C'est un travail au long cours que présente ce livre : depuis 20 ans le photographe Guillaume Herbaut se rend régulièrement en Ukraine. Cet ouvrage ne porte donc pas seulement sur la récente invasion russe mais bien sur l'évolution extraordinaire de ce pays à laquelle il a assisté. Pour la troisième fois de sa carrière, Guillaume Herbaut vient de recevoir le prestigieux prix World Press Photo pour ce magnifique travail d'auteur. Loin des codes des classiques reporters de guerre, il éclaire les racines du conflit, fruit de la violence hégémonique de Vladimir Poutine. L'historienne et traductrice Galia Ackerman signe un introduction charpentée permettant une mise en perspective historique des photos de Guillaume Herbaut.
"Ne visitez pas l'exposition coloniale", ce tract de mai 1931 donne le ton de la vive dénonciation par le groupe surréaliste de la politique impérialiste de la France. Alors que l'exposition coloniale est inaugurée en grande pompe est organisée la contre- exposition intitulée "La vérité sur les colonies". Cet ouvrage met en lumière un chapitre mal connu du combat des avant-gardes à travers une iconographie subversive.
Dans le même esprit et la même collection que la trilogie de : Les photos secrètes du Vatican, Les photos insolites des Présidents de la Ve République, Les photos insolites de Charles de Gaulle, Caroline Pigozzi et cette fois-ci Maître Jean-Yves Le Borgne nous plongent dans le monde judiciaire des grands procès français et internationaux au fil des siècles.
À travers les procès de Jeanne d'Arc, Louis XVI, du capitaine Dreyfus, de Landru, Violette Nozière, du Docteur Petiot, de l'affaire Dominici, sans oublier celui de Marie Besnard, tout comme les procès politiques de Philippe Pétain, Klaus Barbie, Maurice Papon, les époux Rosenberg et des affaires plus récentes telles celles du notaire de Bruay-en-Artois, de Buffet et Bontems, du meurtre du petit Grégory Villemin, de la Josacine, de Brancusi et tant d'autres...
Les deux auteurs nous éclairent sur cet univers si particulier. Des procès désormais entrés dans l'Histoire mais qui continuent de fasciner.
Il y eut en effet une époque bénie où les photographes et les cameramen avaient accès aux salles d'audience lors des grands procès. Depuis 1954, l'utilisation de caméras, d'appareils photo, de micros et plus tard de portables était interdite dans les prétoires mais cela est en train de changer... Les clichés anciens constituent donc un trésor, car ils représentent des témoignages historiques extraordinaires.
Quatrième de la collection et nouveau défi, cet ouvrage va passionner nos lecteurs qui vont ainsi entrer dans ce monde singulier. Un livre dans l'esprit des précédents, destiné à tous.
Une série de portraits à la rencontre de "Ndaku ya la vie est belle", collectif d'artistes congolais qui réemploient des déchets pour revisiter des habits traditionnels et dénoncer la pollution industrielle. Un mouvement artistique qui emprunte beaucoup à la démar che de l'Arte Povera, mouvement contestataire de la société de consommation à la fin des années 1960 en Italie.
Des photographies pour une prise de conscience salutaire sur l'accumulation inexorable des déchets qui dénaturent la planète. Sous l 'objectif de Stéphan Gladieu, on découvre des personnages fantasmagoriques recouverts de toutes sortes de détritus qui deviennent de splendides costumes aussi intrigants qu'étonnants ; des Homo Détritus, fabuleusement grotesques et terriblement évocateurs d'un mal moderne : celui de la vanité de la surconsommation.
Anticiper les basculements du médium photographique et l'évolution des nouvelles technologies, proposer à tous les publics de faire l'expérience de l'image : telles sont les ambitions des Rencontres d'Arles, qui cette année auront lieu du 4 juillet au 25 septembre, déployant divers champs :
Reconnaissance des femmes photographes ; nombreux seront les lieux d'exposition habités par leur rayonnement et leur créativité : de figures historiques de la photographie à la découverte d'artistes oubliées ou méconnues, jusqu'à l'émergence de jeunes talents / Présence de la danse / La mémoire du colonialisme et de ses traumatismes / La nature et la lutte des peuples pour protéger les terres ancestrales sont aussi à l'honneur.
Le meilleur des scénarios de science-fiction n'aurait pu imaginer cette vision de New York que l'auteure dévoile à travers des images inédites prises tout au long de la pandémie.
Dès mars 2020, Marie Le Blé a inlassablement promené son objectif dans la plus grande métropole américaine produisant pas moins de 17 000 clichés.
