Voici le retour d'un des rares albums pour la jeunesse sur Joséphine Baker, dans une édition actualisée, enrichie de quatre pages consacrées à l'entrée de l'artiste, la femme et la résistante, au panthéon, fin novembre ; un événement mentionné sur la couverture.
Si Joséphine Baker est connue pour sa vitalité de danseuse, elle l'est moins pour son indéfectible parcours de femme libre. Sa panthéonisation va permettre de découvrir la globalité de sa personnalité.
Puisque l'Amérique n'était pas prête à accueillir le volcan Joséphine, c'est Paris qui fut le lieu de sa véritable naissance... C'est là qu'elle constituera sa « tribu arc-en-ciel », douze enfants du monde qu'elle adoptera... Un chemin qui parle fort aux enfants d'aujourd'hui.
Des images géantes aux mille détails pour raconter en quinze scènes les voyages de Gulliver. Sur chaque double-page un résumé de la situation et surtout dix consignes pour repérer dans l'image les minuscules détails qui feront du jeune lecteur un voyageur attentif ayant le sens de l'observation. Il faut chercher les sept archers, le fabricant de paniers, trois chats noirs et blancs, compter les Lilliputiens en perruque ou trouver les bergers joueurs de flûtes...
Une manière toute ludique pour entrer dans l'univers imaginé par Jonathan Swift, il y a précisément 300 ans, cette année.
Ce cherche-et-trouve haut en couleur est accompagné, en fin d'album, de 4 pages documentaires sur l'auteur de ce récit qui a traversé les siècles, sur Gulliver et ses innombrables illustrateurs.
Cinquante poèmes issus de cinquante cultures différentes, dans leur langue d'origine et en français, nous racontent ce qui fait l'humanité : l'amour, la famille, l'imagination, la guerre, la nature, les autres...
Comme une fenêtre de poésie pour s'ouvrir au monde.
Recueil de poèmes qui sont autant d'invitations au voyage et à l'évasion.
Un poisson d'avril, c'est pas très sérieux, surtout quand ça joue à la corde à sauter et qu'un cheval voleur passe dans les environs... Eh oui, Boris Vian aimait aussi raconter des histoires aux enfants !
À l'occasion de ses 50 ans, l'Oulipo met son inventivité à la portée des enfants et présente de façon ludique son mode de création, fondée généralement sur une contrainte que les auteurs se donnent avant d'écrire : du « monovocalisme» (une seule voyelle permise) au « lipogramme » (absence totale d'une voyelle) en passant par la « lettre du prisonnier » (aucune lettre ne dépasse des lignes), le lecteur se familiarise peu à peu avec cet univers à la fois loufoque et malin !
Comment un artiste, un géant qui a bouleversé l'histoire de la peinture, décide-t-il de pousser un tel cri contre la barbarie ? Que se passe-t-il dans sa tête, dans son coeur d'Espagnol à ce moment-là ? Que dit-il aux humains d'avant et d'après Guernica ? Un récit simple, à l'écriture poétisée, porte le souffle de l'artiste à travers son oeuvre.
IL Y A 70 ANS, UNE VILLE DISPARAISSAIT EN ESPAGNE, ET UN CHEF-D'OEUVRE VENAIT AU MONDE.
Puis, brusquement, c'est la guerre en Espagne.
Le 26 avril 1937, la ville de Guernica est rasée.
C'est jour de marché dans la petite cité, symbole de l'identité basque. L'aviation allemande, appelée à la rescousse par le général Franco, déverse durant 3 heures et demie 50 tonnes de bombes. 1 654 morts. 900 blessés. Ce bombardement annonce ce que sera, deux ans plus tard, la Seconde Guerre mondiale.
L'oeil des photographes de l'agence magnum nous montre la guerre, les pastels de nathalie novi nous disent la couleur des jours paisibles et les mots des poètes nous crient que les armes ne doivent plus faire la loi sur la terre.
Un album constitué de bannières de papier pour que les enfants fêtent la paix.
Toute la journée, on se parle et on écoute de la musique.
On sait pourtant si peu de choses sur la magie des sons.
