À tout juste 20 ans, alors qu'il chahute avec des amis, Fabien heurte le fond d'une piscine. Les médecins diagnostiquent une probable paralysie à vie. Dans le style poétique drôle et incisif qu'on lui connaît, Grand Corps malade relate les péripéties vécues avec ses colocataires d'infortune dans un centre de rééducation. Jonglant avec émotion et dérision, ce récit est aussi celui d'une renaissance.
Grand Corps Malade, de son vrai nom Fabien Marsaud, est né en 1977, sous le soleil de la Seine-Saint-Denis. Enfant, il veut devenir prof de sport. Mais la vie lui réserve un autre destin. Armé d'une béquille et d'un stylo, il se lance dans la musique : en 2006, son premier album, Midi 20, se vend à plus de 600 000 exemplaires et l'artiste est primé deux fois aux Victoires de la musique.
En 2020, près d'un millier de photographies prises par Paul McCartney avec un appareil de 35 mm ont été découvertes par hasard dans ses archives personnelles. Ce trésor oublié raconte la fin de 1963 et le début de 1964 quand la Beatlemania est apparue en Angleterre avant de se répandre au reste du monde à la faveur de la première tournée du groupe aux États- Unis. Ces clichés sont comme les notes qu'auraient prises Paul McCartney pendant cette année exceptionnelle, des notes qui témoignent des moments les plus intimes des Beatles, comme si elles avaient été consignées depuis l'oeil du cyclone.
1964 présente 275 photographies prises par Paul McCartney dans les six villes qu'il a traversées au cours de ces quelques mois : Liverpool, Londres, Paris, New York, Washington et Miami. Nul n'a jamais été aussi proche de John, George, Ringo et de leur entourage pendant ces quelques mois où tout s'est joué.
En feuilletant ces pages, on ne peut s'empêcher de ressentir la troublante et enivrante impression d'être le quatrième Beatles, celui qu'on ne voit jamais sur ces photographies : Paul McCartney.
The Clash, Le´onard Cohen, Depeche Mode, The Stranglers, Fela Kuti, Echo & The Bunnymen et bien d'autres ... tous sont passe´s par l'Elixir Festival !
Ete´ 1982. La France ne connai^t qu'un seul grand festival en plein air, le festival Elixir. Dont la quatrie`me e´dition est unanimement salue´e par la presse nationale et par les professionnels. Du jamais vu! En quatre ans, le Finiste`re, jusqu'alors de´serte´ par les rock stars, est devenu leur lieu de rendez-vous privile´gie´. Entrai^nant dans leur sillage, des dizaines de milliers de festivaliers... Mais au-dela` d'une re´union de te^tes d'af che, Elixir c'est avant tout une histoire d'hommes, d'ego et de rivalite´s, de re´ussites et de de´sillusions. Sans le savoir, l'e´quipe d'Elixir va cre´er, en France, le mode`le de ce que deviendront plus tard les grands festivals d'e´te´, notamment en Bretagne. Nulle autre re´gion d'Europe n'accueille, aujourd'hui, autant de rassemblements musicaux d'une telle notorie´te´, Les Transmusicales, Les Vieilles Charrues, Hellfest, Astropolis, Le Bout du Monde, la Route du Rock, pour ne citer qu'eux. Tous ont quelque chose d'Elixir.
Le premier livre consacré à l'histoire d'Ed Banger Records, le label culte de la French Touch fondé par Pedro Winter, le manager des Daft Punk.
En 2003, Pedro Winter, jeune manager du duo mythique Daft Punk, fonde un label de musique électronique indépendant baptisé Ed Banger Records . Vingt ans plus tard, Ed Banger est devenu une référence incontournable de la scène musicale internationale, l'héritier de la fameuse French Touch , la bande-son officielle de deux décennies qui ont révolutionné la fête, le refuge d'une constellation d'artistes au succès phénoménal : le duo Justice, Mr. Oizo (Quentin Dupieux), la chanteuse Uffie, Cassius, SebastiAn...
La formidable aventure de ce label est pour la première fois retracée dans une enquête aussi passionnante que rigoureuse, nourrie des témoignages croisés et inédits de nombreuses personnalités du monde de la musique (Pedro Winter bien sûr, mais aussi Justice, David Guetta, Quentin Dupieux, Uffie, Laurent Garnier, Arnaud Rebotini, SebastiAn, Étienne de Crécy, Steve Aoki, etc.), du graphisme, du graffiti, de l'art, de la mode et de l'audiovisuel. En filigrane de cette histoire, on découvre les arcanes de la scène artistique de ces vingt dernières années, tant Ed Banger a su investir des domaines d'expression variés, multiplier les collaborations et offrir un espace de création unique en son genre.
