Si Charlie Hebdo incarne la liberté d'expression, le journal soutient la cause des femmes depuis sa création.
De 1970 à aujourd'hui, les grands débats et les combats se succèdent, soutenus par les journalistes et les dessinateurs du journal - toujours sur un ton satirique et décapant : le droit à disposer de son corps, l'égalité, la critique du sexisme et de la notion de "femme-objet"...
Retrouvez dans cet ouvrage une large sélection d'articles et de dessins du journal !
Depuis 1925, le New Yorker est " LA " référence du dessin d'humour.
Le trait léger, décalé, parfois ravageur, de ses dessinateurs est célèbre dans le monde entier. Pour la première fois en français, 300 dessins pour découvrir, enfin, qui est vraiment votre chat (ou presque). Jean-Loup Chiflet, pour qui " le nonsense a donné un sens à sa vie ", a sélectionné et traduit ces chefs-d'oeuvre qui raviront tous les amoureux des chats. Un livre sur les chats qui parle finalement beaucoup des humains.
Essayez d'imaginer un contexte où un homme portant une robe paraîtrait aussi normal qu'une femme en pantalon. Où une femme qui s'exhiberait en public ne serait pas sexy, mais aussi inquiétante qu'un exhibitionniste. Où les deux sexes auraient les mêmes chances de réussite et le même statut professionnel.
Dans ce tome de sa série pour TASCHEN, la célèbre graphiste Yang Liu s'attaque au sujets le plus ancien et les plus brûlant de tous: il et elle. En s'inspirant des expériences, défis et nombreux points de vue des hommes et des femmes qu'elle a observés dans la vie, Yang Lui aborde la vaste et vertigineuse question du genre grâce à d'audacieux pictogrammes binaires.
Illustrant toute une série de situations, du bureau à la maison, les dessins de Yang Liu se montrent aussi simples et accessibles par leur forme qu'infinis par les associations, évocations et réponses qu'ils suscitent. En combinant stéréotypes séculaires et divergences d'actualité, cette nouvelle approche des rôles des hommes et des femmes et de leurs relations représente avant tout un effort de synthèse d'un problème éminemment épineux sous une forme graphique amusante et rafraîchissante, qui facilite et éclaire entente et tolérance mutuelles entre les sexes.
Depuis 1925 aux Etats-Unis, le New Yorker est "The" référence du dessin d'humour. Le trait léger, décalé, parfois ravageur de ses dessinateurs . est célèbre dans le monde entier. Pour la première fois en français, voici 300 dessins qui nous disent tout (ou presque) sur les femmes. Des dessins sur les malentendus qui jalonnent la vie quotidienne : au bureau, à la maison et partout entre les deux. Des dessins qui cultivent l'art du décalage et de la satire sociale, mettant en scène les maris, les amants, les collègues, les enfants et toutes les situations les plus classiques mais aussi les plus improbables.
Jean-Loup Chiflet, pour qui "le nonsense a donné un sens à sa vie", a sélectionné et traduit ces chefs-d'oeuvre qui raviront tous les lecteurs et même toutes les lectrices.
Imperturbablement se poursuit la publication des textes intégraux des scripts de Kaamelott proposés par Alexandre Astier. Après les trois premières saisons, voici donc le livre IV et on peut raisonnablement spéculer sur la parution prochaine des livres V et VI.
Ce livre est, comme les précédents, un document inédit sur la création de l'univers d'une série culte et toujours un outil idéal pour les professionnels du spectacle et de l'éducation.
Sortie en salle du 1er long métrage Kaamelott Premier - Volet le 25 novembre 2020
Le livre Pendant plus de vingt ans, Mrozek a alimenté en dessins satiriques la presse polonaise, qui n'était pas alors la plus libre du monde. Les lecteurs de tous âges attendaient avec une impatience malicieuse ces bouffées d'oxygène pour l'esprit (que l'on obtient généralement en combinant l'intelligence avec l'humour). Édité à l'occasion de l'anniversaire de Slawomir Mrozek (qui fête ses quatre-vingts ans cet automne), le présent volume rassemble près d'une centaine de ses meilleurs dessins, les plus universels peut-être. Mrozek saisit les travers des nations et ceux de l'individu, éternellement bête et émouvant.
On retrouvera avec plaisir les ingrédients de la force de frappe humoristique, satirique et philosophique de Mrozek : démontage des stéréotypes, rabotage en règle de toutes les langues de bois, les sociétés dérouillent et l'homme en prend pour son grade. À la simplicité redoutable de la satire écrite fait ici écho la sobriété non moins efficace du trait de crayon : rien de superflu, pas de fioritures.
