Du débarquement en 1944 des troupes alliées en France, on semble tout connaître. Si nombre d'analyses ont été consacrées au Jour J, aucune n'avait encore envisagé le problème dans sa globalité, des origines à la libération de Paris, en intégrant l'ensemble des points de vue, en envisageant la pluralité des aspects - économiques, militaires, diplomatiques, mais également politiques et sociaux.
S'appuyant sur des sources inédites, pour l'essentiel américaines et anglaises, Olivier Wieviorka retrace cette longue épopée, des tout premiers projets à l'assaut final. Une histoire moins mythique que la légende complaisamment forgée par les dirigeants alliés : dissenssions au sein du Haut Commandement, pénurie des bateaux, erreurs tactiques, effondrement psychique des combattants... Autant de réalités parfois tues qui pourtant pesèrent sur la préparation et le bon déroulement du D-Day. Loin d'adopter un regard strictement français, Olivier Wieviorka replace le débarquement dans le contexte d'une guerre mondiale. Au risque d'affronter des constats désenchantés : l'enthousiasme des Alliés à libérer la France fut pour le moins modéré, et, par-delà l'indéniable geste héroïque, émergeait un nouvel ordre mondial que les États-Unis et l'Union soviétique s'apprêtaient à régir.
Nouvelle édition illustrée.
En coédition avec le ministère de la Défense.
Un patrimoine de 800 lettres de ses parents portant sur une période de 5 années... A priori, un trésor. Car si le récit familial apparaît en premier, au fur et à mesure des écrits, c'est le contexte d'une tranche d'histoire on ne peut plus troublée qui se dessine. Vous vous êtes sans doute trouvé un jour face à un dilemme, devant un paquet de lettres familiales anciennes, aux adresses quelque peu effacées, aux enveloppes jaunies : laisser ce trésor vieillir encore, au risque, un jour, de le voir disparaître... Ou bien explorer ces témoignages d'échanges, les analyser, les situer... Nous avons opté pour cette deuxième possibilité. Et quelle n'a pas été notre surprise, au détour d'un paragraphe, d'un mot rajouté (ou rayé !) de voir comment l'Histoire troublée des années 1936 à 1945 est ressentie par les auteurs des lettres, dans la vie de tous les jours et dans tous les domaines. Ce n'est plus l'Histoire à grand renfort de dates, de personnages célèbres et d'évènements marquants, non, c'est à une Histoire incarnée que nous avons affaire. L'exploration de centaines de lettres, exigeante certes, n'a donc pas été vaine. Et leur richesse varie à l'infini selon l'angle d'entrée.
Née en 1934, la mythique voiture conçue par André Citroën va connaître, du fait des événements qui précipitent le monde dans la guerre cinq ans plus tard, une carrière militaire étonnamment riche. En septembre 1939, des milliers d'entre elles rejoignent nos armées durant la drôle de guerre, puis connaissent les affres du désastre. En juin 1940, la Traction change, bien malgré elle, de camp. Et les Allemands, qui en sont très friands, vont la conduire partout en Europe, du cercle polaire à la lointaine Russie.
Mais, dès la fin de 1942, la Traction apparaît à nouveau sous nos drapeaux, engagée cette fois victorieusement dans la campagne de Tunisie, avec d'étranges versions blindées. Puis c'est la libération de la France, l'épopée des maquis, les étoiles blanches et les trois lettres FFI qui fleurissent sur les carrosseries. La « belle de Javel » devient alors l'un des symboles de la France renaissante avant de servir pour une quinzaine d'années encore sous les drapeaux.
Qu'y a-t-il derrière les plaques commémoratives, derrière tous ces noms, ces mots et ces phrases taillés dans la pierre ? Des actes de courage, des destins tragiques ou des vies sacrifi ées, mais parfois aussi les souvenirs d'une enfance... C'est pour apporter sa pierre à l'histoire de sa famille comme à celle des Enfants de Paris, victimes de la guerre, de l'Occupation et de la Libération, que Philippe Apeloig a réuni ici toutes les plaques de cette période. Habitée par leur beauté, la diversité de leurs compositions typographiques, des tailles et des matériaux, cette oeuvre graphique livre ainsi une vision inédite et insolite de l'histoire récente de la capitale, en même temps que son récit : une grande aventure de la mémoire qui continuera de se transmettre aux générations de demain...
