« La question que nous nous sommes posée peut se résumer ainsi : que faut-il faire pour mettre l'économie française en cohérence avec une baisse des émissions planétaires de 5 % par an, compatible avec nos engagements climatiques, tout en permettant à chacun(e) de trouver un emploi ?
C'est ce plan de marche visant la décarbonation effective de nos activités que nous avons essayé de construire. Derrière les chapitres qui suivent, il y a l'apport de dizaines de collaborateurs, de centaines de contributeurs et de milliers de relecteurs. Il a fallu en défricher des sujets pour commencer à avoir une vue d'ensemble ! Si ce plan parvient à faire un tant soit peu la différence dans les débats à venir, nous n'aurons pas perdu notre temps. » Jean-Marc Jancovici
This is the era of the Smart Ecosystems Economy, where the companies that thrive must be ready to cope with randomness and unexpected events. In this digital world, the traditional boundaries have disappeared, paving the way for new and smarter ecosystems to develop. Companies seeking to transform into future-proof organisations would do well to understand these ecosystems, and get a grasp on how they work.
This book serves as a guide to building smart, competitive ecosystems for both small and large organisations. A timely book that cracks the code of tomorrow's business models.
L'économie est désormais au coeur du débat politique, au point que les deux domaines se confondent presque. « Comment financez-vous cette mesure ? » ; « Laisserez-vous filer la dette ? » ; « Cette proposition est-elle crédible dans le cadre européen ? » : telles sont quelques-unes des questions qui résonnent sur les plateaux de télévision, à la radio, dans la presse ou sur les réseaux. Mais, avec ses chiffres, ses statistiques et ses théories parfois abstraites, l'économie intimide. De sorte que certains n'osent se prononcer sur ces sujets - et renoncent par là même à se forger une opinion sur des pans entiers de la vie publique.
Quoi de mieux pour y remédier qu'un dictionnaire ? Entrée par entrée, notion par notion, le lecteur pourra progressivement s'y réapproprier les termes d'un débat trop souvent confisqué.
A contre-courant de la pensée dominante, l'auteur y livre ses analyses. Libre à chacun d'y adhérer ou pas. L'essentiel est de relancer la réflexion, voire la controverse, et de permettre à toutes et tous d'y prendre part.
De « Déficit public » à « Planification écologique » en passant par « Homme déconstruit » ou « Argent magique », avec la gravité qui s'impose mais non sans une pointe d'ironie, ce livre offre un tour d'horizon de nombreuses problématiques cruciales pour notre présent et notre avenir.
Un dictionnaire en forme d'acte citoyen.
Face à la montée des inégalités, aux désastres politiques et aux catastrophes environnementales, les auteurs montrent que tout n'est pas perdu à la condition de dresser, d'abord, un constat honnête. Ces pages analysent où et quand les économistes ont échoué, aveuglés par l'idéologie, et traquent les fausses évidences sur les questions d'immigration, de libre-échange, de croissance, d'inégalités, de changement climatique.
Si cet ouvrage renverse nombres d'idées reçues, il est aussi un appel à l'action. Il répond à l'urgence de temps troublés en offrant un panel d'alternatives aux politiques actuelles. Car une bonne science économique peut faire beaucoup. Appuyée sur les dernières avancées de la recherche, sur des expériences et des données fiables, elle est un levier pour bâtir un monde plus juste et plus humain.
La capacité qu'ont les capitalistes de s'enrichir ou de nuire au bien commun ne tient qu'à un ... code ! Car, en soi, la possession d'une terre, d'un atelier, d'une idée, etc., ne procure qu'un outil. Celui-ci ne devient une source durable de richesse et de pouvoir opposable à autrui qu'en raison des droits et protections que lui confère son codage juridique. Dans une langue accessible à tous, Katharina Pistor, nous explique la fabrique du capital. Elle raconte l'histoire de l'adaptation du droit pour instituer successivement le codage capitaliste de la terre, de l'entreprise, de la connaissance, de la dette, de la nature. Elle met au jour le rôle des « maîtres privés du code » - ces avocats et banquiers qui élaborent de fait le code public en inventant des contrats et des instruments qu'ils font ensuite valider par la loi. Ce droit conçu par et dans l'intérêt de riches acteurs privés induit à la fois l'accumulation de richesse, l'envol des inégalités et les crises à répétition. Mais, puisque que c'est la loi qui fait le pouvoir du capital, l'auteure peut esquisser la manière de concevoir un autre code qui remettrait le droit des entreprises, des marchés et de la finance au service de l'intérêt commun.
