La Torah est le texte fondateur de la religion juive et, d'une certaine manière, de la foi chrétienne. Elle est lue, méditée et commentée depuis plus de 2 000 ans, aussi bien dans les milieux les plus piétistes que dans les universités contemporaines. Elle a inspiré l'art et la littérature mais elle est souvent connue par ouï-dire. Cet ouvrage de référence propose une lecture guidée de la Torah : il présente la genèse, les grands récits et les concepts de ce texte fondateur. Pédagogique et vivant, il repose sur de nombreuses citations, évoquant tant la vie des grandes figures bibliques que la position de la Torah sur les principales questions de société. Une approche nouvelle, qui introduit avec précision à la connaissance et à la compréhension de nos références culturelles communes.
L'essentiel à connaître sur la Torah !
La Torah est au centre de la vie et de la culture juives depuis l'Antiquité, mais son contenu est pourtant largement méconnu. Qui sont Aaron, Moïse et Miriam ? Pourquoi Dieu a-t-il demandé à Noé de construire une arche ? Quels sont les commandements, colonne vertébrale du judaïsme ? En 50 notions, Pauline Bebe décrypte ici la Torah, pour les lecteurs de tous horizons qui désirent en savoir plus sur le texte saint de la plus ancienne religion monothéiste de l'Histoire.
50 notions dont :
Amour Espoir Miracle Prière Révélation Shabbath
Qu'est-ce qui motive nos amis juifs, dans notre monde agité, à ne rien faire ce jour-là, à n'être là que pour Dieu, la famille, les amis... Et à s'en trouver tout renouvelés pour aborder la semaine suivante ? Ce livre se présente comme une introduction au Shabbat, coeur de la vie juive et de la Révélation, pour des lecteurs non-juifs. Anne-Catherine Avril est une des pionnières du dialogue judéo-chrétien en acte, c'est-à-dire intégrant la complétude de la religion juive au sein de la religion chrétienne. Ses études, exigeantes, ne sont pas pour autant destinées à des érudits. Nourrie aux meilleures sources, elle a groupé ici l'enseignement qu'elle a donné à des publics les plus variés : chrétiens, palestiniens, musulmans... Une introduction exceptionnelle au judaïsme à partir de son point-clé, de son point d'achèvement : le Shabbat. Préface de Donizeti Luiz Ribeiro Avant-propos de Meir Bar-Asher Postface de Didier Luciani
L'histoire biblique d'Esther symbolise, à travers ses différentes versions, l'espoir de la Rédemption et d'une victoire finale des faibles sur les puissants. Les célébrations de la fête de Purim ont donné naissance à un véritable genre théâtral, les Purimshpiln (yiddish), qui ont pris modèle, à l'origine, dans des comédies burlesques médiévales, tel le «?Jeu d'Assuérus?», tradition sans doute elle-même inspirée pour une bonne part des Fastnachtspiele allemands comme ceux de Hans Sachs. Le jeu d'inversion des faibles et des puissants a donné lieu à des formes carnavalesques qui se sont perpétuées dans la littérature yiddish jusqu'au XXème siècle, comme le lecteur pourra en juger à la lecture d'extraits des pièces d'Itzik Manguer et de Haïm Slovès.
Le judaïsme n'a jamais cessé de se préoccuper de ques-tions qui visent directement l'esprit et le comportement de l'être humain : le « devoir de mémoire » - obsession juive plurimillénaire -, les rapports entre pratique rituelle et étude de la Bible, le souci de l'autre et de son regard, ou encore les relations qu'entretiennent l'âme, l'esprit et le corps. Comment ces questions résonnent-elles à la lumière des connaissances modernes issues des neurosciences cognitives, cette discipline scientifique qui a révolutionné notre compréhension des facultés intellectuelles et émotionnelles humaines ? Comment les approches cognitives de la mémoire, du langage, de la perception, de l'apprentissage, de la conscience ou du désir peuvent-elles éclairer la pensée juive ? Loin de réduire l'un ou l'autre de ces deux discours visant des dimensions différentes de l'homme - éthique pour le judaïsme, scientifique pour les neurosciences - ce livre propose une relecture de certains principes du judaïsme à la lumière des conceptions modernes du fonctionnement psychologique humain.
