Le Tiger, seigneur des Panzer, et pourtant mal connu. Un engin trop rapidement achevé, et pourtant une réputation de chevalier teutonique.Un engin contradictoire qui allie la puissance et la précision d'un canon doté d'une optique de visée plus que performante, et des défauts de fiabilité, des contraintes fortes dans sa maintenance et des carences dans sa mobilité.Pour comprendre le Tiger, il faut chercher ailleurs que dans sa mécanique et aller à la rencontre de son équipage, connaître son origine, maîtriser ses rouages dans le moindre détail.Cet engin a fait ses armes dans les déserts de l'Afrique et les steppes de Kalmuck, il a hanté les forêts vosgiennes en passant par le bocage normand et a agonisé dans un Berlin dévasté.Ce livre appréhende tous les aspects de ce char et permet ainsi de comprendre précisément les raisons de son succès et de sa renommée.
Les Alliés s'étant rendus maîtres de toute l'Afrique du Nord en mai 1943, la mission des U-Boote en Méditerranée change. Désormais, ils doivent protéger la « forteresse Europe » face aux futurs débarquements alliés. Cinq sous-marins partent contre le débarquement allié en Sicile en juillet 1943, qui n'est cependant pas stoppé. Dans les arsenaux de Toulon et de Pola, les sous-marins reçoivent une nouvelle double-plateforme à l'arrière du kiosque afin d'augmenter leur armement antiaérien contre les avions, avec 8 canons de 20 mm. En septembre 1943, six commandants chevronnés appareillent pour tenter de stopper le débarquement allié à Salerne, des succès sont enregistrés. L'utilisation de torpilles acoustiques à partir de novembre leur permet également de couler davantage de navires de guerre ennemis. En décembre, les travaux de construction d'une base sous-marine à Marseille sont stoppés par un bombardement massif... Début 1944, les sous-marins de la Grande Bleue luttent contre les navires ravitaillant la tête de pont alliée d'Anzio, une 17e Croix de Chevalier « méditerranéenne » est décernée. Le 16 mai 1944, un 62e U-Boot passe encore le détroit de Gibraltar, ce sera le dernier renfort... Les submersibles, à découvert dans le port de Toulon en attente d'un schnorchel, sont progressivement mis hors service par des bombardements américains... Un seul appareille de Toulon face à l'armada alliée réunie pour le débarquement de Provence le 15 août. Trois U-Boote, équipés du schnorchel et réfugiés en Méditerranée orientale, survivent encore jusqu'en septembre 1944...
Les actions des forces blindées allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale sont bien connues du public, notamment en raison des nombreux ouvrages qui y ont été consacrés. Celles des forces blindées de leurs pays alliés sont, en revanche, bien moins connues.
Cet ouvrage expose le rôle des forces blindées hongroises qui, au fil du conflit mondial, sont arrivées à se constituer un corps blindé assez puissant pour exercer un rôle déterminant sur le front bien que destiné à affronter l'un des adversaires les plus terribles de son temps : l'Armée rouge.
La Hongrie a non seulement réussi à organiser ses troupes blindées pour le début de la Seconde Guerre mondiale avec l'appui de l'Allemagne mais son industrie militaire a également été en mesure de produire différents types de véhicules et d'armes pour ses propres troupes. En effet, l'industrie hongroise, très diversifiée, a réussi à développer toute une gamme locale de véhicules blindés qui, dans certains cas, a fait preuve d'une performance exceptionnelle au combat et ce jusqu'à la fin du conflit. Tous les modèles issus de cette industrie sont présentés : le Toldi, les divers Turan...
Au fil des pages, l'auteur met en lumière la participation de la Hongrie à la Seconde Guerre mondiale grâce à une multitude de clichés fournis par de réels experts en la matière, ainsi que le rôle des forces blindées hongroises, de l'Opération « Barbarossa » aux combats engagés en Ukraine deux ans plus tard, puis lors de la retraite ultérieure vers les terres hongroises des Carpates, la défense de Budapest ou les derniers affrontements des blindés hongrois en Autriche ou en Slovénie, tout juste avant la capitulation inconditionnelle de l'Allemagne.
Ce livre évoque aussi le terrible destin connu par les troupes blindées hongroises après l'invasion soviétique de la Hongrie dont nombre de soldats et d'officiers ont été envoyés plusieurs années dans des camps de concentration soviétiques.
