Printemps, première saison. Des mythes antiques mêlent renouveau de la végétation et espoir d'échapper à la mort. Couronnes de fleurs tressées décorent les maisons et sont les accessoires de toutes les processions. La tradition qui consiste à planter des " mais " s'est perpétuée jusqu'à nous. Nombreuses sont les fêtes des fleurs. Pour certains, le printemps, c'était, et c'est parfois encore, la saison du départ. Pessa'h, la Pâque juive, commémore le retour d'Egypte et la libération du peuple juif. De mars à juin, les fêtes chrétiennes se succèdent. Pâques est pour les enfants l'occasion de chercher les neufs que les cloches ont soi-disant rapportés de Rome. Au mois de mai, les femmes de tout âge sont à l'honneur. Prières et processions ont pour objectif de protéger les futures récoltes de l'été.
La vie de Shakespeare (ce que l'on en sait) est évoquée, dans la mesure où des liens peuvent apparaître entre biographie et détails du texte. L'histoire burlesque des théâtres du Globe est ici contée jusqu'à sa version contemporaine sans s'épargner des coups de coeur. On sera particulièrement sensible à la passion de l'auteur pour le dramaturge, née d'une longue fréquentation par l'enseignement et la mise en scène ; par l'analyse des textes et leur transformation subjective en personnages. L'enthousiasme de l'auteur est communicable et donnera au lecteur l'envie de se jeter à l'eau, de jouer quelque scène en français voire en anglais shakespearien.
On connaît Pierrot, Colombine, Polichinelle et Arlequin... Mais qui peut dire l'origine du mot " pantalon " ? Tous ces personnages viennent de la comédie italienne qui a su conquérir les spectateurs bien au-delà de Naples, Venise ou Florence, dès le XVIIe siècle. Elle a inspiré Molière et Goldoni. La commedia dell'arte n'offre pas de texte figé définitivement, à imprimer dans les anthologies, mais des scénarios pour improviser autour des figures de quelques héros au caractère bien dessiné. L'auteur propose aux amateurs des pages pratiques pour créer ses propres masques, des indications pour confectionner des costumes, des canevas pour jouer de courtes scènes.
La littérature jeunesse, forme à part entière de la littérature, s'adresse aux enfants et aux jeunes adolescents. Au Siècle des lumières, le statut de l'enfant évolue et l'idée d'une littérature spécifique se fait jour. Au XIXe siècle, des réseaux d'éditeurs spécialisés se mettent en place. Au XXe siècle, des écrivains célèbres écrivent pour la jeunesse. Les progrès techniques permettent à des illustrateurs talentueux de donner une large part à l'image. Dans la première moitié du siècle, les éditeurs s'efforcent de concilier qualité littéraire et artistique avec une exigence pédagogique scrupuleuse. Les années 1970 marquent un tournant : on assiste à une véritable explosion de l'image. Tous les genres littéraires sont représentés. Éditeurs et libraires spécialisés offrent un éventail de productions de plus en plus large, tandis que bibliothécaires et enseignants collaborent pour faire de la lecture de jeunesse un domaine où le plaisir contribue à la culture.
Pourquoi et comment les écrivains africains sont-ils passés d'une tradition poétique orale dans leur langue originelle, à une expression généralement écrite, dans la langue du colonisateur français ? Comment être soi-même et faire vivre sa culture dans ces conditions ? L'oubli de la tradition, l'imitation d'une poésie, puis la révolte et l'invention de l'idée de négritude qui émerge aux Antilles et en Afrique noire à la fois pour enfin maîtriser le recours aux sources diverses dont disposait l'artiste noir : la tradition retrouvée, la sensibilité africaine et, pour véhicule, une langue française reconstruite au gré du poète. Des reproductions d'oeuvres d'artistes plasticiens noirs de notre siècle accompagnent le texte et montrent quelles réponses ils ont su apporter eux aussi au choc des cultures entre les anciens colonisateurs et les ex-colonisés.
Dans l'hémisphère nord, l'été est la saison la plus chaude de l'année et celle où les jours sont les plus longs. Les fêtes d'été, nombreuses et variées, sont des fêtes collectives se déroulant à l'extérieur de la maison. Autrefois, elles réunissaient la communauté villageoise et étaient liées essentiellement aux activités agricoles ou pastorales. Aujourd'hui, avec l'urbanisation croissante et la généralisation des congés payés, les fêtes sont liées au tourisme. Elles sont spectaculaires, historiques et culturelles, remettant à l'honneur les choses du passé, rehaussant le prestige d'un village ou d'une région. Toutes ces fêtes sont gaies et colorées et donnent lieu à des réjouissances profanes comme les concours, joutes nautiques, courses de vaches et taureaux, spectacles et feux d'artifice.