Le New Yorker s'attaque au monde du travail. Quand les plus grands dessinateurs d'humour croquent en quelques traits la vie d'employé (et de patron), l'entretien d'embauche, le licenciement... SOMMAIRE Le lundi matin À l'accueil Entretiens d'embauche Les bureaux Des patrons Les ressources humaines Le pouvoir de la compta Le marketing est une science L'art du management De père en fils En réunion Pause déjeuner Le rendez-vous d'affaires Les stratèges Les drogués du travail Toujours plus ! Comment demander une augmentation Les conflits du travail L'entretien d'évaluation Vous êtes viré ! À la retraite Le retour des héros
2000 dessins, 656 pages, 300 événements majeurs passés au crible, 50 textes inédits sur les grandes « affaires » révélées par Le Canard, 26 portraits de dessinateurs, 9 présidences, 4,5 kg de papier, 1 index des personnages et des événements dessinés, 1 index de dessinateurs.
L'histoire de la Ve République à travers le regard inimitable du Canard enchaîné, le mythe de la presse française.
Un monument d'humour sur notre histoire, du Général de Gaulle à Nicolas Sarkozy.
En 1925, un couple de journalistes américains lance le magazine le plus chic du monde : The New Yorker.
Un peu snob, toujours décalé, il fait aussitôt fureur grâce à ses dessins d'humour. Quatre-vingt-cinq ans plus tard, publier un "cartoon" dans The New Yorker est toujours "la" consécration pour un dessinateur (Sempé est un des rares artistes français à avoir régulièrement cet honneur). La comédie humaine et la vanité sont les premières cibles des dessinateurs du New Yorker. Leurs dessins parlent rarement de politique, mais toujours de la vie, de l'amour, de l'argent, du sexe, du shopping et des boas constrictors...
L'humour new-yorkais, c'est l'art du décalage et de la satire sociale. Ils ont porté au plus haut le génie de la légende : un dialogue, une phrase et aussitôt le dessin devient culte, imprimé sur des t-shirts, circulant à des millions d'exemplaires. Robert Mankoff est le gardien du temple. C'est lui qui choisit chaque semaine la. poignée de dessins qui sera publiée dans le magazine. Il a un pouvoir immense.
Dans son livre construit comme un cours déjanté pour une école d'art new-yorkaise, il nous révèle pour la première fois les secrets de fabrication de ces rois du nonsense. D'où viennent les idées ? Comment passer de l'absurde au rire ? Pourquoi un dessin tombe à plat tandis qu'un autre est découpé et affiché sur des millions de réfrigérateurs ? Mankoff le sait. C'est passionnant, et très drôle aussi.
Marre de passer pour un ringard ?
Ras-le-bol d'être pris pour un mongol ?
Plein le dos de ne plus piger les ados ?
Avec le vrai langage des jeunes expliqué aux parents, tout cela va changer. Vous allez enfin pouvoir décrypter des phrases aussi étonnantes que c'est un findus cette feumeu ou il a flippé sa mère quand son reup l'a marave.
Indispensable pour comprendre, utile pour renouer le dialogue, voici enfin le dictionnaire qui décode les mots et les expressions d'aujourd'hui et propose leurs équivalents en argot des années 50 et 70.
Une méthode efficace et amusante. Giga-top, vraiment.
Jusqu'à sa mort en février 2013 à 89 ans, walter Lewino a illustré l'actualité politique et sociétale à l'aide de détournements de gravures du XIXe siècle dont il s'était fait une spécialité.
Totalement iconoclaste et politiquement incorrect, son regard décalé provoque à chaque dessin la surprise et le rire.
Voici réuni un choix non exhaustif des idées et des points de vue exprimés par Siné dans Charlie Hebdo sous le titre "Siné sème sa zone" de 1993 jusqu'en 2008, date de son éviction pour "propos incorrects" à l'encontre de Jean Sarkozy, et dans Siné Hebdo depuis.
Siné a organisé ses textes pour constituer un dictionnaire iconoclaste qui, de A comme Abstention à z comme Zidane, regroupe les protestations écrites et graphiques d'un maître de la satire. Utopiste, anarchiste de l'espèce la plus virulente, Siné exècre le fanatisme, la guerre, les curés, les flics, le sport, les corridas, les collants, le Coca-Cola... La liste est longue, aussi longue qu'il y a de motifs à se révolter, c'est peu dire.
