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«Comment la femme fait-elle l'apprentissage de sa condition, comment l'éprouve-t-elle, dans quel univers se trouve-t-elle enfermée, quelles évasions lui sont permises, voilà ce que je chercherai à décrire. Alors seulement nous pourrons comprendre quels problèmes se posent aux femmes qui, héritant d'un lourd passé, s'efforcent de forger un avenir nouveau. Quand j'emploie les mots femme ou féminin je ne me réfère évidemment à aucun archétype, à aucune immuable essence ; après la plupart de mes affirmations il faut sous-entendre dans l'état actuel de l'éducation et des moeurs. Il ne s'agit pas ici d'énoncer des vérités éternelles mais de décrire le fond commun sur lequel s'élève toute existence féminine singulière.» Simone de Beauvoir.
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Les vraies gens : sociologie du trottoir
Guillaume Meurice
- Le livre de poche
- Documents
- 6 Septembre 2023
- 9782253941279
Pendant neuf ans, pour sa chronique quotidienne sur France Inter, Guillaume Meurice a interrogé les gens dans la rue, sur les marchés, dans des salons professionnels, à l'Assemblée nationale. Dans les paroles de simples citoyens, les discours des lobbyistes ou les soliloques des parlementaires, il a traqué et disséqué les fausses évidences, les contradictions, les éléments de langage, l'illusion du bon sens. Il en retire ici la substantifique moelle, livrant au passage quelques moments off drôles et surprenants, sans rien perdre de sa joie communicative de « porter la blague dans la plaie ».
Un art de la rhétorique rondement maîtrisé. Au-delà de l'humour, ces micros-trottoirs acquièrent une dimension sociologique. L'Humanité.
Une acuité de tous les instants. Le Progrès. -
L'Établi, ce titre désigne d'abord les quelques centaines de militants intellectuels qui, à partir de 1967, s'embauchaient, « s'établissaient » dans les usines ou les docks. Celui qui parle, ici a passé une année, comme O S. 2, dans l'usine Citroën de la porte de Choisy. Il raconte la chaîne, les méthodes de surveillance et de répression, il raconte aussi la résistance et la grève. Il raconte ce que c'est, pour un Français ou un immigré, d'être ouvrier dans une grande entreprise parisienne.
Mais L'Établi, c'est aussi la table de travail bricolée où un vieil ouvrier retouche les portières irrégulières ou bosselées avant qu'elles passent au montage.
Ce double sens reflète le thème du livre, le rapport que les hommes entretiennent entre eux par l'intermédiaire des objets : ce que Marx appelait les rapports de production. -
Contre-atlas de l'intelligence artificielle
Kate Crawford
- Zulma
- Essai Z/a
- 5 Octobre 2023
- 9791038702370
Où et comment l'intelligence artificielle est-elle fabriquée ? Qui la finance et qui sert-elle ? À travers une série d'enquêtes approfondies, Kate Crawford déploie une cartographie exhaustive de l'IA : ses coûts et ses impacts environnementaux, sociaux et politiques.
L'IA n'a en fait pas grand-chose d'« artificiel ». C'est une industrie vorace en ressources naturelles, matérielles, logistiques et humaines. Et on peut se demander si elle est vraiment « intelligente » : elle conserve les stigmates indélébiles des premières bases de données qui l'ont alimentée, et perpétue irrémédiablement toutes sortes de biais discriminatoires.
Développée et conçue sans contrôle ni évaluation, sans critères de justice ni d'éthique, l'IA renforce la toute-puissance des géants de la tech et des institutions qui l'adoptent. Elle est le reflet du pouvoir, l'expression d'un nouveau colonialisme. Kate Crawford nous le démontre avec brio ! -
Guy Debord (1931-1994) a suivi dans sa vie, jusqu'à la mort qu'il s'est choisie, une seule règle. Celle-là même qu'il résume dans l'Avertissement pour la troisième édition française de son livre La Société du Spectacle : «Il faut lire ce livre en considérant qu'il a été sciemment écrit dans l'intention de nuire à la société spectaculaire. Il n'a jamais rien dit d'outrancier.»
