Le monde d'avant disparaît, c'est une certitude et un impératif. Comment préparer l'après, pour imaginer un monde meilleur ?
La pandémie du Covid-19 et le confinement ont amorcé un grand basculement à l'échelle mondiale. En six mois, nos modes de vie ont radicalement changé, sans retour en arrière possible. Et c'est tant mieux, car il y a urgence pour la planète : notre système économique est obsolète face à une démographie galopante et au dérèglement climatique.
À cette situation inédite s'ajoutent des mouvements de fond, qui transforment aussi la face du monde ; notamment la recomposition des relations internationales, avec la montée en puissance de la Chine - et plus largement de l'Asie -, et les promesses de l'Afrique.
Fort heureusement, l'écologie et le développement durable sont compatibles avec la croissance. Les dettes peuvent être remboursées autrement que par la faillite, l'impôt et l'inflation. La science s'est remise en marche et invite à toutes les ruptures pour que naisse un autre modèle, dont la crise sanitaire a esquissé les grandes lignes.
Dans cet essai résolument optimiste et enthousiaste, Philippe Dessertine donne les clés de compréhension de ces bouleversements inédits.
Un tour de France des grands ensembles en cartes postales.
Ces cartes postales, qui racontent un monde disparu, on pouvait en trouver dans les cafés, maisons de la presse ou épiceries des cités HLM...
La production en masse de ces cartes a accompagné la construction des grands ensembles durant les Trente Glorieuses, contribuant à forger et diffuser une image sociale moderne et progressiste de quartiers aujourd'hui stigmatisés.
Ce livre est, parmi une collection de 3 000 cartes postales, la sélection des 64 cartes les plus étonnantes, les plus parlantes, classées région par région, et assorties d'une préface de l'auteur. Il montre la diversité du bâti, l'empreinte du paysage, et par le biais des quelques versos des cartes, un aperçu de la vie des habitants par eux-mêmes.
« Ces archives populaires de la France des Trente glorieuses permettent de revisiter par le bas un pan de notre histoire le plus souvent abordé par le haut. »
La France a longtemps été réticente au télétravail, mais la pandémie a fait office d'accélérateur, jusqu'à convaincre la plupart des salariés et des employeurs. En deux ans, la part des actifs qui télétravaillent a doublé. Les modalités se stabilisent et le télétravail s'installe durablement dans la société. Il renouvelle le rapport au travail, invite à repenser les bureaux et les logements, transforme les quotidiens, modifie les interactions, brouille les frontières des temps sociaux et suscite des changements de vie. Ce livre recueille les points de vue de sociologues, géographes, anthropologues, urbanistes, économistes, syndicalistes et représentants du patronat. Il analyse les conséquences à moyen et long terme de la dissociation entre travail et lieu de travail en explorant trois grands champs : les répercussions du télétravail sur les entreprises, ses conséquences sur les quotidiens et son impact sur la géographie des lieux de vie et des activités économiques.
«?La pandémie nous a enfermés chez nous. À la ville comme à la campagne, en France comme partout dans le monde. La société des voyages et du tourisme, de la culture, des loisirs, même, a été comme suspendue au-dessus d'un vide immense. Et après?? Nul ne savait. Allions-nous encore parler de surtourisme, de pollution aérienne, de voyages lointains, de théâtres et de festivals?? Ou allions-nous garder les habitudes acquises de cet espace-temps arrêté?? Promenades de proximité, consommation de séries innombrables, repli sur le couple et la maison, télétravail, jardinage et animaux domestiques?? Ce livre pose ces questions et esquisse des solutions. Car après un tel choc, un tel temps de réflexion, ne peut-on remettre nos désirs de voyage en route, mais régénérés, renforcés, renouvelés?? Les auteurs de ce livre se sont nourris de leurs expériences propres mais aussi d'un grand colloque international à Nantes, qui fut très riche pour ouvrir des pistes et dessiner des projets. Et si nous faisions de ce dérèglement mondial oeuvre créatrice???» Jean Blaise, directeur du Voyage à Nantes Jean Viard est sociologue, directeur de recherche associé au Cevipof-CNRS. David Medioni est fondateur d'Ernest et directeur de l'Observatoire des médias de la Fondation Jean-Jaurès.