Considéré comme l'un des pères de l'art moderne, Van Gogh a, malgré une carrière artistique courte, laissé un nombre d'oeuvres phénoménal. Solitaire, taciturne, incompris, il choisit la voie de l'art car seul celui-ci lui permet de se révéler et d'exprimer son besoin d'amour. Mais cette passion trouble sa raison, son seul choix sera de se donner la mort. Cette biographie, ponctuée d'anecdotes et d'extraits de lettres écrites par Van Gogh à son frère Théo, donne l'envie de découvrir l'oeuvre d'un des plus grands peintres de l'histoire de l'art. Van Gogh s'est attaché à peindre surtout la vie pénible des pauvres gens pour "... laisser un souvenir sous forme de dessins ou de toiles, non pour satisfaire à un certain goût artistique, mais pour exprimer un sentiment humain sincère ".
La vie humaine est ponctuée de fêtes qui scandent les âges de la femme et de l'homme. La cérémonie du baptême ou celle de la circoncision marquent l'entrée de l'enfant dans la communauté des croyants. La communion chrétienne ou la bar-mitsva juive sont des rites de passage de l'enfance à l'adolescence. Le mariage, précédé ou non des fiançailles, occasionne des cérémonies et des festivités différentes selon les religions, mais il est lui aussi rite de passage. Les funérailles revêtent un aspect festif en ce sens qu'elles donnent lieu à des retrouvailles familiales. D'autres fêtes privées sont aussi l'occasion de réunir la famille. Elles sont appréciées de tous car elles resserrent les liens familiaux.
Au cours de l'histoire, la définition même de la jeunesse a évolué, en fonction notamment de l'espérance de vie. Entre enfance et âge adulte, on parle aujourd'hui d'adolescence, mais la jeunesse dépasse cette période aux frontières mal définies. Les fêtes qui en scandent le déroulement contribuent à l'épanouissement de la vie affective et intellectuelle, à l'affirmation de la féminité pour les unes, de la virilité pour les autres. Au-delà du divertissement, les fêtes constituent, pour les garçons surtout, des rites de passage. Les épreuves auxquelles ils doivent se soumettre pour accéder à l'âge adulte se retrouvent à toutes les époques et dans toutes les sociétés. La violence est pour eux un mode d'expression que le sport a plus ou moins réussi à canaliser. Au cours du XXe siècle, la fête a oscillé entre expression et manipulation. Depuis les années 1950, dans les sociétés occidentales fortement urbanisées, la fête est devenue fréquente et diverse; elle a investi différents lieux, tant publics que privés, de la salle de bal aux vastes espaces, de la maison au stade.
Les fêtes rythment, selon des repères immuables et répétés, le quotidien, vie en famille, école, travail et vacances, dans un même rituel annuel : Noël et ses cadeaux, Pâques et la chasse aux oeufs en chocolat, Epiphanie et la galette des rois, vacances de la Toussaint.., mais aussi sont présents dans notre quotidien Rosh ha Shana, Yom Kippour, le Ramadan, l'Aïd el-Kébir... Toutes ces fêtes et ces traditions puisent leurs origines dans trois religions monothéistes, judaïsme, christianisme et islam. L'héritage religieux est une des composantes de l'identité européenne. S'approprier ces cultures religieuses permet de comprendre l'histoire de nos pays, d'expliquer les évolutions de la société, ainsi que certaines tensions dans le monde. Cet ouvrage traite des questions religieuses dans une démarche de laïcité, respectueuse de la conscience et des convictions de chacun.
Le clonage reproductif, c'est-à-dire la reproduction à l'identique d'un être humain, est-il pour demain ? Certains le croient et le font savoir. D'autres s'en inquiètent et développent des arguments en faveur de son interdiction. Mais on dit que ce que la science peut faire finit toujours par se réaliser. La génétique semble être devenue la science des apprentis sorciers dont les motivations ne sont pas toujours claires. Les OGM et la brebis Dolly continuent de défrayer la chronique. Il est important pour tout citoyen de connaître les enjeux d'une science en plein développement qui fait peur mais qui, par ailleurs, peut donner de grands espoirs à tous ceux qui souffrent de maladies considérées jusqu'à présent comme incurables. La culture des embryons est-elle le prix à payer pour soulager ces maladies et redonner espoir aux parents ? D'autres solutions existent-elles et fait-on suffisamment d'efforts pour les mettre en application ? Ces problèmes sont parmi les plus importants que les hommes politiques ont aujourd'hui à prendre en compte. Il est indispensable que les citoyens électeurs, pour lesquels il est souvent difficile d'appréhender une réalité complexe, puissent comprendre les mécanismes qui font vivre et se développer un organisme humain et quels sont les risques et les espoirs que la génétique peut apporter à l'humanité.
