Quand le front s'effondre en Normandie, les Alliés n'imaginent pas que les Allemands vont fuir jusqu'aux frontières du Reich en moins de deux semaines. S'engage alors une poursuite impitoyable. Eisenhower ne sait où donner du canon tant les opportunités sont multiples. En l'absence d'un consensus entre leurs généraux avides de gloire, Tommies et GI's foncent à perdre haleine à la poursuite de la Wehrmacht. Très vite, les lignes de communication s'allongent et les chars tombent en panne sèche avant de pouvoir franchir le Westwall. Alors que les Allemands reculent - sans pour autant être en débâcle -, cette crise logistique leur offre un salut inespéré.
Sur les traces d'un pilote de Spitfire, c'est le récit d'une évasion?: celle d'un jeune homme de 19 ans refusant la défaite et l'humiliation. C'est le parcours véridique de celui qui, à 22 ans, participa activement à la libération de son pays au travers d'une centaine de missions de guerre. Fin 1941, Peter Erkes s'enfuit d'Anvers vers Londres, puis au Canada en 1943 pour y suivre sa formation de pilote de chasse. De juin 1944 à mai 1945, il monte «?au feu?» en Spitfire (349e escadrille de la Royal Air Force) en France, en Belgique, en Hollande puis enfin en Allemagne. Aujourd'hui, son fils, Philippe Erkes, nous livre ce témoignage quasiment de première main: doté d'albums de photos d'époque, du flying log book paternel et d'un carnet manuscrit, l'auteur dévoile un récit bien documenté, factuellement et historiquement précis et agrémenté d'anecdotes directes.
Lors de l'offensive des Ardennes, la Kampfgruppe Peiper est littéralement la pointe acérée du fer de lance de la 6. Panzer Armee. Elle doit foncer droit devant elle jusqu'à la Meuse sans le moindre égard pour la sécurité de ses flancs. L'aventure se solde par un fiasco complet au point qu'il est permis d'affirmer que cette affaire est avec l'encerclement de Bastogne, l'une des principales défaites tactiques à l'origine de l'échec de l'opération Wacht am Rhein. Une fois de plus, le combattant individuel n'a eut aucune prise sur les tendances lourdes qui se dressent sur son chemin. Ce numéros analyse en profondeur les faits qui ont conduit les SS de Peiper droit dans le mur en dépit de leur indéniable volonté de vaincre.
Le Mook 1944 n° 6 adopte cette fois une formule spéciale adaptée aux besoins des lecteurs dans le cadre de la période de pandémie. L'opus propose l'analyse inédite de quatre engagements dans les Ardennes accompagnés de trois randonnées commentées. Le but est de miser sur le tourisme local en invitant à la promenade dans les bois pour profiter de la liberté retrouvée (ou de l'unique qui nous reste). Quatre sujets à l'honneur donc : une balade sur la frontière allemande, une promenade dans la région de Bastogne sur les traces des Chasseurs Ardennais et enfin une randonnée dans la région de Manhay attirant aussi nombre de touristes d'un jour. L'article concernant la pointe blindée de Peiper à Tragnon sera d'un attrait particulier pour les lecteurs férus de combats blindés.
La Bataille des Ardennes en province de Luxembourg - Les derniers survivants témoignent Jour après jour, revivez la Bataille des Ardennes en province de Luxembourg. Les derniers survivants témoignent et retracent l'actualité de l'offensive du 16 décembre 1944 au 18 janvier 1945. Ce documentaire, véritable oeuvre collective, rend hommage à l'ensemble de la population et des militaires qui ont vécu un mois en enfer
Comme en 1914, c'est par les pâtures et les champs de la province du Luxembourg que l'envahisseur viole la frontière belge. Rien d'étonnant donc qu'en mai 1940, les Chasseurs ardennais s'accrochent bec et ongles à la frontière et qu'ils cognent dur contre l'Allemand foulant de ses chenilles le sol de leurs villages natals. Pourtant, tous les Chasseurs ardennais savaient que dès le premier jour de combat, ils devraient abandonner leurs maisons, leurs familles et se replier pour défendre la Meuse, ligne de front désignée. Ensuite, pendant les dix-huit jours que dura la campagne de mai 1940, ils furent à la pointe des combats, au point que les Allemands finirent par s'étonner de les voir encore et toujours devant eux. L'incroyable journée du 10 mai constitue le baptême du feu qui termine de forger l'outil de combat exceptionnel qu'était la première division de Chasseurs Ardennais. Ce guide permettra au lecteur de mieux comprendre par la découverte des lieux, ce fait majeur de la campagne.