"Premier texte académique de la chercheuse Zoë Sofoulis (publié en 1984 sous le pseudonyme Zoë Sofia) qui influença notamment la pensée de Donna Haraway, ""Exterminer les foetus"" est une oeuvre scientifique illustrée excessive, drôle, et cruellement actuelle.
Écrit dans le contexte réactionnaire étasunien de son époque, l'article pose une question urgente : comment un État peut-il soutenir une position «pro-vie» tout en détenant des armes de destruction massive ? Pourquoi ces deux enjeux affichent-ils rhétoriquement une raison commune paradoxale, celle de défendre la vie ?"
"GPS, Siri ou OK Google, Chatbot sur un ordinateur, etc. La liste est longue des objets qui nous parlent et à qui nous parlons sans souvent nous en rendre compte. Ces dispositifs de dialogues humains-machines se démultiplient, semblant doués d'ubiquité, des téléphones qui ne quittent plus nos mains aux bornes de domotique, des ordinateurs de bureau jusqu'aux services en ligne de l'État.
François Perea dégage les lignes de force des changements symboliques et comportementaux impliqués par ces objets parlant et qui passent souvent inaperçus. Ils questionnent cependant l'essence même du langage, le coeur de nos interactions sociales et de leur sens."
Le cannabis est un objet de controverses récurrentes, souvent éloignées des données scientifiques. Cet ouvrage offre un état des savoirs, international et pluridisciplinaire, rendant compte de la complexité du sujet.
Que sait-on aujourd'hui du cannabis ? Quels en sont les propriétés et les usages ? Comment les marchés se structurent-ils ? Quelles sont les politiques publiques développées à l'égard de ce produit, classé comme stupéfiant par le droit international, consommé par 190 millions de personnes dans le monde et désormais légalisé dans certains États ? Quels sont les premiers résultats des expériences de légalisation ? Le cannabis se prête à des appropriations de plus en plus variées : substance psychoactive utilisée comme drogue, mais aussi produit agricole, matériau industriel, adjuvant cosmétique, voire médicament. Ce livre donne à comprendre la diversification des usages et des marchés du cannabis, et les enjeux de leur régulation par les pouvoirs publics.
Mediapart et La Découverte se sont associés pour créer une revue ambitieuse et novatrice destinée à un large lectorat. Si son nom sonne comme une évidence - les deux maisons ont un crieur de journaux pour logo -, sa ligne s'impose par leurs forces complémentaires : le journalisme d'investigation et l'édition d'idées engagée.
Qu'est-ce qu'être vivant ? En ces temps de pandémie mondiale et de démagogie électorale, il est urgent de déconfiner nos espaces mentaux. C'est à cet effort que nous invite le romancier Alain Damasio en ouverture du vingtième numéro du Crieur. Être vivant, écrit-il, c'est se confronter à ce qui n'est pas soi, être traversé par l'altérité. Extirpons-nous de l'obsession immunitaire qui délite les liens, détruit les collectifs et mine notre humanité.
Regarder le monde autrement qu'à travers le prisme nationaliste et masculiniste ? Une expérience à laquelle Michel Sardou a échappé, constatent Solène Brun et Claire Cosquer dans un portrait consacré au chanteur, idole des milieux conservateurs depuis des décennies et chantre de la lutte contre la « bien-pensance ». L'écrivain Mario Vargas Llosa, récemment élu à l'Académie française, aura lui aussi été épargné par les tentations progressistes. Le parcours du prix Nobel péruvien, retracé par Ludovic Lamant, est marqué par un soutien sans failles à la droite dure latino-américaine et espagnole. Changer le monde fut en revanche le rêve de Charles Piaget, le syndicaliste de Lip, autour duquel une coalition militante hétéroclite s'agrégea en 1974 dans l'espoir d'en faire un candidat à l'élection présidentielle. Un épisode éphémère raconté par Théo Roumier, qui pose la question du débouché politique des luttes sociales et de la construction d'une alternative anticapitaliste.