La répartition des richesses est l'une des questions les plus débattues aujourd'hui. Pour les uns, les inégalités n'en finiraient pas de se creuser. Pour les autres, on assisterait à une réduction naturelle des écarts. Mais que sait-on vraiment de l'évolution des inégalités sur le long terme ?
Fruit de quinze ans de recherches et parcourant trois siècles et plus de vingt pays, cette étude renouvelle entièrement notre compréhension de la dynamique du capitalisme en situant sa contradiction fondamentale dans le rapport entre la croissance économique et le rendement du capital. Si la diffusion des connaissances apparaît comme la force principale d'égalisation des conditions sur le long terme, à l'heure actuelle, le décrochage des plus hautes rémunérations et, plus encore, la concentration extrême des patrimoines menacent les valeurs de méritocratie et de justice sociale des sociétés démocratiques.
Un best-seller mondial qui est déjà devenu un classique.
Retail apocalypse. Cette expression désigne la vague de fermetures d'un grand nombre de magasins aux États-Unis depuis une dizaine d'années. En France, le mouvement n'a pas la même ampleur mais l'essor du e-commerce concurrence les ventes «physiques» et contribue à faire progresser la vacance commerciale en centre-ville et dans certaines galeries marchandes. Pour autant, l'avenir des marchés, des boutiques, des centres commerciaux, des friperies, des brocantes, des grands magasins ou des librairies n'est pas scellé. En dépit de la digitalisation des courses, de la remise en cause de la distribution de masse et de l'apparition de nouvelles normes de consommation, le magasin demeure un lieu d'approvisionnement central. Il est également un lieu social et assume d'autres fonctions capables de garantir son existence. À travers une vingtaine de chapitres exposant les résultats d'enquêtes sociologiques, cet ouvrage propose une contribution originale au débat en mettant en évidence les fonctions symboliques et l'utilité sociale du magasin. Que fait-il à l'individu? Que vient y chercher celui-ci que les plateformes ne peuvent lui assurer? Ni complainte du progrès, ni tract poujadiste de défense des petits commerçants, cet ouvrage examine les raisons qui poussent chaque individu à consacrer en moyenne deux heures quarante par semaine aux achats hors de son domicile.
Aride, l'économie ? Lugubre ? Technique ? Jargonneuse ? Depuis 2010, « On n'arrête pas l'éco », le magazine économique de France Inter, diffusé tous les samedis et animé par Alexandra Bensaid, prouve le contraire. L'émission explique au plus grand nombre les changements du quotidien et met en lumière les tendances et les phénomènes silencieux de l'économie. Un cocktail savamment dosé entre reportages de terrain, débats mordants, ouverture sur l'étranger, questions sur les droits des salariés et grandes interviews d'économistes, de penseurs et de décideurs, qu'ils soient ministres, PDG, syndicalistes, directeurs d'institutions ou start-uppers.
Avec son équipe, Valentin Pérez, Christian Chavagneux, Sandrine Foulon et Marc Vignaud, Alexandra Bensaid prolonge son émission à travers cet ouvrage illustré, qui se veut tout aussi complet, vif et pédagogique. Au travers de chiffres-clés, de mots-repères, d'arguments et de réponses à nos interrogations quotidiennes, ce livre a pour ambition d'aider à comprendre l'économie, comme on la vit et comme on la veut. Du monde du travail au poids des GAFAM, des inégalités sociales à la montée en puissance de la Chine ou aux enjeux écologiques. Puisque l'économie ne s'arrête jamais, il n'est jamais trop tard pour se l'approprier !
Pourquoi l'espèce humaine a-t-elle surpassé toutes les autres? Quelles sont les causes profondes des inégalités entre les peuples et comment les surmonter?Depuis l'aube des temps, le niveau de vie de l'humanité, proche de la survie, n'a guère varié. Mais, au cours des deux derniers siècles, l'humanité a connu une amélioration spectaculaire de ses conditions de vie. Comment expliquer cet incroyable essor?Élucider ce «mystère de la croissance» permet de s'attaquer au «mystère des inégalités», aux sources des immenses écarts de richesse entre les peuples aujourd'hui. Les facteurs profonds qui sous-tendent ces inégalités mondiales nous amènent à remonter l'histoire, pour finalement revenir là où tout a commencé:l'exode d'Homo sapiens depuis l'Afrique, il y a des dizaines de milliers d'années.Phénomène éditorial, Le Voyage de l'humanité est traduit dans 30 pays. Véritable Big Idea Book, cet ouvrage lumineux, pluridisciplinaire et profondément original fait la brillante synthèse des connaissances sur le développement de l'espèce humaine.
