« L'argent magique » existe, et ce sont les entreprises qui en profitent. En deux ans de pandémie, elles ont obtenu des centaines de milliards d'euros d'aides nouvelles, qui se sont ajoutées aux milliards d'euros d'aides directes ou indirectes déjà en place. Qui sont, dès lors, les « assistés » ? Le vrai « pognon de dingue » est celui qui alimente les caisses des grands groupes, pas celui qui finance les services publics ou la protection des plus démunis.
Avant la pandémie, les aides aux entreprises augmentaient déjà trois fois plus vite que les dépenses sociales. Distribuées sans véritables conditions, sans suivi et sans transparence, elles ne servent qu'à perpétuer les carences d'un modèle économique à bout de souffle, qui enrichit les milliardaires, détruit des emplois et dérègle le climat.
L'ère du « quoi qu'il en coûte » inaugurée au printemps 2020 n'a que très peu profité à l'hôpital, à l'éducation et aux travailleurs essentiels. La pandémie aura surtout servi à consacrer la mise des finances publiques au service du secteur privé. Adieu l'État-providence pour tous, bienvenue dans le corporate welfare, l'État-providence pour les entreprises !
Un retournement démographique est en marche dans notre pays, et il aura des répercussions gigantesques dans notre vie quotidienne. La France vieillit et n'a jamais compté autant de seniors. Défi collectif à la fois inédit et inéluctable, ce «?grand vieillissement?» ne fait que commencer. Ses conséquences se font ressentir partout?: il gonfle les prix de l'immobilier et la dépense publique, creuse les inégalités de revenus et de patrimoine entre les âges, grippe notre modèle social. Il fait aussi dériver notre démocratie vers une irrémédiable gérontocratie, avec des électeurs âgés et mobilisés, en décalage avec une jeunesse minoritaire qui boude les urnes. Plus la France vieillit, plus les actifs triment, et plus les jeunes trinquent. Valideront-ils sans broncher ce nouveau contrat entre les générations?? Accepteront-ils de cotiser et travailler toujours plus pour financer la retraite des boomers ? Et qui va prendre en charge la dépendance??
La disruption peut être définie comme toute évolution dans le domaine de l'entrepreneuriat qui menace de rendre une organisation non pertinente. Ce livre vous guidera à travers les nouveaux mondes que ces disruptions créent.
Disruption@WORK décrit comment survient la disruption et quels sont les cadres de réflexion à son origine. Par le biais d'un modèle applicable, vous apprendrez à réfléchir sur la situation de votre organisation, et sur ce que vous pouvez faire en tant que dirigeant d'entreprise pour assurer la viabilité de votre organisation, afin d'envisager l'avenir avec confiance.
La durée de vie des entreprises est de plus en plus courte. Nombreuses sont celles qui disparaîtront dans les années à venir ; seules quelques-unes parviendront à survivre et à prospérer. Mais comment une entreprise peut-elle devenir immortelle en ces temps disruptifs ?
Une entreprise immortelle sait...
S'adapter intelligemment à un monde qui évolue sans cesse.
Atteindre ses objectifs grâce à une stratégie univoque.
Connecter ses employés, ses parties prenantes, ses partenaires et ses clients dans un système unique et complet.
Protéger et préserver son ADN (son identité et sa culture) sur le long terme.
Dans ce livre, Fons Van Dyck offre à chaque manager un guide des pratiques éprouvées pour survivre à long terme, qu'il examine à la lumière des réussites et des échecs qui jalonnent l'histoire d'Apple depuis plus de 40 ans, de son ascension à sa chute, et enfin à sa résurrection.
L'entreprise immortelle est un plaidoyer unique en son genre en faveur de la nécessité d'une réflexion à long terme. Le livre s'attaque sans relâche aux lieux communs et aux mythes qui circulent autour des organisations prospères. Un kit de survie pour chaque entrepreneur à l'ère disruptive, avec des conseils pratiques et des do's and don'ts.
Along with rapid growth, HRS is experiencing slow decision-making, demotivated people and a failed product release. Chris, the brand new CEO, has to save the company and make it successful again. But how do you transform an organization to become truly agile and effective?
This book introduces Sociocracy 3.0 as a practical guide towards more resilient and meaningful organizations. Sociocracy 3.0 offers a set of proven patterns to navigate complexity and collaborate more effectively, based on equivalence, collective intelligence and an adaptive organizational structure.
