De la guerre, le petit Martin connaîtra tout : les privations, les humiliations, la peur durant le temps passé au ghetto de Varsovie, l'horreur absolue des camps nazis à Treblinka, la fureur de vivre quand il s'en échappera caché sous un camion, l'abattement et aussi le suprême courage quand il apprendra qu'il a perdu tous les siens...
Et puisqu'il faut bien vivre, il s'engagera ensuite dans l'armée Rouge, puis partira aux États-Unis... Enfin la paix reviendra. Martin reconstruit alors sa vie et rencontre le grand amour en la personne de Dina. C'est dans le sud de la France, par une journée d'été éclatante, que le destin le blessera à nouveau - à mort - en décimant ceux qui lui sont le plus chers.
L'histoire de la Seconde Guerre mondiale nous semble bien connue ; elle est en réalité encore largement construite sur un certain nombre de mythes qui ont la vie dure auprès du grand public. Ce livre-chapitres, pensé sur le modèle des grands partenariats Perrin, est à destination du plus grand nombre : narratif, il donne les clés des compréhensions aux lecteurs néophytes. Mais sur chaque sujet, les auteurs apportent du neuf, cassant les clichés convenus et les images toutes faites. Au final se dessine un ouvrage sans équivalent, aussi agréable à lire que novateur. En voici le sommaire :
- La défaite de 1940 était inéluctable.
- La Waffen SS : des soldats d'élite.
- Les U-boot pouvaient renverser le cours de la guerre.
- Les Kamikazes ne sont pas morts pour rien.
- Les cheminots français ont gagné la bataille de France.
- L'économie allemande est puissante, l'économie soviétique est faible.
- La guerre froide est le produit du partage du monde décidé à Yalta.
- La France a contribué à la victoire des Alliés.
- La Seconde Guerre mondiale, une affaire d'hommes.
- Le soldat américain ne sait pas se battre.
- Rommel est un grand chef de guerre.
- Les Soviétiques ont gagné grâce au nombre.
- Pearl Harbor : une grande victoire japonaise.
- Les armes miracles allemandes auraient pu tout changer.
- La guerre du Pacifique, un théâtre secondaire.
- L'Allemagne a perdu à cause d'Hitler.
- Le Japon a capitulé en raison d'Hiroshima.
- Les bombardements ont vaincu l'Allemagne.
"Le 6 juin 1944 eut lieu la plus formidable opération militaire de tous les temps. A partir des plages de Norman-die, l'opération « Overlord » - le plan de libération de la France par les Alliés - assenait à l'Allemagne nazie un coup dont elle ne se relèverait pas. Avec une remarquable minutie, Cornelius Ryan fait le récit haletant du débarquement et de sa préparation. De l'état-major de Rommel au QG de la 7e armée, d'Omaha-Beach à Sainte-Mère-Eglise, l'auteur nous emporte avec passion dans le tourbillon des événements. Le succès du livre fut immédiat, bientôt multiplié par le film prestigieux qu'en tira Darryl Zanuck. Aujourd'hui, Le Jour le plus long reste l'un des plus grands best-sellers de l'après-guerre."
