Quelle place pour la sexualité dans la réflexion féministe ? Comment les rapports de genre conditionnent-ils les pratiques et l'identité sexuelles des individus ? La Déferlante prend pour thème de dossier BAISER, avec un grand récit signé Wendy Delorme.
Au sommaire aussi : une grande rencontre entre deux personnalités engagées ; un portrait de l'autrice Jana Cerna, qui a secoué la Tchécoslovaquie communiste de l'après-guerre ; une bande dessinée inédite d'Elisabeth Holleville ; un retour sur la création du Planning familial ; des reportages à l'international (Hong Kong, Guyane), des chroniques de Manon Garcia qui analyse l'actualité avec un regard de philosophe féministe, et de Nora Bouazzouni, qui parle politique et pop culture ; un débat sur les liens entre masculinité et écologie...
"Dans ce dernier numéro de l'année, La Déferlante prend pour thème JOUER. Dès la petite enfance, les rayons jouets des magasins distinguent jeux de filles et jeux de garçons. Des stéréotypes qui perdurent bien au-delà des cours de recréation, notamment dans l'industrie du jeu vidéo. Comment rebattre les cartes ?
Également au sommaire : une rencontre percutante entre l'écrivaine Virginie Despentes et l'ex candidat du NPA à la présidentielle Philippe Poutou ; un portrait de la bédéiste états-unienne Alison Bechdel, figure majeure de l'autofiction dessinée ; un grand débat sur les liens entre politique, mémoire et création artistique : « Que faire des oeuvres problématiques ? ». Et toujours des chroniques, des papiers Histoire, le strip de Lisa Mandel..."
"Pour ce numéro de rentrée, La Déferlante interroge les liens de transmission et de collectif en déclinant la notion de « famille » sous différents aspects : celles où l'on se cherche une place dès l'enfance, celles que l'on s'invente une fois adulte, celles dont, au contraire, on ne parvient pas à s'émanciper.
À l'occasion de la rentrée littéraire, elle questionne, avec Vanessa Springora, Lola Lafon ou encore la regrettée Nawaal El Saadawi, la façon dont la littérature peut contribuer à réparer - ou pas - les violences sexuelles. Alors que la séquence #MeToo s'est ouverte il y a 5 ans maintenant, comment les écrivaines participent-elles à l'émergence de nouveaux récits, et à un changement de regard sur ces sujets ?
Au programme également : une bande dessinée inédite signé Nine Antico, un grand débat sur la place des hommes dans les luttes féministes, un reportage sur les femmes lesbiennes ukrainiennes réfugiées en Pologne, un portrait de la romancière Jean Hegland..."
Sélectionnés par la rédaction de Philosophie magazine, voici les meilleurs textes d'idées parus dans la presse internationale - The Guardian, The Intercept, The New York Times, Le Monde, La Vanguardia... Cette année, ce sont 23 textes de femmes philosophes, écrivaines et essayistes que nous avons choisi de sélectionner et de réunir. Uniquement des textes de femmes pour donner à entendre des voix plus rares et se demander comment ces voix infléchissent la pensée. Des textes percutants et accessibles qui éclairent à chaque fois une question précise de notre temps.
Ce best of des idées donne la parole à de grandes figures comme Naomi Klein sur la guerre en Ukraine ou Rebecca Solnit sur les armes à feu aux Etats-Unis et à la jeune génération comme Manon Garcia sur l'avortement ou Lauren Holt sur la nature et l'environnement, ainsi qu'à des intellectuelles du monde entier comme Ruth Chang ou Ashwini Vasanthakumar.
Un numéro 5 de La Déferlante placé sous le signe de la libération de la parole.
Selon quelles modalités les femmes peuvent-elles ouvrir la voix dans l'espace public, que ce soit pour dénoncer des violences ou affirmer leurs droits ?
- RENCONTRE / Avec la journaliste Rokhaya Diallo, l'actrice Adèle Haenel revient, en exclusivité, sur son cheminement féministe depuis deux ans. Son témoignage de victime d'agression sexuelles et son positionnement radical ont marqué, à l'hiver 2019-2020, le milieu du cinéma et plus généralement la société française.
