Rapport au corps et aux normes de beauté, rapport à l'autre et aux sexualités, codes de la pornographie... Les injonctions portant sur le corps et la sexualité des filles sont nombreuses. Pour s'en libérer, il faut les reconnaître et en prendre conscience. Ce sera chose faite grâce à cet essai d'Ovidie illustré par Diglee, qui est un véritable guide d'empowerment destiné aus adoslescentes.
Que l'on soit fille ou garçon,les injonctions portant sur ce que l'on peut ou doit faire - ou non - de son corps et de son apparence sont la norme.
Role models, histoire des vêtements, anecdotes et détails croustillants... ce petit manifeste illustré est fait pour prouver avec humour que chacun.e a bien raison de vouloir faire ce qui lui plait avec son corps et ses vêtements !
Les jeunes enfants ne vivent pas au pays des Bisounours mais dans le même monde que nous : un monde où l'on peut être en colère, où l'on manifeste pour défendre ses droits, un monde où les adultes prennent l'apéro, font (parfois) la fête et sont (souvent) épuisés, un monde où les gens peuvent être tatoués et avoir les cheveux roses, où de mystérieux collages parsèment les murs de la ville, où l'on peut dîner d'une pizza vautrés sur un canapé, où les formes d'amour, de famille et de parentalité sont diverses.
C'est ce monde réel que l'on découvre au fil des pages de cet « imagier de la vraie vie », où se conjuguent la finesse, l'humour et le mordant des textes d'Émilie Chazerand et la beauté des illustrations d'Anna Wanda Gogusey.
L'imagier de la ville brûle est un imagier pas comme les autres, garanti sans doudou ni bavoir, mais fourmillant de détails tendres et cocasses. Il laisse la rumeur du monde pénétrer dans les chambres d'enfants afin qu'ensemble nous puissions échanger sur le monde dans lequel nous vivons toutes et tous.
L'histoire d'Antigone est ici adaptée aux jeunes lecteurs, sans rien abandonner de ce qui fait la force de personnage et de cette histoire : une héroïne (une vraie !), forte et intransigeante, dont le destin heurte de plein fouet celui d'un tyran qui lui oppose son pouvoir personnel et la raison d'état.
Une jeune fille rebelle, consciente des conséquences de ses actes, qui décide malgré tout d'aller au bout de ses convictions, de ne pas faire de compromis, et d'en payer le prix.
Une jeune fille maudite, dont l'histoire familiale ne peut que l'entraîner vers le drame, mais qui n'essaye pas de s'en détourner.
Elle est intègre, elle est féministe, et elle pose des questions universelles, qui nous concernent toutes et tous, et à tout âge : comment se situer face à l'autorité ? Jusqu'où aller pour défendre ses convictions ? Le compromis est-il parfois une meilleure option?
Pour rendre cette tragédie classique et complexe accessible aux lecteurs à partir de 8 ans, nous proposons une version simplifiée de l'histoire (mais pas édulcorée !), qui est illustrée d'une façon à la fois classique et fantastique. Les jeunes lecteurs se nourriront de ce dessin fouillé et complexe, riche de nombreux détails. Une illustration qui suscite l'envie de s'arrêter, de scruter chaque image à la recherche de tout ce que l'on pourra y trouver... et d'en être récompensé.
Si tu fais partie de l'espèce humaine et que tu as un utérus, tu auras un jour tes règles, comme 3,5 milliards de personnes dans le monde. C'est normal, avoir ses règles est une chose naturelle et un signe de bonne santé ! Pourtant, tu entendras peut-être dire que c'est sale et que tu ne dois surtout pas en parler. Les tabous, la peur, la honte... il est temps d'en finir avec tout ça et de faire enfin tes propres règles ! Élise Thiébaut est journaliste et féministe. Elle aime raconter des histoires et a écrit plusieurs livres, mais aussi des spectacles de feux d'artifices ou une histoire insolite du métro. Elle s'intéresse tellement aux règles que c'est le deuxième livre qu'elle écrit sur ce sujet. Mirion Malle fait de la BD, des dessins, de la sociologie et de la bagarre. Elle parle souvent de féminisme sur son blog Commando Culotte et elle fait aussi des blagues.
Un format innovant qui concilie rigueur scientifique et plaisir de lecture.
Dans ce documentaire jeunesse qui prend la forme d'un roman scientifique immersif, le préhistorien Nicolas Teyssandier nous fait partager la vie d'un groupe de Sapiens vivant sur l'actuel territoire de la Dordogne au Paléolithique supérieur, il y a 35 000 ans.
