De la Peste noire au coeur artificiel, le Professeur Jean-Noël Fabiani-Salmon raconte 30 nouvelles histoires insolites qui ont fait l'histoire de la médecine et qui sont à l'origine de certaines des plus grandes découvertes médicales.
Cet ouvrage propose une analyse à la fois accessible et sophistiquée du phénomène difficilement saisissable que constitue la dépression. Accessible, parce que, sans présupposer de connaissances préalables, il expose les problèmes de définition posés par cette maladie qui a connu différents noms et caractérisations selon les périodes historiques et les cultures. Sophistiquée, parce que l'auteur insiste sur la construction de la dépression comme maladie.
Cette attention épistémologique, conjuguée à la grande variété des sources mobilisées - des traités psychiatriques aux récits autobiographiques -, confère à l'approche de Jonathan Sadowsky sa richesse et sa densité. Sous sa plume se trouve ainsi restituée la longue histoire de la dépression : l'apparition de ses différents avatars (comme l'acedia médiévale et la mélancolie), la naissance de la psychanalyse et des psychothérapies, le développement des diagnostics de dépression dans la période de l'après-guerre, et enfin l'essor, à partir des années 1980, de médicaments comme le Prozac. Il en résulte une somme indispensable pour cerner une maladie dont souffrent des millions de personnes dans le monde.
Quel est le point commun entre la blouse verte de votre dentiste, un bouillon cube, des neuroleptiques, un auto-injecteur d'insuline, le BCG et l'IRM ? Toutes ces innovations sont nées de l'inventivité et de l'expérience de la médecine militaire.« Médecine », « militaire », les deux mots semblent en totale contradiction. Quand le militaire blesse ou tue, le médecin soigne et sauve. Mais le corps étant l'outil de travail du soldat, le réparer et le préserver s'est vite avéré essentiel. En 1708, Louis XIV crée le Service de santé des armées et les premiers hôpitaux militaires. Il imagine même un établissement de soins de suite : les Invalides. L'inventivité des chirurgiens, médecins, pharmaciens et dentistes militaires pour soigner les combattants permettra des avancées médicales majeures. Ils les transmettront au monde civil. Parfois de façon originale : ainsi, un chirurgien de marine, fort de son expérience des épidémies, interviendra dans l'urbanisation de la ville de Rochefort, et l'auto-injecteur bien connu des enfants allergiques naîtra dans les trousses de secours des soldats. Car la médecine militaire s'invite plus souvent qu'on ne le pense au chevet des civils.D'Ambroise Paré, père de la chirurgie moderne et médecin de Charles IX, à Henri Laborit, découvreur des neuroleptiques, du « syndrome de stress post-traumatique » aux prothèses, de la kinésithérapie aux vaccins, en passant par les célèbres antibiotiques et les greffes de peau, l'auteur nous entraîne dans un voyage passionnant des champs de bataille aux hôpitaux.
Après des études d'histoire, Élisabeth Segard s'est orientée vers l'information et la communication. Elle travaille comme journaliste à La Nouvelle République du Centre-Ouest. Auteur de plusieurs ouvrages, son livre Si fragiles et si forts, publié en 2021, a été le premier roman à présenter l'hôpital des Invalides au grand public. Il a été récompensé par le prix Srias Centre 2021.
« Partout où l'art de la médecine est aimé, il y a aussi un amour pour l'humanité. », Hippocrate.
Des premières saignées aux développements les plus récents de la recherche sur les cellules souches, les superbactéries et la pandémie du Covid-19, cet ouvrage vous raconte les prodigieuses découvertes de la médecine.
Grâce à des gravures anatomiques, des documents d'archive et d'étonnants visuels d'imagerie médicale, il relate de manière captivante l'avancée des sciences médicales à travers les sujets les plus variés : art de guérir, premières vaccinations, découverte des antibiotiques, greffes et prothèses, médecine personnalisée...
À travers les portraits des savants qui ont oeuvré parfois toute leur vie pour la science, revivez la grande épopée de la médecine !