À travers cet ouvrage, Stéphane Koechlin retrace le parcours de cette icône du folk rock et célèbre plus de 30 ans de carrière, de musique et d'engagements politiques et sociaux.
- En 1994, le disque Welcome to the Cruel World impose une nouvelle voix dans le paysage de la musique américaine. Ben Harper a alors 23 ans, mais chante du blues ou de la soul comme s'il avait vécu mille existences.
- Né dans un magasin de musique, grand poète de la slide guitar, il raconte de sa voix douce l'histoire et les souffrances du peuple, entouré de compagnons qui ont tout quitté pour le suivre sur la route. Cette route remonte jusqu'aux plus anciennes plaintes noires, au mythe des vagabonds révoltés du blues dont la musique de Ben Harper fait revivre les épopées héroi¨ques.
- Nick Cave incarne la frange noire du rock, entre pulsions morbides et amours brisées, reliant le blues à l'imagerie biblique. Imperméable à l'actualité artistique, il compose des chansons à la noire magnificence et n'a jamais cédé à la mode, même s'il a connu son heure de gloire avec « Where the Wild Roses Grow », le tube sulfureux interprété en duo avec Kylie Minogue.
- Cette biographie retrace le trajet de l'artiste, de The Birthday Party au début des années 1980 à la formation de Nick Cave & The Bad Seeds, en passant par le projet Grinderman. Il évoque sa relation avec PJ Harvey, ainsi que sa vie depuis son mariage, mais aussi les tragédies qui ont impacté sa création. Nick Cave l'intranquille permet de pénétrer l'univers singulier du musicien et de ses influences (Elvis Presley, Leonard Cohen, les bluesmen, Bob Dylan, Johnny Cash), et de comprendre qui se cache derrière le masque de l'intranquille.
?Comment expliquer les origines et les grandes oeuvres du hip-hop par le biais de la philosophie ?
Quels liens existe-t-il entre Tupac Shakur et Nicolas Machiavel, entre KRS-One et Martin Heidegger ou entre Rakim et Marc Aurèle ?
- Philosophie du hip-hop crée des ponts entre les systèmes philosophiques de la pensée occidentale et les quatre dimensions de la culture hip-hop : le DJ, le graffiti, le rap et le break. Il jette ainsi une lumière nouvelle sur le mouvement hip-hop et sa diffusion planétaire. Le hip-hop est mouvement, il est une philosophie à part entière fondée sur quatre forces constitutives : le plaisir, l'unité, la paix et l'amour.
- Jérémie McEwen convoque les plus grands philosophes et s'empare de leurs concepts philosophiques afin de mieux comprendre et décrypter les racines ainsi que les oeuvres marquantes du mouvement hip-hop.
- Au fil des pages, Jérémie McEwen nous livre une démonstration originale qui permet de mieux comprendre le hip-hop tout en rendant plus accessible certains concepts philosophiques.
Ahmir « Questlove » Thompson est un virtuose de la batterie, producteur, DJ, arrangeur, directeur musical du Late Night with Jimmy Fallon, lauréat d'un Oscar (Summer of Soul) et membre fondateur du légendaire groupe de hip-hop The Roots. Dans ce premier livre acclamé par la presse, il raconte sa vie à travers la musique : celle d'un enfant du Philadelphie des années 1970, qui formera le « dernier groupe de hip-hop sur terre », avant de devenir une référence sur la scène musicale internationale. Mo' Meta Blues foisonne de réflexions sur le son, le hip-hop, la critique culturelle , on y croise de multiples artistes allant de Stevie Wonder à Prince, en passant par les Fugees, Notorious B.I.G., A Tribe Called Quest, J Dilla, D'Angelo, Jay-Z, Erykah Badu, Common, Mos Def, Alicia Keys et Dave Chappelle. Mo' Meta Blues est bien plus qu'une autobiographie : c'est un dialogue sur la nature des souvenirs d'un Noir américain, habité par la musique et tiraillé par un blues post-moderne.
Passionné de musique, Thierry Guitard a constamment évolué dans l'univers du rock. Il a dessiné pour le magazine Rock'n'Folk tous les mois pendant plus de 20 ans et illustré maints pochettes de disques. Cet amour de la musique l'a mené à Londres, il y a 30 ans, où il a rencontré sa compagne actuelle, Miriana Mislov, également passionnée de musique. Aujourd'hui, ils ont décidé de raconter à leur manière des histoires de rockers, avec un regard aiguisé dû à leur expérience dans ce domaine, et à toutes les connaissances et anecdotes récoltées tout au long de leur parcours. L'ouvrage, qui couvre l'histoire du rock des années 1950 à nos jours, se compose d'une quarantaine de textes, et d'autant de dessins, répartis en deux parties. La première partie, « Juke Box », est consacrée à des titres du répertoire rock qui ont une histoire peu banale.