Un roman documentaire : tout est inventé, mais rien n'est faux ! Tout est basé sur l'état actuel de la recherche en préhistoire. Un dialogue s'installe entre le chercheur et les lecteurs, pour mieux comprendre comment la science reconstitue la vie à la préhistoire, et pour déconstruire les clichés sur les premiers humains, qui ils étaient, comment ils vivaient, etc.
Immersif pour permettre aux jeunes lecteurs et lectrices de se mettre dans la peau des personnages du livre et de se faire une idée très juste de la vie à la préhistoire. Au fil des saisons, les lecteur·rices sont invités à suivre au plus près ce groupe de Sapiens, à partager leur vie et leurs activités et à découvrir leurs conditions de vie, leurs savoir-faire, leurs croyances, leurs rituels, et mille autres détails passionnants sur la vie des premiers humains.
12 illustrations viennent compléter le récit.
Une succession de tranches de vie partagées par une mère célibataire et sa fille, racontée avec naïveté et simplicité par cette dernière. Des moments de tendresse ordinaire (calins, bisou du soir, sortie au square) succèdent à d'autres qui le sont beaucoup moins (rave, vernissage, perfomances artistiques, manifestation féministe...).
Une famille monoparentale, une mère féministe aussi libre que fantaisiste, une enfant qui grandit entourée d'adultes hors normes mais bienveillants... Cet album prônant la liberté de choix de vie, la tolérance et l'inclusivité est un petit bijou à bien des égards : par la simplicité et l'universalité de son propos, par les modèles différents de famille et de parentalité qu'il montre en toute simplicité, et qui permettront à nombre d'enfants de reconnaître et de voir leur famille représentée, par la beauté des illustrations d'Anna Wanda Gogusey, par l'actualité de son propos, alors que chaque avancée sociétale voit la frange la plus réactionnaire de la population française monter au créneau...
Lorsque les yeux de Sofia se ferment, un minuscule monde magique apparaît sous ses paupières. Un monde peuplé de lutines et de lutins, où l'on a pour amies la Fée-Ministe, son épouse la Fée-Moustache et leur chien Boubou, un monde où l'on peut être libre et différent·e, comme cela vous chante !
Que se passe-t-il dans les rêves de Sofia ? Vous le découvrirez dans le premier album jeunesse de la chanteuse Pomme qui dévoile ici une autre facette de son immense talent de créatrice d'univers et de raconteuse d'histoires, mis en valeur par les adorables illustrations de la très talentueuse Pauline de Tarragon.
Cette histoire pleine de fantaisie et de douceur réconciliera les enfants avec l'heure de la sieste, et séduira les adultes par son double niveau de lecture.
Un cahier de rêves invite les enfants à écrire ou dessiner leurs rêves préférés, et un encart de 8 pages inséré à la fin du livre permet de prolonger l'univers du livre (poupée à découper et petits vêtements, journal du monde magique...).
Une dystopie féministe et anticapitaliste pour les ados.
L'orage qui vient s'ouvre sur une course. Une course qui s'achève par la vision de dents affûtées plongeant dans la chair d'une brebis. Qui tue et mange cette bête innocente ? Les premiers chapitres du roman ados/young adult de Louise Mey nous éloignent de cette figure affamée pour nous plonger dans la vie quotidienne du Hameau. Nous y rencontrons Mila, une adolescente de 15 ans qui vit entourée de femmes et d'enfants. Le monde tel que nous le connaissons a disparu après un événement que les habitant·es nomment la Rétractation. Des communautés se sont reconstruites, même si le danger continue de gronder au-delà des portes du Hameau.
Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon, célèbres sociologues passés maîtres dans l'art de décortiquer les inégalités, proposent une édition complétée et actualisée de ce petit manuel de pensée critique à lire et relire, de 9 à 99 ans ! Avec clarté, pédagogie et humour, ils expliquent les mécanismes et les enjeux du monde social. Cette opération de dévoilement permettra aux jeunes (et aux moins jeunes) lecteur·rices de dépasser le stade du ressenti pour accéder à la compréhension des déterminismes sociaux qui entrent en jeu : les riches, les pauvres oui, c'est injuste... mais pas seulement !
Pourquoi les riches sont-ils de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres ? s'attaque aux mécanismes de la domination sociale. Qu'est-ce qu'une classe sociale ? À quoi reconnaît-on les riches ? Que font-ils avec leur argent et pourquoi ne le partagent-ils pas avec ceux qui manquent de tout ? A-t-on besoin des riches ? 20 questions pour rendre compte d'une réalité sociale complexe sont croquées ici avec finesse et humour par l'illustrateur Étienne Lécroart. Un essai jeunesse exceptionnel pour aiguiser l'esprit critique et donner envie de changer le monde !
Ni poupées, ni super-héros, on est des super-égaux reprend les albums On n'est pas des poupées et On n'est pas des super-héros . Il répond avec humour, et sans tourner autour du pot, à des questions clés : comment être soi-même et pas ce que les autres voudraient que l'on soit ?
