Le monde a basculé, par la force, dans une nouvelle ère. Sommes-nous désormais au bord du précipice ?
Après le succès de L'Engrenage, Sergueï Jirnov, ancien officier du KGB, aujourd'hui spécialiste des questions internationales, décrypte, avec une touche d'ironie salvatrice, les enjeux et la folie de cette guerre.
Comme dans Docteur Folamour, le célèbre film de Stanley Kubrick, on a parfois l'impression qu'un dictateur fou tient le sort du monde entre ses mains.
Envahir l'Ukraine ? Personne n'y croyait. Menacer ses ennemis d'une frappe nucléaire préventive ? Personne jusqu'ici n'avait osé.
Du fonctionnement de l'Otan à la métamorphose du président Zelensky, du protocole secret de la mise sous tension du système nucléaire russo-américain aux intrigues visant à éliminer Poutine, l'auteur analyse les nouvelles menaces qui pèsent sur le monde, tout autant que la psychologie très particulière de Poutine et de sa garde rapprochée.
Un livre-évènement intelligent, informé et qui se lit... comme un roman !
« Voici donc venu le temps d'appréhender le monde tel qu'il est plutôt que de l'ignorer, de le comprendre plutôt que de le rêver, de le travailler plutôt que de le consommer.
De préparer la guerre qui vient pour retenir la paix qui s'en va. De s'employer à faire l'Histoire pour n'être pas dévoré par elle.
D'accepter que, tant que l'Histoire a cours, toute ligne de vie puisse un jour avoir à se transformer en ligne de front.
Au commencement était la guerre, espérons finir en paix. » « De fait, l'humanité semble condamnée à vivre perpétuellement entre conflits et intermèdes pacifiques. Depuis l'affirmation de la domination de l'anthropocène, la construction de sociétés humaines, de plus en plus complexes, s'accompagne de guerres tribales, locales, continentales ou mondiales. Le coeur du monde bat au rythme de ces conflits qui arrachent en permanence à l'inventivité humaine des progrès nouveaux autant pour détruire que pour restaurer, autant pour tuer à coup sûr que pour mettre en sûreté, autant pour conquérir que pour sanctuariser. » « Maintenant qu'avec l'illusion du bonheur s'effondre celle d'une civilisation mondiale, maintenant que la guerre entre partout en tension avec la paix dans la renaissance sanglante de l'Histoire, il est temps de découvrir qu'il y a une guerre et quels sont ses visages. » Alain Bauer est professeur au Conservatoire national des arts et métiers, responsable scientifique du Pôle sécurité, défense, renseignement, criminologie, cybermenaces et crises (PSDR3C/ESDR3C). Il enseigne également à New York, Shanghai et dans les écoles spécialisées. Il a publié de nombreux ouvrages sur les sujets de sa spécialité.
À l'heure où le monde semble fragilisé par des bouleversements profonds, quel regard porter sur les premières décennies de notre siècle ? Le «premier XXI? siècle», comme la première version d'un logiciel insuffisamment testé, révèle chaque jour de nouvelles failles. L'individu, qui croyait pouvoir changer le monde, est de plus en plus écrasé par lui. Il a perdu confiance dans la démocratie, et l'utopie identitaire remplace l'utopie politique. Comment en est-on arrivé là dans des sociétés aussi différentes que l'Amérique de Trump, le Brésil de Bolsonaro, l'Inde de Modi ou le Royaume-Uni de Boris Johnson ?Avec la hauteur de vue que lui confère son expérience dans la haute diplomatie, Jean-Marie Guéhenno va au-delà des explications économiques : la crise des démocraties - à laquelle l'élection de Biden et l'éviction de Bolsonaro et de Johnson n'ont pas mis fin - est une crise des sociétés.Analysant avec finesse un monde où l'émiettement de la puissance efface les repères et effraie, l'essayiste dresse un constat sombre mais non désespéré. Un autre avenir est possible : une écologie repensée, une nouvelle séparation des pouvoirs, une Europe qui ne cherche pas à être un super-État, sont quelques-unes des voies proposées par ce livre ambitieux et novateur.
