«J'avais bien l'intention, ayant bouclé mon livre sur L'humanité en péril, de ne pas vous laisser en paix (pas plus que moi-même) et de persister à vous assommer par de nouveaux éléments, tant la question du dérèglement climatique et des conséquences du déclin du pétrole est trop ample pour être traitée en un seul volume.J'aurais de très loin préféré vous assurer de la continuation, avec d'autres méthodes que celles d'aujourd'hui, de nos modes de vie. L'honnêteté m'impose de vous dire que c'est là chose impossible et que nous devons avoir le cran de regarder ce bouleversement en face, sans déni, et dans tous ses effets.»
Réalisé par des milliers d'experts de toutes nationalités et adopté par les gouvernements à l'ONU, le rapport du Giec fait consensus. Sylvestre Huet, journaliste spécialiste des questions climatiques, le synthétise et le décrypte afin que chacun puisse y avoir accès.
Canicules à répétitions, incendies incontrôlables, hausse du niveau des océans, ravages dans la biodiversité, sécheresses, inondations et cyclones dévastateurs... Le climat évolue depuis près d'un siècle et ses effets sont autant perceptibles qu'inquiétants. Les preuves scientifiques sont sans équivoque : ce changement est le résultat de nos émissions de gaz à effet de serre. Il est une menace pour le bien-être humain, la sécurité alimentaire et bouleverse la géographie avec des risques de migrations massives et leurs conséquences imprévisibles.
Pourtant, il est encore possible d'atténuer le bouleversement climatique, à condition de mettre en oeuvre de toute urgence une politique collective adéquate. À l'aide d'extraits commentés des derniers rapports du Giec de 2021 et 2022, d'une quarantaine d'infographies et de cartes, cet ouvrage incontournable nous donne les clés pour comprendre et agir dès maintenant.
Voici l'ouvrage de référence sur un phénomène stupéfiant et de plus en plus connu, devenu quasi consubstantiel de l'économie capitaliste : l'obsolescence programmée.
Nutritionniste expert en sport-santé et dans les enjeux mondiaux de l'alimentation, l'auteur promeut une approche holistique de la santé à partir de l'alimentation. Triathlète pratiquant l'Ironman et ancien membre de l'équipe de France junior de triathlon, il accompagne également de nombreuses équipes de France et olympique depuis plus de 10 ans. Dans cet ouvrage, il décortique en détail les bases d'une alimentation saine en puisant dans les découvertes scientifiques les plus récentes et ce, à différentes échelles : du coeur de la cellule jusqu'aux comportements sociaux. Ce livre devrait être amené à devenir rapidement une référence en la matière.
« C'est le sujet le plus important au monde, et il doit être porté par un maximum de voix, pour toucher le plus de personnes possible. » Greta Thunberg Plus de cent experts, écrivains, activistes et scientifiques internationaux, dont Naomi Klein, Margaret Atwood et Thomas Piketty, nous permettent de comprendre tous les enjeux de la crise écologique.
Un livre référence, qui donne les clés pour agir ensemble, maintenant.
Une vie au-delà de la Terre est-elle possible ?
À la recherche de réponses avec l'astrobiologiste Nathalie A. Cabrol.
À mi-chemin entre les mémoires d'une grande scientifique et le récit d'explorations extrêmes, le livre de Nathalie A. Cabrol fascine, questionne et nous confronte aux origines et à l'avenir de l'humanité. L'astrobiologiste tente de répondre à une question qui nous habite tous : y a-t-il une vie en dehors de la Terre ? Malgré un regard tourné vers les étoiles, la scientifique garde les pieds sur Terre et fait du changement climatique une priorité de son travail de recherche. Un plaidoyer pour une compréhension du monde et de l'univers comme un tout vivant.
Après avoir participé à la mission Mars Exploration Rover de la NASA, l'astrobiologiste Nathalie A. Cabrol est aujourd'hui directrice scientifique du Centre Carl Sagan de l'Institut SETI, une organisation à but non lucratif qui cherche à comprendre et à expliquer l'origine de la vie dans l'univers.
À défaut d'en prendre la pleine mesure, tout le monde a au moins entendu parler du changement climatique et des risques associés. La biodiversité, elle, fait très peu parler d'elle, alors que nous abordons la 6e crise d'extinction de masse.
