Non loin du village de Rivière Brûlée, trois adolescents partent camper dans la forêt. C'est l'été, ils se réjouissent de passer ces trois jours au grand air. Le premier jour est idyllique. Le soir, à la veillée, ils se racontent des histoires de fantômes, jouent à se faire peur. Mais le lendemain, au retour d'une baignade dans la rivière, ils ont la nette impression que leurs affaires ont été déplacées. Ils sentent comme une présence autour d'eux. Leurs peurs vont se concrétiser de la manière la plus effrayante...
Andrée A. Michaud revisite le film Delivrance avec un une intensité et un brio narratif dignes de Bondrée.
Louise a une trentaine d'années. Après la mort accidentelle de ses parents, elle a dérivé dans la drogue et l'alcool. Aujourd'hui elle vit seule avec son fils Sam, âgé de 8 ans, sa seule lumière. Elle est harcelée par son ancien compagnon qui, un jour, la brutalise au point de la laisser dans un état grave. Il blesse aussi grièvement la meilleure amie de Louise. L'enquête est confiée au groupe dirigé par le commandant Jourdan, qui ne reste pas insensible à Louise. Parallèlement un tueur de femmes sévit, pulsionnel et imprévisible, profondément perturbé.
Au coeur de ces ténèbres et de ces deux histoires, Jourdan, un flic, un homme triste et taiseux, qui tente de retrouver goût à la vie...
Alan Parks nous replonge dans la Glasgow des années 70, et plus précisément entre le 12 et le 22 avril, période durant laquelle l'in specteur Harry McCoy va avoir fort à faire : des bombes artisanales rappelant le mode opératoire de l'IRA explosent dans Glasgow, un capitaine de la marine américaine nommé Andrew Stewart lui demande de l'aider à retrouver son fils, et son vieil ami Stevie Cooper - criminel patenté - sort de prison et ne semble pas prêt à mettre fin à ses activités illégales. Et en plus, McCoy a un ulcère. Entre deux gorgées d'antiacide, et de whisky, le lecteur va suivre l'inspecteur alors qu'il essaie de démêler toutes ces intrigues savamment imbriquées.
Marie Saintonge emménage dans une maison léguée par son oncle, récemment suicidé, située dans le Massif bleu, une montagne québécoise. Confinée à l'intérieur à cause d'une tempête de neige, elle y vit des phénomènes à l'apparence paranormale et finit par perdre pied...
Ric Dubois est resté le prête-plume de l'écrivain Chris Julian jusqu'à sa mort par suicide. Délivré de ses obligations à son égard mais déterminé à terminer le manuscrit pour se prouver sa propre valeur, Ric se rend au campint du Massif bleu, afin d'y travailler sur le roman. Plusieurs meurtres ont lieu au camping ; bien que soupçonné par beaucoup de locaux à cause de son statut d'étranger, Ric s'efforce de mettre la main sur le véritable coupable. Deux versants de la montagne, deux destins tragiques qui vont se rejoindre.
La "semaine sanglante" de la Commune de Paris voit culminer la sauvagerie des affrontements entre Communards et Versaillais. Au millieu des obus et du chaos, alors que tout l'Ouest parisien est un champ de ruines, un photographe fasciné par la souffrance des jeunes femmes prend des photos "suggestives" afin de les vendre à une clientèle particulière. La fille d"un couple disparait un jour de marché. Une course contre la montre s'engage pour la retrouver. Dans l'esprit de «L'Homme aux lèvres de saphir» (dont on retrouve l'un des personnages), Hervé Le Corre narre l'odyssée tragique des Communards en y mêlant une enquête criminelle haletante.
US Marshal Teddy Daniels has come to Shutter Island, home of Ashecliffe Hospital for the Criminally Insane. Along with his partner, Chuck Aule, he sets out to find an escaped murderess named Rachel Solando as a hurricane bears down upon them. But nothing at Ashecliffe Hospital is what it seems, and neither is Teddy Daniels.