« Le monde est en plein bouleversement. Parmi les nombreuses ruptures que nous observons aujourd'hui, la plus fondamentale est sans aucun doute celle du passage d'une économie d'abondance à une économie de rareté : rareté du travail, des matières premières, de l'énergie.
En économie, qui dit rareté, dit hausse des prix et pose ainsi le problème de l'inflation (et par voie de conséquence celui du pouvoir d'achat). Ce thème que l'on croyait presque oublié depuis au moins deux décennies ressurgit aujourd'hui avec force. Or une inflation mal régulée peut être source de drames individuels, mais aussi collectifs, voire de nouvelles guerres.
Après avoir examiné les surprises que nous ont réservé ces multiples ruptures et crises, nous entrerons dans le détail de ces raretés. Puis, nous esquisserons les pistes de réflexion qui nous semblent prioritaires et urgentes. » P. A. et O. P.
Un nouveau paradigme économique.
Un nombre croissant de femmes démissionnent de postes prestigieux ; est-ce à dire qu'elles n'ont pas les épaules pour tenir la pression et le rythme ? Céline Alix décortique les raisons qui les poussent à sortir des clous et revisite leur choix autrement qu'à travers le prisme de l'échec. En s'appuyant sur les travaux des sociologues, philosophes et féministes, et sur les témoignages qu'elle a recueillis, elle propose de voir dans le parcours de ces femmes une tentative de modeler une nouvelle forme de réussite sociale, davantage tournée vers le sens, l'éthique, l'efficacité, la sororité et une plus grande perméabilité entre vie professionnelle et personnelle.
Un essai essentiel et foisonnant qui, remettant en perspective l'histoire de la dette depuis 5000 ans, renverse magistralement les théories admises. Il démontre en particulier que l'endettement a toujours été une construction sociale fondatrice du pouvoir. Aujourd'hui encore, les économistes entretiennent une vieille illusion : celle que l'opprobre est forcément à jeter sur les débiteurs, jamais sur les créanciers. Et si l'unique moyen d'éviter l'explosion sociale était justement. d'effacer les dettes ?
La révolution numérique bouleverse nos modes de vie, nos économies et nos pratiques sociales. Elle transforme aussi en profondeur notre rapport à l'information. En effet, nous sommes aujourd'hui confrontés à une masse inédite d'informations disponibles et à une concurrence généralisée des points de vue, qui s'expriment sans filtre et selon une logique peu intelligible pour les utilisateurs du web et des réseaux sociaux. Cette saturation et cette dérégulation du marché de l'information en ligne mettent à rude épreuve nos capacités de vigilance intellectuelle, ce qui nous rend davantage perméables aux fausses informations. Désinformation, infox... : les vocables se multiplient pour désigner ces fausses nouvelles qui circulent en ligne et sont susceptibles d'influencer nos attitudes, nos comportements, mais aussi notre représentation du monde environnant, au risque de faire émerger des réalités parallèles et de voir disparaître l'espace commun nécessaire à la confrontation des opinions, des idées et des valeurs : autrement dit, à la vie démocratique.
« Comment ne pas reconnaître que la tristesse de Gaïa est avant tout la mienne face au désastre grandissant dont témoigne l'état du monde ? Comment en sommes-nous arrivés là ? » Pierre Rabhi offre dans cet ouvrage sa lecture du monde et sa vision humaniste sans concession des maux que l'être humain inflige à la planète Terre.
Il propose de prendre de la hauteur, d'observer de manière globale, réfléchie et sereine pour comprendre pour quelles raisons l'humain, être de tourments, a pu se laisser dévoyer et absorber par les mirages d'une modernité qui, si elle a de nombreux atouts, a aussi fait oublier que Gaïa, la terre-mère, doit être protégée et respectée pour tous les autres vivants actuels et ceux à venir. Il invite ainsi à lutter contre la résignation et affirme qu'une autre logique d'existence est indispensable, qu'un autre modèle de société basé sur la modération des besoins est la solution pour un monde plus viable et vivable car aujourd'hui nous n'avons plus le choix.