L'apparition de la médecine, comme l'invention des dieux, est marquée par le refus du mal. L'animal le subit, l'homme a toujours voulu l'affronter. Depuis ses balbutiements, 3 500 ans avant notre ère, jusqu'à la révolution du XIXe siècle et l'avènement de la médecine moderne aux XXe et XXIe siècles, l'art de soigner et de soulager les souffrances n'a jamais cessé d'évoluer.
À travers ses progrès parfois chaotiques et ses bouleversements, avec ses praticiens brillants - Hippocrate, Ambroise Paré ou Bichat - comme avec ses docteurs obscurs, l'histoire de la médecine est une aventure faite de convictions, de doutes et de passion.
L'histoire célèbre les victoires que les médecins ont remportées sur les maladies. Mais elle néglige leurs patients dont les troubles, les souffrances ou les plaintes ont inauguré de nouveaux diagnostics, remis en cause certaines théories médicales ou ouvert des perspectives thérapeutiques inédites. Ciselés comme des nouvelles, ces récits de patients zéro racontent une autre histoire de la médecine : une histoire « par en bas », dans laquelle des malades qui parfois s'ignorent et des patients comptés trop souvent pour zéro prennent la place des mandarins et des héros.
Parmi ces « cas », certains sont célèbres, comme le petit Joseph Meister, qui permit au vaccin antirabique de Pasteur de franchir le cap de l'expérimentation humaine, ou Phineas Gage, dont le crâne perforé par une barre à mine révéla les fonctions du lobe frontal. La plupart sont oubliés ou méconnus, comme Auguste Deter, qui fit la renommée d'Aloïs Alzheimer, Mary Mallon, la plus saine des porteurs sains, qui ne souffrit jamais de la typhoïde qu'elle dissémina autour d'elle, ou Henrietta Lacks, atteinte d'un cancer foudroyant, dont les cellules dotées d'un pouvoir de prolifération exceptionnel éveillèrent la quête du gène de l'immortalité en voyageant autour du monde. À travers eux, ce livre interroge les errements, les excès et les dérives de la médecine d'hier à aujourd'hui.
L'histoire de la médecine, pour l'essayiste, critique et homme de culture Jean Starobinski, est au croisement exact entre ses formations et ses intérêts de médecin, de critique littéraire et d'historien des idées et des sciences. Son Histoire de la médecine, parue en 1963 dans la Nouvelle Bibliothèque illustrée des sciences et des techniques, des éditions Rencontres, et jamais rééditée depuis, en est l'un des témoignages les plus marquants. Starobinski rêvait d'une histoire sans frontières, qui relierait les différents domaines du savoir, la littérature, les arts, les sciences, la philosophie, la médecine, une histoire dont il s'est montré l'un des spécialistes les plus éminents de son siècle.
Avec cet ouvrage, il puise à ces différentes de ces disciplines, et met en évidence avec une remarquable cohérence la manière dont elles se sont nourries mutuellement dans l'élaboration, au fil des siècles, de la figure du médecin, de l'ensemble des moyens diagnostiques et thérapeutiques dont il dispose, et de la nature du lien qui l'unit au malade. Ce faisant, il nous invite tout à la fois à une philosophie portant sur les valeurs fondamentales de notre existence, et une prise de conscience critique de la médecine, suggérant que cette dernière « ne nous rendra plus heureux que si nous savons exactement ce qu'il faut lui demander. »
Le lecteur ne trouvera pas ici une nouvelle histoire de l'hystérie. Il en existe déjà, rarement entièrement satisfaisantes tant l'exercice est difficile, l'historien ne disposant pour toute archive que de très rares témoignages (toujours sujets à caution), de transpositions littéraires indirectes et surtout d'une production médicale pléthorique, à la fois contradictoire et répétitive, dont sont extraites généralement quelques formules enlevées, quelques recettes farfelues...
C'est précisément cette parole médicale à la fois foisonnante et en apparence homogène que nous avons voulu faire entendre. Les médecins furent les inventeurs de l'hystérie, les auteurs d'une mystification (toujours vivante) du féminin. Ce sont eux qui pendant des siècles brandirent cette maladie supposée menacer les femmes, tout en reconnaissant souvent n'avoir que rarement rencontré ni soigné de vraies hystériques.