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La décolonisation faite, cet essai de compréhension du rapport Noir-Blanc a gardé toute sa valeur prophétique : car le racisme, malgré les horreurs dont il a affligé le monde, reste un problème d'avenir.
Il est ici abordé et combattu de front, avec toutes les ressources des sciences de l'homme et avec la passion de celui qui allait devenir un maître à penser pour beaucoup d'intellectuels du tiers monde.
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La gestion de la pandémie et l'attentisme climatique ont révélé l'irrationalité des solutions néolibérales face à la crise globale. En dix-neuf chroniques thématiques, David Harvey nous montre comment le système capitaliste, « trop gros pour faire faillite, mais trop monstrueux pour survivre », tente aujourd'hui d'éviter l'effondrement en mobilisant les banques centrales, en s'appropriant la richesse collective par la dette, ou en s'alliant aux forces réactionnaires et aux nationalistes.
Tout en renouvelant les outils et les concepts de Marx - le syndrome de la croissance, les valeurs d'usage et d'échange, le consumérisme ou l'aliénation -, David Harvey s'empare des questions politiques et sociales les plus urgentes et envisage les voies concrètes de transformation de la société. Il dégage des alternatives face à l'explosion des inégalités sociales et au réchauffement climatique : réorienter l'État, les flux du capital, la force de travail et les nouvelles technologies serait ainsi le premier impératif progressiste de notre temps. -
On ne cesse d'affirmer, depuis l'Antiquité et plus encore depuis Freud, qu'oedipe aurait tué son père.
Mais cette accusation ne résiste pas à l'examen. En menant avec rigueur l'enquête sur les circonstances du meurtre et en révélant l'identité de l'assassin, ce livre montre que des pans entiers de notre culture reposent sur une erreur judiciaire.
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Frank Lao a neuf ans lorsque son père décède, victime du scandale du sang contaminé. Une anémie passagère l'a condamné à mort, brisant les rêves de vie meilleure d'un couple de réfugiés nés au Laos, ancien territoire de l'Indochine française. Élevé seul par sa mère, Frank Lao s'interroge : à l'origine de cette tragédie, n'y avait-il qu'une histoire de chance ? À mesure qu'il donne sens à la perte de son père et aux combats quotidiens de sa mère, la douleur se mue en conscience politique. Né français mais invariablement perçu comme chinois, il comprend qu'il lui faut remonter à la source d'un système d'inégalités : la colonisation.
À la fois récit sociologique et quête intime, Décolonisons-nous explore la manière dont l'héritage colonial s'incarne dans la société contemporaine. Ségrégation scolaire, inégalités sanitaires, violences policières... Convoquant Frantz Fanon comme MC Solaar, cet essai questionne nos biais et notre histoire collective, rappelant que les populations non-blanches sont avant tout des individualités, aussi variées que fluides, aspirant à la liberté. -
Voici l'anthologie ultime des textes de Fran Lebowitz, la légendaire satiriste new-yorkaise.
Elle s'attaque aux vicissitudes de la vie quotidienne - des enfants (« rarement en position de vous prêter une somme d'argent intéressante ») aux gérants d'immeuble (« tout propriétaire digne de ce nom a le solennel devoir de s'assurer que son bien immobilier dispose d'un stock fourni de cafards »). Quant à sa conception du travail, elle est le parfait antidote à notre épuisante culture de la performance : « 15 h 40 - J'envisage de me lever. Idée aussitôt rejetée car nécessitant un effort physique insurmontable. Je continue à lire et à fumer. » Tour à tour ironique, sarcastique et espiègle, Fran Lebowitz nous entraîne dans une déferlante ininterrompue d'éclats de rire.