Comment grandir en s'a ranchissant des stéréotypes de genre ? Et une fois que l'on a déconstruit, que reconstruira-t-on ?
Sur le chemin de l'école, un garçon et une fille parlent de l'amour, de la sexualité, du corps et des différences entre les hommes et les femmes.
Vous connaissez l'histoire : la petite maison dans les bois, le vieux, la vieille, le blé ramassé dans le grenier, la galette mise à refroidir qui roule et se sauve dans la forêt, la petite chanson qui trotte dans la tête, et le renard qui finit par la dévorer !
Maintenant, imaginons que par un retournement de situation un peu magique, la vieille dame se transforme en galette et roule à travers bois vers la liberté. La petite chanson est toujours là, le lapin, le loup, l'ours aussi. Et le renard ? Vous verrez bien !
Mirion Malle et Anne Dory revisitent le classique (autant que sexiste !) Roule Galette pour en faire un conte éco-féministe plein d'humour et d'empowerment.
Parler, ce n'est pas seulement faire du bruit avec sa bouche. Le langage est un outil, c'est aussi une arme.
Que fait-on vraiment quand on parle ? Cette question pourtant fondamentale est rarement abordée à l'école. Dès le plus jeune âge, on apprend à parler, à conjuguer, à orthographier, à manier la grammaire et la syntaxe, mais pas forcément le pourquoi de tout cela.
Or la question du langage, des multiples façons dont on l'utilise, de ce qui motive ce qu'on dit et comment on le dit est indispensable à la compréhension du monde dans lequel on vit. Parler du langage c'est aussi parler de discriminations, de racisme, de sexisme : le langage est politique, c'est un outil, et c'est aussi une arme. La façon de nommer les choses et les gens n'est pas neutre, elle modèle le monde et a des conséquences aussi bien positives que négatives. Par ailleurs, notre façon de parler dit des choses de nous (qui on est, d'où l'on vient et de quel milieu social...).
Le propos est certes ambitieux, mais il est ici traité sans pré-requis (tout ce qui peut être un obstacle à la compréhension est expliqué et défini) et illustré avec de nombreux exemples concrets qui permettront de s'emparer du sujet et d'en mesurer la portée.
Les illustrations de Mirion Malle, aussi drôles qu'engagées, constituent une vraie porte d'entrée dans le propos.
Une fillette et un garçon comparent leurs sexes, s'embrassent, découvrent que les filles ne sont pas obligées d'être mères et qu'elles ont la liberté de faire ce qu'elles veulent, quand elles veulent.
Pour la première fois, un cahier d'activité avec du sens ! Le cahier d'activité des superégaux propose 64 pages de jeux et de découpages, conçus et réalisés par Claire Cantais avec toute la fantaisie qui la caractérise. Du papier, des ciseaux, de la colle, il n'en faut pas plus pour des heures de jeux 100% mixtes, qui sont aussi les supports d'une réfl exion amusante sur les stéréotypes de genre.
Camomille et ses ami·es aimeraient plus de verdure dans leur cour d'école, dans leur ville... et dans leurs vies. Mais comment faire ? Un incident survenu à l'école va les aider à convaincre tout le monde de la beauté et de l'utilité de faire une plus grand place à la nature. C'est parti pour l'opération bye bye béton !
La végétalisation urbaine, l'écologie du quotidien et le regard que nous portons sur les plantes qui nous entourent sont abordés avec humour dans ce premier album jeunesse d'Ophélie Damblé illustré par Roca Balboa, qui prête à cette aventure écolo son univers pop et coloré, fourmillant de 1000 détails cocasses ou adorables.
Le livre s'adresse à tous les enfants à partir de 3/4 ans. Pas d'histoire, pas de bons sentiments, pas d'euphémisation du handicap, ni dans les textes, ni dans les images :
Comme les autres livres de la collection Jamais trop tôt, le livre aborde cette question très frontalement.
Un jeu de dialogue et de réparties apporte humour et légèreté (et parfois même une touche de mauvais esprit !).
On n'est pas si différents dit aux enfants handicapés que oui, ils sont handicapés, mais que leur identité ne se résume pas à cela. Et On n'est pas si différents dit aux enfants qui ne sont pas handicapés que les enfants handicapés sont avant tout des enfants, avec lesquels ils ont beaucoup en commun et beaucoup à partager.
La Tradition est un ensemble de règles : des petites règles et des grandes règles ; des règles qui ne sont écrites nulle part mais que tout le monde doit connaître ; des règles si anciennes que personne ne sait d'où elles viennent ni à quoi elles servent... Dans la tribu de Sam, la Tradition servait depuis toujours à décider qui faisait quoi. Et il était grand temps que ça change !