Bien sûr, changement climatique et biodiversité ont partie liée. Mais pas seulement, et la deuxième doit faire face à des problématiques qui lui sont propres, et dans lesquelles le climat ne joue aucun rôle : artificialisation des sols, pollutions des eaux, fragmentation des milieux naturels, etc.
Pour mieux comprendre la biodiversité, et mieux la protéger, les scientifiques apportent ici des réponses claires à des questions essentielles : de quoi parle-t-on, quand on parle de biodiversité ? N'est-il pas contreproductif de s'inquiéter davantage pour l'ours blanc que pour un papillon ? Quels services la biodiversité nous rend-elle ? Quels rôles jouent les micro-organismes dans la santé des animaux et des sols ? À quelle vitesse tout cela évolue-t-il ? Qu'est-ce qui fait disparaître une espèce ? Et d'ailleurs, comment sait-on si une espèce est ou non en voie de disparition ? Quelles sont les conséquences, à moyen et long terme ?
Et... que peut-on faire ? Sous l'apparente légèreté du graphisme, cet ouvrage couvre des enjeux fondamentaux et rend compte de ce que l'on sait vraiment, ainsi que de la façon dont ce savoir est construit.
« Voir un lien entre la pollution de l'air, la biodiversité et la covid-19 relève du surréalisme, pas de la science ! », affirmait Luc Ferry en mars 2020. Voilà un philosophe bien mal informé. Car, depuis les années 2000, des centaines de scientifiques tirent la sonnette d'alarme : les activités humaines, en précipitant l'effondrement de la biodiversité, ont créé les conditions d'une « épidémie de pandémies ».
Mobilisant de nombreux travaux et des entretiens inédits avec plus de soixante chercheurs du monde entier, Marie-Monique Robin apporte enfin une vision d'ensemble, accessible à tous. Le constat est sans appel : la destruction des écosystèmes par la déforestation, l'urbanisation, l'agriculture industrielle et la globalisation économique menace directement la santé planétaire.
Et si, plutôt que la course vaine aux vaccins ou le confinement chronique de la population, le seul antidote était la préservation de la biodiversité ?
Trois générations de fermiers anglais se sont succédé sur la même terre. James Rebanks était encore adolescent lorsque son grand-père lui a transmis son savoir. Cet homme était le dernier maillon d'une agriculture millénaire. Pour lui, les champs et les bêtes avaient un nom, le paysage vibrait, les mouettes se nourrissaient des vers que sa charrue sortait du sol.
Quand vient le tour du père de James, le monde agricole n'a que le mot " progrès " à la bouche. Les petites fermes sont acculées. Il faut se moderniser, rationaliser, s'agrandir ou périr. C'est une souffrance et une perte de sens.
Lorsque James hérite du domaine, il décide d'intégrer les acquis de la science et de l'écologie pour réensauvager sa terre. Il fait de son exploitation une utopie, un modèle d'agriculture du xxie siècle.
Écrivain exceptionnel, James Rebanks est lu par des centaines de milliers de lectrices et de lecteurs. Il nous réconcilie avec le monde paysan et transmet une philosophie de vie dont chacun peut s'inspirer.
Le froid est un adversaire redoutable qui met tout le monde au diapason : qui ne s'adapte pas à ses rigueurs risque d'y laisser sa peau. Les bêtes font leur poil d'hiver, les hommes s'emmitouflent, et chacun rêve secrètement d'une hibernation qui ne prendrait fin qu'au retour des beaux jours. Mais au fait, qu'est-ce que le froid et comment délimiter son empire ?
Fort de ses voyages dans les régions du monde où le froid est le plus tenace, François Garde se propose de cerner cet adversaire à travers 99 textes surprenants, insolites, drôles, poétiques. Ces variations qui vous feront frissonner sont à savourer bien au chaud.