Voir le monde différemment suppose aussi de sortir de chez soi, de se déplacer. C'est ce que propose Soline Nivet que nous accompagnons dans ses déambulations parisiennes à la découverte des multiples opérations immobilières lancées par Xavier Niel, le fondateur Free. Que révèle l'emprise croissante du géant des télécoms sur nos paysages urbains ? Antoine Pecqueur, pour sa part, s'est rendu à Karthoum, à la rencontre des street artistes en lutte contre la junte militaire au pouvoir au Soudan. Protestations populaires également dans l'ancien « pré carré » français en Afrique où ce qu'on qualifie trop rapidement de « sentiment antifrançais » cache en réalité un mouvement politique qui vient de loin, expliquent Fanny Pigeaud et Ndongo Samba Sylla : la révolte contre la Françafrique.
Au sommaire enfin, Élodie Serna mène une passionnante réflexion sur la contraception au masculin. Face au désintérêt des hommes et aux craintes des femmes, faut-il enterrer une bonne fois pour toutes ces moyens de contraception qui peinent à émerger ? Gageons plutôt que la contraception des hommes pourrait constituer un véritable enjeu des luttes féministes.
La diversité ethnoculturelle n'est pas nouvelle : c'est une donnée de base de l'histoire humaine. La nouveauté réside dans l'idée d'une nécessaire prise en compte par l'État de cette diversité qui caractérise la population. Dans un monde globalisé, le besoin de réévaluer le lien entre liberté individuelle et culture d'appartenance se fait pressant. Mais comment prendre en compte les différences sans induire des inégalités ? Parce qu'il engage les conceptions et les pratiques contemporaines de la citoyenneté, le modèle multiculturaliste d'intégration correspond bien à un véritable changement de paradigme dont il faut apprécier le sens, la portée, la valeur et les risques. Au travers de la question du multiculturalisme, c'est en fait le devenir de l'État démocratique qui est interrogé.
« Les mois dont il est question dans ce livre furent les plus difficiles, les plus stimulants et les plus gratifiants de mon existence, aussi bien d'un point de vue personnel que professionnel. L'histoire de notre succès est celle de la conjonction de trois valeurs : le pouvoir de la science, l'importance pour la société de bénéficier d'un secteur privé dynamique, et l'immense potentiel de l'ingéniosité humaine. » Portant un regard passionnant sur l'une des plus incroyables prouesses médicales, Réaliser l'impossible dévoile les coulisses d'une course effrénée pour créer, dès 2020, le premier vaccin à ARNm contre la COVID-19. Neuf mois intensifs au cours desquels les scientifiques de Pfizer, sous la supervision du Dr Albert Bourla, ont collaboré avec BioNTech pour rendre l'impossible possible : créer, tester et produire un vaccin dont la mise au point aurait pris des années auparavant.
À partir de l'expérience de Mariette, sa grand-mère, et du portrait cinématographique réalisé par son frère, le réalisateur Christophe Reyners, Nathalie Zaccaï-Reyners, sociologue, entreprend un parcours réflexif sur les ressorts du soin apporté à nos aînés et les conditions de leur accueil en institution. S'appuyant sur différents travaux de sciences sociales et humaines, mais aussi de philosophie morale et politique, visitant des expériences extraordinaires et innovantes, discutant les fondements des politiques publiques de ces vingt dernières années, ce parcours interroge les conditions de possibilités d'un accueil souhaitable, tant pour les personnels engagés dans le soutien aux personnes âgées que pour le maintien d'un environnement vivant pour ces derniers comme pour leurs proches.