Ils venaient des six coins de l'Hexagone, de tous les horizons, il y en a même qui venaient de notre Empire colonial éclaté. ils n'avaient pas tous la même culture, ni les mêmes convictions. Caporaux, sous-officiers et officiers, ils étaient de tous grades mais tous, sans exception, se portèrent volontaires. Ils n'étaient pas tous destinés à devenir des amis, et ils le devinrent même s'ils n'avaient pas tous suivi le même chemin, mais ils avaient tous le même but : le rétablissement, dans l'honneur, de la splendeur passée de leur Patrie. Ils nous ont tous quitté aujourd'hui mais ils n'ont jamais failli à leur tâche immense, celle de redorer le blason des Ailes françaises, de ressouder ses ailes fracturées, pour à travers elles, redonner à la France le niveau qui était le sien avant cette funeste année 1940 où elles furent, injustement, jugées responsables de sa défaite. Les Russes leur ont fourni de remarquables outils avec lesquels ils ont façonné le joyau que fut leur unité : le groupe de chasse Normandie devenu, par la volonté des Soviétiques, le Régiment Normandie-Niemen. De nombreux ouvrages ont déjà rapporté leurs exploits, mais ils méritent que leur mémoire soit encore et encore célébrée, et portée comme exemple pour les générations futures pour faire comprendre comment la France pays vaincu, bafoué, martyrisé a pu, grâce à une poignée d'entre eux - 96 exactement - en quatre ans, se rasseoir au banc des grandes nations en montrant au Monde que la France combattait sur tous les fronts. Il suffit parfois de l'ardeur d'une poignée d'hommes au combat pour convaincre et forcer l'admiration de certains - Staline en l'occurrence. C'est le portrait d'une quinzaine d'entre eux qui est brossé dans ces pages ainsi qu'une description abondamment illustrée par des profils couleurs de leurs « montures » : les chasseurs Yakovlev, choisis sans doute parce que leur moteur était une évolution du moteur français Hispano-Suiza 12Y français.
L'auteur, ancien président de l'aéro-club de Caen, lui-même organisateur de meetings aériens du Souvenir a très bien connu le général Risso, qui fut directeur des Meetings Nationaux dans les années 70 puis, plus tard, quand il venait en Normandie, de temps en temps pour des commémorations. Il a construit plusieurs saynètes pour le musée des Andelys et a été invité le 20 juin 1999 à la cérémonie suivie du banquet à l'issue duquel le général Risso, en compagnie du Commandant Lorillon, a déclaré que faute d'adhérents, il se voyait contraint de mettre fin à l'association des Anciens du Normandie-Niemen 39-45. Il a déclaré que désormais leur épopée appartenait à l'Histoire. Le général Risso nous a quitté le 24 novembre 2005 et le commandant Lorillon le 17 février 2013. Il restait alors deux survivants des pilotes du Normandie de la Seconde Guerre mondiale : Jean Sauvage et Gaël Taburet. Jean Sauvage est décédé le 22 août 2014 et Gaël Taburet le 10 février 2017. Ce jour-là, avec sa disparition, une page de gloire de l'Armée de l'Air a été tournée.
Ces 96 héros appartiennent désormais à l'Histoire.
François Robinard a recueilli les souvenirs de cinq d'entre eux, sauvés par l'histoire, principalement ceux du Général Risso. Ils constituent la base de cet ouvrage.
Du Jour J, tout le monde connaît les parachutistes américains largués sur Sainte-Mère-Eglise, le bain de sang à Omaha Beach, la prise héroïque de la Pointe du Hoc ou encore le débarquement des 177 commandos français à Ouistreham. On en oublie qu'au milieu de ce front il y a un secteur, Gold Beach, où l'offensive alliée s'est révélée particulièrement efficace, au point que les 25 000 Britanniques ayant pris pied sur les plages d'Asnelles et de Ver-sur-Mer auront atteint la plupart de leurs objectifs au soir du 6 juin, notamment le contrôle de l'axe Caen-Bayeux, et qu'ils auront libéré Bayeux dès le lendemain. Mais Gold Beach, c'est aussi l'extraordinaire prouesse technologique que constituent la construction du port artificiel d'Arromanches et la transformation de Port-en-Bessin en port pétrolier pour ravitailler l'ensemble de l'armada alliée. Et c'est dans le secteur de Gold Beach que le sergent Stan Hallis a reçu en récompense de ses actes de bravoure la seule Victoria Cross (la plus prestigieuse des décorations britanniques) décernée en Normandie. C'est pour toutes ces raisons que le gouvernement britannique a choisi Gold Beach, et plus précisément la commune de Ver-sur-Mer, pour édifier un Mémorial portant les noms des quelque 21 000 soldats du Royaume-Uni tués le D-Day ou durant la bataille de Normandie. Il fallait donc un livre pour que Gold Beach retrouve enfin aux yeux de l'Histoire la place qui doit être la sienne parmi les cinq plages du Débarquement. Grâce à l'exceptionnelle documentation réunie depuis plus d'un demi-siècle par Philippe Bauduin, spécialiste reconnu du Jour J et natif de Ver-sur-Mer, cet ouvrage richement illustré, rappelle les enjeux de ce secteur clé du Jour J et relate les faits qui s'y sont déroulés, au plus près de ses acteurs.Après le succès de Jour J, ce qu'on ne vous a pas dit, les secrets du Débarquement, publié en 2016, Philippe Bauduin et Jean-Charles Stasi poursuivent leur collaboration avec ce nouvel ouvrage consacré au 6 juin 1944.
