À THOMAS/DENZEL, CE SOLDAT MORT AU COMBAT QUI ÉTAIT MON FILS Marie-Christine Jaillet Thomas, membre du CPA 10, engagé dans l'opération Barkhane, est mort au combat au Mali, dans le massif du Tigharghar, le 29 octobre 2014. Sa mère, chercheuse de profession, porte témoignage ici pour la première fois de la façon dont ce décès a bouleversé sa vie. LA MORT D'AUJOURD'HUI EST INÉDITE, PRESQUE INHUMAINE Damien Le GuayRien ne s'arrête plus quand une personne vient à mourir. Pire : le transport des cadavres est désormais considéré comme une nuisance. Cette manière « moderne » de mourir remet en cause le programme de l'humanisme. Si nous n'aménageons plus un moment de répit partagé face à la tragédie de notre finitude inéluctable, ne remettons-nous pas en cause l'affirmation de notre liberté ? LA MORT AU FRONT, VÉRITÉ DE LA VIE ? Monique Castillo La mort au front nie la mort en s'exténuant elle-même dans une ultime élévation à une vie plus haute. La bravoure guerrière atteint alors un sommet indépassable : la conversion de sa vie charnelle en pure énergie. Savons-nous encore lire ce qu'Ernst Jünger et Pierre Teilhard de Chardin ont révélé de leur expérience du front pendant la Grande Guerre ? EN POÈMES Blaise Cendrars écrivait : « Le métier d'homme de guerre est une chose abominable et pleine de cicatrices, comme la poésie. »VOIR SA FIN Évelyne Desbois Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Français connaissent une exceptionnelle période de paix sur leur territoire, à peine troublée par le souvenir des poilus encore présent dans les mémoires familiales. Disparaît ainsi la connaissance, même fragmentaire et floue, de la guerre. D'où la nécessité d'un retour sur le terrain des combats, là où l'individu vit sous la constante menace de sa mort imminente. LE VOL DU FRELON Hervé Pierre Le vol du frelon est pour Maurice Genevoix ce bourdonnement macabre qui suit sa vie durant le soldat qui a « sauvé sa peau », mais a vu, en face, le néant de la mort. À partir d'une décoction d'expériences opérationnelles, quelques traits caractéristiques qui encadrent la question du syndrome post-traumatique. LE SOLDAT, LA VIOLENCE ET LA MORT Avec la professionnalisation et l'engagement de l'armée loin du territoire national se révélait la spécificité du métier des armes : un rapport singulier avec la mort, non pas tant la mort auquel le soldat est exposé que celle qu'il peut être conduit à donner. Rédigé voici bientôt vingt ans, le texte reproduit ici est au coeur du sujet de ce numéro et n'a pas pris une ride. LE COÛT DE LA VIE. L'ÉVITEMENT DU RISQUE ET LE TRANSFERT DE LA MORT Michel Goya Le risque de mourir est un phénomène incompressible. Plus on le réduit pour ses soldats, plus on le transfère aux autres, ennemis, alliés et même civils. Ce qui peut engendrer en retour une inefficacité stratégique et des situations absurdes où les soldats de deux camps ne se combattent plus directement et finissent par faire prendre plus de risques aux civils qu'à eux-mêmes. AFGHANISTAN : RENCONTRE AVEC LA MORT À GWAN Audrey Ferraro 20 janvier 2012 : un membre de l'armée nationale afghane ouvre le feu sur des soldats français à l'intérieur de la base de Gwan. L'auteur a recueilli de nombreux témoignages de ces soldats et médecins confrontés à la mort de leurs camarades dont elle livre ici quelques extraits. LA MALÉDICTION DE CAÏN Patrick Clervoy Tuer un camarade, un frère d'arme, est sans doute l'un des pires tourments émotionnels auquel un homme puisse être confronté. À partir du récit de cas concrets, l'auteur s'interroge sur l'action du « psy » et affirme que la malédiction n'est pas la règle. LE DÉGOÛT Yann Andruéta De retour du feu, nombre de soldats ne supportent plus la violence et sont désormais incapables de tuer, victimes d'un état de stress