Fran Lebowitz s'est fait un nom comme chroniqueuse dans le magazine Interview d'Andy Warhol, avant de publier deux volumes d'essais salués outre-Atlantique, Metropolitan Life et Social Studies, rassemblés dans cet ouvrage. Fine observatrice de la société américaine, bête de scène, icône de la mode, reine du mot d'esprit et flâneuse professionnelle, elle a collaboré avec Scorsese à deux documentaires.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Pierre Demarty. -
La société de consommation, ses mythes, ses structures
Jean Baudrillard
- Folio
- Folio Essais
- 2 Avril 1986
- 9782070323494
La consommation est devenue la morale de notre monde. Elle est en train de détruire les bases de l'être humain, c'est-à-dire l'équilibre que la pensée européenne, depuis les Grecs, a maintenu entre les racines mythologiques et le monde du logos.
L'auteur précise : « Comme la société du Moyen Âge s'équilibre sur la consommation et sur le diable, ainsi la nôtre s'équilibre sur la consommation et sur sa dénonciation. »
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Dans une conjoncture économique difficile, chaque euro compte. Ã?pargner ou investir ? Voilà bien un dilemme qui se montre encore plus difficile à résoudre lorsqu'il s'agit d'investir dans le capital humain. En effet, le coût du travail est élevé. En même temps, le talent est rare et la connaissance constitue souvent un facteur critique. Ã?pargner uniquement par le gel de l'embauche ou la suppression du budget de formation n'est pas une option. Il est essentiel de mettre le talent adéquat au bon endroit et d'obtenir ainsi l'engagement de ses employés. <strong>Les gens trouvent, rejoignent et se lient.</strong> Les gens font la différence vous montre la voie. Le livre est étayé par des connaissances scientifiques qui sont illustrées par des exemples concrets. En outre, il fournit au lecteur un plan stratégique pour définir les bonnes priorités et investir efficacement.
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Politiser le bien-être
Camille Teste
- Binge audio
- La Collection Sur La Table
- 12 Avril 2023
- 9782491260156
Avec un chiffre d'affaire de 4400 milliards de dollars annuels, le secteur du bien-être touche depuis 20 ans un public de plus en plus large, obsédé par le self-care, la culture New Age ou la quête de la meilleure version de soi-même.
Or que constate-t-on, dès qu'on enquête sur ce secteur hyper puissant ? Que sous couvert de développement individuel, il sert activement des logiques néo-libérales, voire qu'il peut constituer une porte d'entrée efficace pour des idéologies réactionnaires ou complotistes. Autant de raisons qui font que la plupart des projets politiques progressistes ne considèrent jamais le bien-être comme un outil légitime. Mais ce refus en bloc du bien-être n'est-il pas symptomatique d'une culture qui n'accorde pas au care la place qu'elle devrait ? N'aurait-on pas tout à gagner à replacer la question du corps, des affects, de la douceur et de la spiritualité au coeur des projets politiques progressistes ?
C'est ce que Camille Teste s'attache à démontrer dans son essai : à condition de les subvertir pour les aligner avec un projet véritablement révolutionnaire, les pratiques de bien-être peuvent être émancipatrices.
Oui, il est possible, et souhaitable, de politiser le bien-être : en s'appuyant sur son expérience de professeure de yoga et de féministe, mais aussi sur des disciplines aussi variées que la musculation, la méditation ou les rites spirituels, Camille Teste nous donne des pistes concrètes pour transformer les pratiques de bien-être en de puissants outils d'émancipation. -
Contre la multinationale néoconservatrice des nouveaux croisés de la culture occidentale, pourfendeurs du relativisme et de l'avant-gardisme, contre les intrusions perverses du patronage d'État, contre le nihilisme esthète des révolutionnaires en trompe-l'oeil, comment affirmer l'indépendance de l'intellectuel et de l'artiste critiques, capables d'engager les ressources les plus raffinées de la recherche formelle dans la défense de la liberté créatrice, comment sauvegarder les franchises de cet univers de libre-échange qu'est et doit être le monde des artistes, des écrivains et des savants ? Telles sont quelques-unes des questions dont l'artiste et le sociologue débattent ici, avec le franc-parler qui devrait, selon eux, être de règle dans tous les échanges intellectuels.