Défier les distances, chanter à tue-tête, incarner la grâce. Inspirer le poète et questionner le scientifique. Flirter avec l'Himalaya et caresser l'océan. Être fragile comme un souffle et résister tel le phénix. Qui peut rester indifférent à l'oiseau ? Durant quelques belles décennies, j'ai eu le privilège qu'il m'invite dans son intimité. À ses côtés, j'ai partagé ses peines et ses joies. Il m'a enrichi de ses expériences, de ses valeurs aussi. À tire d'aile, il m'a convié dans la communauté des ornithologues et celle des amoureux de la nature. Ce « Dictionnaire amoureux des oiseaux » retrace une complicité exceptionnelle avec le peuple des airs. Il revisite aussi tant de combats et d'espoir. Il valorise les oiseaux les plus admirables, de même que ceux qui s'épanouissent en cohabitant à nos côtés.
Jamais autant qu'aujourd'hui la société ne s'est tournée avec enthousiasme vers l'oiseau. En quelques décennies, la Ligue pour la Protection des Oiseaux est passée de 3 salariés et 3 000 membres à 550 salariés et 65 000 membres. Le « birdwatching » devient un « sport national » pratiqué en famille. Les jardins s'enrichissent de nichoirs et de mangeoires. Partout l'oiseau s'invite dans notre quotidien. En découvrant l'oiseau, la société marche dans les pas de Léonard de Vinci, Maurice Genevoix, George Sand, Jacques Prévert et tant d'autres passionnés du peuple des airs qui trouvent légitimement leur place dans ce dictionnaire comptant près de 150 entrées.
À votre tour de picorer l'anecdote, de survoler l'histoire ou de vous poser aux côtés des merveilleux emplumés qui se donnent en spectacle.
Étrange obsession française : parier sur une énergie devenue marginale dans le monde, plus coûteuse que les énergies renouvelables, et créant des risques incommensurables. Mais le nucléaire n'est pas seulement le signe de la faillite de la classe dirigeante du pays. Il exprime une vision du monde dépassée, rêvant d'une croissance sans limite et permettant de maintenir un ordre inégal et autoritaire. Face au climat, il nous faut repasser par la raison : les voies de l'avenir sont une économie vraiment sobre et reposant sur les énergies renouvelables.
Il y a cinquante ans, en mars 1969, alors sur le point de gagner une course en solitaire, le navigateur Bernard Moitessier choisissait de ne pas franchir la ligne d'arrivée et de fuir le consumérisme. Dans cet essai philosophique et littéraire rédigé à la première personne et empreint de doute salutaire, Corinne Morel Darleux questionne notre quotidien en convoquant les lucioles de Pasolini ou Les Racines du cielde Romain Gary et propose un choix radical : refuser de parvenir et restaurer la dignité du présent pour endiguer le naufrage généralisé.
Loin d'être le remède miracle aux crises auxquelles nous faisons face, la croissance économique en est la cause première. Derrière ce phénomène mystérieux qui déchaine les passions, il y a tout un système économique qu'il est urgent de transformer.
Dans cet essai d'économie accessible à tous, Timothée Parrique vient déconstruire l'une des plus grandes mythologies contemporaines : la poursuite de la croissance. Nous n'avons pas besoin de produire plus pour atténuer le changement climatique, éradiquer la pauvreté, réduire les inégalités, créer de l'emploi, financer les services publics, ou améliorer notre qualité de vie. Au contraire, cette obsession moderne pour l'accumulation est un frein au progrès social et un accélérateur de l'effondrement écologique.
Entre produire plus, et polluer moins, il va falloir choisir. Choix facile car une économie peut tout à fait prospérer sans croissance, à condition de repenser complètement son organisation.
C'est le projet de ce livre. Explorer le chemin de transition vers une économie de la post-croissance.
Pourquoi la question animale peut-elle être liée à celle du racisme ou du féminisme ? En quoi les conditions des travailleurs et celles des animaux se rejoignent-elles ? Quelle est l'histoire de nos assiettes, et celle des non-humains que nous côtoyons ? À travers ce livre manifeste, les auteurs et autrice nous donnent accès à ce qui nourrit, depuis plusieurs années, leurs engagements : ceux pour une autonomie politique où les animaux, leur désir de liberté et l'étendue des violences endurées sont pris en considération. Sans choisir entre écologie, antiracisme, féminisme, lutte contre l'exploitation et animalisme, cet ouvrage collectif nous invite à défendre et à mettre en pratique, dès à présent, les autonomies animales.