L'auteur révèle une des clés psychologiques et politiques essentielles des relations internationales et des rapports entre les peuples et leurs dirigeants, souvent à l'origine de conflits majeurs.
Qu'ont en commun l'histoire longtemps tragique des relations franco-allemandes depuis la guerre de 1870 et celle de 1940 jusqu'aux dissensions actuelles, l'impuissance toujours avérée d'une partie du monde arabe à s'imposer sur la scène internationale, et l'hostilité anti-occidentale de la Russie de Vladimir Poutine qui a conduit au conflit ukrainien ?
Pourquoi le désir de revanche et les exigences de reconnaissance ont-ils pu constituer, à travers les siècles et jusqu'à nos jours, une cause de conflits innombrables et de rancunes insolubles ?
À ces questions, une même réponse : le sentiment d'humiliation. « Un ressort puissant » de crises internationales, souligne, dans sa préface Hubert Védrine, pour qui toute analyse réaliste d'une situation impose de tenir compte du ressenti des peuples, « qu'il soit réel ou fantasmé ».
Étienne de Gail analyse dans toute leur complexité ces données essentielles à la compréhension d'un monde où le sentiment d'humiliation croît de tous côtés. Bien que ce phénomène continue de jouer un rôle moteur dans l'Histoire et d'y produire ses effets tragiques, il reste toutefois sous-estimé et méritait d'être mieux identifié.
La nécessité d'une réflexion sur l'humiliation tient à ce qu'elle dit de notre époque et de la vérité d'un monde toujours plus confus. Mais aussi de l'univers changeant des passions nationales, collectives ou individuelles qui parcourent d'un bout à l'autre l'histoire des hommes. Et, à travers elles, autant de questions cruciales devenues explosives pour avoir été trop longtemps négligées.
Quelle est la véritable stratégie des Etats-Unis dans cette guerre ? Quelle est la conduite russe des opérations militaires ? Quand aura lieu la contre-offensive ukrainienne ? A quoi sert l'armement occidental en Ukraine ? Qui est en train de gagner cette guerre ? Quel bouleversement du monde sommes-nous en train d'assister depuis le 24 février 2022 ? Quels sont les véritables morts côté ukrainien et côté russe ? Combien d'obus sont tirés de part et d'autre du front depuis un an et demi ? Pourquoi les négociations sont toujours impossibles et à quel moment elles le deviendront ?
Pour répondre à toutes ces questions et bien d'autres, Jacques Baud s'appuie sur les informations des services de renseignement occidentaux et les documents américains qui ont fuité en avril 2023. Après les best-sellers Poutine, le maître du jeu ? et Opération Z, dont le travail d'analyse a été salué dans le monde entier, l'auteur revient dans ce tome 3 sur la guerre en Ukraine en analysant les faits et rien que les faits. Qu'on soit pour ou contre l'Ukraine, on est condamné à revenir aux terrains d'opérations et analyser ce qui s'y déroulent. Ce n'est qu'à ce prix qu'un chemin vers la paix est possible, et non en nous basant sur nos illusions.
Jacques Baud est un ex-membre du renseignement stratégique suisse, spécialiste des pays de l'Est et ancien chef de la doctrine des opérations de la paix des Nations Unies. Au sein de l'OTAN, il a participé à des programmes en Ukraine, notamment après la révolution de Maïdan en 2014 et 2017. Il est l'auteur de plusieurs livres sur le renseignement, la guerre et le terrorisme, dont Opération Z, Poutine, le maître du jeu ?, Gouverner par les fake news, Vaincre le terrorisme djihadiste, L'Affaire Navalny, parus aux éditions Max Milo.
États-Unis, Europe, Chine, Russie, mais aussi firmes multinationales, ONG, opinions publiques et GAFAM : quel est le poids des différents acteurs internationaux ? Réchauffement climatique, migrations, Covid-19, retour de la guerre en Europe... Quels défis globaux se dressent devant nous ? À quelles menaces devons-nous faire face ? Comment penser les débats sur les valeurs (démocratie, morale politique, souveraineté, ingérence) ?