Au travers de ces récits, on (re)découvre l'histoire du rock et de ses protagonistes. La seconde partie, « Faits divers », est composée de petits récits qui nous permettent d'aller plus loin dans cet univers musical, sous un angle choisi.
Albert Ayler occupe une place singulière dans l'histoire de la musique noire-américaine. De son enfance dans le ghetto de l'Amérique à sa mort prématurée, dans l'East River, en passant par son triomphe à Saint-Paul de Vence en 1970, ce livre retrace la vie de ce musicien à la marge et qui n'a pas encore été redécouvert pour ce qu'il est, à savoir, un artiste de haut vol. Figure de l'avant-garde des années 1960, il a permis à l'auteur de cet ouvrage d'entrevoir les origines lointaines du jazz en même temps que ses possibles évolutions. Il l'a aussi poussé à interroger son rapport à cette musique, créée par une communauté à laquelle il n'appartient pas. Ainsi avec Albert Ayler, Intranquille Emmanuel Clerc nous offre un texte intime et vibrant de passion aux grandes qualités littéraires. Né en 1988, Emmanuel Clerc est éditeur, spécialisé en essais et documents. Il a collaboré notamment aux éditions de l'Observatoire et aux éditions Bouquins. Diplômé en histoire, il est aujourdhui ensiegnant à l'Université Paris XIII-Villetaneuse. Dans ce premier livre, à partir de la vie et l'oeuvre du musicien de free-jazz Albert Ayler, il questionne les raisons qui le poussent, comme tant d'autres, en Europe, à écouter et aimer une musique empreinte de l'imaginaire de l'Amérique noire.
La chanson est un petit miracle. Paroles, mélodie et voix se livrent à une discrète alchimie qui nous touche au plus profond. C'est aussi une compagne fidèle qui voyage dans les interstices de nos péripéties amoureuses, de nos tristesses, enthousiasmes, angoisses et joies. Elle tisse le fil des jours communs peut-être plus sûrement qu'un album photo.
L'auteur visite le répertoire français avec pour guides une émotion toujours aux aguets, le goût du jeu et une nostalgie joyeuse.
- Dans les années 1990, une nouvelle génération d'artistes et de groupes français issus des quartiers et des banlieues se revendique rappeurs. Parmi eux, MC Solaar, NTM, IAM, Ministère A.M.E.R, la Mafia K'1 Fry ou encore Assassin. Ce rap pluriel et créatif impulse un nouveau style alliant trouvailles sémantiques, textes contestataires et revendicatifs.
- Rap in France d'Olivier Cachin retrace l'ascension qu'a connu en une décennie seulement le rap français. En perpétuelle mutation, il est passé de l'ombre à la lumière, de l'underground discographique à l'ultra visibilité médiatique.
- Au début des années 2000, des rappeurs comme Booba et Ali marquent une rupture avec l'idéologie et les thèmes du rap des nineties. En effet, ils inaugurent une période plus sombre, celle d'un rap de la rue refusant toute concession.
- Cette génération a contribué non sans peine à faire ce que le rap français est aujourd'hui : le genre musical le plus écouté en France.
- Le saxophoniste John Coltrane est l'un des musiciens majeurs de la musique noire-américaine. En douze ans seulement, entre 1955 et 1967, il aura traversé le jazz, le bebop, le hard bop et le free jazz. Il s'est imposé comme une figure majeure du jazz de l'après Charlie Parker.
- Franck Médioni analyse ici ses rencontres avec Miles Davis ou Thelonious Monk et ses albums les plus importants dont Giant Steps, My Favorite Things, A Love Supreme. Il inscrit John Coltrane dans son époque, dans l'histoire du jazz, et questionne son message, son héritage.
- Cette biographie comprend des entretiens inédits avec Alice Coltrane, Ravi Coltrane, Archie Shepp, Dave Liebman, Jean-Louis Chautemps, Daniel Humair, Thomas de Pourquery, Émile Parisien, Jacques Schwartz-Bart, Dominique Cravic, Pascal Dusapin, Alain Gerber, Yves Buin et Marie Darrieussecq.