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«Quand l'homme en est réduit à l'extrême dénuement du besoin, quand il devient celui qui mange les épluchures, l'on s'aperçoit qu'il est réduit à lui-même, et l'homme se découvre comme celui qui n'a besoin de rien d'autre que le besoin pour, niant ce qui le nie, maintenir le rapport humain dans sa primauté. Il faut ajouter que le besoin alors change, qu'il se radicalise au sens propre, qu'il n'est plus qu'un besoin aride, sans jouissance, sans contenu, qu'il est rapport nu à la vie nue et que le pain que l'on mange répond immédiatement à l'exigence du besoin, de même que le besoin est immédiatement le besoin de vivre. Levinas, dans diverses analyses, a montré que le besoin était toujours en même temps jouissance. Mais ce que nous rencontrons maintenant dans l'expérience d'Antelme qui fut celle de l'homme réduit à l'irréductible, c'est le besoin radical, qui ne me rapporte plus à moi-même, à la satisfaction de moi-même, mais à l'existence humaine pure et simple, vécue comme manque au niveau du besoin. Et sans doute s'agit-il encore d'une sorte d'égoïsme, et même du plus terrible égoïsme, mais d'un égoïsme sans ego, où l'homme, acharné à survivre, attaché d'une manière qu'il faut dire abjecte à vivre et à toujours vivre, porte cet attachement comme l'attachement impersonnel à la vie, et porte ce besoin comme le besoin qui n'est plus le sien propre, mais le besoin vide et neutre en quelque sorte, ainsi virtuellement celui de tous. Vivre, dit-il à peu près, c'est alors tout le sacré. » Maurice Blanchot.
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On a longtemps pris la parole de l'homme pour la vérité universelle et la plus haute expression de l'intelligence, comme l'organe viril constituait la plus noble expression de la sexualité.
Il faut que les femmes crient aujourd'hui. Et que les autres femmes - et les hommes - aient envie d'entendre ce cri. Qui n'est pas un cri de haine, à peine un cri de colère, car alors il devrait se retourner contre elles-mêmes. Mais un cri de vie. Il faut enfin guérir d'être femme. Non pas d'être née femme mais d'avoir été élevée femme dans un univers d'hommes, d'avoir vécu chaque étape et chaque acte de notre vie avec les yeux des hommes et les critères des hommes. Et ce n'est pas en continuant à écouter ce qu'ils disent, eux, en notre nom ou pour notre bien, que nous pourrons guérir. -
La dictature des ressentis : sauver la liberté de penser
Eugénie Bastié
- Plon
- Tribune Libre
- 5 Octobre 2023
- 9782259317597
" Notre civilisation reposait sur la raison, l'écrit, la lenteur, la longueur et la capacité d'abstraction. La nouvelle civilisation numérique repose sur l'émotion, l'image, la vitesse, l'extrait et le témoignage ("moi je'). Chacun se replie sur son moi, sur sa tribu. Cette "dictature des ressentis', pour ne pas dire du ressentiment, fait prospérer l'idéologie woke : cette idée que seul ce que je ressens comme une souffrance ou une liberté doit compter.
Il n'y a plus de vérité universelle et "ma' vérité ne saurait être remise en cause sans me "blesser'. Celui qui crie le plus fort, celui qui se plaint le plus fort, a le plus de chances d'être entendu. C'est cet étalage des vécus qui rend désormais si difficile la vie en société. Dans ce chaos qui ressemble à une décadence, faut-il être progressiste ou réactionnaire ?