Poursuivant sa série sur les Sturmgeschütze des Waffen-SS, dans ce 3e tome, Pierre Tiquet étudie trois grandes unités impliquées sur des théâtres d'opérations souvent secondaires : deux divisions de montagne - les 6e et 7e -, puis une de cavalerie - la 8e -. Souvent moins évoquées, elles sont cependant passionnantes et ont été confrontées à des combats opiniâtres. La « Nord » étant pour l'essentiel engagée sur le front de Laponie, très inhospitalier, ses StuG. y ont une existence limitée, peu appropriés au terrain du Grand Nord. Également Gebirgs-Division, la « Prinz Eugen » sert principalement dans les montagnes yougoslaves contre les partisans de Tito, quoiqu'en Serbie, sa batterie de StuG. 40 s'illustrera avec brio contre l'Armée rouge, avec à sa tête l'Ostuf. Harry Paletta. Enfin, sont évoqués les canons d'assaut de la « Florian Geyer », elle aussi largement engagée en contre-guérilla, avant de l'être contre les Soviétiques en Ukraine, en Transylvanie et lors de la terrible bataille d'encerclement de Budapest.C'est également l'occasion pour l'auteur de mettre en relief l'engagement plus général de chacune de ces divisions, avec des photographies largement inédites, voire des reportages uniques, en évoquant aussi leurs formations de Panzerjäger et de chars de combat. Agréable à lire, l'ouvrage est enrichi de cartes et profils en couleurs, mais aussi de biographies précises et documentées de plusieurs figures emblématiques de ces trois grandes unités - Matthias Kleinheisterkamp, Otto Kumm ou encore Hermann Fegelein
Étalée sur trois années, de 1943 à 1946, l'épuration dite sauvage a fait une petite centaine de victimes en Normandie. Cette petite centaine est à confronter avec l'épuration légale réalisée entre 1944 et 1947 : 39 sont fusillés après avoir été condamnés à mort par une cour de justice. Dès 1943 certains résistants ne pouvaient attendre la restauration de la République et commençaient à éliminer des collaborateurs qu'ils jugeaient dangereux pour la Résistance. Décidée hors de tout cadre légal ou parfois après un simulacre de jugement, l'épuration extra-judiciaire s'exerçait rapidement et avec violence, prenant un aspect exutoire à l'exemple de la tonte des femmes. En Normandie, l'épuration dite sauvage fut relativement modérée, le souhait des nouveaux gouvernants français étant d'éviter à tout prix une guerre civile entre les Français.
Dans ce troisième et dernier tome, Rüdiger W.A. Franz achève dignement son étude chronologique sur le SS-Fallschirmjäger-Bataillon 500/600, corps de troupe atypique des Waffen-SS.
Dans une première partie, le lecteur suivra les « diables verts SS » dans l'opération « Panzerfaust », à la mi-octobre 1944. Alors dernier grand partenaire militaire du IIIe Reich en Europe, la Hongrie de l'amiral Horthy mène des tractations secrètes avec les Alliés en vue de rompre son alliance avec l'Allemagne, tandis que l'Armée rouge progresse sur son territoire et que la défaite allemande devient nettement prévisible. Il faut agir vite : le célèbre expert en opérations spéciales, Otto Skorzeny, reçoit pour mission d'écarter Horthy du pouvoir. Une action « coup de poing » délicate, au coeur de Budapest... Au-delà du strict cadre des SS-Fallschirmjäger, l'auteur a choisi ici de croiser les récits d'acteurs politiques et militaires clé de cette opération méconnue.
Ensuite, l'unique bataillon de parachutistes SS - devenu SS-Fsch.Jg.-Btl. 600 - regagne le territoire du Reich et connaît un tournant important en s'intégrant aux SS-Jagdverbände, formations de chasse de Skorzeny.
Rattachée à la Panzer-Brigade 150, la 1re compagnie renforcée du bataillon (la 1./600) prend part à l'opération « Wacht am Rhein », l'offensive allemande de la dernière chance dans les Ardennes. Certains SS-Fallschirmjäger y participent aussi en tant que commandos de l'Einheit Stielau, revêtant intégralement l'uniforme de GI's. Dans cette partie, l'auteur propose une description détaillée de la constitution de la Pz.Brig. 150, de sa dotation en matériel de prise, de la bataille de Malmédy les 20-21 décembre 1944, ou encore de l'action fascinante des équipes de commandos déguisées en soldats U.S.
Puis, sont abordés les derniers engagements du bataillon jusqu'à la chute ultime, notamment dans les têtes de pont de l'Oder en février-mars 1945.
En annexe, une bibliographie ou encore la liste des pertes du bataillon de l'été 1944 en Lituanie, mais aussi un index alphabétique de tous les membres recensés de l'unité, accompagné au possible de photographies et documents personnels. Comme dans les deux volumes précédents, avec une iconographie variée - profils, cartes en couleurs, etc. -, des témoignages inédits et précis de membres du bataillon, Rüdiger Franz analyse en profondeur et froidement les causes, le contexte et les enjeux des engagements du « 500/600 », apportant des corrections à des erreurs fréquemment retrouvées.