Pour autant, ce dico illustré livre aussi ses témoignages sensibles et émouvants sur des amis proches, Leonor Fini, Jean Genet, Jacques Prévert, et des musiciens de jazz, Ray Charles, Billie Holiday, Lester Young, et confirme une véritable tendresse pour les chats. Bien entendu il soutient également sans condition la gaudriole, le vin, la cigarette, et tout ce qui est défendu par tous les messies, prophètes, gourous et autres imposteurs.
Largement de quoi composer un dictionnaire. Le témoignage d'un artiste "contre", jamais "en phase" et encore moins "de connivence" avec le pouvoir quel qu'il soit, d'un sage à sa façon, fidèle à son envie de cogner au nom d'une certaine idée de la justice et de l'humanité et de garder envers et contre tout l'espoir chevillé au corps.
A travers plus de 130 rébus, l'artiste Pierre Garcette, récemment décédé, rend hommage avec humour et malice à son panthéon d'artistes : Fra Angelico, Thomas Gainsborough, Jean-Baptiste Chardin, Edgar Degas, Vincent Van Gogh, Pablo Picasso, Marcel Duchamp, Christian Boltanski, Niki de Saint-Phalle, Pierre Alechinsky, tous sont présents.
Et avec eux, Pierre Garcette s'amuse. Il détourne photos et illustrations, les assemble, se joue des homophonies pour créer des rébus au ton décalé réunis en un livre ludique : à chacun de deviner quel artiste se cache derrière ces images.
Une botte + une échelle + un lit... et il fait apparaître Botticelli.
Un bol + seize ânes... et c'est Paul Cézanne qui prend vie.
Une roue + un âne miro doté de lunettes... et l'espagnol Joan Miro surgit en un clin d'oeil.
Avec une préface de l'écrivain Paul Fournel.
La médecine est un art, affirmait-on, encore au début du siècle dernier, y compris dans le milieu médical. Et les médecins des artistes, qui ne négligent aucune forme d'expression artistique, et y excellent souvent. Sous le scalpel ou le bistouri du chirurgien, comme avec le crayon des caricaturistes, rien n'échappe au regard de ces praticiens. Regard souvent sans complaisance, parfois mme féroce porté sur leurs matres, leurs confrères ou leur métier, et exprimé par ces dessins qui font aussi d'eux de véritables artistes. Mais aussi regard distancié, ironique qui est sans doute une manière de se situer face à une réalité professionnelle souvent cruelle et difficile. Quelques-uns d'entre eux utilisèrent ce prisme de l'humour pour susciter un mouvement et réveiller une ville réputée endormie. Mme s'ils n'y réussirent qu'imparfaitement, leur part dans ce bouillonnement culturel devait leur tre restituéeA partir des caricatures, réalisées par les médecins et internes durant les années 1890-1950, et collectées dans les salles de garde des hôpitaux de Lyon ou dans les pages du Crocodile, Philippe Paillard, directeur du musée des Hospices Civils, révèle un volet jusque-là méconnu de l'activité artistique lyonnaise de la première moitié du XXe siècle
Collecte méthodique de nombreuses plongées en apnée au tréfonds de l'enfer des archives de Hara-Kiri, ce recueil représente une tentative de sonder l'insondable.
Qu'on se le dise, l'ouvrage exhume les pièces maîtresses d'un type de mauvais goût revendiqué, absolu, radical et explosif. Dès lors, ses déflagrations risquent d'éprouver sévèrement les esprits délicats. Miscellanées de vingt-cinq ans de grossièretés, Jusqu'à l'os!, il est vrai, ne sent pas que la rose : il convient donc de l'explorer comme des annales barbares, la chronique d'une belle époque révolue, lorsque le principe de précaution n'était pas encore coulé dans le bronze...
Dans un souci pédagogique, Jusqu'à l'os! s'applique à dégager les thématiques essentielles à la bonne compréhension de ses propos. C'est ainsi que l'oeuvre de Hara-Kiri est ici abordée selon une dizaine d'entrées représentatives du grand dessein ayant animé cette publication, dont une sensibilité écologique avant-gardiste ("Torchez-vous avec des arbres pour éviter la déforestation ") ou encore une défense pointilleuse des valeurs républicaines ("Liberté, Egalité, Poing dans la gueule ").