Luc Cortebeeck has been fighting for social justice for over forty years. From 2011 to 2017, he was Vice-Chairperson of the ILO Governing Body and in 2017-2018 its Chairperson. The International Labor Organization (ILO) is the UN agency that brings together governments, employers and workers, promotes decent work and social justice, and sets and supervises international labour standards.
In Still Work to Be Done he presents his experiences and insights, which call for reflection and, above all, action. In a far-reaching analysis of labour in today's world - from forced labour in Asia and the Gulf States through the brutal violence against trade unionists in Latin America to the erosion of social security and the right to strike in industrialised countries - he examines the future of work : how can we eliminate child labour and exploitation ? How do we make governments and multinationals respect all workers in supply chains ? How do we use the challenges and opportunities of digitisation to tackle inequality ? How will we work in the post-coronavirus world, after a pandemic hitting the most vulnerable and the young hardest of all ?
" Resteriez-vous sept heures à trier des vis ? Eux, oui ".
" Connaît-on les travailleurs handicapés ? Les écoute-t-on ? Leur donne-t-on la parole ? Le handicap, c'est comme le chou de Bruxelles, on n'aime pas trop, mais on en prend de temps en temps pour se donner bonne conscience. À la télévision, on en parle trois fois par an, à l'occasion de la semaine européenne, de la journée mondiale ou de la revalorisation de l'Allocation adulte handicapé : + 0,3 % en 2020 ! Mais l'homme, la femme, qui trime pour la moitié d'un SMIC, on ne le voit pas, jamais.
Un handicapé, ça pue, ça bégaye, c'est moche, pas soigné, pas télégénique, ça s'exprime mal ou trop lentement. On trouve quelqu'un pour parler à sa place, un spécialiste, un responsable, un porte-parole, un tuteur, un gestionnaire qui chante l'inclusion en costard-cravate en disant qu'un handicapé, ce n'est pas tout à fait ce qu'on croit, c'est capable de bosser aussi durement que vous et moi. "
Quel que soit le domaine - famille, travail, relations internationales -, et que nous en soyons conscients ou non, nous devons négocier. Or, trop souvent encore, les différends sont « réglés » à l'issue d'une épreuve de force. Résultat, en instaurant un vainqueur et un vaincu, on crée des risques de nouveaux conflits : l'actualité nous en apporte tous les jours des exemples criants.
Rédigé par des spécialistes américains de la négociation et de la médiation, ce livre expose, concrètement, des stratégies éprouvées pour apprendre à négocier et parvenir à un accord satisfaisant pour les deux parties.
Avec plus de quinze millions d'exemplaires vendus dans le monde depuis sa première parution aux États-Unis (1981, et 1982 en France), le succès de ce livre ne se dément pas.
« Par la simplicité de ses concepts et le pragmatisme de son approche, ce livre s'est imposé comme la référence mondiale en matière de négociation. ».
Les portraits des geeks et des contrariens qui ont créé la Silicon Valley.
Grâce aux témoignages exclusifs d'Elon Musk, Amy Rowe Klement, Peter Thiel, Julie Anderson, Max Levchin, Reid Hoffman et beaucoup d'autres, Jimmy Soni nous raconte l'histoire de ces talents réunis dans l'aventure Paypal, qui vont par la suite façonner la nouvelle économie, jusqu'au concept de cryptomonnaie.
« Putain Jimmy, tu me fais fouiller dans le grenier, là. » Elon Musk.
Aujourd'hui, les fondateurs et les premiers employés de PayPal constituent le réseau le plus puissant de l'industrie technologique. Depuis qu'ils ont quitté Paypal, ils ont formé, financé et conseillé les principales entreprises de notre époque, notamment Tesla, Facebook, YouTube, SpaceX, Yelp, Palantir et LinkedIn. Ensemble, ils ont été le moteur de l'innovation et de l'esprit d'entreprise au XXIe siècle. Leurs noms attisent les passions ; ils sont aussi controversés qu'admirés. Pourtant, malgré toute leur influence, l'histoire de leurs débuts est restée largement inconnue.
Avant de déclencher la course à l'espace commercial, racheter Twitter ou de relancer l'essor des réseaux sociaux, ils étaient les créateurs inconnus d'une start-up de paiement en ligne appelée PayPal. Leur succès était tout sauf certain et ne s'est pas fait sans accrocs.
Sous ce nom trop long et un peu vague se cache tout simplement la banque de l'État français, qui gère chaque année 1250 milliards d'Euros. Les retraites ? C'est elle. Le livret A ? Elle aussi. La formation professionnelle ? Elle encore. L'argent versé aux sociétés pendant le confinement, avec le fameux « quoi qu'il en coûte » ? C'est elle, toujours.