Angèle ; Flash-back ; Indésirable ; La crèche ; Le pommier ; Blnache-Neige ; 26 août 1942 ; Le départ des compagnies juives ; Brens International Palace ; La grève des mères ; Kali ; J'ai rêvé d'Angèle
« Comment Hitler a-t-il été possible ? Comment un désaxé aussi bizarre a-t-il pu prendre le pouvoir en Allemagne, pays moderne, complexe, développé et culturellement avancé ? Comment a-t-il pu, à partir de 1933, s'imposer à des cercles habitués à diriger, bien éloignés des brutes nazies ? Comment a-t-il réussi à entraîner l'Allemagne dans le pari catastrophique visant à établir la domination de son pays en Europe, avec, en son coeur, un programme génocidaire terrible et sans précédent ? La réponse à ces questions, je ne l'ai trouvée qu'en partie dans la personnalité de l'étrange individu qui présida aux destinées de l'Allemagne au cours de douze longues années. Hitler, ceux qui l'admiraient comme ceux qui le dénigraient en convenaient, était une personnalité extraordinaire. Il avait de grands talents de démagogue, ainsi qu'un oeil sûr, qui lui permettait d'exploiter implacablement la faiblesse de ses adversaires. On peut l'affirmer avec certitude : sans Hitler, l'histoire eût été différente. Avant 1918, pourtant, rien n'atteste l'exceptionnel magnétisme qu'on lui reconnut par la suite. Les membres de son entourage voyaient en lui un personnage un brin méprisable ou ridicule, certainement pas un homme promettant de devenir le futur chef de la nation. Tout changea à compter de 1919. Il devint l'objet de l'adulation croissante et, peu à peu, presque illimitée des masses, tout en suscitant une haine intense chez ses ennemis. Cela donne à penser que la clé de l'énigme est à chercher moins dans la personnalité de Hitler que dans les changements vécus par la société allemande elle-même, traumatisée par une guerre perdue, l'instabilité politique, la misère économique et une crise culturelle. À toute autre époque, Hitler serait certainement resté un néant. »
Depuis 1936, après la remilitarisation de la Rhénanie, Hitler jouit du soutien de la grande majorité des Allemands. L'Allemagne prospère grâce à la reprise économique et accumule les succès diplomatiques, cependant que l'autorité charismatique d'Hitler soumet les milieux d'affaires et l'armée, qui souscrivent à sa volonté de domination du continent européen.
Mais la guerre civile espagnole, puis l'Anschluss, modifient les rapports de forces entre nations et entraînent irrémédiablement l'Europe vers le chaos. En 1941, Hitler engage la guerre totale contre l'Est. La montée de l'antisémitisme, à laquelle oeuvrent tous ceux qui travaillent en direction du Führer depuis son accession au pouvoir, aboutit à l'élaboration de la solution finale , dont Ian Kershaw évalue le poids dans la dynamique idéologique du régime.
C'est cette dynamique encore qui conduit Hitler à agir au mépris de tout réalisme politique : son sentiment d'infaillibilité et sa défiance envers l'armée mènent l'Allemagne à la capitulation de mai 1945. Ce sont les étapes d'une autodestruction nationale autant qu'individuelle que cet ouvrage éclaire avec une remarquable lucidité.
Les grands drames vécus lors d'une guerre relèguent habituellement les événements moins tragiques, au second rang. Bien que ces derniers passent inaperçus durant les combats, ils ne méritent pas moins d'être connus du public à cause du sentiment de bienveillance, de compassion, d'amour et d'innombrables preuves d'humanité dont ils ont fait preuve.
Ce livre audio ne s'attarde donc pas sur les protagonistes des grandes batailles, mais plutôt sur les oubliés de celle-ci, aux citoyens lambda parmi lesquels on trouvent souvent des héros du quotidien.
Elle révèle de remarquables péripéties qui ont réussi à remettre un tant soit peu en harmonie les êtres humains durant les périodes les plus cruelles du conflit armé de la Seconde Guerre mondiale.
Voici quelques-unes de ces péripéties susceptibles de constituer un document commémorant le 75e anniversaire de la fin de la Guerre.
Les mémoires d'Albert Speer sont un document exceptionnel à plus d'un titre : témoignage d'un des plus hauts dignitaires nazis, il relate en détail le fonctionnement de l'appareil d'État vu de l'intérieur, avec le mélange de rationalité bureaucratique et de soumission à l'arbitraire du chef qui le caractérise. Mais c'est aussi l'itinéraire d'un homme brillant, architecte de talent, qui est rapidement séduit par Hitler et qui va progressivement mettre son intelligence et ses compétences au service de la machine de guerre nazie et d'une idéologie totalitaire.