Il faut lire et relire les textes des médecins autant pour leur contenu, un diagnostic et une thérapeutique qui de Paré à Charcot, tous héritiers de Galien, ne se modifia qu'à la marge, que pour ce que leur écriture nous fait entendre d'eux-mêmes, de leur pratique de la médecine, de l'autorité qu'ils exercent vis-à-vis de leurs patientes et de celle qu'ils s'octroient comme « auteurs », toutes questions qui innervent encore maints débats contemporains.
45 % des Français ne sont pas d'accord avec l'affirmation « les vaccins sont sûrs ». Le tétanos réapparaît sur notre territoire, la diphtérie en Europe, la poliomyélite voit s'éloigner son éradication, seuls 20 % des infirmiers se vaccineraient contre la grippe saisonnière... D'où vient cette vague de méfiance envers la vaccination, menaçant de faire resurgir en Occident des maladies que l'on pensait disparues ?
Si internet facilite la diffusion de théories conspirationnistes, la plupart des courants « antivax » modernes reprennent des arguments nés dès le XVIIIe siècle. Pasteur lui-même ne fut-il pas accusé d'être un spéculateur vantant les mérites d'un vaccin qui ferait plus de victimes que la maladie elle-même ?
Une enquête sur deux siècles d'oppositions à une révolution médicale.
La découverte par Louis Pasteur des microbes dans les années 1870 fait partie des pages célèbres de l'histoire des sciences, et même de l'histoire de France. Loin des clichés et des mythes, Bruno Latour en propose dans ce livre une lecture originale. En étudiant le travail de Pasteur et des pastoriens entre 1870 et 1914, il montre comment la bactériologie et la société française se sont transformées ensemble. C'est ainsi l'invention proprement politique d'une science, d'un savant et d'une époque qui se trouve mise en évidence. Pasteur apparaît, dans les détails de son travail sur les microbes, comme un remarquable sociologue et un fin politique, puisqu'il parvient à ajouter les microbes au corps social.
Entre épistémologie, histoire et sociologie des sciences, ce livre, devenu un classique de l'histoire sociale des sciences, invite à revenir sur la division entre rapports de forces et rapports de raison, entre politique et savoir. C'est l'objet de la seconde partie du livre, qui se présente comme un petit précis de philosophie dans lequel l'auteur se propose de pratiquer, au lieu des réductions qu'impose la division entre science, nature et société, des irréductions. Il s'agit de rendre les sciences et les techniques moins opaques et peut-être moins périlleuses.
Des savants grecs autopsiant pour la première fois des cadavres afin de mieux connaître l'anatomie humaine au docteur Laennec qui inventa le stéthoscope en regardant des enfants jouer avec un morceau de bois, en passant par les tentatives d'un certain Bérillon pour démontrer la supériorité physique du Français sur l'Allemand pendant la Grande Guerre, l'histoire de la médecine est jalonnée de recherches parfois curieuses mais appliquées qui ont donné lieu à des découvertes essentielles pour l'être humain. L'ouvrage mené par deux professeurs de médecine, érudits et passionnés d'histoire donne une approche singulière et passionnante de la médecine. Quels en sont les tournants fondateurs ? Comment a-t-on découvert les subtilités techniques et physiologiques du corps humain ? A travers ces portraits et récits, ils n'omettent pas de dépeindre la part d'ombre de l'avancée médicale et scientifique, comme ces découvertes ratées aux conséquences dramatiques, à l'instar des bébés aux corps déformés par la thalidomide ou l'affaire du sang contaminé. Chemin faisant, ces brillants savant - curieux et imaginatifs à l'instar d'Arnault Tzanck, ou excessifs et malsains, tels Edgar Bérillon - nous dévoilent leurs personnalités hors du commun qui forcent l'admiration, le scepticisme et parfois l'effroi.
A la fois politique, sociale et économique, la politique de santé constitue pour chacun un enjeu de premier ordre. Mais s'il est communément reconnu que la santé n'a individuellement pas de prix, elle a un coût pour la collectivité. Un coût qui ne cesse de croître.