Eric Lombard ouvre toutes les portes de cette institution vitale pour l'économie réelle, et aborde tous les sujets : de la réforme des retraites au tournant écologique, du plan logement à l'épargne mal investi des Français : vous saurez enfin ce que fait l'État de votre argent.
On peut dire que le grand gagnant de la crise du coronavirus est Amazon. Tandis qu'à la mi-avril 2020, la pandémie approchait de son moment le plus critique, la valeur des actions de la firme augmentait de 30 % par rapport à l'année précédente ; et en l'espace de seulement deux mois, la fortune nette du PDG Jeff Bezos augmentait de 24 milliards de dollars. Comme le résume un analyste de l'industrie numérique : «Le Covid-19 a été comme une injection d'hormones de croissance pour Amazon.» L'enquête d'Alec MacGillis débute bien avant la crise sanitaire actuelle.
Sa méthode est simple et efficace : c'est par une mosaïque d'approches et de vies que l'on comprend le mieux un système, comment ce dernier affecte ceux qui entrent en contact avec sa trajectoire. À la manière des grands reportages littéraires, Le Système Amazon décortique l'implacable machine et ses rouages à travers une impressionnante série de portraits et de tableaux.
À Seattle, ce sont les cadres bien rémunérés de la firme qui accélèrent la gentrification d'un quartier populaire historique ; dans une banlieue de Virginie, ce sont des propriétaires qui tentent de protéger leur quartier de l'impact environnemental d'un nouveau data center Amazon ; à El Paso, ce sont des petites entreprises de fournitures de bureau qui tentent de résister à la prise de contrôle par Amazon de l'ensemble des marchés publics ; à Baltimore, c'est un entrepôt qui remplace une usine sidérurgique légendaire, etc.
Il montre également comment la firme est devenue un lobby à part entière à Washington, l'auteur poussant les portes du gigantesque manoir de Jeff Bezos, dans le quartier de Kalorama, où l'on croise lobbyistes, députés, sénateurs et membres du gouvernement.
Plus qu'un énième pamphlet sur l'impact destructeur du géant jaune au large sourire, ce livre, fruit d'années d'enquête, offre à lire le récit édifiant d'une société sous emprise.
De centres de livraison en data centers, de campus d'entreprises en entrepôts du mastodonte, visitez un autre monde, en proie à son Amazonisation, qui se divise entre gagnants et perdants, entre vies déconnectées et vies broyées par ce système.
Les riches ont toujours existé car les inégalités sont naturelles; En travaillant dur, chacun peut devenir riche;
On critique les riches par jalousie; Les riches consomment et investissent; Les riches créent des emplois; Les riches prennent des risques et innovent; Plus il y a de riches et moins il y a de pauvres; Les riches payent beaucoup d'impôts...
Philippe Richard, docteur en économie, analyse ainsi une vingtaine d'idées reçues sur la classe des plus fortunés et les inégalités sociales. En décortiquant précisément les données économiques, l'auteur apporte des éléments factuels sur la doxa libérale et les dérives de notre capitalisme. L'auteur pose également des questions essentielles pour le devenir de notre société: Est-ce une bonne chose que la fortune d'une minorité explose alors que la précarité grandit pour le plus grand nombre? Les riches représentent-ils une chance ou au contraire une menace pour l'équilibre de notre démocratie ? Notre société peut-elle survivre avec de telles inégalités ?
On considère le plus souvent les guerres commerciales comme le résultat d'un leadership atavique ou d'intérêts économiques opposés d'États-nations concurrents. Or elles sont plutôt les symptômes malins et inattendus de choix politiques nationaux qui ont avantagé les élites au détriment des autres et creusé les inégalités.
En dressant le panorama des principaux changements survenus dans l'économie mondiale au cours des dernières décennies, les auteurs démontrent que les guerres commerciales actuelles sont le fruit des décisions prises par les politiciens et les chefs d'entreprise en Chine, en Europe et aux États-Unis au cours des trente dernières années.
Véritable défi lancé à la pensée dominante, une lecture essentielle et iconoclaste pour comprendre la politique internationale, les inégalités et l'avenir du système monétaire mondial.
Repère indispensable à toute personne confrontée à l'univers de la finance - étudiant ou professionnel - Le petit Finance récapitule en 22 fiches synthétiques les aspects fondamentaux de l'analyse financière :
- soldes intermédiaires de gestion et compte de résultat.