Franck, environ 25 ans, sort de prison après un braquage commis en compagnie de son frère aîné. Il est accueilli par une famille toxique : le père, fourbe, retape des voitures volées pour des collectionneurs, la mère, hostile et pleine d'amertume, la fille Jessica, violente, névrosée, animée de pulsions sexuelles dévorantes et sa fille, la petite Rachel, mutique, solitaire et mystérieuse, qui se livre à ses jeux d'enfant. Nous sommes dans le sud de la Gironde, dans un pays de forêts sombres et denses, avec des milliers de pins qui s'étendent à perte de vue, seulement ponctués par des palombières. Dans la moiteur, la méfiance et le silence, un drame va se jouer entre ces êtres désaxés. Dans le prolongement stylistique des «Coeurs déchiquetés», ce nouveau roman d'Hervé Le Corre saisit par son atmosphère et la force de ses personnages, ancrés dans un paysage angoissant, propice à l'épanouissement de passions vénéneuses. Entre le « country noir » des Américains et le roman noir du terroir à la française, Le Corre fait entendre sa voix inimitable.
Entre la 6e Avenue et la 7e, se trouve la méconnue « Sixth and a half ». Méconnue, mais pas pour les riches de ce monde car s'y dresse un hôtel de grand luxe : le Manhattan Palace. L'établissement est possédé par la puissante famille Sharp-Sterling que la doyenne Jacklyn, dite « la reine d'Angleterre » mène à la baguette. L'hôtel va être le théâtre d'un fastueux mariage où se presseront les « happy few » : le jeune héritier un brin fantasque va épouser... une jeune Française sans le sou. Mais derrière les luxueuses façades et les vitres teintées des limousines se cachent de vilains secrets. Sans parler d'un tueur qui rôde dans les couloirs du palace qui devient bientôt un lieu de cauchemar.
Carole Geneix signe ce nouvel opus de la série « New York Made in France".
Une romancière à succès, Judith, convainc un ancien commando, Charles, de l'accompagner en Afghanistan pour se documenter sur Alexandre le Grand, avec l'ambition d'écrire un livre sur Roxane, la première épouse du fameux conquérant de l'Antiquité. Jean- Pierre Perrin revient sur son expérience de terrain en Afghanistan avec un thriller épique et littéraire.
A New York en pleine Prohibition, la célèbre écrivaine Dorothy Parker fête le nouvel an avec sa bande d'amis du «Cercle vicieux» à l'hôtel Algonquin. Mais tandis que la fête bat son plein, l'hôtel est subitement mis en quarantaine car on y a détecté un cas de variole. On y détecte aussi la présence d'un cadavre : celui d'une extravagante vedette de Broadway, flottant dans une baignoire remplie de champagne ! Dorothy Parker va s'improviser enquêtrice mais pourra compter sur un soutien inattendu: sir Arthur Conan Doyle en personne, le créateur de Sherlock Holmes. Il y aura au final une certaine méthode dans toute cette folie.
Les destins croisés de trois Occidentaux en Syrie : un diplomate courant après des documents compromettants, un mercenaire à la recherche d'une otage américaine, et un écrivain en quête de rédemption. Entre roman de guerre et quête littéraire, «Une Guerre sans» fin signe le retour à la fiction d'un grand reporter de guerre, lauréat du Grand Prix des Lectrices de ELLE et du prix Joseph- Kessel.
Ilyas aime sortir la nuit, il aime les femmes, il aime danser.
Une nuit, il rencontre Elodie, une flic, dans une boîte. Elodie n'a pas froid aux yeux. Ils repartent ensemble.
Le drame va se nouer et la vie d'Ilyas basculer.
À l'été 1967, une jeune fille disparaît dans les épaisses forêts entourant Boundary Pond, un lac des confins du Québec rebaptisé Bondrée par un trappeur mort depuis longtemps. Elle est retrouvée morte, la jambe prise dans un piège à ours rouillé. On veut croire à un accident, lorsqu'une deuxième adolescente disparaît à son tour... Déjà couronné de trois prix au Québec, «Bondrée» a reçu le Prix des lecteurs Quais du polar 2017 et était sélectionné pour le Grand Prix des Lectrices de ELLE.