En cette après-midi du 16 mai 1940, un groupe d'une vingtaine de chars B appartenant à l'armée française, des engins de 32 tonnes armés chacun d'un canon de 75 et d'un canon de 47 - ce qui fait d'eux le plus puissant matériel blindé existant dans le monde en 1940 - fait son approche sur une petite ville qui va bientôt entrer dans l'Histoire : Montcornet. Depuis l'avant-veille, l'ennemi a crevé le front et ouvert une brèche gigantesque dans le dispositif allié. Lancés en enfants perdus dans la trouée, les chars de bataille français ont une mission simple : " Détruisez tout sur votre passage ", leur a simplement dit le bouillant général Giraud... Ce fait d'armes - qui précède de 24 heures l'action célèbre du colonel de Gaulle sur la même localité, avec des chars du même type -, est l'un des nombreux épisodes que ce livre retrace avec une exactitude rigoureuse et un saisissant souci du détail, appuyé sur les témoignages directs des combattants : les officiers, sous-officiers et chasseurs du 15 e bataillon de chars de combat, appartenant à la 2e division cuirassée. Le présent ouvrage ne se limite cependant pas au récit, presque heure par heure, de la campagne 1939- 1940 vécue jusqu'à son dernier souffle par une magnifique unité de première ligne. Il est aussi un recueil documentaire sans égal sur les hommes, leurs matériels, leurs uniformes et leurs insignes. En effet, ce quatrième tome de l'Encyclopédie de l'Armée française est illustré à profusion par une extraordinaire iconographie, restituant tous les détails des marques et camouflages des chars B engagés dans les actions relatées, tandis que des éclairages sont apportés sur les questions cruciales touchant d'une manière plus générale aux chars de bataille français de l'époque : armement, rayon d'action et ravitaillement en essence, moyens de transmission radio, disponibilité des matériels. Une documentation historique de première main qui enrichit l'éternel débat sur l'" étrange défaite " subie par la France en 1940.
La question cruciale des divisions cuirassées initiée par le colonel de Gaulle en 1934 a occulté, vis-à-vis du grand public, un élément majeur du développement de l'armée française durant la période du réarmement : oui, la France disposait, dès l'avant-guerre, de divisions légères mécaniques (DLM) qui n'avaient de légères que le nom et qui, fortes de leurs 300 engins blindés, de leurs trois bataillons de dragons portés et de leur 36 pièces d'artillerie de 75 et 105 tractées, constituaient, peu ou prou, l'équivalent français des PanzerDivisions. Mieux, le concept de la DLM était né en France trois ans avant que l'idée ne s'impose outre-Rhin.
C'est l'histoire de la première de ces grandes unités françaises d'un type nouveau que l'ouvrage raconte.
À l'aube du 10 mai 1940, la 1 re division légère mécanique s'élance sur son objectif, rejoindre le plus vite possible les Pays- Bas, en pointe de l'armée Giraud. Ce plan échouera hélas, mais les hommes de la 1 re DLM connaîtront, à travers les plaines de Belgique et des Flandres, puis dans les combats à front renversé de la forêt de Mormal et de Mont-Saint-Éloi, leurs plus belles heures.
Échappés de l'enfer de Dunkerque, nombre d'entre eux vivront, réarmés et rééquipés, les derniers combats sur le sol de France, sans jamais avoir éprouvé le sentiment d'être vaincus.
Des images et du contenu inédits.
Une documentation historique inédite sur quatre camps d'extermination du III e Reich Des recherches archéologiques qui nous conduisent aujourd'hui à de nouvelles dé- couvertes.
