Toutes ces anecdotes sont vraies, datées et localisées. Révélatrices de notre société, elles montrent que personne n'est infaillible à l'oral. C'est aussi une réflexion sur le langage avec ses ambiguïtés et ses équivoques. Les curés ont aussi le sens de l'humour et de l'autodérision, il n'est pas inutile de le rappeler. Le thème est éternel.
Nadar n'a inventé ni la photographie, ni la navigation aérienne. Mais on ne peut parler ni de l'une ni de l'autre sans citer le nom de Nadar.
Dans les années 1850, il est le premier à photographier ses contemporains les plus illustres, que sans lui nous ne connaîtrions pas; mais il refusera toujours de tirer le portrait de Napoléon III.
Dans les années 1860, il est le premier à faire construire un ballon de deux étages pour quatre-vingts personnes, le Géant, qui inspire à son ami Jules Verne son roman Cinq semaines en ballon. Pourtant il croit surtout au "plus lourd que l'air" et aux vertus de l'hélice. Jules Verne encore lui rendra hommage en faisant de son anagramme, Michel Ardan, le héros de De la terre à la lune.
Mais bien avant, de 1840 à 1850, Nadar a été journaliste et caricaturiste. Il est le premier à publier en France dans La Revue comique, après la révolution de 1848, une bande dessinée hebdomadaire, dans laquelle il dépeint au naturel un homme que nous connaissons bien et que nous voyons renaître de ses cendres à toutes les périodes électorales de notre histoire: Mossieu Réac.
Sous forme d'abécédaire, un état insolite et impertinent des lieux en citations, articles, faits-divers, curiosités dans l'histoire, la littérature, la presse, le cinéma, l'art, la chanson, la décoration, l'écologie, la publicité, le langage... En voiture, en forêt, en bateau, en avion, en captivité, en train, au restaurant, à la montagne, dans l'espace, en voyage... Publiques ou privées... Pour hommes ou femmes... Grande visite des toilettes autour du monde.
Emettre un pet est inhérent à la condition humaine.
De même qu'en parlant m. jourdain faisait de la prose sans le savoir, nous pétons quotidiennement. un pet en chasse un autre, et il ne reste pratiquement rien de leur brève existence. en tous les cas, pas de quoi en faire un dictionnaire, pensez-vous ? ce livre prouve le contraire au travers de nombreuses références et anecdotes, depuis la plus haute antiquité, en passant par rabelais jusqu'à l'époque contemporaine, de littérateurs, poètes, chansonniers, dessinateurs, médecins, politiques, militaires et autres humoristes dans le vent...
Et illustré d'irrésistibles cartes postales de cette période de gloire " vessatoire et pétomaniaque " fin xixe - début du xxe siècle, démontrant que le pet n'a pas toujours été - comme c'est le cas à notre époque - totalement occulté dans les rapports sociaux. universellement connu et reconnu, méprisé et banni au nom de la bienséance, mais cependant indispensable bienfaiteur des boyaux distendus, le pet méritait bien, sans aller jusqu'à en faire l'apologie, ce certificat de bons et loyaux services, cette ode à la vie, en quelque sorte.
Le bac a 200 ans ! qui a créé le baccalauréat ? en quelle année fut reçue la 1re femme ? quel est le record d'âge ? qu'est-ce que le "bachibac" ? qui est le dieu du bac ? peut-on avoir son bac avec plus de 20/20 ? qui et quand signe la loi réprimant la fraude dans les examens publics ? quel est le point commun entre nicolas sarkozy et ségolène royal, partagé avec rachida dati, josé bové et olivier besancenot, mimie mathy et patrick bruel ? quel président de la république a eu son bac grâce à l'oral de rattrapage ? quel est le point commun entre alain delon, andré malraux, sacha guitry, pierre cardin, jean cocteau, fabrice lucchini, françois truffautoe pour tous les lycéens, lycéennes, futurs bacheliers, futurs recalés, et leurs parents qui révisent avec eux ou souffrent en silence, histoire, anecdotes, conseils, parodies, perles et citations.
A (s')offrir pour bachoter.