Les prie`res et be?ne?dictions, qu'elles soient individuelles ou collectives, familiales ou synagogales, occupent une place importante dans la vie juive. Dans cette introduction sont ainsi recense?es les principales prie`res et be?ne?dictions utilise?es tout au long de la journe?e, mais aussi celles de?die?es aux fe^tes et aux e?ve?nements marquants de la vie du pratiquant.
Parce qu'il pre?sente e?galement les rites et les coutumes de la langue sacre?e, du cadre vestimentaire ou encore de l'usage des psaumes, ce livre inte?ressera quiconque souhaitant en savoir plus sur le judai?sme.
Les chre?tiens, quant a` eux, y de?couvriront l'existence d'une parente? textuelle et spirituelle entre la Bible et la Torah. La prie`re juive n'e?tait-elle pas a` l'origine celle de Je?sus le Nazare?en, de Marie « lle de Sion », des apo^tres ?
Forte au début du XXe siècle de plus de 100 000 personnes, la communauté juive de Turquie ne représente plus aujourd'hui qu'un dixième de ce chiffre. Alors qu'elles voyaient nombre de leurs proches partir et qu'elles s'interrogeaient sur leur propre avenir, Rita Ender et Reysi Kamhi, toutes deux natives d'Istanbul, ont demandé à trente jeunes Juifs de Turquie de choisir un objet de famille et de leur en confier l'histoire. Au fil de ces conversations intimes, s'esquisse peu à peu la vie de communautés, de familles et de personnes qui se croisent sans jamais se confondre. Autant d'attitudes et de choix différents, marqués par les épreuves de la guerre et de l'émigration qui viennent plus d'une fois rompre la chaîne des générations. La question de la transmission n'en demeure pas moins vive, qu'elle s'éprouve sur le mode de la fidélité, de l'absence ou de la nostalgie. Entre attachement à une culture qui s'éteint - au premier rang de laquelle la langue judéo-espagnole - et attrait irrésistible de la modernité, les jeunes Juifs de Turquie se cherchent un avenir qui passe souvent par l'exil, mais aussi par la nécessité de préserver certains liens affectifs avec leurs racines. Cette tendresse et cette infinie compréhension, c'est surtout auprès de leurs grands-parents qu'ils l'éprouvent. Leur cuisine exprime mieux que les mots l'amour filial. C'est encore leur portrait qui apparaît en filigrane de chacun des objets de famille et qui les suit même après leur disparition. Si les jeunes Juifs de Turquie paraissent si étonnamment modernes, mobiles et créatifs, peut-être le doivent-ils à ces grands-parents, qui sans porter de jugement ont su leur transmettre leur confiance et leur art de vivre. Moins
Si vous vous promenez dans Jérusalem, du côté de la toute nouvelle Place de la Musique dont il a mené le chantier de bout en bout, vous le croiserez sans doute. Haute silhouette massive, barbe faussement naissante, rire tonitruant, verbe vigoureux toujours teinté d'un fort accent picard et, sous la casquette vissée sur le crâne, des yeux pétillants de malice et d'étonnement. Yaacov Bendavid, aujourd'hui maître d'ouvrage de multiples projets de rénovation au coeur de Jérusalem et auteur de ce livre, a eu un parcours exceptionnel, une de ces âmes juives perdues que Dieu a fait naître dans un environnement totalement improbable. Son chemin a été long, très long, parsemé d'aventures, de chutes et de rencontres inouïes mais habité d'une quête absolue : Comment servir Dieu ?