Le thème se décline à travers plusieurs angles : un reportage suit des femmes transgenres qui travaillent, avec un orthophoniste, à la progressive féminisation de leur voix.
Chez Brasero, nous éclairerons l'histoire de manière oblique, en privilégiant les contestations, les marges, les personnages et événement obscurs, oubliés ou méconnus. Nous aimons les gens ordinaires et l'humanité haute en couleur : les dandys et les femmes à barbes, les binoclards et les escogriffes, les oiseaux rares et les herbes folles, les infâmes et les infimes, les excentriques et les rebelles. Nous aimons les en-dehors et les bas-côtés, les armistices et les révolutions, les Atlantides et les Icaries.
Depuis 8 ans, le journal lundimatin paraît chaque semaine en ligne. Au carrefour des luttes, de la littérature, de la subversion et des sciences humaines, le journal agrège un lectorat massif et des contributeurs de tous horizons. Après 3 années de hiatus, sa version papier revient en librairie.
Depuis son dernier numéro, nous avons vu l'écrasement des Gilets Jaunes, la démence pandémique, le retour en force de l'hypothèse fasciste et la redite désespérée de l'impasse électoraliste.
262 pages illustrées, 18 articles pour décrypter le présent, récapituler nos défaites, dégoupiller les imaginaires et reprendre l'offensive.
Pour son dernier numéro de l'année, La Déferlante choisit pour thème de son dossier central "Aimer". Alors que les liens amoureux et l'idéal de vie en couple n'échappent pas aux critiques féministes, est-il possible d'inventer d'autres manières de s'aimer ? Au sommaire également : Lydie Salvaire, bell hooks, Delphine Panique ou encore Colette Guillaumin.
Il y a cent vingt ans, Emile Zola mourait dans son sommeil, intoxiqué par la combustion d'un feu de cheminée couvert. Un événement au retentissement mondial, pour cet écrivain hors-norme, véritable monument national, dont le 1 invite ici à revisiter la vie, afin de prendre la mesure de l'oeuvre. Car plusieurs Zola coexistent en Zola : le père des Rougon-Macquart, l'épris de justice prêt à sacrifier sa gloire pour Dreyfus, ou encore l'homme privé, passionné de progrès et de nature, mais au coeur partagé entre deux femmes. Portrait de celui qu'Anatole France qualifia de « moment de la conscience humaine ».
Qui veut éclairer les ressorts sensibles de la vie sociale doit affronter un jour ou l'autre le vaste continent de l'indifférence, de la désaffection, de l'absence de sentiment. Ce numéro anniversaire de Sensibilités lui en donne l'occasion. En rappelant, d'abord, que le contraire de l'émotion n'est pas tant la raison que l'insensibilité précisément : aux êtres comme aux choses.
Et l'on songe ici à ces indifférences logées au creux du quotidien. Celles qui se sont installées dans nos vies face à l'incessant chaos du monde, dans nos rues au contact de la misère sociale et affective, au sein de mégalopoles travaillées par la montée de l'individualisme. Mais cette puissance d'inattention trahit aussi, outre nos refus de voir et nos lâchetés partagées, l'anesthésie d'une sensibilité sur-sollicitée par l'information continue.
Observer l'insensibilité, c'est aussi entrevoir d'autres formes de sensibilités, parfois plus aiguës, plus intenses. L'insensibilité d'ailleurs, loin d'être seulement subie, peut être aussi désirée. Elle relève alors d'un travail, d'un façonnement des esprits et des conduites. Qu'il s'agisse des techniques d'endurcissement enseignées dans les casernes, de la distance émotionnelle minimale nécessaire aux soignants à l'hôpital ou encore de la surdité des savants à la souffrance animale dans leurs laboratoires. Plus paroxystique encore : celle de l'ascète, qui s'élève grâce à la négation de son corps ; celle du bourreau, qui ne s'exécute qu'en voulant congédier l'émotion.