Qui n'a pas eu besoin, au cours de sa vie scolaire, d'un mot des parents pour réintégrer la classe tête haute après une absence plus ou moins justifiée ? En voici plus de cent, rédigés à la hâte sur un bout de papier, tous authentiques, tous plus surprenants et cocasses les uns que les autres, avec leurs fantaisies orthographiques, leurs néologismes hardis et leurs métaphores désopilantes.
C'est maintenant un rite : chaque année, un jury de journalistes et d'humoristes distingue la personnalité politique française ayant prononcé la phrase la plus drôle, qu'il s'agisse d'humour volontaire ou involontaire. Fondé en 1988 par la conseillère de Paris Jacqueline Nebout, le « prix de l'humour politique » s'est interrompu en 1997, avant de reprendre après l'élection présidentielle de 2002, sous l'égide du Press Club de France et la présidence de Jean Miot. Pour la première fois, un livre reprend l'ensemble des réjouissantes « petites phrases » sélectionnées pour le « prix Press Club humour et politique ».
Paul Quimper est mort. Pendant trente ans, muni de son petit carnet, il hanta les tribunes du public pour écouter les débats parlementaires. Attentif et studieux, jamais ce vieux royaliste ne troubla la séance, mais à chaque fois qu'un brave républicain s'emmêlait les pinceaux, dès que l'orateur du jour proférait un truisme définitif ou qu'une phrase vicieuse l'entraînait dans les affres du non-sens, il notait vêla fébrilement dans un état de jubilation satanique. Trente ans de bourdes rhétoriques, de perles oratoires, de déclamations ratées, collectées par un observateur attentif de la vie politique française. Après la série désopilante de bourdes historiques prononcées au Palais-Bourbon consignées par les témoins de l'époque depuis 1848, cette 3e édition comporte de sublimes ratages rhétoriques recensés depuis 2004. Faire des mots historiques sans le savoir, telle est la majesté du parlementaire gaffeur.
"L'hippiphonie : l'argot des champs de courses" de Léfanstouf :
Dictionnaire sur l'argot pratiqué par les joueurs, les parieurs, les lads, les jockeys et les propriétaires de chevaux et qui permet de décrypter des conversations tenues sur les champs de courses hippiques. Cet argot est issu du mélange entre les anglicismes techniques et la langue verte des voyous attirés par l'argent facile et les paris à la fin du XIXe siècle.
"J'aime le son du cor!" s'écrie le poète...
Attention: une simple mutation de consonnes (ou de voyelles), et la phrase la plus anodine peut provoquer un lapsus irréparable.
D'autant plus qu'une contrepéterie est toujours grivoise. Que voulez-vousoe on ne se refait pas le subconscient...
Ahmédée et Lharidelle, le premier dessinateur, le second contrapétiste, sont passés maître en cet art. Mais Ahmédée y apporte une nouvelle technique: toutes les pages sont dépliantes, elles cachent une surprise et vous invitent à participer avec les auteurs à ce jeu de méninges.
Pour célébrer le "Centenaire de la Gaffe", Jean Nohain a déjà publié un premier livre, Gaffe et Gaffeurs, couronné par le "Prix des Humoristes 1972".
Ce n'est en effet qu'en 1872 que le mot Gaffe est apparu officiellement dans la langue française avec le sens qu'il a aujourd'hui - et pour longtemps!
Comme monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, les Français ont commis, de génération en génération, bourdes, bévues, impairs et pataquès - sans se douter que c'étaient des gaffes!
Dans Gaffes et Gaffeurs, "manuel de première année élémentaire", Jean Nohain avait déjà rassemblé plus de cinq cents gaffes: gaffes d'hier et d'aujourd'hui, gaffes à la radio et à la télévision, gaffes d'écrivains, gaffes mondaines, gaffes historiques...
Cette Suite de Gaffes constitue en quelque sorte le "livre de deuxième année", un "cours complémentaire" plein de leçons nouvelles et d'exemples inédits.
Comme il s'agit aussi d'un enseignement permanent, le lecteur avide de s'instruire - et surtout de s'amuser sans malice aux dépens des gaffeurs - peut aussi bien commencer dès aujourd'hui de souriantes études avec cette Suite de Gaffes, avant d'avoir lu le volume précédent.
Car la gaffe serait justement de vouloir prendre cette étude au sérieux!...