En France, dans ce pays riche où l'agriculture se veut productiviste et exportatrice, une personne sur dix doit recourir à des dispositifs d'aide alimentaire. Les Restos du coeur en sont l'un des acteurs principaux. Que leur existence soit devenue indispensable révèle l'absurdité et la triple faillite de notre système agricole, malade d'un bout à l'autre de la chaîne. Mondialisé et industriel, celui-ci participe au désastre écologique en cours tandis que nombre d'agriculteurs français sombrent dans la pauvreté malgré un lourd labeur.
À travers l'incroyable travail réalisé par l'association fondée par Coluche il y a bientôt quarante ans, on pourrait croire que les dons de nourriture et de temps répondent au droit à l'alimentation. Pourtant, il n'en est rien. Sur le terrain, les bénévoles sont en souffrance. Ils constatent que leur action, loin d'aider à sortir de la pauvreté, consiste surtout à maintenir une paix sociale, en évitant des vols et des émeutes de la faim. Car l'impossibilité à accéder à la nourriture est une violence qui s'exerce contre les plus pauvres. On sort profondément ébranlé de cette enquête dans le monde invisible du quotidien de l'aide alimentaire.
Et si, dans une société démocratique, l'urgence consistait moins à donner de la nourriture que des droits pleins et entiers ?
En 1972, quatre jeunes scientifiques du MIT rédigent à la demande du Club de Rome un rapport qu'ils intitulent The Limits to Growth et qui établit, pour la première fois, les conséquences dramatiques d'une croissance exponentielle dans un monde fini.
En 2004, quand les auteurs enrichissent leur analyse de données accumulées durant trois décennies d'expansion sans limites, l'impact destructeur des activités humaines sur les processus naturels les conforte définitivement dans leur raisonnement.
En 1972, la problématique centrale était : « comment éviter le dépassement » ; en 2004, l'enjeu est alors : « comment procéder pour que nos activités ralentissent et puissent tenir dans les limites de la planète ? » ; désormais, les limites sont dépassées : que nous reste-t-il à envisager ?
Tous tracés, et alors ? Bienvenue dans le capitalisme de surveillance ! Les géants du web, Google, Facebook, Microsoft et consorts, ne cherchent plus seulement à capter toutes nos données, mais à orienter, modifier et conditionner tous nos comportements : notre vie sociale, nos émotions, nos pensées les plus intimes...
Jusqu'à notre bulletin de vote. En un mot, décider à notre place - à des fins strictement lucratives.
Des premiers pas de Google au scandale de Cambridge Analytica, Shoshana Zuboff analyse cette mutation monstrueuse du capitalisme, où la souveraineté du peuple est renversée au profit non pas d'un État autoritaire, comme on pourrait le craindre, mais d'une nouvelle industrie opaque, avide et toute-puissante, menaçant dans une indifférence radicale notre libre arbitre et la démocratie.
Il est urgent de développer des outils pour appréhender cette situation « sans précédent » et provoquer une prise de conscience internationale. Unanimement salué par la presse, L'Âge du capitalisme de surveillance est un appel à la résistance.
Le célèbre économiste Nouriel Roubini, qui fut le seul à clamer, contre l'opinion générale du monde de la finance, l'imminence de la crise des subprimes de 2008, soutient que nous nous dirigeons vers la pire catastrophe économique depuis la Seconde Guerre mondiale - à moins que nous n'anticipions et n'agissions pour nous défendre contre dix menaces à court et moyen terme.
Cet ouvrage explore ces dix « mégamenaces ». Roubini révèle comment elles se chevauchent et se renforcent mutuellement, et établit un lien entre l'accumulation des dettes, l'argent facile et les crises financières, l'intelligence artificielle et l'automatisation, l'inflation et la stagflation, l'inégalité des revenus et le populisme, les pandémies et le changement climatique... Cette nouvelle interconnectivité nous dirige-t-elle vers la « tempête parfaite » ?
Après avoir examiné chaque menace, Roubini propose d'élaborer un programme pour y faire face.
Il est urgent de nous débarrasser de tous nos a priori et de bâtir un monde différent.