Si d'apparence les voix actuelles de la sensibilité écologique peuvent sembler uniformes, cet essai démontre au contraire leurs multiples ramifications ainsi que les coalitions et conflits qui émergent au nom de la préservation du Vivant. A travers l'étude de cas des vignobles avec le succès de la biodynamie, de la fascination autour de traditions animistes amazoniennes, de mouvements urbains de décroissance et de désobéissance civile, des programmations de musées et de théâtres ainsi que des milieux académiques, cet ouvrage analyse les nombreuses voix qui se tissent entre elles en arborescence.
À l'heure du grand torrent communicationnel, les informations semblent toutes se valoir et devoir être toutes soumises à caution. Ce qui fait le lit du complotisme contemporain, la forme la plus virulente, la plus massive de ce travers humain. Il a pris force désormais de religion. Son credo ? On nous cache la vérité.
C'est en spécialiste des mouvements subversifs que Christophe Bourseiller nous raconte et nous explique l'origine et le développement de ce courant qui, grâce aux nouveaux médias, rassemble des millions d'individus de sensibilités politiques et de cultures différentes dans un même culte. Il en établit la généalogie, en dresse les portraits des grands acteurs, en analyse les récits primordiaux, en décrypte les mécanismes et les raisons du succès, en identifie, éclaire et critique les vrais dangers.
Son actuelle prospérité est également le lieu d'un questionnement, à travers l'analyse de la pensée des principaux complotistes contemporains : John Robison, Nesta Webster, Myron Fagan, Milton William Cooper, Boyd Graves, ou Ernst Zündel.
D'Augustin Barruel à Thierry Meyssan, des illuminati aux extraterrestres, de l'incendie du Reichstag au réchauffement climatique, et du 11 septembre au coronavirus, voici l'enquête sans précédent et le manuel de prévention contre l'autre grande pandémie planétaire.
Terriblement actuel, diablement pertinent, hallucinatoirement passionnant.
« Rien ne relève plus du rêve et de la poésie, rien n'est aussi radical, subversif et psychédélique que la mathématique... » Dans cet essai engagé, aussi drôle qu'instructif, Paul Lockhart se désole de la manière dont les mathématiques sont enseignées aux élèves et perçues par le grand public. Tout en dénonçant avec vigueur les manquements de l'école, cet amoureux des maths partage sa vision passionnée de cette « aventure de l'imagination ». Un livre savoureux qui nous fait (re)découvrir cette discipline joyeuse, exaltante et accessible à tous !
Comment comprendre les métamorphoses et les formes actuelles de la croyance ?
Pourquoi certaines croyances se diffusent-elles rapidement dans l'opinion publique et d'autres non ? Quels sont les contextes sociaux qui favorisent l'émergence des croyances ?
Ce livre propose plusieurs réponses à partir de divers exemples décrivant les logiques qui sous-tendent nos adhésions cognitives et les phénomènes collectifs qui les favorisent. L'ouvrage théorise également l'idée que l'empire des croyances se distingue en grande partie de la déraison.
Ne vous y trompez pas : ce livre, certes inspiré par l'affaire de la chloroquine, qui a valu au Pr Raoult des attaques d'une violence inouïe, va beaucoup plus loin dans la description des dérives de notre gestion sanitaire.
On le sait, malgré un succès spectaculaire dans le traitement de la Covid-19 à l'IHU de Marseille et une innocuité prouvée depuis longtemps, la chloroquine a fini par être interdite au profit du Remdesivir, pourtant pas dénué de dangers, mais qui présentait un avantage certain : contrairement à sa concurrente, médicament générique donc pas cher, il n'était pas tombé dans le domaine public, et sa distribution internationale a permis au laboratoire qui le produit de réaliser des bénéfices astronomiques.