Voici le livre qui nous dit tout sur la merveilleuse mécanique de l'oreille, les nuances de la voix ou les langues du monde.
Il nous raconte aussi les bruits que font le corps humain, les instruments de musique, et même les ultrasons.
Tout est simple et clair dans cet album porté par un graphisme épuré aux couleurs éclatantes. Et soudain, après une tornade d'onomatopées, le blanc prend plus d'importance lorsque le texte évoque le silence.
Puis pointent les tout premiers sons que l'on perçoit, dans le ventre de sa mère, pour nous rappeler que le son, c'est la vie.
Ce documentaire sensible, riche et beau à la fois, vibre avec le design et les connaissances de notre époque.
L'espace est un océan, les branches des arbres font de belles hélices, et les poissons volent et nagent à la fois ! Jacques Prévert nous entraîne dans une évasion cosmique à bord d'un bateau imaginaire qui s'appelle La Terre. Un voyage insolite porté par les couleurs de Jacqueline Duhême.
Cent poèmes qui font des grimaces à l'académie, des chatouilles à l'alphabet et des pieds de nez aux conventions.
Juste pour nous faire rire, sourire et parfois même fou-rire !.
En breton, pour dire « La jument blanche », on dit : « Ar gazeg wenn » ; en arabe, on dit : « El fâras lè bêda »... Le poète nous fait faire un petit tour de planète pour nous raconter en fin de compte, qu'au-delà de toutes les différences culturelles, ces juments blanches des quatre coins du monde... sont toutes des juments blanches !
Les illustrations de Fred Sochard voyagent elles aussi, s'amusant de toutes ces variations géographiques.
Ce petit poème est un empilement de visions : « J'ai été devant les maisons de la ville, et j'ai dit c'est admirable... J'ai été devant les roues et les machines, et j'ai dit c'est admirable... ».
Ainsi, d'arbres en forêts, de grosses bêtes en petites bêtes toutes aussi admirables, on arrive à l'ombre, à la lumière que l'on trouve admirable... parce qu'on a su regarder.
Un poème drôle et porteur de sens que les enfants adorent dire en variant le ton de « C'est admirable ! ». Les images aux couleurs chaudes et douces apportent des détails, des effets et elles sont bien sûr, elles aussi, admirables...
Pour accompagner la grande exposition que lui consacre le musée du Louvre (24 octobre 2019 / 24 février 2020), Rue du monde publie un livre hommage à Léonard de Vinci à destination des enfants et de leurs familles.
En voyageant parmi 70 reproductions, l'auteur, spécialiste de la Renaissance, nous fait découvrir l'engagement artistique et scientifique de Léonard de Vinci, au service de la peinture. Toutes ses études sur l'ombre, la lumière ou l'anatomie, ses recherches pour mieux documenter le monde concourent au défi de sa vie : peindre au plus juste la nature et les humains.
Bien sûr, La Joconde tient une place toute particulière dans ce beau livre. La présence des interprétations de Basquiat, Léger ou Duchamp souligne l'impressionnante capacité de l'oeuvre à toucher nos contemporains.
Une petite histoire pour apprendre à voir la poésie qui se cache tout autour de nous : sous les pattes d'un chat, dans l'immensité du ciel et même sur la table de la cuisine !
« Il y avait un ciel, il y eut un nuage ; Il y avait une eau, il eut un poisson ; Il y avait la nuit, il y eut une femme... » Le poème sautille pour nous faire entendre plus loin le cri d'un enfant qui naît. Et cet enfant « fut un poète puisqu'il y eut un chant ».
Ce poème pur coule de source pour nous mener à la poésie ainsi située au coeur de la nature et des humains.
Chacun des 200 textes minuscules réunis dans cet album saisit un instant, une pensée, le monde parfois, en une seule pincée de lettres.
Il retombe ainsi sur ces pages, comme des gouttes de poésie aux reflets multiples : haïkus, aphorismes, maximes ou simples petites étincelles d'humanité. peu à peu, l'averse devient plus dense et, quand elle cesse, notre désir de poésie a grandi.