Comment la forêt nous sauvera si nous la laissons faire.
Peter Wohlleben est forestier depuis vingt ans. Grâce à ses livres, traduits dans le monde entier, il a fait découvrir la vie secrète des arbres et ses enseignements à des millions de lecteurs.
Dans sa forêt en Allemagne, qui est comme un laboratoire à ciel ouvert, il est le témoin des bienfaits de l'écosystème forestier, de son action sur le cycle de l'eau, les sols et la qualité de l'air que nous respirons, surtout quand le climat change.
Peter Wohlleben nous montre ainsi comment les arbres s'adaptent déjà au changement climatique et comment la forêt peut compenser ses effets. Mais les arbres sont aussi une matière première ; ils font l'objet d'une exploitation intensive, dont les conséquences menacent directement notre avenir. En s'appuyant sur la science, la nature et son expérience unique, Peter Wohlleben dénonce les pratiques de l'industrie forestière et lance un appel à laisser se développer librement les forêts du futur.
La forêt peut être notre meilleure alliée pour préserver une planète vivable... mais seulement si nous la laissons faire.
La terre de son enfance pour l'un, un paysage pour l'autre, un arbre ou les murs d'une maison chargée de souvenirs. Nous portons tous en nous des lieux auxquels nous sommes singulièrement reliés - des lieux qu'on aime. Pour parler de cette géographie intime, nous avons souvent recours au registre de l'identité, des racines, de l'appartenance. À quoi s'oppose l'idée qu'on pourrait être " de nulle part ". Nous rejouons ainsi une alternative bien connue : d'un côté, l'idéal d'une osmose entre les humains et leur lieu de vie ; de l'autre, l'idéal de femmes et d'hommes sans attaches, ayant le monde à disposition. Or, s'il est absolument nécessaire de proscrire un vocabulaire dont se nourrissent les mouvements d'ultradroite, il est tout aussi urgent de reconnaître l'importance, pour chacun, de son lieu de vie. Car mépriser cette relation, c'est nourrir la frustration qui fait le lit des positions politiques extrêmes. Et abstraire la citoyenneté de tout contexte, c'est risquer de toujours plus négliger notre environnement.
Ce livre très personnel, dans lequel Joëlle Zask se penche sur sa propre expérience et enquête sur celle des autres, nous invite en somme à emprunter un double chemin politique et esthétique pour penser une nouvelle manière d'arpenter le monde.
Dans le désert des Mojaves, une grotte jalousement gardée abrite les derniers représentants d'une espèce de poissons minuscules. En Australie, des scientifiques s'efforcent de créer des coraux capables de supporter l'acidification des océans. Autour de Chicago, la flore aquatique n'a pu être sauvée qu'en électrifiant une rivière.Dans La 6e Extinction, salué unanimement comme un événement lors de sa parution et récompensé par le prix Pulitzer, l'autrice dressait le constat implacable de ce que l'homme fait subir à son environnement. Avec Des poissons dans le désert, une surprenante enquête, elle raconte comment, pour réparer les dommages causés par l'activité humaine, nous en sommes venus à nous substituer à la Nature. Pour le meilleur et pour le pire.Elizabeth Kolbert pointe de façon incisive le combat absurde, mais louable, de l'homme qui tente de réparer ce que l'anthropocène a détruit. Anne Quéméner, Sud Ouest.Traduit de l'anglais (États-Unis) par Hélène Borraz.
Les plantes vagabondes n'ont pas bonne presse : on les appelle mauvaises herbes, fleurs sauvages, et elles sont trop souvent interdites de culture.
Pour prendre la défense du brassage planétaire, Gilles Clément, l'un de nos plus célèbres paysagistes, inventeur du Jardin en mouvement, a choisi de nous raconter l'histoire de quelques-unes de ces plantes exotiques que nous retrouvons aujourd'hui dans nos jardins et dans les friches : rhubarbe du Tibet, pavot de Californie, armoise de Sibérie, grande berce du Caucase...
Il nous explique aussi comment l'homme, les désherbants, le béton, les défrichages et les cultures industrielles ont permis à ces vagabondes de s'installer et de se développer.