Et ce n'est pas une exception ! Des centaines de vieux remèdes efficaces et sans réactions dommageables disparaissent en faveur de nouveaux produits qui n'ont pas toujours fait l'objet de tous les contrôles nécessaires.
Ce livre dénonce dans le détail les procédés douteux qui assurent le « lancement » des nouveautés pharmaceutiques. Journalistes scientifiques achetés pour en faire la promotion, médecins « financés » pour les prescrire, médias « incités » à démolir un produit concurrent... Et, en matière de contrôle, des études parfois faussées par des liens d'intérêt (financiers, culturels ou relevant de toute autre dépendance), des essais cliniques imparfaits ou tronqués... Sans compter les responsables des instituts de recherche et de médecine, corrompus, eux, par leur ego ou leurs haines personnelles, qui distribuent leurs faveurs ou leurs condamnations comme des ukases sans appel.
Et s'il existait une France heureuse des villes moyennes et des villages, vivant sans souci des polémiques parisiennes ou des sombres bruits du monde, goûtant ce qui est lent, authentique, petit et proche, ne se mêlant de politique que lorsqu'elle est locale ?
Et s'il existait aussi une France métropolitaine d'abord soucieuse d'accomplissement personnel et de bien-être, peuplée d'individus jaugeant la réussite à l'aune de critères neufs, à la recherche de liens inédits et de sens ? Après avoir longtemps été situé dans la France profonde, le pouls de notre pays ne bat-il pas à présent, dans nos métropoles et nos campagnes, au rythme de cette France heureuse ?
Dans notre monde, des algorithmes proposent, selon la règle d'optimalité à l'oeuvre, la paire la mieux ajustée possible, entre des personnes à la recherche de relations amoureuses utilisant des applications de rencontre, ou entre des personnes et des logements HLM, des traitements médicaux, des emplois ou encore des formations via la plateforme Parcoursup. Les enjeux résultant de ces processus d'appariement, de matching sont majeurs : moments de bifurcation qui façonnent les trajectoires individuelles, ils constituent une nouvelle manière d'allouer des ressources et de structurer les inégalités.
Cet ouvrage étudie ces processus sociaux afin d'éclairer leur fonctionnement et de comprendre leurs implications sociales et politiques.
Rassemblée pour la première fois dans cet ouvrage dirigé par Whitney Battle-Baptiste et Britt Rusert, la collection entière de ces images colorées, riches de sens et d'inventivité, est enfin à la portée des imaginaires contemporains. Ces représentations ont non seulement influencées la manière dont l'auteur des Âmes du peuple noir envisageait lui-même la sociologie, mais sont également riches d'instruction pour ce que l'on appellerait aujourd'hui « la représentation graphique de données statistiques » à savoir la traduction de l'information dans un format visuel qui favorise l'accessibilité et la transmission des données, et génère, par l'acte même de faire voir, de nouvelles tendances et connaissances. Les représentation visuelles conçues par W.E.B. Du Bois témoignent autant une véritable culture visuelle que d'une volonté de rendre les statistiques socio-scientifiques accessibles aux communautés et aux personnes auprès desquelles ces mêmes données sont collectées.
Comment vivent les familles fortunées ou moins fortunées de ce que l'on appelle la grande bourgeoisie et l'aristocratie française ? Quels sont leurs réseaux de relations, leurs codes de reconnaissance et d'appartenance à ce milieu social ? L'originalité de l'ouvrage tient aux dix années d'enquêtes et d'entretiens dans cet « espace social ». C'est aussi une analyse du regard que ces familles portent sur elles-mêmes à travers les divers articles qu'elles suscitent dans les médias. Les auteurs expliquent la pratique des entretiens, l'observation, et l'écriture de cette enquête exemplaire.
Le monde vit depuis février 2020 une crise sans précédent. L'explication officielle en est l'émergence d'un virus extrêmement dangereux provoquant une pandémie devant laquelle les gouvernements n'auraient pas eu d'autre choix que de confiner la totalité des populations en attendant qu'un vaccin nous délivre tous.