Depuis plusieurs années, dans le Figaro, je décrypte les ressorts de cette déconstruction qui affecte notre société. Parce que la critique est aisée mais l'art difficile, je rends aussi hommage à des figures du passé et du présent qui m'aident à mieux comprendre ce qui nous arrive. Ce livre est un recueil de ces chroniques. " -
La force de la non-violence : une obligation éthico-politique
Judith Butler
- Pluriel
- 15 Mars 2023
- 9782818507117
La non-violence, ce n'est ni la passivité ni le renoncement à l'action. Ce n'est pas non plus le pacifisme naïf ni l'aspiration inconséquente à une forme de pureté morale. Il s'agirait plutôt d'une entreprise politique de rupture avec le monde et ses propres impulsions.
Alors que le recours à la violence est souvent présenté comme le mode de résistance le plus radical, Judith Butler propose de régénérer la non-violence comme idéal.
Le projet de constituer la non-violence comme nouvel imaginaire politique n'est pas une utopie. À travers ses discussions de Fanon, Freud, Benjamin, Arendt, Foucault..., la philosophe entreprend de fonder une éthique politique sur les notions d'interdépendance, d'égalité et d'anti-individualisme.
Ce livre s'est imposé dès sa parution comme un classique de la théorie politique contemporaine.
Judith Butler est philosophe, professeure à l'Université de Berkeley. Elle est l'auteure notamment de Trouble dans le genre (La Découverte, 2005), Vers la cohabitation (Fayard, 2013) et Rassemblement (Fayard, 2016). -
Stop : 68 artistes s'engagent
Collectif
- La manufacture de livres
- Documents
- 5 Octobre 2023
- 9782385530181
Un collectif de soixante-huit auteurs et autrices a frappé à la porte de La Manufacture de livres. Leur projet, présenté sous forme de manifeste : rédiger un recueil, s'associer pour penser la littérature comme un acte de résistance, se rassembler autour de textes qui deviendraient un support à des échanges publics, des temps de rassemblement en festivals et librairies :
« Il y a des périodes de l'Histoire particulières où, comme l'affirme Sandra Lucbert : « La hauteur des enjeux, des urgences et même des périls nous requièrent. » Il n'est pas inadmissible, pour un artiste, de continuer à travailler sur des questions non politiques. Mais il est parfois nécessaire de s'arrêter un temps, pour imaginer un autre futur, refonder une collectivité, une communauté basée sur l'interdépendance et le respect. Nous, les autrices et les auteurs, face à l'urgence, considérons que nous vivons une époque où la littérature est appelée à se positionner. » -
« Nous avons besoin aujourd'hui d'une nouvelle politique, une politique du vouloir-vivre et revivre qui nous arrache à une apathie età une résignation mortelles. Cette politique du vouloir-vivre prendra les traits d'une politique du bien-vivre », car, ensemble, elles ouvrent le chemin de l'espérance.
Voici notre manifeste appelant à l'imagination et à l'exigence citoyenne pour redonner un horizon à ce siècle, un avenir à cette planète, une espérance à tout le monde.
Préface inédite d'Edgar Morin
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Le capitalisme de la séduction ; critique de la social-démocratie libertaire
Michel Clouscard
- Delga
- 12 Mars 2009
- 9782915854138
La crise actuelle s'avère l'ultime expression de la négation du procès de production : prévalence des actionnaires sur les producteurs, prépondérance des services en Occident et « usine du monde » délocalisée partout ailleurs etc. Si cette négation tyrannique a été intériorisée même par ses victimes, c'est qu'elle est au résultat de ce long dressage que réalisa le « libéralisme libertaire », dont Michel Clouscard a le premier théorisé le concept. Pour faire pièce au progressisme issu de la Résistance, écouler les surplus, il s'agissait pour le capitalisme, avec le Plan Marshall, de créer un modèle « permissif pour le consommateur », mais toujours aussi « répressif envers le producteur ». Ce fut alors d'une part l'initiation d'un « marché du désir », dont le Mai 68 sociétal a été ensuite le promoteur décisif, et qui eut tôt fait de réduire le désir au marché, et d'autre part le surgissement de nouvelles couches moyennes, tampon entre le capital et le travail et cibles de ce marché. Le modèle de consommation libidinal, ludique et marginal pour le happy few fut alors décrété seul horizon d'émancipation. « Tout est permis mais rien n'est possible. »
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Le dictionnaire des émotions : ou comment cultiver son intelligence émotionnelle
Tiffany Watt-Smith
- Zulma
- 12 Janvier 2023
- 9791038701595
Vous cherchez à mettre un mot sur un sentiment ou une sensation qui vous échappe ? Ou vous pensez peut-être que ce mot n'existe pas ? À travers cet inventaire de 154 émotions - familières (tristesse, amour, colère), émergentes (hygge, technostress, ringxiety) ou empruntées à d'autres langues et cultures (awumbuk, schadenfreude, mono no aware), Tiffany Watt Smith nous emmène à la découverte de notre intelligence émotionnelle.