À partir d'une sélection de portraits et de situations sans précédent, la journaliste et photographe dévoile les dessous de la cité des gratte-ciels soudain murée dans un silence fantomatique, seulement interrompu par le bruit lancinant des sirènes. La ville qui ne dort jamais, fascinante et bouillonnante, celle du business, des cocktails et de la fête offre brusquement des allures d'apocalypse. Mais c'est sans compter sur le courage et la force des New-Yorkais dont l'enthousiasme immortel affiche une volonté infaillible de redonner vie à la Grande Pomme.
Le concours World Press Photo reconnaît le meilleur du photojournalisme et de la photographie documentaire cette année. Les gagnants de cette année ont été choisis parmi 64,823 photographies et entrées libre format, comptant 4,066 photographes venant de 130 pays différents. Le Catalogue 2022 de World Press Photo, présente les images, séries et productions lauréates du Concours. Le catalogue comprend des essais approfondis et un rapport du Jury qui apporte du matériel pour réfléchir et contextualiser.
Yann Arthus-Bertrand, pionnier de la sensibilisation grand public à la beauté de la planète et à l'importance de la préserver, s'est toujours passionné pour le monde animal et les espaces naturels. En 1992, il se lance le projet photographique sur l'état du monde et de ses habitants : La Terre vue du ciel. Prolongeant son engagement pour la cause environnementale, il crée alors la fondation GoodPlanet. Reconnue d'utilité publique depuis 2005, l'organisation s'investit dans l'éducation à l'environnement et la lutte contre le changement climatique. Cet engagement qui lui vaut d'être nommé « Ambassadeur de bonne volonté » du Programme des Nations Unies pour l'Environnement en 2009.
Il commence alors la réalisation de plusieurs documentaires sur l'environnement et l'humanisme : Home en 2009, Planète océan en coréalisation avec Michael Pitiot en 2011, La Soif du monde en 2012, Human en 2015 et Terra la même année. Cette année, Yann Arthus-Bertrand s'est lancé un nouveau défi : la réalisation du film Woman (sortie en salle le 4 mars 2020).
Arts et Métiers et son fabuleux décor de sous-marin, Concorde et sa Déclaration des droits de l'Homme en céramique, le vitrail de la poule russe à Madeleine, l'immense bouche en mosaïque à Saint-Lazare ou encore cet édicule revisité et paré de perles en verre de Murano à Palais Royal... Le réseau de transports parisien commande et accueille en son sein tant d'autres oeuvres imaginées par des artistes français et du monde entier qui ponctuent et enrichissent les trajets souterrains des Parisiens et des touristes. C'est en confiant, en 1900, la création des édicules à l'architecte Hector Guimard, grand représentant de l'Art nouveau, que la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris (CMP) marque un acte fondateur. Elle signe par là son adhésion totale à un art gratuit, accessible à tous, émouvant, surprenant, ambitieux.
Cette démarche culturelle immersive et cette ouverture artistique continuent aujourd'hui d'être défendues par la RATP. En témoigne la vingtaine de ces créations sélectionnées pour cet ouvrage. Chacune porte en elle sa propre histoire et son propre lien avec son commanditaire : qu'elles réinterprètent l'existant, qu'elles se réfèrent à la mémoire, qu'elles nous plongent dans un monde onirique, ou qu'elles s'inscrivent dans le cadre d'un échange international, ces oeuvres rayonnent et changent imperceptiblement nos déplacements.
Anaël Pigeat nous emmène à la rencontre des artistes et leur donne la parole. Elle raconte leur processus créatif, met à l'honneur le travail des artisans associés et les innovations trouvées, et pointe également les nombreuses contraintes liées à l'espace même du métro. Le photographe Philippe Garcia pose un regard contemporain sur ces oeuvres. Il les replace dans leur environnement, puis s'approche pour nous donner à voir la noblesse de la matière et du geste.
Les éditions Pyramyd lancent une série d'ouvrages de photographie en coédition avec la maison revelatoer.
Le principe de ces livres est de découvrir un pays, une culture, à travers le regard particulier d'un artiste photographe. L'aspect documentaire en est le maîtremot.
À travers ce premier reportage photographique, Cyril Abad explore la façon dont la religion aux États-Unis se réinvente en suivant les évolutions du libéralisme.
Église mobile, parc d'attraction créationniste, chapelle naturiste et autre église « drive-in » sont au programme de cet incroyable voyage. Les photographies de Cyril Abad emmènent le lecteur au plus près des hommes et des femmes qui vivent leur foi à l'américaine, en mêlant la spiritualité au capitalisme le plus décomplexé !