Au terme d'une enquête qui a rassemblé les compétences d'une cinquantaine de chercheurs et de médecins, l'auteur de ce livre conteste cette version de l'histoire. Il montre que le virus n'est pas en soi si redoutable, que des traitements précoces existent et sauvent des vies, que les confinements font beaucoup plus de mal que de bien aux sociétés, et que les nouveaux "vaccins" fabriqués en urgence sont des produits peu efficaces et parfois dangereux, destinés prioritairement à faire la fortune de leurs fabricants.
Cette enquête, indépendante, dérangera. Elle montre que les industries pharmaceutiques organisent depuis des années une corruption méthodique, que des fondations privées comme celle de Bill Gates exercent une influence majeure sur les politiques mondiales de santé, que les géants du numérique (Google, Facebook.) perfectionnent le contrôle de nos pensées, que les responsables politiques sont totalement dépassés et parfois complices, que les journalistes ont perdu tant leur indépendance que leur capacité d'informer, tout cela menant à des politiques qui piétinent nombre de libertés et droits fondamentaux et créent de nouvelles discriminations, mettant ainsi à mal la démocratie.
Dans ce document choc, le plus médiatique des médecins, invité sur tous les plateaux télé, dévoile les vérités cachées sur la crise de la Covid, livre le récit de son combat contre la technocratie et lance l'alerte sur les dérives de notre démocratie.
Si on avait écouté Martin Blachier, ses modélisations et ses prévisions, nous aurions anticipé les vagues et les variants, limité les confinements à répétition, accéléré les vaccinodromes et les autotests, contenu le désastre économique, politique et psychologique des milliards partis en fumée, des dépressions collectives, des doutes et des fureurs de tous bords.
Mais, pour masquer leur incompétence et leur impuissance, pour couvrir leurs indécisions et leurs erreurs, pour poursuivre leur confiscation du pouvoir, les ministères et les agences, les administrations et les corporations ont tout fait pour le bâillonner. Et ce n'est que grâce aux médias qu'il a pu briser l'omerta des institutions.
Des manoeuvres secrètes des apparatchiks aux consultations clandestines des dirigeants, Martin Blachier révèle ici les rouages et les coulisses d'un pays qui tue son talent.
À lire absolument pour ne pas répéter, demain, le méga-gâchis français.
Alors que l'existence de comportements sexistes graves est dénoncée au sein de certaines maisons d'édition et que la diversité n'est pas forcément au rendez-vous dans les professions du livre, il est possible de s'interroger : le monde du livre et de l'écrit est-il inclusif ?
En favorisant volontairement une pluralité d'approches sur la question de l'inclusion, cet ouvrage essaye de rendre compte d'un phénomène multiforme. Ainsi, que ce soit par le biais du féminisme, de l'autochtonie, du mouvement LGBT ou en considérant les « sans paroles » du monde de l'écrit, les auteur·e·s s'interrogent sur la réalité de la discrimination et sur la capacité inclusive de l'édition et de la presse.
Au-delà des constats, ils proposent des exemples constructifs ; souvent sans volonté de polémiquer ou de faire table rase de l'existant, des professionnels combattent au quotidien les discriminations et favorisent l'expression d'une diversité réelle.
Les premiers sociologues, parce qu'ils s'interrogeaient sur la société moderne, ont été conduits à étudier les phénomènes religieux, en particulier les changements que la modernité impliquait pour la religion. Le regard sociologique sur l'univers religieux n'a cessé depuis de se renouveler et de s'enrichir.
En dressant un tableau des diverses approches depuis Weber et Durkheim jusqu'aux questionnements les plus contemporains sur la sécularisation, les intégrismes et progressismes, etc., Jean-Paul Willaime montre que les religions sont des faits sociaux dont l'analyse permet de mieux comprendre les sociétés et leurs évolutions.