La bienséance nous interdisant de détailler la conception de la sexualité et de l'amour courtois selon Hara-Kiri, nous renvoyons les lecteurs aux chapitres concernés : Les Bas Morceaux et Les Salopes. En revanche, les suggestions régulièrement délivrées aux aficionados de la bande à Cavanna (chapitre Vie pratique) méritent d'être lues de 7 à 77 balais. Cette mine d'inventions - telle " la cafetière à vin blanc pour ceux qui n'aiment pas le café au réveil" - s'avère en effet toujours aussi pertinente pour transfigurer le morne quotidien en petit paradis.
Enfin, c'est avec un plaisir sans mélange que chaque lecteur découvrira la montre Hara-Kiri, objet-culte dont on comprend aisément que personne n'osa jamais le rééditer. Une aubaine, car cette tocante finement ouvragée permettra à tous de briller avantageusement en société... en attendant qu'une Rolex tombe du camion.
Le caca's club.
1984-1994.
En tant que « président à vie », il est difficile pour moi d'avoir la moindre objectivité sur cette société secrète qui saoula plusieurs centaines de garçons et filles des beaux quartiers de Paris dans les années 1980. Longtemps, à cause de ce club de fêtards privilégiés, j'ai traîné une réputation de gosse de riches, de tête à claques, de blouson doré, de petit con, de fils à papa. Avec ce livre de photographies, je vais en reprendre pour un tour. Car feuilleter cet album vous montrera à quel point je l'ai cherché et mérité?: j'ai toujours pensé qu'une mauvaise réputation valait mieux que pas de réputation du tout. J'avais une fascination pour de glorieux aînés ayant brûlé la vie par tous les bouts (Alfred de Musset, Antoine Blondin, Alain Pacadis, Charles Bukowski, etc). Et il est vrai qu'à vingt ans, j'avais deux gros défauts?: j'étais snob et obsédé sexuel. Le Caca's Club a ainsi comblé une double frustration. Rien que pour cela, je ne regrette rien. J'ajoute que j'ai conservé précieusement ces deux défauts, qui se sont même aggravés avec l'âge.
Frédéric Beigeder
En tant que « président à vie », il est difficile pour moi d'avoir la moindre objectivité sur cette société secrète qui saoula plusieurs centaines de garçons et filles des beaux quartiers de Paris dans les années 1980. Longtemps, à cause de ce club de fêtards privilégiés, j'ai traîné une réputation de gosse de riches, de tête à claques, de blouson doré, de petit con, de fils à papa. Avec ce livre de photographies, je vais en reprendre pour un tour. Car feuilleter cet album vous montrera à quel point je l'ai cherché et mérité?: j'ai toujours pensé qu'une mauvaise réputation valait mieux que pas de réputation du tout. J'avais une fascination pour de glorieux aînés ayant brûlé la vie par tous les bouts (Alfred de Musset, Antoine Blondin, Alain Pacadis, Charles Bukowski, etc). Et il est vrai qu'à vingt ans, j'avais deux gros défauts?: j'étais snob et obsédé sexuel. Le Caca's Club a ainsi comblé une double frustration. Rien que pour cela, je ne regrette rien. J'ajoute que j'ai conservé précieusement ces deux défauts, qui se sont même aggravés avec l'âge.
Frédéric beigeder
Il est l'un des plus grands dessinateurs de presse de la seconde moitié du XXe siècle, à l'instar de Faizant, Barberousse, Gus et Sempé. Mais son décès prématuré en 1967 l'a, en partie, fait disparaître du panorama du dessin humoristique, ainsi que son personnage le plus emblématique, Clémentine. Celle-ci avait pourtant eu, quatre ans plus tôt, les honneurs d'une adaptation cinématographique par Pierre Chevalier, avec pour interprètes (et non des moindres !) France Anglade, Michel Serrault, Philippe Noiret, Jacques Dufilho et Michel Galabru. Il faut dire que l'oeuvre de Jean Bellus s'apparente à une véritable anthologie de l'histoire de la famille française ; à travers Clémentine et ses caprices, mais aussi de nombreux autres personnages, Bellus nous fait partager le quotidien du « Français moyen » et toutes ses vicissitudes pendant les Trente Glorieuses : la vie de famille, le bureau, les loisirs, les vacances, les transports publics, la télévision, sans oublier les obligations fiscales, les élections, le Tour de France, le salon de l'Auto ou encore celui des Arts ménagers. On rit souvent aux éclats devant sa vision très cocasse de la société « moderne »... qui se révèle paradoxalement d'une étonnante actualité ! Cinquante ans après sa disparition, il était temps, à travers cette intégrale - la première ! -, de rendre hommage à un génie du dessin de presse français.