLES.
PRINCESSE MONONOKÉ...
On ne compte plus les chefs-d'oeuvre du Studio Ghibli, qui incarne aujourd'hui animation d'excellence et savoir-faire cinématographique.
Outre Hayao Miyazaki et Isao Takahata, quelques autres figures portent ces films magiques, qui véhiculent des valeurs universelles essentielles dans un vingt-et-unième siècle en plein questionnement.
Ces discours humanistes, portés par des univers graphiques riches et des scénarios où nature et humanité sont en perpétuel échange, auront ainsi marqué plusieurs générations de spectateurs.
Nous vous proposons un ouvrage sous forme de rétrospective qui revient d'une part sur chaque oeuvre, et étend son analyse en présentant de grandes thématiques liées au studio. Biographies, focus, coulisses, chroniques, inédits et hommages illustrés par plusieurs artistes français sont au rendez-vous.
Bienvenue dans notre célébration du Studio Ghibli, artisan d'un rêve qui est désormais le nôtre.
Édition revue et augmentée de l'ouvrage Hommage au Studio Ghibli publié en 2017.
Acteur populaire devenu réalisateur iconique, Chaplin a réussi à faire passer le cinéma de la technique à l'art. Du Kid (1921) au Dictateur (1940), ses films sont toujours porteurs, sous leurs dessous comiques, d'une grande force politique.
Souvent drôles voire franchement burlesques, ses personnages, notamment celui de Charlot, placent la précarité affective, financière et politique au coeur de chaque film.
Par des entrées aussi diverses que l'enfance, les foules, le décor ou le silence, l'artiste Rose Vidal tente de discerner les profondeurs derrière la surface de l'icône, la mélancolie dans son humour, elle analyse la place du corps dans son cinéma, la singularité intime de la figure universelle, et s'interroge sur l'héritage que nous a laissé cet artiste complet.
40e anniversaire de sa disparition : les confessions de Romy.
« En ce 12 décembre 1976, il fait noir et il pleut. Depuis la tombée de la nuit, nous évoquons sa mère, très proche de Hitler, son beau-père, trop proche d'elle, ses amours avec des comédiens et des réalisateurs, ses liaisons «interdites»... Nous parlons de l'amour et du métier, de ses chagrins et de ses colères. Romy Schneider est désespérée et furieuse. Au fil des heures, je prends conscience qu'elle est à la fois courageuse et craintive, révoltée et conformiste, surdouée et rongée par le doute. Elle veut que moi, la féministe, je la venge. Nous ne nous doutons pas que dans cinq ans, six mois et dix-sept jours, elle aura cessé de vivre. » Dans les années 1950 et 1960, Romy Schneider (1938-1982) fut en Allemagne l'incarnation de tous les clichés qui couraient sur les femmes : depuis la « vierge » Sissi jusqu'à la « salope » de Paris. Durant une nuit entière, dans un appartement de Cologne, elle s'est confiée à Alice Schwarzer comme jamais encore elle ne l'avait fait.
C'est un livre sur les actrices, mais pas n'importe lesquelles. On y parle des « actrices sorcières », les bizarres, les méchantes, les trash, les punks, les cool, les marginales. Reliées par leur puissance de feu, toutes ont en commun de sortir du rang en incarnant la possibilité d'une autre voie : Asia Argento et Béatrice Dalle, Margaret Hamilton du Magicien d'Oz, la Catwoman des sixties Eartha Kitt, Sheryl Lee sacrifiée sur l'autel de Twin Peaks, l'anomalie Jennifer Jason Leigh, Jeanne Moreau période fauchée, Rose McGowan avant #MeToo, Tilda Swinton et ses mille visages ou Sean Young, l'androïde grillé de Blade Runner. Voici leurs histoires, intimes et collectives : des trajectoires de femmes qui, dans les films, dans la vie, auront été autre chose que des princesses endormies.
Figure mythique de l'Âge d'or d'Hollywood, Errol Flynn (1909-1959) est un acteur incontrôlable, scandaleux et charismatique, très éloigné des vedettes calibrées des temps modernes. Un homme à tout point de vue « incorrect », dont les confessions sembleront aujourd'hui plus spectaculaires et détonnantes qu'à l'époque de leur parution.