Nos émotions sont façonnées par notre corps et notre esprit, mais aussi par le contexte historique et culturel. Et les mots que nous utilisons pour les nommer influent sur la manière dont nous les vivons. En convoquant la psychologie, la philosophie, l'anthropologie, et autant d'anecdotes lumineuses de l'Histoire, Tiffany Watt Smith nous montre comment saisir les nuances infinies de notre monde intérieur. -
Un été de culture G pour toute la vie
Florence Braunstein, Jean-François Pépin
- Belles lettres
- 5 Mai 2023
- 9782251454283
Depuis quarante ans, les livres de Florence Braunstein et Jean-François Pépin sont des sillons creusés dans l'histoire du temps, des émotions gravées au coeur de leurs lecteurs, une invitation à partager cette culture générale dont nul ne doit être exclu.
Un été de culture G pour toute la vie invite à l'empathie pour l'exceptionnelle et ancestrale capacité des hommes à produire de la culture sous toutes ses formes.
Par la science, les mythes et la poésie, vous découvrirez comment nous avons apprivoisé l'Univers et la Terre. Vous comprendrez la naissance des villes, l'invention des langues, le choix de nos systèmes politiques et de nos économies. Vous vous lancerez sur les pas des explorateurs, vous ressourcerez en remontant les fleuves saints et contemplerez les cités sacrées.
Puis, vous plongerez dans l'Histoire : souverains, reines de légendes, conflits et guerres. Enfin, vous entrerez dans les bibliothèques, les salons et cafés, visiterez les musées. Chemin faisant, vous traquerez l'art du portrait, celui du romancier et du peintre. Puis vous vous délasserez de mangas et de comics, et vous irez danser et chanter au rythme du ragtime ou de la cantopop. À la fin de ce tour de l'histoire de l'humanité, vous aurez assez de culture générale pour inventer votre âme. -
Préface d'Alain Bauer La Psychologie des foules fascine. L'ouvrage de Gustave Le Bon éclaire ou inquiète. S'il n'a cessé de connaître le succès, il est autant critiqué qu'encensé.
La France connaît une longue histoire de révoltes souvent traduite par des destructions plus ou moins symboliques : mobilier urbain, véhicules, commerces, grilles de préfecture, radars, Parlement de Bretagne, Arc de Triomphe... Il est aisé de constater que depuis les jacqueries paysannes jusqu'aux rugissements des quartiers, en passant par les pulsions révolutionnaires ou les mutineries de ronds-points, on revit souvent les mêmes phénomènes, mais pas toujours avec les mêmes acteurs.
À la lumière des évènements de ces dernières années, Alain Bauer remet en perspective ce texte fondateur, sans oublier ses zones d'ombre, mais sans négliger ses apports. Afin de permettre le débat.
Pour le peuple et contre la foule.
Gustave Le Bon (1841-1931), médecin, anthropologue et sociologue. Brillant intellectuel, auteur de nombreux ouvrages sur les peuples et civilisations du monde, Psychologie des foules est son oeuvre la plus célèbre.
Alain Bauer est professeur au Conservatoire national des Arts et Métiers et aux universités de Shanghai et New York. Il a publié de nombreux ouvrages sur les questions de sécurité, de défense et de renseignement.