- capacité d'autofinancement.
- bilan fonctionnel.
- équilibre financier et ratios de structure.
- besoin en financement.
- rentabilité et effet de levier.
- risques (d'exploitation, financier, de faillite).
- risque de change.
- tableaux de financement.
- tableaux de flux de trésorerie.
- investissement : évaluation et décision.
- coût du capital.
- choix et plan de financement.
- budget, plan et gestion de trésorerie.
- escompte commercial et découvert.
Arthur M. Blank, célèbre entrepreneur américain, en est convaincu : oui, sens et profit peuvent (et même doivent) aller de pair.
Oui, entreprise responsable peut rimer avec entreprise profitable .
En s'inspirant d'actions qui ont ponctué son parcours (revitaliser un quartier en déshérence, redresser une équipe de foot, reprendre une chaîne de magasins en quasi-faillite...), il décortique le lien logique qui existe entre l'implication sociétale et environnementale d'une entreprise et sa réussite financière. Au fil des pages se dessine un nouveau visage entrepreneurial qui nous convainc de la nécessité, pour les acteurs économiques, de s'impliquer pleinement dans la vie de la société au sens large. « Le capitalisme fondé sur des valeurs est bénéfique tant pour le résultat financier des entreprises que pour la société dans son ensemble. »
La France jouit d'un talent créatif universellement reconnu, mais ne sait pas exploiter son inventivité. Nos startups industrielles et nos inventeurs n'ont d'autre choix que de s'exiler pour que leurs projets prennent vie.
Économiste et entrepreneur, André Safir révèle dans cet ouvrage tous les freins et les dysfonctionnements qui bloquent l'innovation, et démontre qu'un copier-coller des solutions américaines ou japonaises ne marche pas. Son analyse fine des spécificités culturelles, éducatives et sociétales met en évidence tout ce qui fait obstacle à notre capacité créatrice. Il explique comment transformer une innovation de rupture en une industrie rentable. En s'appuyant sur un exemple emblématique, il propose des mesures concrètes pour faire émerger les inventions qui permettent de rehausser la valeur de l'industrie française, le niveau de ses emplois et de ses performances économiques.
Maîtrisez les notions et pratiques indispensables de la de la TVA en 18 fiches : les règles de base du calcul de la TVA ; le cas des entreprises dont les activités sont partiellement soumises à la TVA ; les obligations déclaratives et comptables de la TVA ; la TVA et les échanges internationaux ; les régimes particuliers : TVA et e-commerce, TVA immobilière, Régimes des biens d'occasion...
Reid Hoffman est l'un des hommes d'affaires les plus puissants de la Silicon Valley : investisseur hors pair, il a lancé le réseau social LinkedIn et de nombreuses autres licornes (Facebook, Airbnb, Paypal). Dans un environnement toujours plus concurrentiel, quel est le secret de l'extraordinaire réussite de ces start-up ? « Lancer son entreprise revient à sauter d'une falaise et assembler son avion pendant la chute. » Ce n'est pas tant des qualités surhumaines de leurs fondateurs, ni une expertise inégalable de leurs capitaux-risqueurs, mais le fait que tous ont appris ce que Reid Hoffman appelle le blitzscaling : des pratiques spécifiques visant à entraîner une croissance hors norme, un essor extrêmement rapide qui permet d'atteindre le stade dans le cycle de vie d'une start-up où la plus grande partie de la valeur est créée. Le blitzcaling rassemble les conditions générales et les techniques spécifiques permettant à une entreprise de changer d'échelle à vitesse grand V : dans une ère de réseaux, il faut avancer toujours plus vite, car les concurrents sont partout !
À partir de leurs expériences, et après avoir discuté avec des centaines d'entrepreneurs et de PDG, Reid Hoffman et Chris Yeh nous donnent toutes les clés de l'entrepreunariat à forte croissance et à fort impact.
Les Petits Experts : vos repères synthétiques et pratiques à emporter partout.
Maîtrisez les informations indispensables à la gestion bancaire :
- Le compte bancaire.
- La connaissance du client.
- Les incidents liés au compte.
- Les incidents de paiement.
- Les produits d'épargne à vue et à terme.
- Les crédits immobiliers.
- Les crédits à la consommation.
- Les outils de calcul financier.
- Le tableau d'amortissement.
- Le surendettement.
- Les actions, obligations et OPCVM.
- Le plan d'épargne en actions et l'assurance-vie.