L'ouvrage fournit une documentation historique inédite sur quatre camps d'extermination du IIIème Reich :
Chelmno, Belzec, Treblinka et Sobibor, qui, malgré leur importance majeure, n'ont pas été au centre de l'attention, comme cela a été le cas avec Auschwitz.
Ces camps n'étaient pas des camps de concentration, les gens ne sont pas venus y travailler ; ils ont été immédiatement tués à leur arrivée. Il s'agissait bien de camps d'extermination. Il délivre une information historique de tout premier ordre et dévoile des photos jamais publiées sur les camps de la mort que l'Allemagne nazie avait installés en Pologne.
L'ouvrage décrit l'incroyable méthode par laquelle les nazis ont industrialisé et perfectionné le massacre des peuples. Les nazis ont tué plus de deux millions de personnes dans les camps de Chelmno, Belzec, Treblinka et Sobibor, simplement parce qu'ils étaient juifs, gitans ou considérés comme «inférieurs». À l'aide de témoins oculaires, de photographies d'époque et d'interrogatoires de SS emprisonnés après la guerre, les auteurs décrivent un processus de destruction terrifiant.
Le livre s'intéresse à la préservation de la mémoire dans les camps, il rapporte des travaux archéologiques pour retrouver la trace des camps secrets démolis par les nazis et camouflés lorsque les troupes russes avançaient, camps qui ne furent découverts que récemment.
Cet ouvrage satisfera à la fois la curiosité des chercheurs et scientifiques, ainsi que celle du grand public.
Il permet de mieux comprendre les mécanismes d'extermination mis en place par les nazis.
Dans ce beau livre richement illustré, Dominique Lormier revient sur la Libération du Sud-Ouest de la France de juin 1944 à mai 1945.
Sabotages, embuscades, captures de garnisons allemandes en fuite, batailles finales des poches de l'Atlantique marquent l'action décisive des Forces Françaises Intérieures combattantes de la résistance pour la Libération du Sud-Ouest.
Revivez l'ensemble des combats livrés durant cette période ainsi que les nombreux crimes de guerre commis par les Allemands.
Cet ouvrage offre une perspective unique sur la Seconde Guerre mondiale Les images qu'il présente vont d'objets iconiques comme l'étoile jaune, la bombe atomique, le tank Tigre, d'images historiques de la Ligne Maginot, des portraits de Charles de Gaulle, de soldats au front, des flacons de pénicilline ou encore les documents d'archives rares ou de propagande.
Ces objets rappellent le destin poignant d'hommes au travers de documents officiels, de médailles et d'insignes.
Chaque objet, chaque événement, magnifiquement photographié est accompagné d'un texte qui explique sa signification et détaille son rôle dans le contexte historique.
Un index détaillé complète cet ouvrage de référence.
Souvent réservé aux seuls collectionneurs, le timbre a cependant beaucoup à nous dire de la façon dont on représente une époque. Le pari original et novateur qu'ont fait ici Laurent iront Duzou et Jean Novosseloff est de l'arracher à ce cercle restreint pour se demander ce qu'il peut nous dire de précis sur la mémoire publique et officielle. Que peut-on apprendre sur la mémoire de la Résistance et de la déportation des images véhiculées par les timbres ? D'une banalité extrême par définition, le timbre est un indicateur sans pareil des orientations et impulsions que l'Etat entend donner à la mémoire officielle.
On choisit de magnifier certains épisodes pour en oublier d'autres : le timbre est ainsi le sujet d'une véritable politique historiographique.
Cet ouvrage propose une présentation simple et une synthèse claire des grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale, avec notamment Dunkerque, la bataille d'Angleterre, l'opération Barberousse, El-Alamein, le siège de Leningrad, Koursk, Monte Cassino, le débarquement de Normandie, la bataille des Ardennes, Iwo Jima, Berlin et bien d'autres encore...
Vous y trouverez des cartes illustrant schématiquement les déplacements tactiques et permettant de saisir en un coup d'oeil les mouvements décisifs des forces en présence.