Avec ce second volume consacré à la Légion Wallonie, l'auteur axe son écriture sur le « Vécu » des quelques quatre mille «Bourguignons» ayant servi dans les rangs d'unités de la Waffen-SS de juin 1943 (5. Sturmbrigade SS Wallonien) jusqu'aux derniers jours d'avril 1945 sur le front de l'Oder dans la région de Prenzlau en Poméranie (28. SS-Freiwilligen-Grenadier-Division «Wallonien»). Comme dans l'opus précédent, le récit rapporté des combats, des formations de base ou spécialisées et faits historiques s'inspire principalement des nombreux écrits non édités de Légionnaires et des témoignages de membres de leurs familles ou proches. Une fois encore, c'est « In tempore » que le lecteur découvrira les événements se déroulant tant sur le front intérieur qu'à l'Est. Ils sont argumentés par une iconographie de plus d'un millier de photos pour la plupart inédites à ce jour. La découverte de documents, d'équipements et d'objets personnels rarissimes ou surprenants attiseront, espérons-le, la curiosité des passionnés, des collectionneurs et historiens amateurs ou professionnels. De plus, au travers d'une étude minutieuse de journaux et documents divers, le lecteur s'imprégnera du ressenti et du comportement des différents « camps » en Belgique et sur les divers fronts de combats. Enfin, des révélations et faits de guerre jamais rapportés à ce jour devraient compléter vos connaissances sur l'histoire de la Légion engagée dans les différentes campagnes du front de l'Est entre 1943 et 1945.
Au cimetière américain surplombant Omaha Beach, sur l'immense carte gravée dans la pierre, des étoiles de céramique rouge indiquent les bombardements des Alliés. Les touristes étrangers ne se rendent pas compte de ce que ces étoiles symbolisent pour les Français, douleur, drame et parfois incompréhension. Comment faire la guerre à des amis ? Le temps a suivi son cours, rejetant dans l'oubli la souffrance des Français sous les bombes alliées ; l'Histoire ne retiendra de ce déluge, qui a emporté des dizaines de milliers de vies civiles, que la libération. « C'était le prix à payer pour notre liberté. » Est-ce qu'une jeune maman retrouvant son enfant mort sous un mur écroulé pensait alors à la liberté? Ce livre passe en revue les villes françaises qui eurent à souffrir de ces bombardements fratricides, leurs acteurs, leurs motivations et leurs machines. C'est un devoir de mémoire envers nos compatriotes civils, qui furent plus de 60000 à périr du fait des Alliés.
L'ultime acte de l'engagement de la 2. Panzer-Division au coeur de la bataille de Normandie commence le 13 août 1944 dans le Tome III de la série de trois ouvrages sur l'unité blindée allemande. Le transfert entre Alençon et Argentan inscrit l'unité dans un épuisement de ses forces combattantes au cours d'une semaine de repli dramatique. Après les illusions de contre-attaque et les espoirs de résistance en Normandie, il faut désormais, au Kommandeur von Lüttwitz, éviter l'anéantissement de sa Panzer-Division dans l'encerclement de la Poche de Falaise-Argentan. Les pertes de l'unité sur les berges de la Dives sont lourdes mais la 2. Panzer-Division parvient à s'extraire du Kessel pour traverser la Seine à la fin août 1944. Un lent repli s'amorce en direction de la frontière allemande vers une reformation indispensable pour une unité très affaiblie.
Frédéric Deprun, avec l'ouvrage 2. Panzer-Division, Tome III, Falaise et repli - 13 août-septembre 1944, développe en 280 pages la chronologie de la semaine de combat dans la poche de Falaise-Argentan et les routes de retraite vers Rouen et l'Allemagne à l'aide de témoignages, cartes et de nombreuses photographies inédites.
Dans ce deuxième volume sur les Sturmgeschütze des Waffen-SS, le lecteur retrouvera l'historique des canons d'assaut de la « Totenkopf », d'abord articulée en simple batterie, et plus tard en une puissante Abteilung de trois batteries. Plongés dans les affres de la poche de Demiansk, à l'hiver 1941/42, les Sturmartilleristen connaissent presque continuellement de rudes combats jusqu'en Autriche, au printemps 1945, dont ceux de l'opération « Zitadelle » en juillet 1943 et de Pologne l'été suivant. Cette partie est particulièrement illustrée par une iconographie riche grâce à l'héritage de l'Untersturmführer Jänisch ou de l'Unterscharführer Mödlinger. Appartenant à une grande unité moins prestigieuse, quoique fort intéressante, sont ensuite retrouvés les canons d'assaut de la division « Polizei » - particularité, des StuG. IV -, accompagnés de photographies inédites, montrant des engagements peu connus comme la Grèce ou encore ceux du Banat et de Hongrie à l'automne 1944.
Enfin, les StuG. III de la « Wiking » qui s'illustrent entre autres dans l'horreur de la poche de Tcherkassy.