Le R&B arrive en France au début des années 1990 et même si la TV, les médias et la critique ont souvent multiplié les malentendus à son égard, sa version francophone simpose peu à peu dans le paysage. Dans ce premier livre à lui être consacré, Rhoda Tchokokam montre la richesse non seulement dun R&B en français, mais du R&B français comme genre à part entière, qui doit notamment son originalité à la façon dont il sest formé grâce à des allers-retours entre lAmérique du Nord, lEurope, les Antilles et lAfrique. En sappuyant sur la parole des principales actrices et acteurs de ce mouvement (de N-Groove à Matt Houston), elle en propose une histoire culturelle ambitieuse. Sa passion pour les chansons de R&B français croise en permanence lanalyse de leur dimension politique : elle examine aussi bien leur manière dassumer la sexualité que leurs injonctions à la pudeur, les stratégies de formatage commercial que laffirmation dune sororité noire dans les clips.
Parmi tous ses ouvrages, Adorno attachait la plus grande importance à ce texte-ci, qui résume à lui seul toutes ses thèses sur le processus moderne qui fait de l'art une simple marchandise. En appliquant ses idées à la musique, Adorno en cerne les difficultés actuelles.
Omniprésente, la musique est devenue une marchandise et nous prive de la faculté d'écoute, indispensable à l'appréciation esthétique. Réputée éthérée, au-delà des choses matérielles, la musique est devenue le véhicule de la publicité. L'élève d'Alban Berg plaide pour une écoute désintéressée et exclusive. Un texte dérangeant, parfois provocateur, au croisement de la philosophie, de la sociologie et de la musicologie.
- Laurent Jaoui retrace l'histoire emblématique du château d'Hérouville, un studio d'enregistrement où se sont notamment croisés David Bowie, Iggy Pop, Marvin Gaye, Jacques Higelin, les Bee Gees, Chet Baker, Pink Floyd, Fleetwood Mac ou Elton John.
- En 1960, le compositeur Michel Magne achète le château pour y installer son studio d'enregistrement. Très vite, le château devient un lieu de fêtes et d'excès en tout genre.
- En 1974, endetté il confie la gérance à Laurent Thibault : « Les dettes, tu les effaces en signant les artistes. » Après avoir réaménagé et modernisé les lieux, il fait revenir les plus grands artistes internationaux. L'aventure se poursuivra jusqu'en 1985.
Sans les instruments fabriqués par Robert Moog, entièrement organisés autour de la répétition, pas de disco, pas de house, pas de rap. Considéré comme l'inventeur du synthétiseur modulaire, Moog a pensé le futur de la musique.
Dans sa banlieue natale du Queens, Robert Moog imagine l'équivalence entre le langage de la musique et celui de l'électronique. Il fabrique des boîtes métalliques qui produisent des sons jamais entendus auparavant. Sans ces machines à boutons reliés par des câbles, pas de vzzziiiooung ni de mouuuaaaaahh dans les musiques de Herbie Hancock ou des Beatles. Entre les mains des artistes qui s'en sont emparés, ses instruments ont créé le disco, la house, le rap. Bob Moog a pensé le futur de la musique.
Robert Moog, ingénieur, est né en 1934 à New York et mort en 2005 à Asheville, en Caroline du Nord. Il est considéré comme l'inventeur du synthétiseur modulaire.
Ce Journal inédit, que Georges Brassens a tenu de 1963 à 1981, est un document atypique et surprenant dans lequel les événements intimes voisinent avec les aphorismes et les ébauches de chansons. Et pas n'importe quelles ébauches !
Car dans ces pages à petits carreaux ont germé Mourir pour des idées, Cupidon s'en fout, Les Quat'z'arts, Le Pluriel, La Ballade des gens qui sont nés quelque part, Les Deux Oncles, Don Juan, Mélanie, Tempête dans un bénitier, etc. Quarante-trois titres au total.
Un autre journal datant de la période 1946-1953, titré Le Vent des marécages, ainsi que ses agendas des années 1953 à 1955 viennent également révéler des facettes insolites de Georges Brassens. De toute évidence, sa personnalité était d'une richesse et d'une complexité qu'il protégeait volontiers en affichant en public une certaine réserve.
Le Brassens du Journal et autres carnets inédits ne se cache pas derrière son petit doigt. Sans apprêts ni précautions, il met les points sur les i : « Quand on écoute mes chansons avec une oreille un peu fine, on entend que je ne suis pas du côté de la guillotine, de la loi, du côté de l'armée, du côté de l'exploitation de l'homme et de la femme qu'on force à se prostituer, du côté de la religion, du côté du profit, du côté du béton et des grands ensembles. » Ou encore : « Le dernier mot que je dirai, ce sera «merde». » Édition établie et annotée par Jean-Paul Liégeois
- Jacques Higelin devenir autre retrace la carrière de l'artiste et revient sur l'homme qu'il était en dehors de la scène avec ses excès et ses passions.