Depuis l'âge de quatre ans, Yaacov, qui s'appelait alors Raymond, « cherche » Dieu. Il a tout essayé : les curés, les évangélistes, les missionnaires et les protestants, jusqu'à ce qu'un jour, à l'âge de vingt-huit ans, il pousse la porte d'une synagogue à Dunkerque. « Je ne suis pas venu au monde pour faire de la figuration, s'est-il toujours promis, jamais découragé. Je ne suis là que pour accomplir Sa volonté. » Et chacune de ses épreuves n'a fait que le renforcer dans sa quête spirituelle : « Être au service de Dieu, affirme-t-il, c'est ne rien espérer, ne rien revendiquer, c'est prendre ce que Dieu nous donne et dire merci. » Son parcours du combattant vers la conversion puis, au sein même du judaïsme, est retracé dans ce récit. Un « roman de vie » haletant et intrigant mais aussi l'exploration des tâtonnements d'un homme, Juif d'instinct, aspirant à une vie juive authentique. Son dialogue sans concessions avec Dieu, émaillé de réflexions sur son approche du judaïsme, parcourt ces pages d'un souffle puissant. « Quand les gens liront ce livre, ils y trouveront, je l'espère, une nouvelle vision du monde, une nouvelle vision de la vie ; ils aborderont ainsi tous les événements, de manière plus authentique et juste. »
Ce livre Laisse mon Peuple apprendre du Rav Adin Éven-Israël, s'il est dans la lignée des nombreux autres ouvrages publiés en français, possède un caractère original : il se veut une invite personnelle à se retrouver, ni plus ni moins, en présence de « Rav Adin » (comme ses disciples aiment à l'appeler) dans toute son authenticité. Et pour l'accompagner au travers de sa pensée hors des sentiers battus, de ses prises de position, de ses confidences parfois personnelles ou de ses idées empreintes d'inspiration sur les fêtes juives. Ou encore pour assister à l'un de ses cours, que ce soit sur le livre de prières juives, sur le Talmud ou sur la pensée hassidique. Mais cet ouvrage témoigne avant tout de la soif jamais assouvie de Rav Adin, éducateur infatigable, à partager avec le plus grand nombre les trésors du judaïsme. Son secret espoir ? Puisse ce livre, comme tous les autres, avoir un profond impact sur le lecteur et ranimer la flamme enfouie au tréfonds de son être.
Dès que l'homme meurt, les trois degrés de l'âme se séparent du corps, puis montent et regagnent le lieu d'où ils étaient venus, dit un texte du Zohar. Dans le judaïsme, le sort de l'âme tient une grande place ; il est cependant important de savoir comment se conçoit cet après-mort. C'est à partir des textes de la Kabbale que l'on apprend à découvrir les sept épreuves qui attendent l'homme à sa mort. De ce texte se découvre tout un imaginaire sur le monde de la mort et de ses mythes, sur le paradis, les rites funéraires, les devoirs et obligations. Comment expliquer l'importance de la place occupée par la tradition, même dans les milieux très sécularisés ? Comment un univers religieux, le judaïsme, a-t-il pu, au fil des siècles, entrer en relation avec ce monde peuplé de nombreux êtres invisibles que sont les démons, les anges et les morts ?
En notre temps, les fêtes traditionnelles sont observées communément comme des éléments folkloriques sympathiques, expression de réalités passées.
Si les fêtes juives ont hérité au fil du temps de codifications par le judaïsme rabbinique, il est intéressant de revenir à la source historique biblique pour en redécouvrir le sens spirituel et prophétique pour nous tous.
La communauté hassidique d'Anvers, qui confère au quartier juif de la ville son aspect de Shtetl, se manifeste par la présence de personnes vêtues de noir. En effet, c'est la couleur vestimentaire traditionnelle adoptée par les hommes et les femmes hassidiques, dès leur maturité religieuse à l'âge de 13 ans, à l'exemple des tenues vestimentaires de leur communauté dans ses localités d'origine, en Europe de l'Est (le Shtetl) avant la Seconde Guerre mondiale. Visuellement, ils marquent de leur empreinte le quartier juif, dans le quartier diamantaire et aux alentours. Ceci explique pourquoi la presse et le peuple confondent les notions de « juif anversois » et de « juif hassidique ». Ces hassidim sont les adeptes du rabbin Israël ben Eliezer (env. 1700-1760) dont le mouvement s'opposait à l'intellectualisme religieux excessif, qui réduisait la pratique religieuse à la seule étude des textes religieux et qui attachait une valeur suprême à la connaissance des sources du judaïsme. Or, cette approche intellectuelle de la religion produisait un effet secondaire : quiconque témoignait d'un manque de connaissances était en butte au mépris des « savants ». En attendant une hypothétique histoire du Shtetl, les images de Dan Zollmann, cet incomparable photographe du Shtetl, nous en propose, avec un talent doublé d'innocence, un récit pictural capturant, de façon incroyable, jusqu'aux détails les plus infimes. Son travail nous raconte l'histoire intemporelle de ce Shtetl. En pénétrant dans les passages et les alcôves les plus intimes, en se faufilant dans le mystérieux bain rituel (mikve), dans l'intimité des salles de séjour ou dans les arrière-boutiques de petits artisans, ou encore en photographiant, sous un angle mort dans une maison de culte, l'assiduité à la prière ou l'assoupissement d'un vieil homme, il nous révèle le coeur vivant de cette communauté si fermée et méconnue. L'espace d'un instant, il nous fait partager la familiarité et l'intimité de ces hassidim. Les photos prises par Dan Zollmann nous content les tribulations contemporaines de ces Anversois hassidiques perçus comme inaccessibles, mais dont la découverte du milieu bon enfant, avec leur lot d'amour et de souffrance, mais dans la félicité et la satisfaction, brise les clichés.