Qu'ils soient organisés en simple batterie, en redoutable groupe, intégrés aux blindés, aux chasseurs de chars ou à la Sturmartillerie proprement dite, les canons d'assaut ont joué un rôle essentiel dans la lutte contre les blindés soviétiques. Outre des photos et témoignages immersifs, l'ouvrage dresse également des biographies détaillées d'as et titulaires du Ritterkreuz des StuG. de ces divisions, comme Berndt Lubich von Milovan, Ernst Dehmel, Richard Utgenannt, Hans-Georg Jessen ou encore Willy Hein.
Évènement majeur de la Seconde Guerre mondiale, le débarquement du 6 juin 1944 a fait l'objet, depuis plus de soixante-dix ans, d'innombrables livres, films, enquêtes, reportages et séries télévisées. Plus personne n'ignore aujourd'hui les exploits technologiques sans précédent qu'ont représentés la construction et l'acheminement des deux ports artificiels, de même que le sacrifice héroïque des Rangers du lieutenant-colonel James Rudder qui ont pris d'assaut la Pointe du Hoc ou encore le martyre des GI's des 29e et 1ère Divisions d'infanterie US sur le sable d'Omaha Beach, entrée dans l'histoire sous le triste nom de « Bloody Ohama » (Ohama la sanglante).
Mais sait-on que le D Day a été précédé, à la fin avril 1944 au large de Slapton Sands, dans le Devon, d'une tragique répétition qui a fait plus de sept cent morts et est restée secrète pendant plusieurs décennies ? Sait-on que la belle Lily Sergueiev, artiste et grande voyageuse, était considérée par les Alliés comme leur meilleur agent d'intoxication... et par les Allemands comme leur plus efficace espion en Grande-Bretagne ? Sait-on sait que Lionel Crabb, plongeur vedette de la Royal Navy sur les côtes normandes, a inspiré Ian Flemming pour la création du personnage de James Bond ? Sait-on que les troupes américaines totalement encerclées dans le secteur de Mortain ont été approvisionnées en pénicilline, en morphine et en plasma par des tirs d'obus vidés de leur charge explosive et entourés de tablettes de chocolat pour amortir les chocs ? Sait-on, encore, que Lili Marlene, la chanson préférée des Allemands, était aussi très populaire parmi les soldats alliés ? Voici quelques-unes des révélations contenues dans ce livre aussi original qu'instructif, qui s'appuie sur les recherches effectuées depuis plus d'un demi-siècle par Philippe Bauduin, passionné par le Débarquement et la Bataille de Normandie depuis son enfance caennaise, auteur d'une dizaine d'ouvrages et de nombreux articles.
Mettant en relief le génie humain, la radio est l'apanage d'individus intelligents, rigoureux, novateurs et ouverts sur le monde. Méconnues, les transmissions radioélectriques représentent pourtant un pan essentiel du second conflit mondial - qui, sans conteste, a aussi été une guerre totale technologique -. Dans cette oeuvre magistrale en deux volets, l'infaisable a été fait : le premier ouvrage encyclopédique sur le matériel radio des forces alliées, fruit de dizaines d'années de recherches. Facile d'accès, il s'adresse aux collectionneurs, aux férus de réparation et de remise en état d'appareils d'époque - qui se régaleront -, aussi bien qu'aux passionnés de la période 1939-1945 dans sa globalité. Dans ce premier tome, est traité le matériel de communication radio des Pathfinders - leurs balises au rôle si emblématique le 6 juin 1944 en Normandie - et celui de plusieurs composantes essentielles des forces militaires alliées : blindés, armée de l'air (USAAF, RAF...) et forces maritimes (US Navy, Royal Navy, etc.). Appuyé par des dizaines de notices techniques d'époque, le très vaste panel de matériel fabriqué et employé par les forces américaines, britanniques et canadiennes - bien entendu retrouvé chez d'autres nations combattant dans le camp allié - est décrit en détail comme nulle part ailleurs : appareils émetteur-récepteurs, antennes, microphones, batteries, amplificateurs, accessoires divers, caisses et sacs de transport, le tout expliqué et photographié avec précision, en situation de démontage et de fonctionnement (par exemple, les lampes radio), y compris des pièces rarissimes et 100% authentiques, présentées pour la première fois.
Au fil de ce livre, transparaît l'organisation extrêmement rigoureuse, hautement spécialisée et qualifiée des personnels des transmissions radio. Grâce à Denis Derdos et aux éditions Heimdal, voici une grande lacune largement comblée.
Cet ouvrage est le fruit de quarante anne´es de contacts avec les te´moins, militaires et civils - quasiment tous disparus - de recherches, d'analyses et de descriptions de plusieurs milliers de photographies, concernant le De´barquement et la Bataille de Normandie. Cette publication est la meilleure synthe`se, jour par jour, du 6 juin au 30 aou^t 1944, avec un re´cit pre´cis, un reportage exceptionnel illustre´ des meilleures photos (470), de 22 profils de blinde´s et d'avions et, surtout, de 79 cartes permettant de suivre avec clarte´ cette bataille tre`s complexe.
Cette documentation, unique au monde, vous permettra de vous replonger dans l'une des plus grandes pages d'Histoire, et de traverser la Normandie en retrouvant ces instants ou`, gra^ce aux re´cits et aux photographies, vous remontez le temps.