Le 10 mai 1940, le fort belge d'Ében-Émael est la clé de voûte de la ligne défensive du canal Albert. Considéré par le commandement germanique comme le fort le plus puissant d'Europe, il n'est attaqué que par une unité de moins de 100 sapeur-parachutistes. À?l'issue d'un siège de seulement 36 heures, la garnison forte de 600 artilleurs se rend, sans même prendre la peine de négocier des conditions de reddition honorables. Mais que s'est-il donc passé dans le fort pour en arriver à un tel désastre?? Cet épisode célébrissime de la Seconde Guerre mondiale fut expliqué sous l'angle de l'attaque-surprise imparable. Pour la première fois dans l'histoire, les Allemands y avaient en effet utilisé des planeurs et des charges creuses. Déjà en 1947, une commission d'enquête avait fait toute la lumière sur cette affaire. Les documents présentaient une version très différente de ce que l'histoire a retenu. Ses conclusions accablantes sont demeurées secrètes et ne sont accessibles au public que depuis peu. Après avoir patiemment recoupé les données avec les témoignages des assaillants, l'auteur brosse le tableau à huis clos des 36 heures d'angoisse des défenseurs en se basant sur les 2000 pages du rapport de la commission. Les fautes révélées sont multiples et ce, à tous les niveaux de la hiérarchie belge de l'époque.
L'attente pour le Jour J est interminable. La soif de passer en fin à l'action est insatiable. Certains veulent en finir enfin! D'autres n'attendent que l'heure de la vengeance. Et puis, il y a cet ennemi qui s'accroche au moindre mètre de terrain, dont la résistance acharnée perturbe tous les plannings....
Ont collaboré à ce numéro : Hugues Wenkin, Jean-Paul Marthoz, Benoît Rondeau, Christophe Lafaye, Daniel Ruelens, Patrick Hilgers, Philippe Carrozza, Pierre Müller, Clément Tahir, Christian Dujardin, Laurent Lecoq, Olivier Wieviorka.
«Il ne faut pas que Bodange tombe dans l'oubli. Faites-nous une brochure. Et nous élèverons là un monument qui perpétuera le sacrifice du Commandant Bricart et de sa poignée de Braves?». Le 10 mai, 17 Chasseurs ardennais perdent la vie en défendant le point d'appui de Bodange contre l'invasion allemande. Sollicité par ses commarades, le Commandant René Autphenne a pris la plume pour rendre hommages aux hommes tombés. Outre ses propres souvenirs, il y a joint les témoignages de plusieurs acteurs, tant soldats que sous-officiers, ayant combattu dans les différents groupes, grâce aux documents disponibles à l'époque. Le récit offre une vision épique des faits. Cette nouvelle édition commentée permet de repréciser certains flottements historiques grâce à des sources aujourd'hui accessibles, sans rien enlever de l'hommage à ces hommes qui ont maintenu une résistance héroïque de près de huit heures.
Le 18 décembre 1944, Bastogne est pratiquement sans défense alors que deux Panzer Division s'apprêtent à déferler sur elle. Les parachutistes de la 101st Airborne Division et le CCB de la 10th Armored Division ont juste le temps de prendre position à Noville, Longvilly et Wardin pour retarder la marée blindée allemande. Celle-ci se divise comme le ferait l'eau d'un torrent rencontrant une pierre?: les Panzer passent au nord et au sud de Bastogne, encerclant du même coup la cité et ses défenseurs. Leur mission est d'atteindre la Meuse pour la franchir, et rien, pas même laisser un fort élément ennemi sur leurs arrières, ne doit les arrêter. Dans ce cas de figure, la ville doit être capturée par une division d'infanterie qui suit les sillage des Blindés. Bastogne va résister, rendant du même coup l'exploitation de la percée impossible.