Installée à New York dans les années 1970, la cinéaste et photographe expérimentale Babette Mangolte a documenté la scène chorégraphique et performative de la ville.
Cet ouvrage est le fruit d'une rencontre : en 2015, l'artiste Ernest Pignon-Ernest souhaite prolonger à Naples le parcours de son projet «Se torno» (Si je reviens), qui l'a vu coller sur les murs de Rome et de Matera l'image d'un Pasolini au regard sévère portant dans ses bras son propre corps sans vie. C'est Davide Cerullo, enfant du quartier passé par la criminalité avant de trouver la rédemption dans la poésie, qui va lui ouvrir les murs de Scampia, banlieue populaire de Naples dans laquelle l'artiste voit un univers pasolinien d'aujourd'hui. Pignon-Ernest découvre alors le travail photographique de Cerullo, qui saisit depuis une dizaine d'années la vie du quartier et de ses habitants, dans ses aspects les plus durs mais également avec l'espoir et la conviction que ses enfants peuvent être sauvés par l'instruction. Erri De Luca et Christian Bobin, touchés eux aussi par le parcours et le travail de Davide Cerullo, joignent leur voix à celle d'Ernest Pignon-Ernest pour introduire les photographies et les textes ici rassemblés, qui tiennent tout à la fois du document, du témoignage tragique et de la rêverie poétique.
EN NOVEMBRE 1977 PARAÎT LE PREMIER NUMÉRO DU JOURNAL EGOÏSTE SOUS L'IMPULSION DE NICOLE WISNIAK.
Les photographes et les écrivains les plus marquants de leur époque (Helmut Newton, Richard Avedon, Guy Bourdin, Paolo Roversi) auront nourri les 18 numéros parus à ce jour avec une périodicité capricieuse. Egoïste est le dictionnaire subjectif d'une époque. Connu pour la magie de sa maquette, ses images mythiques comme le nu de Yannick Noah par Avedon ou le portrait d'Ava Gardner par Helmut Newton et ses publicités sur mesure conçues et réalisées spécialement par Nicole Wisniak, Egoïste a offert un espace de créativité aux grands écrivains tels que Françoise Sagan, Jean d'Ormesson, Bernard Frank. La sortie d'Egoïste constitue toujours un événement salué par la presse internationale. Chaque numéro est collectionné avec passion par de nombreux amateurs.
Entre septembre et novembre 2014, Bettina Rheims, encouragée par Robert Badinter, photographie des femmes incarcérées au sein de quatre établissements pénitentiaires français. Cette série intitulée «Détenues» rassemble plus d'une soixantaine de portraits, reproduits dans cet ouvrage.
Ce travail photographique s'inscrit pleinement dans le cadre des recherches que mène Bettina Rheims depuis plus de trente-cinq ans en explorant de multiples angles et territoires, en questionnant les conventions et les a priori pour interroger la construction et la représentation de la féminité. Après avoir photographié ses modèles, célèbres ou inconnues, dans des lieux fermés, souvent exigus, Bettina Rheims a souhaité aller à la rencontre de femmes contraintes à vivre dans ces lieux de privation de liberté pour essayer de comprendre leur quotidien, de quelle manière elles imaginaient leur féminité loin des leurs, dans des conditions matérielles difficiles. Pour les séances de pose, chaque établissement a mis à disposition une pièce qui est devenue le temps du projet un studio improvisé. Chacune des modèles avec l'autorisation préalable de l'administration pénitentiaire et celle du juge d'application des peines, s'est présentée au studio. Pour se faire coiffer et maquiller si elle le désirait. Retrouvant ainsi un peu de cette estime de soi, bien souvent égarée dans ces lieux de détention où rien n'est fait pour elles. Le texte «Fragments» est une fiction construite à partir de souvenirs de ces rencontres. Le récit d'une attention davantage portée sur les émotions suscitées par ces femmes que sur des propos qui auraient été entendus.
Section PORTFOLIOS.
Photographs in 3 acts, Ethan Levitas.
Against Power, David Fatih.
Le Roi photographe, Tiane Doan Champassak.
Sorry for dammage done, Vincent Wittenberg.
Two Donkeys in a war zone, Clément Lambellet.
Images en lutte, Pascale Le Thorel.
Spirit is a bone, Oliver Chanarin & Adam Broomberg.
Living Photographs, Arthur Mole.
Suspicious minds, Voktoria Binschtock.
Josep Renau, Carole Naggar.
Section BIBLIOMANIA.
Conversation avec Donovan Wylie, Rémi Coignet.
Reviews par Russet Lederman, Laurence Vecten, Marc Faustel, Jeff Ladd, Reli Coignet et Maria Bogikian.