Un livre polémique et poétique, passionnant et passionné.
Tout part d'une lettre que le Dalai-Lama écrit a la jeune militante Greta Thunberg et qui est ici retranscrite. De ce premier contact épistolaire, naît une rencontre entre les deux plus importants défenseurs du climat en janvier 2021. Le sujet précis est le phénomène de rétroaction, selon lequel un effet agit en retour sur ses causes et les amplifie. Pour illustrer ce phénomène, les deux personnalités prennent plusieurs exemples et s'appuient sur des analyses scientifiques fournie par William Moomaw (auteur principal des rapports du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat/IPCC, et co-lauréat du prix Nobel de la paix 2007) et de Susan Natali (scientifique arctique renommée). Loin d'être défitistes, les auteurs veulent porter un message d'espoir : la planète peut être encorée sauvée.
Nous devons agir.
Sauver les glaciers, c'est se sauver nous-mêmes Partout le même constat, des températures records touchent tous les pays, des incendies ravagent des régions entières, des espèces disparaissent, et la banquise diminue jour après jour. Le réchauffement climatique est à l'oeuvre et ne cesse de s'intensifier.
Poussée par son amour de la glace et de la neige, la Savoyarde Heïdi Sevestre décide de devenir glaciologue. Pour ses recherches, elle parcourt la planète (Arctique, Himalaya, Groenland ou encore Antarctique) et l'émerveillement pour les géants de glace cède place à l'anxiété : les glaciers fondent inexorablement et vont disparaître d'ici quelques années si nous continuons de vivre comme nous le faisons. Heïdi Sevestre change alors de cap et sort de son laboratoire de recherche pour alerter le grand public et les puissants sur les ravages causés par le dérèglement climatique. Une profonde conviction la guide : sauver les glaciers c'est se sauver nous-mêmes. À propos de l'autrice Heïdi Sevestre est glaciologue, membre du club international des explorateurs et a reçu la médaille Shakleton pour la protection des régions polaires. Elle mène plusieurs expéditions dans les endroits froids chaque année.
Https://fr.heidisevestre.com/
Dans la première édition de ce livre, Aurélien Barrau nous disait : « La vie, sur Terre, est en train de mourir. L'ampleur du désastre est à la démesure de notre responsabilité. L'ignorer serait aussi insensé que suicidaire. Plus qu'une transition, je pense qu'il faut une révolution. Et c'est presque une bonne nouvelle. » Dans cette nouvelle édition, il complète et affine son propos en analysant la nature des oppositions à la pensée écologique et en suggérant de nouvelles voies de résistance pour dépasser l'immobilisme suicidaire.
1979. À peu près tout ce que nous comprenons à l'heure actuelle du réchauffement climatique était compris. Et même mieux compris, sans doute. Les principaux aspects du problème étaient tranchés, sans débat possible, et les spécialistes, loin de se disputer sur l'établissement des faits, travaillaient à en affiner les conséquences. Il y a trente ans, nous aurions pu sauver la Terre. Pourtant nous n'avons rien fait. Après des années d'enquête et plus de cent interviews réalisées avec le soutien de la Fondation Pulitzer, Nathaniel Rich retrace comment la planète a raté son rendez-vous avec le climat, comment malgré les efforts de plusieurs lanceurs d'alerte, d'intérêts parfois concordants, souvent contradictoires, y compris de l'industrie pétrolière, rien n'a été fait pour stopper le changement climatique. Implacable et passionnant, Perdre la Terre est un document pour l'histoire. Notre histoire.
Après un coup de tonnerre du destin, Édouard Cortès choisit de se réfugier au sommet d'un chêne, de prendre de la hauteur sur sa vie et notre époque effrénée.
À presque quarante ans, il supprime ses comptes sur les réseaux sociaux et s'enfonce dans une forêt du Périgord. Là, dans une cabane construite de ses mains, il accomplit son rêve d'enfant.
Ce printemps en altitude et dans le silence des bois offre une lecture de la nature qui ne se trouve dans aucun guide ou encyclopédie. Afin de renouer avec l'enchantement et la clarté, l'homme-arbre doit couper certaines branches, s'alléger et se laisser traverser par la vie sauvage avec le stoïcisme du chêne.