Mettant en relief le génie humain, la radio est l'apanage d'individus intelligents, rigoureux, novateurs et ouverts sur le monde. Méconnues, les transmissions radioélectriques représentent pourtant un pan essentiel du second conflit mondial - qui, sans conteste, a aussi été une guerre totale technologique -. Dans cette oeuvre magistrale en deux volets, l'infaisable a été fait : le premier ouvrage encyclopédique sur le matériel radio des forces alliées, fruit de dizaines d'années de recherches. Facile d'accès, il s'adresse aux collectionneurs, aux férus de réparation et de remise en état d'appareils d'époque - qui se régaleront -, aussi bien qu'aux passionnés de la période 1939-1945 dans sa globalité. Dans ce premier tome, est traité le matériel de communication radio des Pathfinders - leurs balises au rôle si emblématique le 6 juin 1944 en Normandie - et celui de plusieurs composantes essentielles des forces militaires alliées : blindés, armée de l'air (USAAF, RAF...) et forces maritimes (US Navy, Royal Navy, etc.). Appuyé par des dizaines de notices techniques d'époque, le très vaste panel de matériel fabriqué et employé par les forces américaines, britanniques et canadiennes - bien entendu retrouvé chez d'autres nations combattant dans le camp allié - est décrit en détail comme nulle part ailleurs : appareils émetteur-récepteurs, antennes, microphones, batteries, amplificateurs, accessoires divers, caisses et sacs de transport, le tout expliqué et photographié avec précision, en situation de démontage et de fonctionnement (par exemple, les lampes radio), y compris des pièces rarissimes et 100% authentiques, présentées pour la première fois.
Au fil de ce livre, transparaît l'organisation extrêmement rigoureuse, hautement spécialisée et qualifiée des personnels des transmissions radio. Grâce à Denis Derdos et aux éditions Heimdal, voici une grande lacune largement comblée.
Après avoir obtenu des succès réguliers face aux convois dans l'Atlantique Nord durant ses quatre premières missions, l'U-203 de Rolf Mützelburg réussit plusieurs torpillages directement sur les côtes du Canada à la fin de l'année 1941. Son commandant gagne la croix de chevalier. Pour agir durablement sur les côtes des États-Unis durant sa sixième patrouille, le 24 mars 1942, l'U-203 est le premier U-Boot à être ravitaillé en mer par un autre sous-marin. En juillet 1942, c'est dans les Caraïbes, lors de sa septième mission de combat, que Mützelburg obtient ses plus grands résultats. Il ajoute les feuilles de chêne à sa décoration, mais refuse obstinément de débarquer comme l'Admiral Donitz le lui demande. Il est alors le plus décoré de l'arme sous-marine allemande à repartir au combat. Sa volonté de rester auprès de ses hommes lui coûte la vie lors d'un accident en mer resté unique dans l'histoire de l'arme sous-marine : à cause du roulis, il se tue accidentellement après avoir percuté un ballast de la tête en plongeant du kiosque. Pour les missions suivantes, il est remplacé par son ancien officier en second, Hermann Kottmann. Malgré les progrès réalisés par les Alliés en matière d'armement et de détection au moment où il part au combat fin 1942, l'U-203 réussira à faire encore deux patrouilles de combat supplémentaires. Cet U-Boot sera coulé pendant la onzième et dernière, par l'action conjointe d'un avion et d'un bâtiment de surface alliés. Suivez l'U-203 durant ses onze missions de combat illustrées par plus de 320 photos et documents d'époque...
Éclairé par les récentes découvertes, cet ouvrage propose enfin un récit précis, détaillé et dynamique, adapté aussi bien aux néophytes qu'aux passionnés, de la spectaculaire bataille menée par les Rangers et les forces de la Wehrmacht sur la Pointe du Hoc.
La prise de la Pointe du Hoc, le 6 juin 1944, constitue l'un des événements les plus spectaculaires du Jour J. Deux cent vingt-cinq soldats américains, surentrainés, se voient confier « la plus dure des missions », selon les mots du General Bradley : escalader des falaises de plus de trente mètres de haut, prendre d'assaut une position allemande hautement défendue et y détruire six canons susceptibles de déverser un feu dévastateur sur les plages d'Utah et Omaha Beach. Voici le récit complet de cet événement. Nous commençons par les lointaines origines des Rangers au tout début du dix-septième siècle et les premiers colons d'Amérique. Après la mise en place de cette élite de soldats en 1942, on y découvre leur long et douloureux entraînement aux États-Unis et au Royaume-Uni ainsi que les premiers combats sur Dieppe, en Afrique du Nord, en Sicile et en Italie. Puis vient le débarquement du 6 juin 1944. Un détaillé très minutieux des bombardements sur la Pointe du Hoc nous permet de saisir toute la puissance ddes destructions que subit le point d'appui en vue de l'assaut. Le récit complet de l'incroyable traversée en mer des Rangers jusqu'aux plages de Normandie nous plonge ensuite rapidement au coeur d'Overlord. Puis, il laisse place aux violents combats jusqu'au 8 juin, sur la Pointe du Hoc, mais aussi tous les affrontements sur Omaha Beach. De nombreux témoignages poignants, de soldats mais aussi de civils normands, permettent de rentrer dans l'âme de la bataille. Après la prise de la Pointe du Hoc, nous est révélé l'avenir des Rangers en Europe et le destin très singulier de certains d'entre-eux après la guerre. Plus de deux cent soixante-dix photographies, dont de nombreuses inédites et en haute définition, ainsi que des cartes intuitives, permettent de se repérer sur les champs de bataille. Un détaillé des bombardiers, des péniches et du matériel innombrable utilisé pour les combats offre, en plus, un éclairage passionnant pour se plonger dans l'événement et répondre de manière poussée à de nombreuses questions.