- L'un des inventeurs du rock français, il a croisé les plus grands artistes de la scène française d'hier et d'aujourd'hui : Brigitte Fontaine, Alain Souchon, Bernard Lavilliers, Georges Moustaki, La Grande Sophie, Matthieu Chedid ou Jeanne Cherhal... De nombreux artistes de varité et de musiques urbaines revendiquent encore son héritage.
- Antoine Couder trace un portrait plus personnel et intime de Jacques Higelin. Il revient sur ses engagements retraçant un demi-siècle de l'histoire sociale et politique française.
Cet ouvrage est une contre histoire du rock (en intégrant les mouvements comme la pop, le punk et autres) écrite par un batteur qui est également poète. C'est un livre qui swingue. Le livre se caractérise par un mode d'écriture très rock qui nous fait ressentir les vibrations du rock. C'est un livre personnel qui montre comment le rock influence la vie, la sensibilité, l'imaginaire et le rapport au monde. C'est donc le rock vu de l'intérieur.
Depuis les années 1990, Tricky compte parmi les créateurs majeurs de la musique contemporaine. De ses premiers pas aux côtés du collectif Wild Bunch, puis de Massive Attack, à sa carrière en solo, le musicien a traversé les décennies en s'appliquant à casser les barrières entre les genres. Pierre angulaire du mouvement trip-hop, il refuse d'être réduit à une étiquette.
Né dans le quartier de Knowle West, à Bristol, ville d'Angleterre au passé sanglant, Tricky défie les modes sans jamais revoir ses prétentions à la baisse, ou s'accommoder de rôles à contre-emploi. En constante mutation, sa créativité réside dans l'audace et la prise de risque. Nourri d'entretiens avec le musicien, Tricky, antistar superstar revient sur l'oeuvre de cet antihéros irascible et imprévisible, dont les albums sont des havres de résistance, et les chansons, des appels à la liberté.
DJ star de la culture hip-hop, Cut Killer retrace dans ce livre trente ans de morceaux, objets, personnalités, lieux et événements emblématiques qui ont marqué sa carrière.
Parmi les premiers à importer en France le concept américain des mixtapes, il raconte aussi la naissance du mouvement hip-hop dans l'Hexagone, de l'apparition du walkman à NTM, des premières K7 à La Haine de Mathieu Kassovitz, en passant par Skyrock, Radio Nova et les Hip Hop Soul Party.
Une véritable mine de street culture, riche en iconographie et anecdotes inédites.
Objet mythologique publié en 1998 par un jeune critique, Plus brillant que le soleil fait le pari que, si la presse musicale n'a rien à dire sur l'afrofuturisme, c'est qu'elle ne sait pas en parler.
Pour décrire cette musique visionnaire, guidée par les nouvelles machines sonores, Kodwo Eshun s'invente ingénieur de concepts et embrasse le synthétique jusque dans les mots, à l'image des expérimentateurs dont il explore les mythes et les sons : Miles Davis, Alice Coltrane, Sun Ra, Dr. Octagon, Funkadelic, Drexciya...
Armé de néologismes qui s'arriment à la science-fiction, il revisite les premiers essais de fission jazz et les hyperrythmes de la jungle, ouvrant une dimension parallèle où un hip-hop cosmophonique croise une techno extra-atmosphérique, un acid despotique.
Eshun nous entraîne dans des aventures afrofuturistes en fiction sonore, rejouant l'inconnu et le dynamisme plastique d'une identité noire en constante construction, qui n'hérite pas seulement d'une histoire, mais la façonne aux confins de la musique.
En 1994, Kurt Cobain, leader du groupe « grunge » Nirvana et porte-parole malgré lui de toute une génération, mettait fin à ses jours. Ses notes, dessins, lettres, paroles de chansons, retrouvés dans plus de vingt carnets, dévoilent le parcours du jeune musicien d'Aberdeen, pour qui le succès fut un poison mortel, une descente aux enfers en compagnie des drogues et de la dépression. Plongée dans l'esprit souffrant d'un adolescent maniaco-dépressif, cet ouvrage dessine aussi le portrait touchant d'un être lucide et révolté lorsqu'il observe l'industrie du disque et la société dans laquelle il vit, sensible et tendre lorsqu'il parle de sa fille Frances. De l'enthousiasme des débuts à la rage impuissante des dernières années, ces documents brossent le tableau intime d'un homme en quête de vérité.