La lecture des ouvrages consacrés à la bataille des Ardennes donne souvent l'impression que le 26 décembre, tout est joué. Patton est arrivé à Bastogne, le reste n'est plus qu'épilogue. Paradoxalement, ce n'est qu'après cette percée que Bastogne devient le centre de gravité de l'offensive des Ardennes. Le principal choc de la bataille se déroule à partir du 30 décembre. Le général Patton y commande la plus grande force de sa carrière et ne parvient pas à obtenir un succès significatif. Après un début foudroyant, son offensive piétine. Il doit prendre Houffalize pour fermer la porte aux Panzer-Division qui évacuent le saillant formé lors des premiers jours. Il n'y parvient qu'après deux semaines de coûteux affrontements, quand il n'y a pratiquement plus rien à enfermer dans une nasse. La manoeuvre est devenue aussi vaine qu'inutile. Comme à Falaise en août, comme à Mons en septembre, les généraux d'Eisenhower ne parviennent pas à récolter le fruit du sang versé par leurs hommes ! C'est pendant cette première quinzaine de janvier que la bataille des Ardennes se transforme en match nul qui ne connaît ni vainqueur ni vaincu.
C'était il y a 75 ans, c'était hier ! Fin août 1944, le front allemand en Normandie s'effondre. Les armées alliées, fortes d'une mobilité surclassant de loin celle de leur adversaire, se répandent en France et arrivent en Belgique en moins de trois jours d'une course poursuite haletante. Eisenhower et ses généraux ne s'attendaient pas à avoir si facile après les immenses difficultés rencontrées dans le bocage normand. Ils sont tout aussi surpris que Berlin, au point que leurs armées tombent littéralement en panne sèche à cinq cents kilomètres de leurs bases de départ. Paris, Amiens, Reims, Anvers, Marseille, Dijon, Bruxelles, Mons, Namur, Liège et Luxembourg sont libérées à l'issue de cette cavalcade effrénée. Les Allemands ne parviennent à rétablir leur front qu'à la hauteur des frontières du Reich, sur la ligne Siegfried. Cette guerre éclair lave l'affront essuyé quatre années plus tôt de la manière la plus éclatante qui soit.
Le Mook 1944 vous invite à revivre cette campagne militaire sans précédent.
Ont collaboré à ce numéro : Hugues Wenkin, Jean-Paul Marthoz, Christophe Lafaye, Jacques Wiacek, Philippe Carrozza, Pierre Müller, Laurent Lecoq.
Huis clos dans un Bunker, Hitler face à son destin : Hugues Wenkin.
Hitler, de mystère à fantôme?! : Hugues Wenkin.
La 2e Division blindée sur le nid d'aigle d'Hitler : Christophe Lafaye.
S'il n'y avait pas eu Churchill... : François Delpla.
La filière des rats vers l'Argentine : Jean-Paul Marthoz.
Le déroulement des faits qui ont criblé la région de Trois-Ponts durant l'hiver 1944-1945 est à l'image du paysage encaissé et accidenté qui la caractérise : littéralement en dents de scie. Le fil de cette bataille n'y est pas une succession linéaire d'événements. Les lignes de front se chevauchent tour à tour, s'encerclent puis se défont. Les actions des deux camps se succèdent rapidement, en alternance ou simultanément. Par rapport à l'ensemble du paysage ardennais, le microcosme que constitue la région de Trois-Ponts, avec ses vallées et ses plateaux, dévoile un cadre géographique particulièrement intéressant dans la chronologie des combats de décembre 1944 à janvier 1945. Dans les vallées tortueuses de la Salm et de l'Amblève, actions et réactions des opposants se succèdent, se superposent durant plusieurs semaines dans des vallées, des villages d'Ardenne aux apparences changeantes. Les offensives, les contre-offensives de « la bataille des Ardennes » apparaissent alors comme « les batailles de l'Ardenne ». Chaque belligérant va devoir, l'un après l'autre, tenter prudemment et fébrilement de tirer le meilleur de chacune de ces batailles, sans jamais laisser se débloquer le verrou que constitue Trois-Ponts sur le secteur nord du front ardennais.
Les derniers vétérans de la Seconde Guerre mondiale nous quittent un à un. Bientôt, il ne restera plus que des traces de ce passé : archives, oeuvres, paysages à jamais bouleversés... Dans les Ardennes subsisteront en plus des chars abandonnés par les belligérants. Considérés à l'époque comme des résidus polluants des combats, ils sont rapidement devenus des mémoriaux pour les uns et des attractions touristiques pour les autres. Constituant une source matérielle à part entière pour les historiens, ces témoins d'acier enseignent énormément de choses sur le conflit. L'endroit de leur destruction et leurs stigmates nous renseignent sur les combats, leurs conceptions permettent de comprendre les défis tactiques et industriels rencontrés.