Le Me 262 et le P-51 représentent un sommet en termes de design, de performance et de capacité au combat en raison de leur puissance de vol respectives. Avec ses débuts opérationnels à l'été 1944 et propulsé par le moteur Jumo 004, le ME 262 dépassait tout ce que les Alliés possédaient en puissance de feu et en vitesse.
Cependant la disponibilité des deux machines ainsi que celle de pilotes entrainés devenait un problème insurmontable pour la Luftwaffe. Pendant ce temps, le P-51, avec son moteur Rolls-Royce (Packard) Merlin et ses réservoirs largables permet à la USAAF d'avoir un avion de combat capable d'escorter ses bombardiers au plus profond de l'espace aérien du Reich, et de revenir, et ce sur plus de 1 700 kilomètres. Bien plus encore, poussé à ses limites, le P-51 était capable de tenir la dragée haute au redouté Me 262, malgré la différence de puissance et de vitesse-limite. En fait, le Mustang permettra de prouver aux engins de la Luftwaffe qu'il serait sa Nemesis (son châtiment).
Il s'agit ici de la version française d'un livre Osprey, premier d'une série.
El Alamein. C'est là que l'offensive de Rommel, qui semblait irrésistible, est stoppée sur la route d'Alexandrie, à l'été 1942. S'ensuivent de longues semaines de guerre de position dans les sables et roches du désert égyptien, sous un soleil de plomb. Parmi les unités de l'Axe engagées, la Fallschirmjäger- Brigade 1, ou Brigade « Ramcke », du nom de son célèbre chef de corps. Au côté de leurs compagnons d'arme italiens, ces « parachutistes allemands du désert » attendent impatiemment de se mesurer à l'adversaire... À la fin d'octobre 1942, les forces britanniques du maréchal Montgomery partent à l'assaut, au nord des positions de la brigade. De son côté, rien ne bouge. Soudain, dans la nuit du 2 au 3 novembre, l'ordre de retraite sonne : les Fallschirmjäger doivent à tout prix se replier vers l'ouest, pour éviter l'encerclement et l'anéantissement. Une épreuve immense, l'unité n'ayant - au départ - qu'un faible nombre de véhicules motorisés. Le correspondant de guerre de la Luftwaffe Hans Rechenberg, alors présent en permanence dans les rangs de la brigade, nous plonge dans la rude vie quotidienne du Fallschirmjäger dans les positions d'El Alamein, puis dans la retraite vers la Lybie, avec ses moments d'angoisse, de privations, et parfois d'incroyables surprises. Le lecteur se trouvera aussi dans l'intimité des officiers de la brigade, avec la figure emblématique du général Bernhard Ramcke.
Rédigé sur le vif quelques temps avant la capture de l'auteur en Tunisie en mai 1943, ce tapuscrit original, unique, sort de l'oubli après plus de 77 ans, publié pour la première fois. De nombreuses photographies de l'unité et de la Bataille d'El Alamein accompagneront ce récit personnel. Initialement destiné à la propagande du Reich, ce document sans pathos, collant à la vie quotidienne dans le désert, étonnera sans doute de nombreux lecteurs.
A partir du noyau des 117 hommes ayant constitué la Stabswache en 1933, la Leibstandarte, la garde personnelle de Hitler, deviendra un régiment motorisé d'élite, puis une brigade et une division. Elle s'illustrera en Pologne, à l'Ouest, et obtiendra sa première notoriété militaire dans les Balkans, où s'illustrera tout particulièrement Kurt Meyer ; Ce seront ensuite les combats sur le front de l'Est, en pointe de victoires étonnantes. Puis, à partir de 1943, elle continue de s'illustrer dans de grandes batailles, à Charkow et à Koursk. Elle désarme ensuite l'armée italienne, combat en Normandie, dans les Ardennes puis dans les derniers combats en Hongrie et même à Berlin pour certains de ses éléments. Cette histoire militaire est accompagnée de portraits d'officiers, devenus célèbres mais aussi de photos de matériel. Un document fabuleux qui fera date, avec un tirage limité qu'il faut faire entrer dans toute bonne bibliothèque.