On est en proie à l'impensable : la mort du fait d'une cause non naturelle. Nul n'est préparé à cette mort-là, elle est imprévisible, il peut s'agir d'un accident intérieur ou extérieur au corps, d'un meurtre, d'un suicide... Alors on doit savoir, on doit comprendre et c'est la raison pour laquelle intervient le médecin légiste, ce médecin qui n'intervient pas pour soigner mais pour aider à comprendre pourquoi et comment la mort a gagné sur la vie. Son travail a bien des égards est complexe. Il est extrêmement technique, réglementé, nécessite des connaissance pointues, de la précision et une bonne dose d'humanité.
Michel Durigon, avec ce Petit traité de médecine légale, dans un corpus bref, nous sensibilise à un métier délicat et nous donne les clés pour le comprendre. Il présente ce qu'est la médecine légale, comment elle est organisée et il développe les cas primordiaux.
Il y a un glossaire aussi, indispensable outil pour nommer ces signes qui s'identifient sur un corps mort.
Que dit le serment d'Hippocrate ? Qu'est-ce qu'un inhibiteur de la pompe à protons ? Quelle différence entre un scanner et une IRM ? Comment fonctionne la dialyse ? Peut-on vraiment utiliser des « membres sur mesure » imprimés en 3D dans une chirurgie reconstructive ? Cet ouvrage de vulgarisation intelligente apporte des réponses à toutes ces questions, ainsi qu'une meilleure compréhension des maladies et des thérapies, depuis la médecine ancestrale et traditionnelle à la médecine moderne faite de chirurgie mini-invasive, de membres bioniques et de médicaments révolutionnaires. Chaque thème est expliqué en 2 pages, 300 mots et 1 image, mettant en lumière les aspects les plus fascinants de la médecine, ses découvertes les plus cruciales et ses figures tutélaires, tels Hippocrate, à qui l'on doit le fameux serment éponyme, ou Florence Nightingale, passée à la postérité pendant la guerre de Crimée comme la figure même de l'infirmière tendre et attentionnée.
Au début du XVIIIe siècle, des femmes sont prises de convulsions, transes mystico-religieuses, sur la tombe du prêtre Pâris au cimetière de St Médard. Le mouvement convulsionnaire, par son côté spectaculaire et déroutant, intéresse les médecins.
Hecquet considère ces mouvements comme ceux de corps affectés, perturbés par leur propre sexualité. Les puncta diabolica, qui marquaient la possession démoniaque des corps, sont devenus des puncta medica, qui en révèlent les obsessions désirantes. La sexualité est au coeur de l'affaire, en particulier la sexualité féminine, toujours considérée comme une prédisposition pathologique, qui rejoue dans le champ médical la vieille d'une association secrète entre la sexualité et la sorcellerie, l'érotique et le diabolique, le désir et la tromperie.
L'objectif de cet ouvrage, à mi-chemin entre l'histoire et la médecine, ou plutôt tirant partie des deux disciplines, est de transmettre quelques messages à qui s'intéresse à la médecine aujourd'hui, en essayant de les rendre compréhensibles pour celui qui n'est pas habitué au langage médical, souvent bien obscur pour le non initié ! Sans avoir l'ambition de produire une "histoire de la médecine" globale, touchant à toutes les spécialités, l'idée est ici de se centrer plutôt sur quelques thèmes particulièrement marquants qui permettent d'illustrer ce qui tient à coeur de l'auteur : les grandes épidémies, car elles permettent de se rendre compte qu'elles ont existé de tout temps dans l'histoire de l'homme, pour lui rappeler sans cesse sa finitude - même si notre époque semblait l'avoir oublié avant de voir arriver la covid-19 - et qu'à côté des erreurs scientifiques d'autrefois, expliquées par l'ignorance sur leur origine, certaines décisions pertinentes ont été mises en oeuvre de tout temps, tandis que des comportements délétères se retrouvent au travers des siècles, malheureusement, jusqu'à aujourd'hui... l'histoire de la vaccination ou de la découverte de l'asepsie par semmelweiss, comme des progrès tardifs de l'anesthésie (et donc de la chirurgie), permet de se rendre compte de la lenteur des découvertes médicales, de l'importance d'un esprit observateur et aussi, malheureusement, des difficultés qu'ont tous les novateurs à faire passer une idée quand elle bouleverse trop les croyances du moment . L'histoire du sang, comme celle de la transfusion, permet de montrer à quel point les fausses croyances (...qui n'ont pas totalement disparu) ont pu provoquer d'erreurs et retarder les progrès ! L'histoire singulière de la goutte illustre les rapports qui peuvent exister entre la santé et la "grande Histoire" et témoigne aussi de l'évolution des conceptions des maladies au long des siècles...