Plus de 250 photos et illustrations permettent de découvrir les acteurs du conflit, leurs uniformes et les armements de cette période cruciale de notre histoire.
Ce livre présente armes et armements de tous les pays belligérants de la Seconde Guerre mondiale. Il évoque l'armement de cette guerre sous tous ses aspects, depuis les armes de l'infanterie jusqu'aux sousmarins, sans oublier les armes spéciales.
On trouvera ici tout sur l'origine et l'emploi de chaque modèle présenté, ainsi que ses principales caractéristiques techniques. Plus de 500 photos et illustrations techniques donnent vie à ces « portraits » historiques et techniques.
La richesse des textes et l'abondance des faits évoqués font de ce livre une véritable source de renseignements sur les armements et leur influence sur le déroulement de la guerre.
Plus de deux millions de Français, prisonniers de guerre, déportés et travailleurs dans les terres du Reich, sont rapatriés entre le printemps et l'été 1945. C'est le grand retour des absents. Une séquence capitale pour signifier qu'une parenthèse se referme.
Le message officiel est que la nation est prête à les accueillir, tous égaux, pour reconstruire une France unie. Au-delà des slogans, la rentrée en masse va se charger de remettre chacun à sa place, plus ou moins honorée, dans la société et la mémoire de l'après-guerre.
En haut de la « hiérarchie » vont vite figurer les déportés politiques, qui incarnent l'absolu de la volonté. Puis viennent les prisonniers militaires, exilés du pays et de l'histoire depuis cinq ans. À l'égard des autres, les travailleurs volontaires et requis du STO, ou encore des « Malgré nous », Alsaciens et Mosellans, enrôlés sous uniforme allemand, le regard traduit la gêne.
Et puis le flou et l'opacité se font sur les victimes juives, ainsi au Lutétia, l'hôtel de la rive gauche où parviennent les rescapés des camps de la mort. Un regard singulier est aussi posé sur le retour des femmes déportées, et les ex-prisonniers soldats des colonies. Quant à des lieux symboles, comme le Vel d'Hiv, où furent acheminés des milliers de Juifs raflés à l'été 1942, on les voit réutilisés pour parquer des collaborateurs.
C'est tout ceci que révèle le fonds d'une exceptionnelle richesse des archives de photographies et de récits oubliés de l'Agence France-Presse.
Un livre de référence pour tout savoir et tout comprendre sur le conflit le plus meurtrier du XXe siècle :
- La marche vers la guerre ;
- Les Alliés et l'Axe ;
- Les figures politiques marquantes ;
- Les batailles et campagnes cruciales : guerre éclair, Pearl Harbor, Iwo Jima, Leningrad et Stalingrad...
- Armement ;
- Guerre aérienne ;
- Le régime de Vichy ;
- L'holocauste ;
- Le rôle des femmes ;
- Les complots pour tuer Hitler ;
- Le débarquement ;
- La guerre dans le Pacifique ;
- La bombe atomique, etc.
Richement illustré de nombreuses photographies d'archives, d'affiches de propagande, de unes de journaux...
De l'information exhaustive et captivante à un prix accessible.
Luc Braueur, passionné par la marine, présente dans ce beau livre toute l'histoire du célèbre sous-marin Allemand l'U-333, surnommé au départ «Ali l'épave».
Entièrement basé sur le journal de bord de l'époque et sur des faits réels, vous plongerez à la découverte des aventures de ce sous-marin, qui fut bombardé, grenadé et même torpillé par la Royal Navy.
À travers dix chapitres, l'auteur retrace en détail toutes les patrouille de l'engin mais il retrace également l'histoire humaine avec les différents commandants qui se sont succédé sur cet U-Boot.
Pour son ouvrage l'auteur a récupéré des documents d'époque exclusifs issus des archives personnelles d'un des commandants et complétées par des images issues du UBoot- Archiv et du National Archives de Washington.