Dans un style accessible et pédagogique, Pascal Boniface fournit les clés de compréhension des enjeux majeurs du monde contemporain, pour tous ceux qui souhaitent s'y retrouver dans le flux continu d'informations, situer les événements dans un contexte plus large, comprendre la vie internationale et les rapports de force qui la structurent.
La mondialisation a bousculé tous les repères. À l'heure où la frontière entre le national et l'international est brouillée, les événements extérieurs influent sur notre quotidien. Les défis sont devenus planétaires et ne peuvent être compris et relevés que dans un cadre global. Comprendre le monde n'est pas nécessaire, c'est indispensable.
L'espace a toujours été un lieu où s'exercent puissance et rivalités donnant à voir des modes d'exercice de la souveraineté dans tous ses aspects.
La transformation de son écosystème depuis l'orée des années 2000, s'accompagne de la montée en puissance d'enjeux intrinsèques et va de pair avec une dépendance accrue des sociétés contemporaines aux systèmes spatiaux.
Sécuriser l'espace devient une priorité et une question géopolitique majeure. Cela suppose de prendre en compte les positions des différents acteurs et des usages, dans un cadre national et international. Une approche collective est à dessiner au travers d'outils existants ou à créer (coopération, surveillance spatiale, gestion du trafic spatial). C'est ce que présente Florence Gaillard-Sborowsky dans cet ouvrage.
La guerre qui ne peut pas avoir lieu.
Avec la guerre qui se dessine entre la Russie et les puissances de l'OTAN, nous sommes plus près d'une guerre nucléaire que nous ne l'avons jamais été pendant la guerre froide, pourtant la plupart des gens sont aveugles à ce danger. Comme si l'arme nucléaire n'avait qu'une seule fonction : dissuader l'autre de s'en servir et ainsi maintenir l'équilibre mondial. Mais quelle est la nature de cet équilibre ? Pour les partisans de la dissuasion, aucune puissance ne serait assez folle pour tenter une attaque, risquant du même coup son anéantissement. Ainsi, la possibilité d'une apocalypse serait la condition de la paix durable. Revenant sur cette thèse, Jean-Pierre Dupuy s'interroge sur cette paradoxale menace protectrice et sur l'efficacité réelle de la dissuasion, entre défiance stérile, erreur de calcul et automatisation des dispositifs.
Un nouvel impérialisme menace la paix du monde, et il est russe. C'est cette réalité que l'invasion de l'Ukraine par la Russie oblige à regarder en face. Celle d'un impérialisme de revanche, mû par le ressentiment des nations déchues qui retournent leurs blessures en agressions contre d'autres peuples. Celle aussi d'un impérialisme de mission, convaincu de défendre une vision du monde conservatrice et identitaire, alternative aux idéaux démocratiques assimilés à une décadence occidentale. Celle enfin d'une puissance nucléaire à la merci d'un homme et de son clan oligarchique, ayant basculé de l'autoritarisme à la dictature.
Outre sa propre population que cette fuite en avant guerrière détourne de ses aspirations sociales et de ses revendications démocratiques, la première cible de cet impérialisme est le libre arbitre des peuples à disposer d'eux-mêmes, leur droit de choisir leur destin, leur liberté d'inventer leur futur. C'est le ressort de la crise ukrainienne depuis 2014. Mais c'est aussi celui de l'intervention russe en Syrie venue, à partir de 2015, au secours de l'une des pires dictatures du monde arabe, comme ce fut celui de la seconde guerre de Tchétchénie en 1999 où, déjà, Vladimir Poutine affirma son pouvoir par la violence en menant une guerre d'extermination contre les volontés indépendantistes d'un peuple du Caucase.
Il nous reste à comprendre pourquoi, pour la plupart, nos gouvernants, politiciens, diplomates, hommes d'affaires, éditorialistes et commentateurs, n'ont pas vu venir le surgissement de ce spectre né des décombres de l'URSS, offrant une synthèse agressive du stalinisme communiste et du tsarisme grand-russe. Cet aveuglement est consubstantiel de l'ascension, dans nos débats publics, d'idéologies nationalistes et autoritaires, racistes et anti-démocratiques.