Enfin, faire un essai d'historique de la thérapeutique, et notamment du traitement du cancer, c'est à la fois montrer à quel point le monde de la médecine a quitté celui des croyances pour celui de la recherche de la preuve et combien il y a de raisons d'être enthousiaste devant les progrès qui, à la fin du XXe siècle, sont devenus exponentiels. Et comme dans toute activité humaine il existe un danger d'oppression des "sachants" ou des "puissants" sur les autres, il était utile d'associer l'étude de l'histoire du progrès.
Le De anatome, morsu et effectibus tarantulae de Giorgio Baglivi (L'anatomie, la morsure et les effets de la tarentule; Rome, 1696; Genève, 1698) eut un énorme succès éditorial et fit l'objet de nombreuses études. Baglivi étudie l'anatomie de la tarentule, son habitat, la nature de son poison et les effets qu'il produit sur le corps humain et animal. L'analyse de ces éléments devient l'occasion de décrire la région où on recense le plus de cas de morsures de tarentule, les Pouilles, et les bienfaits de la plus efficace des thérapies: la musique. Entre descriptions de paysages et récits d'expériences, allant de l'expérimentation à la présentation de cas cliniques, ce texte reconnaît que le seul antidote contre le venin d'araignée est le rituel qui permet au patient de danser et donc d'expulser la maladie par mouvement et transpiration.
Après avoir terminé ses études de médecine à Naples et à Salerne, Giorgio Baglivi (Ragusa, Dalmatie 1668 - Rome 1707) développe sa formation, entre autres, à Bologne avec Marcello Malpighi. Médecin des papes Innocent XII et Clément XI, Baglivi devint professeur de chirurgie et d'anatomie à la Sapienza de Rome, puis, jusqu'à sa mort, professeur de médecine théorique dans la même université. Il fut membre de la Royal Society de Londres. Le De praxi medica et le De fibre motrice sont ses oeuvres majeures.
Comment travailler efficacement la LCA à l'ère des ECNi ? Cette question, chacun(e) se l'est déjà posée. Le principal risque est de foncer directement aux entraînements sans des fondamentaux solides.
Pour y remédier, ce livre vous propose :
- En 1ère partie : des fiches de cours (se voulant à la fois le plus exhaustives possible mais traitant directement du contenu qui vous intéresse) ainsi que des topo vidéo, associés à des questions isolées afin de tester votre compréhension et votre mémorisation du cours ;
- En 2nde partie : une mise en pratique via des dossiers progressifs de LCA au format ECN, par plusieurs auteurs et avec la participation de Charles-Meyer (major 2019).
Maladie infectieuse chronique, la lèpre est due à une simple bactérie : Mycobacterium leprae. Affectant les nerfs périphériques, la peau et les muqueuses, elle est pourtant à l'origine de lourds handicaps.
Si elle n'a pas été l'un des grands tueurs en série de l'humanité, comme la variole ou la peste, elle a néanmoins durablement marqué l'histoire des hommes, tant par l'horreur qu'elle suscite que par ses conséquences sociales, religieuses et eschatologiques.
C'est sur cette histoire de souffrance et d'exclusion que revient le docteur Jean Vitaux, qui n'en oublie pas pour autant que la lèpre touche encore 200 000 personnes dans le monde.