- La fiscalité des revenus et du patrimoine.
Le petit de la Banque est à jour des dernières évolutions réglementaires et fiscales au 1er janvier 2021.
Repère indispensable à toute personne confrontée à l'univers de la comptabilité - qu'il s'agisse d'un étudiant ou d'un professionnel - le petit IFRS récapitule en 22 fiches synthétiques et pratiques les aspects fondamentaux des normes IFRS :
- cadre réglementaire.
- principes comptables applicables aux IFRS.
- états financiers.
- regroupements d'entreprises et comptes consolidés.
- instruments financiers.
- stocks.
- immobilisations corporelles et incorporelles.
- contrats de location.
- dépréciations d'actifs.
- avantages du personnel.
- provisions, passifs et actifs.
- produits.
- impôt sur le résultat.
- effets des variations du cours des monnaies et des prix.
- changements de méthodes et corrections d'erreurs.
- norme pour les PME.
Le petit IFRS est à jour des dernières dispositions réglementaires au 1er janvier 2018.
Le futur de l'humanité vu par le pionnier de la French Tech.
Année 2360, la croissance est à l'arrêt. Les scientifiques ont identifié une planète habitable, mais douze années-lumière nous en séparent. Trois femmes se portent volontaires pour ce voyage sans retour, guidées par l'espoir d'offrir aux humains une seconde Terre...
À la fois roman d'anticipation et essai, cet ouvrage explore les conséquences du réchauffement climatique. Loin des mirages de la science-fiction, il imagine un futur où le progrès technique a été poussé jusqu'à ses extrêmes limites.
Derrière le récit haletant de la mission spatiale se cache une question simple et troublante : jusqu'où ira l'humanité ?
La concurrence est une notion qui intrigue et inquiète, assimilée tantôt à la saine émulation tantôt à une forme de darwinisme. Pour sortir de ces visions trop simplistes, l'analyse économique fournit un guide utile et rigoureux, en montrant que la concurrence est avant tout un mécanisme d'élimination des rentes injustifiées. Cet ouvrage présente les deux grandes visions économiques de la concurrence (la concurrence comme état versus comme processus), mais aussi ses effets micro et macroéconomiques (notamment sur la productivité et l'emploi), les obstacles à son effectivité, ainsi que les politiques d'ouverture et de régulation de la concurrence. L'ouvrage est préfacé par Laurence Boone, chef économiste à l'OCDE.
Manon Delatre travaille dans un cinéma d'art et essai. Au début, son travail la passionne. Elle s'implique, prend des responsabilités. Mais un jour surgit le trop plein, l'épuisement. Elle a besoin de changer d'air. Sa direction ne l'entend pas ainsi. Refus de rupture conventionnelle. Les relations se compliquent.
Une spirale infernale qui la pousse alors à tout faire pour se faire virer. Se faire virer est un court et poignant récit qui décrit avec précision certains des mécanismes qui peuvent mener au burn-out.
Ce texte est suivi d'un autre récit de la même autrice, Camera obscura, sur le travail dans une équipe régie sur les plateaux de cinéma décrivant l'envers du décor du septième art.
L'automatisation, liée à l'économie des data, va déferler sur tous les secteurs de l'économie mondiale. Dans vingt ans, pas un n'aura été épargné. Les hommes politiques sont tétanisés par cette transformation imminente, qui va marquer le déclin de l'emploi - et donc du salariat. Faut-il s'en alarmer ? N'est-ce pas aussi une vraie bonne nouvelle ? Et si oui, à quelles conditions ?
Dans un dialogue très politique et prospectif avec Ariel Kyrou, Bernard Stiegler s'emploie à penser le phénomène qui, nous entraînant dans un déséquilibre toujours plus grand, nous place au pied du mur. La question de la production de valeur et de sa redistribution hors salaire se pose à neuf : c'est toute notre économie qui est à reconstruire - et c'est l'occasion d'opérer une transition de la société consumériste (la nôtre, celle de la gabegie, de l'exploitation et du chômage) vers une société contributive fondée sur un revenu contributif dont le régime des intermittents du spectacle fournit la matrice.Cela suppose de repenser le travail de fond en comble pour le réinventer - comme production de différences redonnant son vrai sens à la richesse. Dans l'Anthropocène que domine l'entropie, et qui annonce la fin de la planète habitable, le travail réinventé doit annoncer et inaugurer l'ère du Néguanthropocène - où la néguentropie devient le critère de la valeur au service d'une toute autre économie.