Cet essai entend le démontrer en exhumant les polémiques fondatrices qui accompagnèrent la crise yougoslave, notamment lors de la guerre du Kosovo en 1999, dont L'Épreuve fut partie prenante. Près d'un quart de siècle après, La Contre-épreuve en vérifie et confirme les analyses à l'aune du présent. Le tout à l'enseigne de cette recommandation du poète Édouard Glissant : « Agis en ton lieu mais pense avec le monde. »
L'influence de l'Occident est-elle toujours aussi dominante ? Comment s'affirment les puissances émergentes telles que la Chine, l'Inde ou le Brésil ? Quel enjeu représentent les matières premières dans les relations internationales ?
Les événements de la scène internationale ont de plus en plus de conséquences sur notre vie quotidienne. Pourtant, ils restent parfois difficiles à appréhender. Dans le flux incessant de l'information, il n'est pas toujours facile de prendre le recul nécessaire pour saisir les enjeux d'une planète mondialisée.
Pascal Boniface livre dans cet ouvrage une vision globale d'un monde complexe en mutation. Par un mélange de profondeur historique et de décryptage de l'actualité, il nous aide à en comprendre les multiples ressorts.
La 3e édition de cet atlas propose 100 cartes mises à jour, accessibles et élégantes, permettant de synthétiser les phénomènes majeurs des rapports internationaux.
Obsolète pour Trump, en état de mort cérébrale pour Macron, l'OTAN, traité d'alliance entre les pays du bloc de l'Ouest, aurait pu disparaître en même temps que le pacte de Varsovie, son homologue de l'Est. Comment expliquer l'exceptionnelle longévité de cette organisation, qui a fêté ses 70 ans en décembre 2019 ? Ne toucherait-elle pas plutôt à sa fin ?
De fait, les tensions suscitées par les agissements de la Turquie ou les dérives autoritaires de certains membres plaident contre elle. Force est toutefois de reconnaître que, depuis sa création, elle a fait preuve d'une grande plasticité, tant dans son fonctionnement que dans ses structures et modes de décision.
Amélie Zima montre ici comment l'extension du champ d'action de l'OTAN - ses élargissements après 1989 ou encore la mise en place de politiques de partenariat et de coopération - concourt à sa propre pérennité. En étudiant ainsi l'atlantisme, elle met au jour la spécificité de l'Alliance face aux autres formes de coopération militaire : sa dimension démocratique et libérale.
Pour l'Ukraine est composé de vingt-trois discours choisis parmi les plus marquants de ceux que le président Zelensky a prononcés depuis la veille de la guerre, puisque, le 21 février, pressentant l'attaque, il a solennellement appelé son peuple à l'unité de la nation. On y trouvera les dramatiques discours du premier jour (le matin et le soir de l'invasion), mais aussi les grands discours institutionnels comme ceux qu'il a tenus devant le Congrès américain, le Parlement français, le Parlement anglais, et de nombreuses adresses à la population ukrainienne, diffusées sur les réseaux sociaux.
Sans relâche, il se pose en défenseur de son pays et, bien au-delà, des valeurs humanistes et de liberté mises en danger par cette guerre. Volodymyr Zelensky nous avertit : si l'Ukraine tombe, c'est l'Europe qui tombe. Une parole qui restera à l'égal des plus grands discours de défense de la démocratie.
Cet ouvrage exclusif, publié avec l'accord des autorités ukrainiennes sur la base de textes autorisés, constitue la première édition mondiale de ses discours.
PREMIERE PUBLICATION MONDIALE.
TOUS LES PROFITS DE LA VENTE DE L'OUVRAGE SERONT REVERSÉS A L'ORGANISME DE SOUTIEN AU PEUPLE UKRAINIEN GÉRÉ PAR L'AMBASSADE D'UKRAINE A PARIS.