Jean-Marc Cavaillon nous retrace l'histoire de l'humanité confrontée aux pandémies, et la contribution de quelques savants célèbres et de beaucoup d'autres injustement oubliés qui identifièrent les miasmes, les animalcules, les virus, les germes responsables de tant de maux. Il relate leurs efforts pour lutter contre les infections, proposer l'hygiène, offrir les traitements antiseptiques ou antibiotiques, et prévenir les maladies infectieuses à l'aide des vaccins. Il met en parallèle de surprenantes analogies entre des évènements historiques et des évènements associés à la pandémie de COVID-19, devenue le fil rouge de ce récit : les liens incestueux entre certains scientifiques et la presse scientifique, les querelles entre doctes docteurs, entre contagionnistes et anticontagionnistes, entre rassuristes et alarmistes... Il rappelle l'usage des masques initié au XVIIe siècle, l'extraordinaire saga de la vaccination accompagnée de la concomitante réticence face aux vaccins. Autant d'évènements témoins de la guerre déclarée aux microbes et de la guerre des égos. Sur son chemin, il croise ses héros favoris, Metchnikoff et Semmelweis, déniche des génies oubliés, et n'hésite pas à égratigner l'image d'Épinal de Louis Pasteur, entretenue par ses hagiographes.
?Un mook passionnant consacré à l'histoire de la médecine, « couverte » par Le Figaro depuis sa création, aux héroïnes et héros du secteur, à leurs découvertes lointaines comme récentes ?Près de deux cents pages de reportage, récits, témoignages au c1/2ur de la médecine mondiale avec la contribution de grands experts ?Plan média radio, print, digital
La psychiatrie, qui s'est positionnée dès les années 1830 comme une médecine du corps social, doit-elle soigner ceux qui par principe n'en font pas partie - esclaves et colonisés ? Cette question est posée au tournant du XXe siècle dans le cadre de l'administration de nouveaux territoires à « civiliser » et celui des États post-esclavagistes, à une époque où les savoirs raciaux accompagnent plus que jamais le gouvernement des populations. En maints lieux de ces empires ou ex-empires, la pathologisation de la race rejoint alors la médicalisation de la folie, renforçant les catégories raciales mais aussi les modifiant, voire les déconstruisant. Dans un espace transnational où les savoirs médicaux circulent rapidement, les configurations politiques et les trajectoires singulières des médecins déterminent des articulations très diverses voire opposées entre savoirs psychiatriques et raciaux, que ce dossier cherche à éclairer depuis le Brésil, les États-Unis et les colonies françaises en Afrique dans la première moitié du XXe siècle.
Saviez-vous que l'endroit le plus dangereux de votre maison n'est pas la lunette de vos toilettes, mais bien l'éponge de votre évier ? Qu'un baiser transmet des millions de bactéries ?
GERMES, CHAMPIGNONS, VIRUS... Chaque jour, notre corps et notre environnement cohabitent avec des milliers de micro-organismes différents. Faut-il en avoir peur et les éradiquer par tous les moyens, ou les microbes sont-ils nos amis ?
Partez en compagnie du docteur Markus Egert, microbiologiste et hygiéniste, à la découverte d'un monde caché et mystérieux et faites connaissance avec les compagnons invisibles qui peuplent notre intérieur, vivent sur notre peau et dans notre corps. Et prenez garde : UNE BACTÉRIE POURRAIT BIEN EN CACHER UNE AUTRE ! Car si certaines sont pathogènes, beaucoup d'autres sont essentielles pour notre santé et notre bien-être et peuvent nous sauver la vie.
Un livre fascinant et drôle à mettre entre toutes les mains !
"Partout où l'art de la médecine est aimé, il y a aussi un amour pour l'humanité". Hippocrate Des premières saignées aux développements les plus récents de la recherche sur les cellules souches et les superbactéries, cet ouvrage vous raconte les prodigieuses découvertes de la médecine. Grâce à des gravures anatomiques, des documents d'archive et d'étonnants visuels d'imagerie médicale, il relate de manière captivante l'avancée des sciences médicales à travers les sujets les plus variés : art de guérir, premières vaccinations, découverte des antibiotiques, greffes et prothèses, médecine personnalisée...
A travers les portraits des savants qui ont oeuvré parfois toute leur vie pour la science, revivez la grande épopée de la médecine !