Paris, 1870. Une série de meurtres sauvages semble obéir à une logique implacable et mystérieuse qui stupéfié la police, fort dépourvue face à ces crimes d'un genre nouveau. Le meurtrier, lui, se veut «artiste» : il fait de la poésie concrète, il rend hommage a celui qu'il considère comme le plus grand écrivain du XIXe siècle, Isidore Ducasse, comte de Lautréamont, dont il prétend promouvoir le génie méconnu. Dans le labyrinthe d'une ville grouillante de vie et de misère, entre l'espoir de lendemains meilleurs et la violence d'un régime à bout de souffle, un ouvrier révolutionnaire, un inspecteur de la sûreté, et deux femmes que la vie n'a pas épargnées vont croiser la trajectoire démente de l'assassin. Nul ne sortira indemne de cette redoutable rencontre. Auteur confirmé, Hervé Le Corre signe avec ce cinquième roman un livre très original, tant par son intrigue que par son style. Ce livre a obtenu le Prix Mystère de la Critique 2005.
Dans «Le Carré des indigents, nous retrouvons l'inspecteur principal Claude Schneider, protagoniste récurrent des romans d'Hugues Pagan. Nous sommes dans les années 1970, peu avant la mort de Pompidou et l'accession de Giscard au pouvoir. Schneider est un jeune officier de police judiciaire, il a travaillé à Paris et vient d'être muté dans une ville moyenne de l'est de la France, une ville qu'il connaît bien. Dès sa prise de fonctions, un père éploré vient signaler la disparition de sa fille Betty, une adolescente sérieuse et sans histoires. Elle revenait de la bibliothèque sur son Solex, elle n'est jamais rentrée. Schneider a déjà l'intuition qu'elle est morte. De fait le cadavre de la jeune fille est retrouvé peu après, atrocement mutilé au niveau de la gorge.
Marseille, 1962. Deux flics de "L'Evêché", comme on surnomme l'hôtel de police, sont appelés sur une scène de crime étrange en Camargue: un homme de type arabe est retrouvé vidé de son sang. A côté du cadavre, un jerrican rempli... de sang. Ce n'et que le début d'une série de meurtres qui va conduire ces deux enquêteurs que tout semble opposer sur les chemins d'un passé lourdement chargé. De la Résistance à la guerre d'Algérie, la ville de Marseille renferme bien des secrets.
Bordeaux dans les années 50. La Seconde Guerre mondiale est encore dans toutes les mémoires et pourtant, un nouveau conflit qui ne dit pas son nom a déjà commencé : de jeunes appelés partent pour l'Algérie. C'est dans ce contexte qu'une série d'événements violents se produisent. Le commissaire Darlac, qui s'est compromis pendant l'Occupation, est lui-même bientôt happé par cette spirale de violence... Prix du Polar européen du Point, Prix Landernau (Espaces culturels Leclerc), Prix Michel Lebrun, Meilleur Polar de l'année du Palmarès Lire 2014
Un sénateur s'est suicidé dans un hôtel quatre étoiles. Ses responsabilités au sein de plusieurs enquêtes parlementaires lui avaient permis de réunir des informations sensibles. Juste avant sa mort, il a vidé la mémoire de son ordinateur. Juste après, tout le monde est à la recherche d'une disquette. L'officier de police judiciaire, chef du groupe nuit, est le premier soupçonné d'avoir fait les poches du mort. Mais l'officier en question, à qui l'on a recommandé de ne faire ni creux ni vagues, n'a plus rien à foutre de rien depuis longtemps. Ce roman a été récompensé par le Prix Mystère de la critique en 1998.