Dans ses Mémoires posthumes, parus un an après sa mort, Flynn révèle tout de sa vie d'aventurier des mers, de ses conquêtes, de ses mensonges, de ses pitreries, de son alcoolisme. À lui seul, il incarne l'ambivalence du mythe hollywoodien.
Sharon Stone, l'une des actrices les plus célèbres au monde, est victime d'un accident vasculaire cérébral en 2001 qui lui coûte non seulement sa santé, mais met aussi en péril sa carrière, sa famille et sa renommée internationale. Dans ce texte, elle se livre avec honnêteté : ses origines irlandaises et sa jeunesse en Pennsylvanie dans un milieu modeste, les traumatismes et la violence qu'elle a connus enfant, ses débuts comme mannequin, sa conquête de Hollywood... et ce jour décisif où elle a failli mourir. Elle raconte sa lutte pour reconstruire sa vie, la force qu'elle tire de ses enfants et de ses engagements humanitaires.
La Beauté de vivre deux fois est la célébration de la puissance d'une femme et de sa résilience. Dans un milieu qui n'accepte pas l'échec, dans lequel trop de voix sont réduites au silence, Sharon Stone a trouvé dans ce livre le courage de prendre la parole.
Claude Chabrol est un cinéaste à la fois célèbre et méconnu. Il fut, jusqu'à sa disparition en septembre 2010, un personnage public pendant un demi-siècle et il a, de lui-même, façonné un portrait de bon vivant gourmand, joyeux ou sarcastique. Il a attiré dans les salles françaises près de cinquante millions de spectateurs - ils ne sont pas nombreux à pouvoir en dire autant. Pourtant, son oeuvre proliférante - cinquante-sept films, vingt-trois téléfilms - n'a jamais permis à Chabrol d'entrer au Panthéon culturel du cinéma français. Aucun César, aucun prix au Festival de Cannes. Il faut donc redécouvrir Chabrol, immense metteur en scène, auteur d'une oeuvre, bien sûr inégale, mais beaucoup plus profonde et cohérente que sa réputation n'a bien voulu la dire. Claude Chabrol adorait les entretiens ; il parlait de lui, de son travail et de ses films mieux que personne, de manière juste et subtile, sans s'aveugler ni s'envoyer des fleurs. Loin de tout narcissisme et de toute mythomanie, il a toujours voulu dire la vérité. Pour un biographe, ces confessions forment un trésor. « J'ai trois masques, disait-il, derrière lesquels je me cache. D'abord le masque de bon vivant, puis celui de vieux rigoriste, enfin celui de l'intellectuel. » En reconstituant ces trois Chabrol, en tissant ensemble ces trois fils, cette biographie dessine un portrait de la France sur trois quarts de siècle. Chabrol a filmé sa « comédie humaine », comme il en avait l'ambition en regard de ses maîtres et alter ego, Balzac, Flaubert, Maupassant, Simenon.
« Quand commence-t-on à mourir ? À partir du moment où l'on n'a plus peur de la mort. ».
Le 5 mai 1981, David, le ??ils de Romy, meurt accidentellement à Saint-Germain-en-Laye, chez les parents de son beau-père.
Commence alors pour l'actrice une année de souffrance, qui se terminera par sa mort tragique le 29 mai 1982. Évoquer cette année faite de tournages et d'errances est l'occasion, pour Bernard Pascuito, de retracer toute la vie de Romy Schneider :
Sa vocation d'actrice, son rôle dans Sissi qui la marquera à jamais, ses relations avec Alain Delon ou Claude Sautet.
Grâce à des témoignages inédits de ses anciens médecins ainsi qu'à des révélations exclusives, Bernard Pascuito dresse une biographie de référence de Romy Schneider.