L'insensibilité, degré zéro de la sensibilité, vraiment ?
Une revue qui se donne pour mission de démocratiser les savoirs universitaires et militants pour déconstruire le patriarcat et donner à chacun des moyens d'émancipation au quotidien. Le premier numéro est consacré à la question du genre, sur la manière dont on devient un garçon ou une fille, sur la transition de genre ou encore l'aspect politique de la naissance.
Dossier: La gauche (im)morale N'en déplaise aux apôtres du politiquement correct, la droite n'a pas le monopole de l'immoralité. Des guerres de Vendée au Traité de Maastricht en passant par la colonisation, l'histoire de la gauche française est jonchée de crimes et de fautes, qui n'effacent pas bien sûr les acquis sociaux et la conquête des libertés, mais qui devraient pour le moins inspirer une certaine humilité aux progressistes d'aujourd'hui.
Ce 3e numéro thématique annuel traite de la pédagogie comme transformation des êtres. Il engage un bilan critique des modalités programmatiques et organisationnelles de pédagogies issues de processus insurrectionnels et révolutionnaires dans le monde. Ce travail est accompagné de la republication de documents historiques peu accessibles et d'hypothèses infrastructurelles. Il explore parallèlement d'autres architectures possibles pour les contestations et d'autres pédagogies à mettre en oeuvre après la révolution.
Comité de rédaction du journal : Manuel Bello Marcano, Lynda Devanneaux, Adrien Durrmeyer, Anaïs Enjalbert, Sara El Alaoui, Émilien Épale, Paul Guillibert, Marianna Kontos, Thimothé Lacroix, Léo Pougnet, Claire Thouvenot, Amélie Tripoz, Emma Vernet, Xavier Wrona.
Le présent numéro d'Après la révolution a pour objectif de travailler la question des projets pédagogiques compris comme un processus de transformation et d'émancipation des êtres en imaginant comment la discipline architecturale pourrait être utile à la construction de pédagogies alternatives à celles du capital. Ce numéro s'est fixé comme objectif de travailler la question des structures et des programmes pédagogiques afin de pallier un manque sur le terme exact de pédagogie et son importance dans la construction des êtres. Il s'agit de mettre un terme à une pédagogie stérile et uni-directionnelle afin de construire une méthode et une infrastructure de la pédagogie au sein d'un projet politique collectif.
La question des pédagogies alternatives est vaste et il ne faut pas la sous-estimer au sein d'une culture progressiste et révolutionnaire.
Nos forces se sont dispersées vers de nombreux modèles alternatifs et ont éprouvé de la difficulté à construire une structure pédagogique commune en accord avec les objectifs révolutionnaires qu'elles défendent. C'est une question qui est aussi la nôtre, et nous appelons sur ce point à prendre conscience collectivement qu'il s'agit bien là d'une question d'infrastructure, c'est-àdire d'une question d'architecture. En effet, se poser la question de savoir comment penser les formes structurelles de pédagogie de manière à ce qu'elles soient émancipatrices plutôt qu'oppressives est un énoncé architectural au sens où nous entendons le mot « architecture » dans ce journal.
ENTRETIEN INEDIT AVEC JORGE LUIS BORGES Dans cet entretien mené par Ben Ami Fihman en décembre 1969 à New-York, Jorge Luis Borges élucide trois énigmes de son oeuvre, raconte comment il aurait adapté L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde au cinéma et évoque, entre autres, l'oeuvre d'Edgar Allan Poe et d'Adolfo Bioy Casares.
DOSSIER : AVEC SALMAN RUSHDIE Quand nous avons appris, cet été, l'attaque qui a failli coûter la vie à Salman Rushdie, nous avons été collectivement bouleversés, saisis d'une stupeur sans mots.
Stupeur, d'abord, devant l'attaque en elle-même : trente-trois ans après la fatwa de l'ayatollah Khomeini, le corps de l'écrivain a été touché par un barbare inculte qui, des Versets sataniques, n'avait même pas lu une ligne. Derrière cette tentative de crime, se profilait l'intarissable guerre - celle, non du goût, mais des écrivains contre les morts-vivants, des âmes libres contre les possédés du néant, des artistes contre les obsédés de la pureté.