Alors que le 6 août 1945, l'humanité entrait dans l'ère nucléaire, il est devenu clair que tout espoir de maîtriser une escalade guerrière capable de mettre fin à la vie humaine devrait passer par la coopération internationale. De même, toute mesure permettant de contenir efficacement les effets de la catastrophe environnementale doit être de portée mondiale. Croisant l'analyse de la menace nucléaire et l'ère de l'Anthropocène, Chomsky montre comment ces périls à l'existence humaine évoluent et interagissent. Il plaide l'urgence de conclure et mettre en oeuvre des traités internationaux sur le climat et l'armement. Partout dans le monde, des mouvements populaires se mobilisent pour contraindre les gouvernements d'être à la hauteur de ce défi sans précédent qui met la civilisation en péril.
Généalogie d'un monde Multipolaire De 1945 à nos jours, Pascal Boniface retrace de façon directe, claire et vivante l'histoire des relations internationales. Il met ainsi en lumière les précédents, les choix et les biais géopolitiques qui permettent de décrypter l'actualité et de percevoir le monde dans sa globalité. Foisonnante et explosive, la période contemporaine ne cesse de nous surprendre : cet essai pédagogique - mis à jour à l'aune des événements les plus récents (la crise sanitaire, la débâcle de Kaboul, la guerre en Ukraine...) - constitue la référence indispensable des lecteurs désireux de prendre du recul pour aborder la mondialisation de façon éclairée et le présent en connaissance de cause.
L'année 2022 restera celle de la sortie de la pandémie qui a exacerbé un certain nombre de questions stratégiques majeures. De la rivalité sino-états-unienne à la lutte contre le changement climatique, des divisions européennes aux fragilités latinoaméricaines, des défis auxquels l'Afrique est confrontée aux crises qui traversent le Moyen-Orient, de la panne du multilatéralisme à l'envolée des prix du pétrole, tous ces sujets constituaient déjà de sérieux symptômes du « monde d'avant ». D'autres signes, comme la réponse de l'Union européenne à la crise économique, les initiatives en vue d'une endogénéisation des questions africaines ou encore la transition institutionnelle en Russie, pourraient toutefois trouver à façonner le « monde d'après ».
RAMSES, l'ouvrage prospectif de référence, propose chaque année à un large public (étudiant, enseignant, manager, journaliste, diplomate...) les clés et repères indispensables pour décrypter les évolutions du monde, selon un credo simple : Éclairer, ne rien imposer.
RAMSES 2023 interroge le monde d'après autour de 3 thématiques :L'Europe au défiLa guerre d'Ukraine réinstalle-t-elle l'Europe au centre des compétitions géopolitiques ? Avec quel avenir pour l'Union européenne, et pour le continent tout entier ?La guerre est làLe conflit s'impose dans toutes ses dimensions, redécouvertes : humaines, militaires, économiques, technologiques, de communication... Sommes-nous adaptés à ces réalités ?Ordres et désordres africainsLa sécurité européenne se joue aussi au sud : comprenons-nous vraiment l'Afrique, dans toutes ses diversités, une Afrique plus que jamais champ clos des rivalités de puissances ?
Assorti d'un riche appareil documentaire (annexes statistiques, chronologie, cartographie originale) et de vidéos des auteurs venant compléter et approfondir les analyses de l'ouvrage.
Débouchant directement sur l'actualité la plus immédiate, cet ouvrage présente une synthèse globale des relations politiques internationales depuis 1945.La fin de la Deuxième Guerre mondiale marque une césure majeure dans les rapports entre nations. Face au déclin des États européens, on assiste à l'ascension des États-Unis et de l'Union soviétique, qui visent à constituer autour d'eux des blocs homogènes. Tandis que se développe la guerre froide, les peuples colonisés s'émancipent de la tutelle de l'Europe. Il n'y a plus guère de lieu sur la planète qui ne participe peu ou prou aux relations internationales.Des années 1960 aux années 1980, le monde bipolaire fait place à un monde multipolaire, où aux lieux traditionnels de conflits s'ajoutent de nouveaux terrains d'affrontement et de nouveaux enjeux.