Avec ce guide touristique d'un nouveau genre, Christian Dujardin et Hugues Wenkin ont choisi de présenter cinq d'entre-eux dans les détails. Trois aspects clés sont passés au crible : conception des engins, contexte de leur mise hors de combat et survie des épaves après la guerre. Découvrez avec eux les Sherman de Bastogne, Clervaux, Wibrin, Wiltz et le Panther d'Houffalize.
Envoyée à la rescousse pour tenir Bastogne, la 101st Airborne Division s'y retrouve encerclée avec les débris d'autres unités. Tandis qu'une contre-attaque venant du sud s'organise sous l'égide de Patton, le seul mot d'ordre donné aux « Screaming Eagles » est : tenir ! Pendant le terrible hiver 1944, ils vont remplir leur mission et écrire l'une des pages les plus glorieuses de l'histoire militaire américaine. Parmi eux se trouve une compagnie dont l'aventure héroïque va devenir mythique : la Easy Company. Ce guide vous emmène sur ses traces et celles de leurs frères d'armes autour de Bastogne. Du bois Jacques au Fortin Boggess où l'étau allemand a été brisé, en passant par la bataille de Foy, Hugues Wenkin vous guidera dans l'enfer de la bataille comme si vous y étiez.
Les derniers vétérans de la Seconde Guerre mondiale nous quittent un à un. Bientôt, il ne restera plus que des traces de ce passé : archives, oeuvres, paysages à jamais bouleversés... Dans les Ardennes subsisteront en plus des chars abandonnés par les belligérants. Considérés à l'époque comme des résidus polluants des combats, ils sont rapidement devenus des mémoriaux pour les uns et des attractions touristiques pour les autres. Constituant une source matérielle à part entière pour les historiens, ces témoins d'acier enseignent énormément de choses sur le conflit. L'endroit de leur destruction et leurs stigmates nous renseignent sur les combats, leurs conceptions permettent de comprendre les défis tactiques et industriels rencontrés.
Quand le bruit des massacres de prisonniers parcourt la ligne de front comme un vent mauvais, la pitié et la faiblesse ne font désormais plus partie des options. Mourir pour mourir, on se battra jusqu'au dernier ! Coupés des leurs, qu'ils soient Américains ou Allemands, les combattants vont tenir jusqu'à la limite de leurs résistances, voire plus loin. Le mook 1944 revient sur ces moments de bravoure où même une bête aurait renoncé.
Ont collaboré à ce numéro : Hugues Wenkin, Jean-Paul Marthoz, Mathieu Billa, Franck Rockenbrod, Philippe Carrozza, Pierre Müller, Clément Tahir, Christian Dujardin, Laurent Lecoq.
Lorsqu'il est obligé de rompre le combat à la fin de la campagne de Normandie, le I.SS Panzer-Korps doit transformer sa retraite en déroute ou en victoire. Presque encerclés dans la poche de Falaise, ses hommes n'ont que très peu d'espoir de s'échapper. Ils vont devoir franchir à pied six cents kilomètres de territoire hostile en étant talonnés par deux groupes d'armée mécanisés. Mission impossible?? Qu'ils soient aujourd'hui connus comme les pires soldats fanatisés de l'Histoire militaire, il n'empêche que les combattants de la Waffen SS ont démontré qu'ils demeurent à tout instant des guerriers redoutables. Nous allons suivre leur parcours. Battu certes, mais pas vaincu par ce baroud d'honneur lui permettant de sauver une part de ses effectifs, le I.SS-Panzer-Korps va être à même de revenir en décembre 1944. Sa haine des partisans se fera durement sentir?! Ils n'auront rien oublié?!