Kassel Photo Book Festival 10 ans, Diether Neubert.
Derniers jours de Franco, Premiers jours de Juan Carlos, Julian Baron.
Propagande iranienne, Anna Dharabi.
Small Change, Erik Kessels.
Chinese Propaganda Books, Jeffrey Ladd.
JR, l'image partagée dans la ville, Clémentine de la Féronière.
Section FORUM.
Paris Photo, la femme photographe, Gisèle Tavernier.
Focus sur le marché de l'art, Safia Belmenouar.
Fashion Eye, Sophie Bernard.
Baptiste Rabichon, Résidence BMW, Gisèle Tavernier.
Portraits... Simon Baker, Marion Hislen, Luce Lebart, David Solo, Nabil Canaan.
En sept années de guerre, six millions trois cent mille réfugiés syriens ont fui leur pays.
La Syrie est aujourd'hui le premier pays « producteur » de réfugiés.
La ville de Bordeaux en accueille chaque année plusieurs centaines. Ils vivent, survivent, suivant comme ils le peuvent le long chemin de la résilience.
Ce livre leur est dédié.
À travers vingt-deux parcours de vie, en Syrie, dans de nombreux pays de transit puis en France, chacun nous livre son histoire, illustrée par des portraits poignants d'humanité et d'authenticité. Hommes et femmes - de tout âge, origine, religion, communauté, appartenance politique - narrent leur étincelle de vie, extraordinaire de courage.
Serge D'Ignazio a photographié tous les cortèges parisiens des gilets jaunes depuis le premier rassemblement, le 17 novembre 2018. Son travail, par sa qualité photographique et son humanisme, est un document sans équivalent. Serge D'Ignazio fait ce que font les grands photographes selon Henri Cartier-Bresson : « Mettre sur la même ligne de mire la tête, l'oeil et le coeur ». Ce livre rassemble cent cinquante de ses photos en noir et blanc. Elles sont accompagnées d'une dizaine de textes - récits ou commentaires - d'acteurs et d'actrices de ce mouvement historique.
Après la destitution de Saddam Hussein en 2003 et le mensonge d'Etat international au sujet de la possession de l'arme nucléaire en Irak, le pays n'en peut plus de pleurer ses morts. Les sunnites se retrouvent marginalisés, les chiites ont pris le pouvoir, on a vu émerger la menace : Daesh. Véronique de Viguerie et Manon Querouil-Bruneel ont enquêté ces dernières années en Irak et rendent compte de sa situation de catastrophe politique, humanitaire et sociale.
Les chiites se regroupent pour combattre Daesh, les sunnites se plaignent des chiites. Tout ce monde se côtoie, essaie de cohabiter, on y rencontre même des couples mixtes de différentes confessions. Mais la rancoeur existe toujours. Certains pensent, d'autres disent que les racines du mal sont encore bien présentes, favorisant la gestation d'un autre monstre, bien pire que Daesh.
La citoyenneté athénienne ne se résume pas à la participation aux institutions politiques, comme l'Assemblée et les tribunaux populaires.Les choses sont plus compliquées qu'on l'a longtemps cru et le croisement des sources a progressivement fait émerger une conception beaucoup plus étendue de cette citoyenneté. S'appuyant sur cette définition élargie, l'auteur étudie tour à tour la manière dont on l'acquiert, dont on l'exerce et comment, aussi, on peut la perdre. Pour mieux transmettre toute l'épaisseur de la vie politique dans l'Athènes du ve siècle avant J.-C., il s'intéresse également à ses lisières, tant géographiques - l'Agora et ses abords - qu'humaines - les jeunes, les femmes, les esclaves. Enfin, il relit certains mythes grecs au prisme du politique et c'est à une approche renouvelée de la démocratie athénienne à l'époque classique que nous assistons dans ce document passionnant.
"Passioné de photographie depuis son enfance, Sébastien Valiela a fait de sa passion son métier puisqu il est aujourd hui l un des paparazzi les plus reconnus du milieu. De Mazarine Pingeot à François Hollande en passant par les premières photos de Kate Moss avec son bébé, ses photos ont fait le tour de la planète. Il compte plus de 600 unes à son actif. Ses années à Los Angeles lui valent de nombreux clichés au plus près des stars américaines, auprès de qui il réaffirme son goût du contact. En France, il est l un des rares à avoir redonné ses titres de noblesse à la profession en se positionnant comme journaliste d enquête au moment de la révélation de la liaison du président François Hollande. Il s en explique dans son premier livre, ""Paparazzo"". ""Du scoop au secret d Etat"" (Michalon, 2014), où il revient sur vingt-cinq années de traques et de révélations."