Les événements révolutionnaires des années 1989-1991 mettent un terme à la guerre froide. Dominée par l'hyperpuissance américaine, la communauté internationale est à la recherche d'un nouvel ordre mondial que le 11 septembre 2001 rend encore plus improbable.
Le début du XXIe siècle est marqué par le phénomène de la mondialisation et l'ascension des puissances émergentes, en particulier de la Chine. Loin des espoirs de paix de la décennie 1990, les défis à l'ordre international replongent le monde des années 2010 dans un cycle de tensions et de violences.
Les chocs provoqués par la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine (2022) ont pour effet de fragmenter un monde dont les problèmes transnationaux exigeraient des solutions multilatérales.
Constituée de cinquante-quatre États, berceau de nombreuses civilisations, l'Afrique représente à elle seule un continent-monde de plus d'un milliard d'habitants. Trop souvent considérée comme un tout homogène, elle devrait être pensée dans sa diversité et sa profondeur.
Sur le plan des relations internationales, on la croit en marge du système international. Ses acteurs sont souvent perçus comme passifs et dépendants du reste du monde. Or, c'est une tout autre représentation que propose Sonia Le Gouriellec dans cet ouvrage. Celle, au contraire, d'un continent ouvert sur le monde, ayant depuis toujours participé aux échanges et aux équilibres politiques, commerciaux et intellectuels, et qui est aujourd'hui intégré à la mondialisation et aux dynamiques du système international.
S'appuyant sur de nombreuses études de cas, Sonia Le Gouriellec n'écrit rien de moins qu'une géopolitique des Afriques.
Signe de reconnaissance sur les blindés russes en Ukraine, la lettre Z a été utilisée pour désigner l'opération russe en Ukraine.
Après le succès de Poutine, le maître du jeu ? qui explique les raisons de la guerre en Ukraine dont les origines remontent à plus de trente ans, Jacques Baud revient sur les causes profondes de la guerre en Ukraine et les raisons qui ont poussé Vladimir Poutine à déclencher l'opération « Z », le 24 février 2022. Il explique comment le conflit aurait pu être évité et les pistes qui ont été délaissées.
Il analyse le déroulement des actions militaires et la manière dont elles ont été interprétées en Europe, et en France en particulier. Il explique le bouleversement de l'ordre mondial sur les plans politiques et économiques, ainsi que les conséquences à long terme sur notre vie quotidienne provoqué par les sanctions occidentales.
Il analyse le travail des services de renseignement et les enseignements à tirer de cet épisode tragique.
Le conflit russo-ukrainien n'a pas éclaté le 24 février 2022 avec l'intervention militaire russe mais a des racines lointaines. Si lointaines que la vraie question à se poser n'est pas Pourquoi la guerre ? Mais Pourquoi maintenant ? L'ouvrage retrace les origines historiques et politiques du conflit et se concentre sur ses conséquences économiques. D'après la description qui en ressort, le Pourquoi maintenant n'a pas grand-chose à voir avec la Russie, ni avec l'Ukraine, mais avec les stratégies américaines en Europe. Ce processus est également lié à un autre processus majeur de notre époque : le déclenchement de la pandémie, qui marque une accélération violente dans les relations entre les États-Unis et la Chine dans la transition vers le nouveau monde vert et high-tech, basé sur les énergies renouvelables. De ce point de vue, la politique apparemment suicidaire de l'UE vis-à-vis de la Russie n'est pas simplement le résultat d'une subalternité par rapport aux États-Unis. Au contraire, elle reflète des intérêts économiques précis, avec des gagnants et des perdants, même parmi les groupes capitalistes européens.
Vladimir Poutine est-il devenu le maitre du jeu ?
Vladimir Poutine est-il devenu le maitre du jeu ? En s'appuyant sur les dossiers des services de renseignement et les rapports officiels, Jacques Baud passe en revue les événements qui ont jalonné l'histoire récente de la Russie ; il analyse les différents contentieux entre l'Occident et la Russie, et éclaire sur le rôle que joue aujourd'hui Poutine sur la scène internationale.
En Ukraine, le Président russe a réussi à évincer les Européens et dialogue directement avec les États-Unis.