En 2020, Emmanuel Macron proposait à Jean Tirole et Olivier Blanchard de constituer une commission indépendante pour plancher sur les défis du futur. Cette commission internationale de vingt-quatre éminents économistes produisit un rapport portant sur trois défis structurels pour l'économie mondiale : le changement climatique, les inégalités et l'évolution démographique. Ces défis sont existentiels mais leur horizon temporel - leurs effets immédiats sont beaucoup plus faibles que leurs effets à long terme - invite à la procrastination. Pourtant, des solutions existent, même si elles sont parfois coûteuses ou difficles à mettre en place. Cet ouvrage, destiné à un très large public, est un résumé des conclusions de cette commission. Elles nous concernent tous. Au-delà de la stricte rationalité économique, la commission s'est attachée à prendre en compte les perceptions de la population car sans acceptabilité politique, une réforme, même souhaitable, est promise à l'échec. Pour chacun de ces trois défis, la commission recommande donc non pas une réforme isolée, mais un ensemble de réformes, complémentaires et multidimensionnelles. Il est urgence de penser le long terme.
Le travail fantôme est le travail non rétribué réalisé par tout un chacun au sein de la société. Or ces activités indispensables au bon fonctionnement du capitalisme sont invisibles ou invisibilisées. Ainsi s'ajoute à la peine des hommes un labeur de l'ombre imposé à des victimes consentantes mais qui pourraient bien un jour en demander compte. Ivan Illich s'adresse ici aux « colonisés », c'est-à-dire à une immense majorité de gens pris en main, pris en charge, mais qui commencent à revendiquer leurs responsabilités à travers la mise en oeuvre d'une société conviviale.
La perplexité des étudiantes et étudiants ne cesse de grandir : comment peut-on continuer à enseigner une économie aveugle à l'écologie comme s'il s'agissait de mondes parallèles ? Ce manuel innovant propose en réponse une économie pour le XXIe siècle, qui intègre dé?s écologiques et enjeux sociaux : une économie qui part de la biosphère plutôt que de la traiter comme une variable d'ajustement ; une économie qui place au centre la crise des inégalités sociales plutôt que l'obsession de la croissance ; une économie organique, en prise avec le vivant dont nous dépendons ; une économie en dialogue avec les autres disciplines. En somme, une économie mise au service des transitions justes, qui ont pour but de préserver notre planète et nos libertés.
La première partie du manuel présente un cadre, une méthode et des outils pour insérer l'économie entre la réalité écologique et les principes de justice. La seconde partie applique cette approche social- écologique à toutes les grandes questions de notre temps : la biodiversité, les écosystèmes, l'énergie, le climat, etc., et donne à voir tous les leviers d'action pour mener à bien les transitions justes : Nations unies, Union européenne, gouvernement français, territoires, entreprises, communautés.
Emblème de l'accumulation de richesses et géant de l'informatique, Bill Gates est devenu en quelques années une icône de la philanthropie. Mais en réalité, ses oeuvres caritatives s'apparentent à un outil au service des multinationales les plus nocives pour l'environnement, la santé et la justice sociale - parfois même au service des intérêts économiques de Bill Gates lui-même. Première publication sur ce sujet en France, ce livre en apporte la preuve en suivant, depuis leur source, les flux financiers qui alimentent les actions de la fondation Bill et Melinda Gates.
UN CAS D'ÉCOLE DU «PHILANTRO-CAPITALISME» QUI MENACE LA DÉMOCRATIE, accélérant l'avènement d'un monde où les milliardaires prennent la place des États et concentrent toujours plus de pouvoir sur les politiques publiques. Un ouvrage à contre-courant de la "success story" de Bill Gates ; une enquête de Lionel Astruc, figure importante de la transition écologique.
Approfondissant la réflexion entamée avec son best-seller No logo, Naomi Klein dénonce la tentative de prise de contrôle de la planète par un ultralibéralisme mettant à contribution crises et désastres pour substituer la seule loi du marché aux valeurs politiques et culturelles des civilisations. Une histoire secrète du libre-échange remarquablement conduite et documentée.
Ce livre remarquablement documenté - tant par ses idées et propositions que par les pratiques qui essaiment déjà dans certaines villes ou certains pays - dessine le monde tel qu'il devrait être pour répondre aux grandes crises sanitaires, climatiques, sociales, économiques ou psychiques. En ces temps de graves périls, il nous faut bifurquer : il n'y a pas d'alternative.