Colère, aussi, d'observer que les voix de soutien se faisaient moins nombreuses. Comme si, en trente ans, quelque chose avait changé dans les esprits - mais quoi ? Une affaire de courage disloqué ? De liberté en miettes ? De boussoles perdues ? Ou, bêtement, d'accoutumance envers l'inacceptable ?
Tristesse, aussi, immense sidération de voir ce qui arrivait à notre ami : Salman Rushdie, membre du comité éditorial de notre revue depuis sa fondation, compagnon de tous les combats de La Règle du jeu, lui qui nous a offert tant de textes - et qui, fort heureusement, continuera de nous en donner...
Nécessité, donc, de dire, d'écrire que nous sommes avec lui. Nous ? Des écrivains. Des amis. Des lecteurs de son oeuvre prodigieuse qui, des Enfants de Minuit à La Maison Golden en passant par Les Versets sataniques, Shalimar le clown ou Joseph Anton, ne cesse d'envoûter le verbe, de réinventer le grand héritage du réalisme magique, de faire danser les faits et les fictions, les pays et les mythes, l'imaginaire et la dureté des choses. Désir de saluer en Rushdie le Vivant, l'Inspiré, le Créateur debout.
Qui en veut aux oeuvres ? Comment continuer à écrire après cela ?
Dans sa prochaine édition, Front Populaire donne la parole à ceux qui "fument des clopes et qui roulent au gazoil" comme on dit au gouvernement, et qui font tenir le pays. Un numéro pour montrer que la "France d'en bas", avec sa clairvoyance, son courage et ses idées, est une chance pour la France. Au sommaire: Michel Onfray, Stéphane Simon, Céline Pina, Henri Pena-Ruiz, Anne Nivat, David Cayla, Christine Kelly, Jacques Sapir...
Pour ce nouveau hors-série, Reprise de terres devient rédacteur en chef !
Reprendre et libérer des terres : et si le combat écologique commençait ici. Et si inventer des tactiques foncières, politiques et juridiques pour contrer l'accaparement et le saccage des terres par le productivisme pouvait nous sortir de l'apathie ambiante et nous offrir quelques premières victoires ? Comment organiser à nouveau la vie autour de communs qui prennent en compte tous les êtres qui habitent un lieu ? Socialter tentera, avec le collectif Reprises de terres, de repartir de la base : le sol, là où croît la vie et où retourne ce qui meurt.
C'est quoi le code, une plongée dans le management des développeurs informatiques dans les grandes entreprises et son rapport à la technicité du code, par Paul Ford. Design tactique, une enquête sur les expérimentations anti-plateformes qui fonctionnent par logiciels additionnels et qui sont plébiscités par les artistes et les designers, par Nolwenn Maudet. Klara et la bombe, une réflexion critique sur la manière d'écrire une histoire féministe des technologies à partir de la vie de Klara Von Neumman, qui a contribué aux travaux sur la bombe atomique, par Crystal Bennes.
Médecin des pauvres, maire de Montmartre sous la Commune, député du 18e arrondissement, journaliste, écrivain, parlementaire redouté rompu aux combats de la vie politique, sénateur, ministre de l'Intérieur, président du Conseil par deux fois, chef de guerre... Historia Grand Angle vous invite à découvrir, ou redécouvrir, les différents visages de ce républicain convaincu.
Entré dans l'Histoire et la légende, comme le Père la Victoire et l'artisan du traité de Versailles, le Tigre est un homme de conviction, ardent défenseur de la patrie qui apparaît comme le véritable vainqueur de la Grande Guerre. Autant admiré qu'haï, à droite comme à gauche, il est aussi un personnage impulsif, autoritaire et complexe. Les meilleurs spécialistes brossent le portrait tout en nuances du fauve le plus célèbre de l'Histoire de France dans ce dossier disponible chez votre marchand de journaux et en librairie.