Chaque groupe humain pense que son propre discours sur le monde est le meilleur possible pour le monde entier : cela s'appelle l'ethnocentrisme. Pour y remédier, ce nouveau livre-manifeste de la collection Jamais trop tôt ! emprunte avec les jeunes lectrices et lecteurs le chemion de l'anthropologie. A travers une quinzaine de thèmes allant de la vie quotidienne (Que mange-t-on ? Comment mange-t-on ? Comment se faire beau ?) aux croyances et aux cultures (comment naissent les enfants ? Qu'est-ce que la mort ? A quoi sert la Lune ?), les enfants sont invités à découvrir la notion de culture et à regarder plus loin que leur nombril pour remettre en cause les conceptions qui leurs semblent naturelles et rechercher ce qui est commun à tous les hommes.
Avec la tuerie de Charlie Hebdo , nombre d'adolescents ont pris conscience que l'un de nos droits fondamentaux, qui leur semblait auparavant aussi naturel que l'air qu'on respire, était menacé. La liberté d'expression, ils l'ont découverte fragile et menacée, et ils en ont éprouvé les limites, les zones d'ombre et parfois les hypocrisies. La liberté d'expression, en France, est-elle plus ou moins étendue selon que l'on est riche ou pauvre, journaliste ou simple citoyen, adulte ou mineur, selon qu'on parle des Noirs ou des Blancs, des Juifs ou des Musulmans ? Disons-le franchement : oui.
Daniel Schneidermann, tente ici d'expliquer pourquoi... En toute liberté, bien entendu.
Les illustrations d'Étienne Lécroart prolongent son propos, avec humour et pertinence.
Avec On n'est pas des moutons, les lectrices et lecteurs revendiquent haut et fort le droit de penser par soi-même, de ne pas grandir dans du coton mais d'affronter la réalité en face, d'avoir l'esprit critique, d'être singulier, d'être unique... bref, d'être soi-même et pas ce que les autres voudraient qu'on soit.
Des textes drôles et subtils, parfois grinçants, de Yann Fastier, les superbes animaux anthropomorphes de Claire Cantais, des idées choc et des couleurs qui claquent... Une bien belle façon de remettre les règles en question et de mener une réflexion ambitieuse et indispensable sur la société, les règles, l'ordre établi, la liberté (liberté de penser, liberté de s'exprimer, liberté d'être soi-même, liberté de découvrir, liberté d'être différent...).
Paru à la fin des années 1970 et épuisé depuis trop longtemps, l'incroyable album Drôle d'alphabet ou les aventures d'une tarte aux pommes revient dans une édition soignée (grand format, dos toilé et important travail de reproduction des illustrations originales dont on découvre enfin la finesse et la beauté) pour le plus grand plaisir des enfants et de leurs parents !
Drôle d'alphabet ou les aventures d'une tarte aux pommes est un abécédaire pas comme les autres. Au fil des pages, les enfants découvrent l'alpahabet, mais aussi des blagues, des jeux de sons, des jeux de mots, et une multitude de détails pour apprendre les lettres en s'amusant (et réciproquemenent !).
Après la publication de De la coiffure, Les Filles, La Naissance, Pas de gachis et L'Art de la fugue, les éditions la ville brûle poursuivent leur travail de remise en avant de l'oeuvre d'Agnès Rosenstiehl avec ce grand classique.
L'occasion de découvrir (ou redécouvrir !) Agnès Rosenstiehl, cette grande dame de la littérature jeunesse qui n'est pas seulement la « mère » de la célèbre Mimi Cracra ! Agnès Rosentiehl a révolutionné la littérature jeunesse dès la fin des années 1960, et a publié plus de 100 livres, qui ont bien souvent fait date. Son dessin inimitable, son humour, son impertinence et sa grande intelligence ont marqué plusieurs générations de lectrices et de lecteurs.
En 2038, le régime pratique la ségrégation génétique envers les personnes handicapées, différentes, non-conformes. Josépha, une ado atteinte d'hypertrichose (forte pilosité sur tout le corps) raconte dans son journal intime la montée de ce nouveau fascisme génétique, sa vie ordinaire d'adolescente, puis son exclusion du collège et son internement dans un centre qui ressemble plus à un camp de concentration qu'à un lieu de soins, où elle est forcée de s'exhiber dans une émission de télé-réalité digne des zoos humains de Barnum. Tandis qu'elle se lie d'amitié avec ses compagnons d'infortune, et qu'elle découvre l'amour, des mesures eugénistes de plus en plus radicales mettent leurs vies en danger.
Elle tentera tout pour infléchir le cours du terrible destin réservé aux enfants du Centre...