Ce n'est que dans les tous derniers mois du régime que ses yeux se dessillent et qu'il manifeste quelques velléités d'indépendance : il aura auparavant, comme ministre de l'Armement, organisé la production d'armes et de munitions avec une efficacité redoutable, orchestrant le travail forcé des prisonniers de guerre, de ceux des camps de concentration et des recrues du travail obligatoire.
Cet ouvrage lucide ne cherche ni à justifier ni à amoindrir la responsabilité de l'auteur, qui affirme : « Je n'ai pas seulement voulu raconter, mais aussi comprendre. » Rapportant le nazisme à une perversion de la logique technicienne de notre époque, il nous livre aussi une interrogation sur l'énigme de l'aveuglement et de la servitude volontaire.
La série radiophonique d'Olivier Vogel, produite par France Bleu Alsace et l'Atelier de création radiophonique de l'Est. Dix épisodes de 6 minutes pour découvrir Natzweiler-Struthof, à travers les récits de plusieurs déportés français, slovènes ou norvégiens. Un reportage photos de Jacques Robert sur le site et le camp de Natzweiler-Struthof, le Centre européen du résistant déporté et le Musée du KL-Natzweiler.
3 portraits :
L'Histoire en portraits : meilleur moyen de saisir l'esprit d'une époque, tel qu'il s'incarne dans ses plus grandes figures, et de développer sa culture avec la connaissance des personnages pivots des grands événements internationaux.
- Le général de Gaulle est incontestablement l'un des grands personnages de l'Histoire de France ; suivez son ascension et son accession au pouvoir pour comprendre son impact politique qui dépassa de loin les frontières de la France.
- Winston Churchill fut premier ministre de l'Angleterre en 1940, et incarna la résistance face au nazisme ; il se montra génie stratégique, chef de guerre et orateur sans précédent, l'un des protagonistes de la victoire alliée sur l'Axe.
- Staline, homme fort de l'URSS pendant plus d'un quart de siècle, fut lui aussi un des acteurs majeurs de l'histoire contemporaine ; il est à la fois le grand vainqueur d'Hitler, le modernisateur de l'URSS et l'artisan d'une terreur généralisée dans son pays.
Ces trois portraits permettent de comprendre le vingtième siècle et ses tourments à travers des figures fortes et fascinantes.
Ce recueil propose au lecteur un voyage exceptionnel dans les coulisses de l'Allemagne nazie, en éclairant sept de ses rouages les plus mystérieux. Grâce à leur talent de conteurs et à l'exhaustivité de leur enquête, les auteurs éclairent d'une lumière nouvelle l'un des moments les plus ahurissants du XXe siècle.
Les mémoires d'Albert Speer sont un document exceptionnel à plus d'un titre : témoignage d'un des plus hauts dignitaires nazis, il relate en détail le fonctionnement de l'appareil d'État vu de l'intérieur, avec le mélange de rationalité bureaucratique et de soumission à l'arbitraire du chef qui le caractérise. Mais c'est aussi l'itinéraire d'un homme brillant, architecte de talent, qui est rapidement séduit par Hitler et qui va progressivement mettre son intelligence et ses compétences au service de la machine de guerre nazie et d'une idéologie totalitaire.
Ce n'est que dans les tous derniers mois du régime que ses yeux se dessillent et qu'il manifeste quelques velléités d'indépendance : il aura auparavant, comme ministre de l'Armement, organisé la production d'armes et de munitions avec une efficacité redoutable, orchestrant le travail forcé des prisonniers de guerre, de ceux des camps de concentration et des recrues du travail obligatoire.
Cet ouvrage lucide ne cherche ni à justifier ni à amoindrir la responsabilité de l'auteur, qui affirme : « Je n'ai pas seulement voulu raconter, mais aussi comprendre. » Rapportant le nazisme à une perversion de la logique technicienne de notre époque, il nous livre aussi une interrogation sur l'énigme de l'aveuglement et de la servitude volontaire.