Les fêtes populaires sont les fêtes du peuple, celles qui émanent de lui. On distingue les fêtes rurales qui sont l'occasion de resserrer les liens entre les membres de la communauté villageoise et les fêtes urbaines rassemblant parfois des millions de personnes et qui ont un but culturel, voire multiculturel. Les fêtes populaires sont diverses : fêtes liées à la production humaine comme les fêtes de l'agriculture, fêtes du sport, fêtes politiques, mais aussi fêtes " par procuration " qu'offre la télévision. Les fêtes populaires permettent les échanges, les rencontres et offrent tout un tas de divertissements. Si la consommation immodérée d'alcool donne lieu à des actes isolés de violence, elles constituent, pour la majorité des gens qui y viennent en famille, des moments de détente, de joie et d'amusement
Victor Hugo est un écrivain du XIXe siècle universellement connu. Ses oeuvres sont reprises dans toutes sortes d'adaptations plus ou moins fidèles, au cinéma ou à la télévision. Connaît-on l'homme, le mari, l'amant, le père de famille ? Cet ouvrage propose de le suivre dans son exil à Jersey, puis à Guernesey, dans ses gestes quotidiens, dans sa maison, son jardin, avec ses enfants et ses proches. Au fil des ans, il donne un sens à cet éloignement de la société parisienne où se fait la politique qu'il condamne.
Côté pile : un documentaire avec deux modes de lecture : un texte court et en gros caractères adapté aux plus jeunes et un texte complet pour les bons lecteurs. Côté face : une histoire illustrée se rapportant au thème
Les poèmes d'amour qui ont fait sa gloire ne représentent qu'une partie de l'oeuvre de Ronsard et témoignent fort peu de sa vie. Ronsard a aimé les femmes - on aurait cependant tort de chercher des confidences dans son oeuvre, de réduire l'homme aux sentiments exprimés dans les poèmes destinés à plaire aux puissants. Au XVIe siècle, on étudiait, on se battait, on aimait, on haïssait sans se ménager, avec outrance. Ronsard, en homme de son temps, a participé aux luttes politiques et religieuses, a vécu à la cour, a aimé l'argent, s'est battu pour les causes auxquelles il était attaché ; il se décrivait lui-même comme le " poète à la plume de fer ".
Côté pile, l'histoire d'une jeune fille qui vit dans la pauvreté mais qui au contact des animaux a développé un don pour les guérir. Les villageois sont effrayés et la considèrent comme une sorcière mais en soignant le chien du châtelain, elle réussit à se faire reconnaître. ..
Le côté pile permet de visiter l'atelier d'un artiste tandis que du côté face, après avoir entendu le mot chef-d'oeuvre, un enfant recherche les différentes disciplines artistiques
La musique : un art dont quelques vestiges préhistoriques attestent l'ancienneté. Considérée par les Grecs de l'Antiquité comme un don des dieux, elle est indissociable de la danse, de la poésie et du théâtre. Aux voix humaines se mêlent percussions, instruments à cordes et à vent. Au cours du Moyen Age, la polyphonie succède au chant à l'unisson. Le système grec de notation des sons de la gamme est perfectionné. A partir de la Renaissance, cours et chapelles d'Europe entretiennent musiciens et chanteurs. Au XVIIe siècle naît l'opéra. L'Europe voit se succéder de grands compositeurs : Bach, Mozart, Beethoven... Au XIXe siècle, les nations sont célébrées par de grands musiciens allemands, français, russes, anglais. Le XXe siècle connaît une série de révolutions culturelles et techniques, notamment la naissance du jazz et l'invention de la musique électronique.
La peinture est déjà présente sur les parois des grottes préhistoriques. Vases grecs et fresques murales romaines témoignent de la richesse de la peinture antique. Au Moyen Age, les images s'étalent sur les pages des livres comme sur les murs des cathédrales. Avec la Renaissance, commence la grande peinture occidentale. Du baroque au rococo, les styles se succèdent. Le XIXe siècle hésite entre tradition et innovations. Celles-ci foisonnent tout au long du XXe siècle. L'art pictural peut désormais se permettre toutes les audaces.
Les premiers sculpteurs travaillent diverses matières. Les techniques se perfectionnent avec l'utilisation de nouveaux outils et de nouveaux matériaux. Au fil des siècles, la sculpture orne les temples grecs, les églises chrétiennes, les palais de la monarchie, les édifices civils de la République. Les statues assurent l'immortalité aux pharaons, honorent les dieux grecs, glorifient empereurs, rois et généraux. Elles enseignent aux croyants l'histoire sainte. De la statuaire antique aux, mobiles de Calder en passant par les marbres sculptés de Michel Ange ou de Rodin, la sculpture participe de tous les mouvements, de tous les styles.
L'architecture, art de construire des édifices, est aussi un moyen pour l'homme d'inscrire durablement sa marque dans l'espace. Tout au long d'une histoire qui a débuté il y a sept millénaires, des monuments souvent gigantesques ont été édifiés en l'honneur des morts, des dieux et des puissants. Pyramides égyptiennes, temples antiques et églises chrétiennes, lieux de spectacles, palais et châteaux, autant de constructions qui témoignent des énormes moyens investis pour créer des oeuvres prestigieuses et durables. Les deux derniers siècles ont vu se diversifier les matériaux et se perfectionner les techniques de construction. Au sein de sociétés devenues essentiellement urbaines, toutes les audaces semblent désormais permises aux architectes.