11 novembre 1918. La victoire inachevée ... La France croit avoir gagné la guerre, elle n'a gagné qu'une paix précaire.
Ce constat dramatique est le point de départ d'un long chemin de croix qui va mener inexorablement le pays, vers le dénouement de juin 1940. Au fil des stations de ce chemin de croix, la France, en totale contradiction entre sa politique étrangère et sa politique de défense, va aller de désillusions en démissions, sans jamais prendre conscience qu'elle n'avait pas ou ne s'est pas donné les moyens de ses ambitions.
La déception du Traité de Versailles, l'arrogance des années d'occupation en Rhénanie, l'illusion du pacte de Locarno, le choix de la défensive alors qu'elle a accordé sa garantie à de nombreux pays avec lesquels elle n'a aucune frontière commune, la passivité face à la montée en puissance allemande, le manque de réaction suite à la neutralité belge, la démission de Munich, tout cela ne pouvait que conduire à une entrée en guerre mal préparée et mal gérée.
Lorsque le 10 mai 1940, l'Allemagne donne le coup d'envoi des opérations à l'ouest, l'armée française va accumuler les maladresses, amplifiant malgré elle les succès allemands. Pris dans le tourbillon de la fulgurante percée allemande, le commandement n'aura à aucun moment la possibilité d'inverser le cours des événements et les nouvelles calamiteuses vont s'enchaîner telle une tragédie grecque.
Après quarante-cinq jours de combat au cours desquels l'héroïsme le dispute à la lâcheté, le courage aux défaillances, la France arrive au terme de son calvaire. Ce sont les causes de cette inexorable défaite, des plus évidentes aux plus insoupçonnées, que ce livre se propose d'analyser point par point.
Mal connue, la libération de Carentan n'est pas une simple anecdote de la bataille de Normandie. Elle a fait l'objet, du 9 au 13 juin 1944, de combats d'une rare férocité, deux formations d'élite s'y opposant : les Paratroopers américains de la 101st Airborne, et les Fallschirmjäger du FJR 6.
Le général Maxwell Taylor, commandant la 101st Airborne, va employer l'intégralité de sa division, avec ses quatre régiments aérotransportés, mais aussi toutes ses unités de soutien, ses quatre batteries d'artillerie aéroportée, ses unités médicalisées, sa logistique... pour encercler la ville et en chasser les parachutistes allemands du Major Fhr. von der Heydte, qui l'évacuent après de furieux affrontements dans la nuit du 11 au 12 juin, mais pour y revenir dès le lendemain avec la 17. SS-Pz-Gren-Div. « Goetz von Berlichingen »... Les pertes militaires, tant allemandes qu'américaines, seront considérables, celles des civils aussi (le centre-ville en porte encore les traces).
Cet ouvrage offre un examen détaillé de cette bataille de Carentan ? Pas uniquement chronologique, les témoignages des acteurs de la bataille permettent d'y ancrer les nombreux faits d'armes, constamment poignants, voire émouvants. Chaque histoire personnelle est une épopée en soi. Ce livre rassemble modestement certaines de ces aventures individuelles, jetant un éclairage profondément humain sur ce qu'a été la complexité et la violence des combats pour la libération de cette région du Cotentin. A titre d'exemple, Edward David Shames, l'un des derniers « héros de Carentan » encore en vie. Né un 13 juin, il a bien cru sa dernière heure arrivée... un 13 juin 1944. Pour toutes ces raisons, Carentan tient une place particulière dans ses souvenirs. C'est aussi l'endroit où il atterrit vers 1 heure 40 le D-Day. Egalement Don Rich, qui sera blessé aux jambes par un tir de MG lors de la charge de la G-Company, durant l'attaque de la ville. Citons encore le Staff Sergeant californien Thomas M. Rice (C/501st), qui vit une épopée dantesque dans le secteur des écluses de la Barquette, l'objectif de son bataillon...
Ils sont en quelque sorte les oubliés du Jour J. Parmi les quelques quatre mille navires alliés de toute sorte engagés dans la plus grande opération amphibie de tous les temps, on trouve près d'une trentaine de bâtiments français qui ont participé au déminage des chenaux de navigation, à l'escorte de chalands de débarquement ou à l'appui feu contre les positions côtières allemandes.
Si certains de ces navires combattent depuis 1940 dans l'Atlantique et dans les autres mers sous le pavillon à croix de Lorraine des Forces navales françaises libres, d'autres ont rejoint le camp allié à la suite du débarquement en Afrique du Nord de novembre 1942 et après des combats fratricides ayant opposés les marins gaullistes à leurs compatriotes restés fidèles au maréchal Pétain, laissant des blessures bien difficiles à cicatriser. Mais tous ces bâtiments vont remplir avec succès leur mission en Normandie, comme ils le feront, deux mois plus tard, lors du débarquement en Provence.
C'est leur histoire injustement méconnue, ainsi que celle du 1er Bataillon de fusiliers marins commandos de la France libre ayant débarqué à Ouistreham, qui est raconté dans ce livre très documenté et richement illustré, au plus près de l'action des navires et des équipages.