En Europe, on brandit le spectre d'une dépendance envers la Russie en matière de gaz naturel, mais en 2021, celle-ci est devenue le deuxième plus grand fournisseur de pétrole et le principal fournisseur de moteurs de fusées des États-Unis.
Pour la Chine, les sanctions imposées à Poutine ont poussé la Russie dans les bras de l'empire du Milieu. Les Américains rétropédalent actuellement pour ramener la Russie du côté occidental.
En Russie, en attaquant sa politique intérieure et promouvant des opposants politiques, les occidentaux ont stimulé un renouveau nationaliste russe largement en faveur de Poutine.
Les Occidentaux ont ainsi créé une situation asymétrique qui joue en faveur de la Russie et qui renforce son pouvoir géopolitique mais également économique. La Russie est devenue le pays du G20 dont le ratio dette/PIB est le plus faible.
Notre perception de la Russie est restée très ancrée dans la guerre froide, à une époque où les Soviétiques avaient l'ambition d'être le fer de lance de la lutte des classes. L'auteur met en lumière le regard très partial que nous avons sur le respect des droits de l'Homme en les tolérant pour nos « amis » et en les utilisant comme arme contre nos « ennemis ». Il met en exergue les médias qui jouent avec les faits pour promouvoir des fake news. Poutine tire sa force de l'incapacité des Occidentaux à s'attacher aux faits.
L'ouvrage se présente sous forme de questions rattachées à l'actualité, qui facilitent l'accès à une explication équilibrée des événements et jette sur eux une lumière parfois très différente de celle propagée par les médias.
Issu des recherches et des colloques de la Revue Conflits, voici un ouvrage qui souhaite présenter les affrontements et les guerres d'aujourd'hui, dans la diversité de leur nature et de leurs déroulements.
A l'heure de la guerre en Ukraine, la plupart des ouvrages se focalisent soit sur les conflits inter-étatiques soit sur les conflits asymétriques, or il existe beaucoup d'autres conflits : guerre économique (rivalités pour l'approvisionnement en minerais rares, cobalt, nickel, lithium ), terrorisme, guerre du droit, guerre du soft power (entre pôles de l'islam sunnite et chiite), disputes autour des grandes routes maritimes de la mondialisation, guerre de l'espace et des armes de rupture (missiles hypersoniques), câblages sous-marins, etc..
C'est la marque de la revue Conflits de les étudier et de les analyser.
Il s'agit ici de comprendre les rivalités actuelles mais aussi de tenter une prospective sur les cinq années à venir : quels sont les conflits qui vont s'aggraver et quels sont ceux qui risquent de se déclencher ?
Le livre sera équipé de 30 cartes en noir et blanc et d'une centaine de graphes.
Les auteurs :
Sous la direction de Jean-Baptiste Noe, rédacteur en chef de la revue Conflits :
Daniel Dory, maitre de conférences HDR à l'Université de La Rochelle Hervé Théry, professeur à l'Université de Sao Paolo et au CNRS Jean-Marc Holz, Université de Perpignan Fabrice Balanche, Université de Lyon
Conçu et rédigé de façon didactique, ce précis général permet de connaître les relations politiques internationales. Il en présente les notions clés ainsi que l'histoire contemporaine, de la Guerre froide à la « guerre au terrorisme », le choc des Puissances et le choc des cultures, la position de la France.
Il en saisit les sujets, États, organisations intergouvernementales, peuples et individus ; les objets, espaces géographiques, échanges économiques, langues et religions ; le conflit et la coopération, sécurité, diplomatie, belligérance. On a ainsi une véritable introduction aux relations internationales, exposant l'essentiel des problématiques, des controverses et des paradoxes du vaste monde, accessible à tout étudiant et à toute personne intéressée par la découverte des enjeux internationaux.
Lorsque éclate la révolution ukrainienne en 2014, Ioulia Shukan est sur le terrain. À Kiev, sur le Maïdan, ou dans l'est de l'Ukraine touché par l'insurrection, elle multiplie les enquêtes. Un document puissant, plus que jamais à relire.