Enfin, LA TOTALE ! Pour décrypter la filmographie d'Hitchcock et comprendre comment le Maître a définitivement marqué l'histoire du cinéma. Des premiers films anglais du jeune réalisateur aux chefs-d'oeuvre américains mondialement célèbres, sans oublier les titres pour la télévision, Alfred Hitchcock, cinéaste prolifique et inventif, a développé un style unique. Traversant les révolutions majeures du cinéma - du muet au parlant, du noir et blanc à la couleur, des studios londoniens à Hollywood -, il a influencé des générations de réalisateurs : Truffaut, Scorsese, De Palma, Fincher...
Du premier film inachevé mis en scène, aux chefs-d'oeuvre mondialement célèbres, sans oublier le film disparu ou les films des séries télévisées, découvrez comment ce cinéaste de génie a développé un style unique, traversant les révolutions majeures du cinéma.
Comptant parmi les stars de Hollywood les plus estimées et les plus aimées, Redford a remporté les plus prestigieuses récompenses pour ses performances d'acteur, réalisateur et producteur. Son festival du film de Sundance a transformé le monde du cinéma ; ses films ont modelé toute une génération. On le connaît comme le Sundance Kid, ou Jay Gatsby, mais cette biographie nous révèle l'homme complexe et surprenant sous la façade hollywoodienne.
S'appuyant sur les journaux et la correspondance de Redford, ainsi que sur des centaines d'heures d'interviews, Michael Feeney Callan met en lumière la star de légende et nous fait découvrir sa famille éclatée et sa jeunesse agitée, ses débuts difficiles dans la comédie, la mort de son fils, son engagement politique, ses amours et ses amitiés. Un portrait honnête et surprenant d'un homme dont les rôles emblématiques (Butch Cassidy et le Kid, Les Hommes du président) et le génie de la mise en scène (Des gens comme les autres, Quiz Show) ont à la fois défini et occulté l'une des stars les plus renommées de notre époque.
«Cry-Baby» avec Johnny Depp dans un de ses premiers rôles ? C'est lui. «Serial Mother» mettant en scène une Kathleen Turner en mère tueuse sur fond pastel ? Lui encore. «Pink Flamingos» avec l'iconique drag-queen Divine ? Vous avez deviné, c'est lui aussi. À 74 ans, John Waters, le "Pape du trash", revient avec un récit à mi-chemin entre mémoires et livre de conseils dévoyés regorgeant d'anecdotes de tournage et d'expériences personnelles, d'hommages et d'exercices d'admiration (Warhol ; Pasolini ; Tina Turner ; Patty Hearst...), d'humour irrévérencieux et de «punchlines» ravageuses.
Woody Allen serait-il mort ? C'est ce qu'une cabale, venue des États-Unis, voudrait faire croire à ses admirateurs du monde entier. On en démonte ici la fausseté, mais on voudrait surtout, film par film, montrer la vigueur, la vivacité d'une oeuvre assez comparable aux comédies de Molière, qui comme celles de Woody sondent tant de drames. Et survivent au passage des années.
L'oeuvre de François Truffaut est universellement connue. Ses vingt et un longs métrages sont considérés par un grand nombre de spectateurs comme des livres de chevet. Mais qui était cet homme, disparu en 1984 à l'âge de cinquante-deux ans, et qui voua sa vie au cinéma ? François Truffaut ne cessa d'entretenir le mystère et les malentendus, comme pour maintenir le secret. S'il est possible, de film en film, de retracer les contours de sa vie, à travers les personnages d'Antoine Doinel, l'adolescent des Quatre cents coups interprété par Jean-Pierre Léaud, puis le jeune homme de Baisers volés, le nouveau marié de Domicile conjugal, Ferrand, le metteur en scène de La Nuit américaine, Bertrand Morane, le séducteur de L'homme qui aimait les femmes, ou Julien Davenne, l'homme qui voue sa vie au culte des morts, l'ami inconsolé de La Chambre verte, la personnalité de François Truffaut est plus complexe et méritait une approche biographique.
Établie à partir des multiples témoignages de ses amis et de ses étonnantes archives personnelles, cette biographie nous révèle les multiples facettes de François Truffaut. Voici un récit attentif et minutieux, un éclairage inédit sur un cinéaste sensible et chaleureux.