Découvrez dans ce livre fascinant la science millénaire des Esséniens :
- Des méthodes pratiques de méditation uniques au monde.
- Une connaissance des processus intérieurs de la respiration.
- Comment s'unir à l'Archange Raphaël à travers sa pensée, son coeur et son souffle.
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- Respirer avec les Anges pour entrer dans l'invisible de son être.
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Depuis deux siècles, la critique littéraire fait état d'épisodes ou de versets répétés dans le récit de Marc, l'évangéliste. Ce sont les doublets de Marc. On les pensait limités autour des deux multiplications des pains, mais ils concernent en fait tout le texte. Une disposition sur deux colonnes livre un double message s'adressant à deux communautés successives : l'une issue du judaïsme, l'autre convertie du paganisme. Ces remarques se limiteraient à la linguistique, si les deux communautés avaient célébré le même rite. Il n'en est rien. Dans sa 1ère lettre aux Corinthiens, Paul permet aux deux communautés fondatrices de l'Église de retrouver un rite eucharistique commun.
Qu'en est-il des sexes dans le judaïsme ? Si les hommes sont circoncis, ne faudrait-il pas en déduire que les femmes devraient être excisées ? Ou bien qu'elles ne participent pas de la judéité dès lors qu' avoir un membre serait nécessaire à être membre ? Mais, d'ailleurs, qu'est-ce qu'être juif et qui est juif ? Des rédacteurs de la Bible et des maîtres du Talmud aux sociologues contemporains, en passant par les philosophes médiévaux et les penseurs des Lumières, voici la première grande histoire cultuelle et culturelle de la circoncision, ce signe de l'Alliance qui, pourtant, a longtemps opposé judaïsme et christianisme, qui est à nouveau controversé au sein des sociétés sécularisées et qui récapitule deux millénaires et demi de débats sur le genre. À la croisée de l'anthropologie et de la théologie, du rite et de la politique, cet essai inédit, savant et percutant interroge et met en perspective les fondements du judaïsme dans sa relation à l'Autre. Rabbin et professeur de littérature et de philosophie à Harvard, Shaye J. D. Cohen a écrit de nombreux essais historiques sur les liens entre judaïsme rabbinique et judaïsme hellénistique et christianisme.
S'il est de coutume d'opposer, dans de nombreuses traditions religieuses, les domaines de la Loi et de la mystique ou de l'ésotérisme, le judaïsme se montre rétif à une telle dichotomie. La distinction existe certes, mais ce sont en règle générale les mêmes figures rabbiniques qui s'adonnent tant à l'étude talmudique et halakhique que kabbalistique. Plus encore, les deux disciplines s'influencent beaucoup plus qu'on n'a tendance à le présumer. À partir de la diffusion du Zohar, les décisionnaires séfarades et orientaux n'hésitent pas à mobiliser, conjointement au Talmud et souvent contre les commentateurs médiévaux, les sources kabbalistiques comme source de loi et de coutume. Cette irruption du corpus ésotérique dans le champ légal amène les autorités savantes traditionnelles à repenser la structure du corpus rabbinique et, au-delà, à dessiner une philosophie de l'histoire juive qui progresserait au rythme de l'interprétation croissante de la kabbale et de la halakha.
Dans les Fêtes d'Israël, aucune n'est semblable à celle des Tabernacles, LA FETE ! Vous êtes entraînés ici au coeur même du Temple à Jérusalem ; des foules de pèlerins agitant les branches vous entoure. Assis sous les candélabres qui éclairent la cour du Temple, vous vous laisserez bercer par les chants qui montent ici et là. Vous méditerez sur tout ce qui lie Judaïsme et Christianisme à l'écoute des alléluia et des hosanna proclamés, chantés, murmurés. Au travers du symbolisme de cette fête, vous approfondirez votre compréhension de l'oeuvre rédemptrice de Jésus.
Chaaré Téfila - Hébreu Français.
Rituel de prière pour l'instruction religieuse, le culte public et le culte domestique, avec une introduction au rituel.
Publiée et annotée par Joseph Bloch Grand Rabbin.