« Avec cette «Dernière station avant l'autoroute», personne ne peut plus ignorer le sens du rythme et l'écriture d'un lyrisme époustouflant d'Hugues Pagan. » (Emmanuel Laurentin)
Son père le lui avait prédit : au pire, tu finiras éboueur. Au mieux, sur l'échafaud. Marqué par cet oracle, le jeune Fafa Bounoura n'est pas bien parti dans la vie. Entre la cruauté d'un père analphabète qui a quitté son Algérie natale pour la France au lendemain de la guerre, et la folie d'une mère à la fois victime et bourreau, les enfants Bounoura rêvent de mener une existence normale. Mais ils vont s'égarer, loin de leurs aspirations. Abdel Hafed Benotman n'a pas fini éboueur. Il n'est pas non plus monté sur l'échafaud. Quelque part entre les deux, il a fait plusieurs séjours derrière les barreaux. Il a aussi beaucoup écrit. Des livres à l'humour décapant, dans lesquels il interroge notre société sur ses injustices.
Les ultra religieux ont pris le pouvoir à Jérusalem pour former le Grand Israël. Les Résistants, composés de laïcs juifs et arabes, se sont regroupés à Tel-Aviv pour vivre selon les préceptes des premiers kibboutzim. Signe de la division, un nouveau mur a fait son apparition, entre Jérusalem et Tel-Aviv cette fois. Un mur surveillé par des robots tueurs fournis par la Russie, le parrain du Grand Israël. Ils sont six à devoir franchir cette frontière au péril de leur vie : Haïm, un ultra-orthodoxe en cavale ; Moussa et Malika, deux jeunes Palestiniens en exil ; Ana, la femme d'un religieux éprise de liberté ; Isaac, un conseiller du Premier ministre en proie au doute ; et Eli Bishara, un ex-commissaire de police à la recherche de son amour perdu. Tous n'y parviendront pas. Alexandra Schwartzbrod est romancière, essayiste, spécialiste du Moyen Orient et directrice adjointe de la rédaction de «Libération». Elle a reçu le Prix SNCF du Polar en 2003 pour «Balagan» et le Grand Prix de Littérature policière en 2010 pour «Adieu Jérusalem», deux romans qui composent, avec «Les lumières de Tel-Aviv», un cycle consacré à Israël.
Avant de romancer son expérience de la Syrie dans Une Guerre sans fin et de l'Afghanistan dans Le Tournoi des ombres, Jean-Pierre Perrin s'est fait connaître des amateurs de polar avec ce magistral thriller émirien, initialement paru chez Stock en 2006, mêlant monarques du Golfe, services secrets britanniques et terroristes islamistes.
"Des écrivains comme ça, dans le roman noir, on en découvre un tous les dix ans." Michel Lebrun, le matin.
"Opéra noir, peuplé de fantômes, où le sexe et la mort rôdent sans cesse dans l'immensité inhumaine de los angeles la mal nommée, lune sanglante est un fulgurant joyau, une moderne tragédie, qui porte fièrement en exergue une citation du Richard II de Shakespeare." Bernard Audusse, Le Monde.
"... Un des plus remarquables romans noirs de la décennie, par sa préoccupation intellectuelle élevée, son écriture savante et, pour le dire balistiquement, son épouvantable puissance d'arrêt..." Jean-Patrick Manchette, Libération.
"... Violence sadique et psychologie se partagent les 288 pages d'un ouvrage qui marque un nouveau sommet du roman noir." Michel Renaud, Le Dauphiné.
L'inspecteur Laidlaw enquête sur le meurtre d'une jeune fille. Laidlaw veut identifier le meurtrier, mais il veut aussi le soustraire à la vengeance populaire. Car, dans l'ombre de Glasgow, la pègre recherche l'assassin pour le mettre à mort. "J'ai rarement été aussi séduit par un style ou aussi captivé par un personnage qu'en lisant Laidlaw. Mc Ilvanney a ouvert une nouvelle voie et doit être félicité pour son talent et son audace." (Ross Mac Donald)