Après le succès des Moutons noirs de Piron, Hugues Wenkin nous revient avec une analyse plus dense des opérations de la fameuse brigade belge pendant la campagne de Normandie. Cet opus analyse les rouages tactiques de l'unité et son adaptation à la guerre moderne pendant la dernière phase de la bataille dans le bocage normand. Les embuscades d'une armée allemande toujours plus rusée, combattant dos à la Seine pour survivre, vont endeuiller la magnifique victoire des Belges. Toujours en pointe, ils vont libérer toute la côte Fleurie : Villers-sur-Mer, Cabourg, Trouville, Deauville, Honfleur, Foulbec... C'est leurs traces indélébiles que nous vous convions à suivre au travers des pages de ce volume.
Ils deviennent rares ces témoignages de militaires ou de civils toujours en vie, qui étaient au coeur des événements de décembre 1944 à janvier 1945 dans le périmètre de Bastogne. Dans l'ouvrage que voici, Philippe Carrozza a rencontré le lieutenant allemand Ludwig Bauer, commandant de chars qui raconte sa campagne de Russie, mais aussi sa participation à celle de Normandie, puis à la Bataille des Ardennes et enfin à la défense du Reich. Il explique comment il a vécu l'hiver 1944 et l'Offensive Von Rundstedt. Lors de la guerre, de 1941 à 1945, il sortira neuf fois vivant de son blindé en feu. Il reconnaît qu'il a échappé à la mort à maintes reprises, comme ce 10 avril 1945, l'ultime fois, quand il sort grièvement brûlé de son Panther. Ludig Bauer, décoré de la prestigieuse Croix de chevalier de la Croix de fer vit toujours à Zuckelzau en Allemagne. Après la guerre, il a fait carrière dans l'armée allemande qu'il a quittée avec le grade de général. Ce livre fait aussi la part belle à Roger Krier, copain d'enfance de Louis Mostade. Ils avaient tout deux 12 et 13 ans en décembre 1944. Réfugiés dans les caves avec leurs parents, ils ont écrit et décrit dans leurs cahiers scolaires, tout ce qu'ils ont vécu. Roger Krier est toujours en vie. Nous avons mis son témoignage en parallèle avec celui que feu Louis Mostade avait couché sur papier en 2005. Louis Mostade et donc aussi Roger Krier ont inspiré le personnage d'»Émile, l'enfant courage» qui est un des personnages clés du parcours du War Muséum de Bastogne. L'auteur a rencontré également une ancienne élève de l'école des Soeurs de Bastogne qui s'est souvenue du siège de la ville détaillant comment la centaine de pensionnaires bloquées dans les caves avec les religieuses a vécu les jours angoissants de la Bataille des Ardennes. Un Bruxellois, Georges Michils, raconte aussi son parcours d'infirmier de la Croix-Rouge, puis comme brancardier au service de l'armée américaine à la fin de l'année 1944.
Dans la soirée du 20 juillet 1969, Neil Amstrong foule du pied le sol lunaire. Cet exploit scientifique n'a été rendu possible que par la captation par les Américains d'un savoir-faire technologique du III. Reich?: les armes secrètes V. Malgré trente ans d'écart, les points communs sont multiples?: la volonté de frapper l'imagination de l'homme de la rue à des fins idéologiques, un coût exorbitant, une réussite scientifique obtenue à la suite de nombreux déboires... Surtout, un homme est au coeur de ces deux programmes?: un certain Wehrner von Braun. Hugues Wenkin retrace cette incroyable histoire dans ses multiples facettes?: de l'ascension d'un jeune savant à la mise en place de la campagne de représailles massives, des luttes intestines entre les Alliés pour récupérer les acquis scientifiques nazis aux premiers pas de la conquête spatiale. Exploitant d'abondantes archives inédites à Londres, à Washington et en France, l'auteur dresse un tableau complet et fascinant d'un programme scientifique à la trajectoire singulière?: de la terreur à la lune.
Ce mot de quatre lettres était une réponse. Une réponse qui fut donnée le 22 décembre 1944 pendant la bataille des Ardennes, en Belgique, à Bastogne. L'homme qui adressa cette brève mais percutante réponse à une délégation allemande lançant un ultimatum aux Américains - rendez-vous ou mourez?! - n'était autre que Anthony Clement McAuliffe. Les Américains étaient encerclés, à court de munitions, de nourriture, de médicaments et de tout autre approvisionnement. Il y a cependant une chose dont ils ne manquaient pas, c'était de courage. La réponse méprisante de McAullife gonfla encore, si besoin était, l'extraordinaire esprit de combat des troupes.