post-traumatique. Et si le trauma était un mécanisme de sauvegarde de l'espèce ? HONORER LES MORTS Philippe Pasteau Immenses tableaux d'honneur, les monuments aux morts énumèrent les noms de ceux déclarés « morts pour la France » et s'élèvent en dernier rempart contre l'oubli. Après la Grande Guerre, l'universalité de l'hommage est inédite, puisqu'il s'étend jusqu'au niveau communal tandis que corporations, associations et organismes religieux l'amplifient. LA FIGURE DU SOLDAT TUÉ AU COMBAT DANS LES DISCOURS DU 11 NOVEMBRE Brice Erbland De la cérémonie du 11 novembre 1920, durant laquelle le Soldat inconnu fut amené à l'Arc-de-Triomphe, jusqu'au dernier anniversaire de l'Armistice en novembre 2016, les chefs d'État successifs ont prononcé des discours de commémoration dans lesquels le soldat mort pour la France tient une place variable, marque du rapport de la société et des politiques avec celui-ci. JE ME SOUVIENS Steve Jourdain Comment le Canada honore-t-il ses enfants morts au combat ? Explications et témoignage d'un lieutenant-colonel du Royal 22e Régiment, qui a perdu des hommes en Afghanistan. COMMENT COMPRENDRE LA COMMÉMORATION DE COMBATS SACRIFICIELS ? André Thiéblemont Sidi Brahim, Camerone, Bazeilles. Pourquoi des chefs d'exception ont-ils choisi ces combats perdus plutôt que des victoires pour magnifier et symboliser l'âme du chasseur, du légionnaire et du marsouin ? Et comment comprendre la transformation récente de ces commémorations en spectaculaires et gigantesques liturgies, célébrant le sacrifice du soldat comme une eucharistie ? JARDINS DE PIERRE : LE DEUIL DU SOLDAT Yann Andruétan Jardins de pierre n'est ni le meilleur des Coppola ni le plus grand film de guerre. Mais il aborde des thématiques fortes dans un contexte jusqu'alors inédit. C'est un film de guerre sans combat ni héros ; un film sur le deuil et les rites qui l'accompagnent ; un film qui interroge sur la façon dont une nation traite dans l'espace public la mort de ceux qui ont choisi de la servir.
LE BALLET DES MORTS Béatrix Pau Répondant au désir d'un grand nombre de familles endeuillées par la Grande Guerre, la République française démobilisa les soldats « morts pour la France ». Dans les années 1920, des milliers de cercueils parcoururent donc le territoire national, métropole et colonies, avant de trouver leur dernière demeure et y être honorées avec faste par leurs proches et l'ensemble de la communauté en deuil. L'ÉTAT ISLAMIQUE, LA MUSIQUE ET LA GUERRE Lina Pamart L'État islamique prend la musique pour cible : associée à l'impureté et à l'égarement, elle fait l'objet d'interdictions et de violences multiples. Pourtant, il travaille sa propre présence sonore de façon particulièrement élaborée, au point de se doter d'une industrie de chants salafistes-djihadistes. Comment les sons deviennent-ils des instruments de la guerre ? QUAND J'ENTENDS LE MOT « VALEURS » Thibault Lavernhe Le mot « valeurs » est piégé. Or, en examinant la manière dont cette notion est employée au sein des armées, il apparaît que l'institution militaire n'échappe pas aux difficultés posées par cette notion fourre-tout qui contribue à l'isoler. Utilisons donc les bons mots ! SARAJEVO 1995. MISSION IMPOSSIBLE. LE RETOUR D'EXPÉRIENCE DU GÉNÉRAL BACHELET Jean-Luc Cotard, François Scheer, André Thiéblemont Août 1995. Le général Bachelet prend le commandement de la FORPRONU du secteur de Sarajevo. Le siège de la ville est alors à son paroxysme. Il prend fin quatre mois plus tard. Mais malgré la réussite de sa mission, le général est rappelé à Paris, accusé de soutenir la cause des Serbes de Bosnie. Vingt ans plus tard, il publie souvenirs et analyses de ces quatre mois dans un magnifique livre. Inflexions en propose une lecture à trois voix.
Un enjeu opérationnel et culturel, Axel Augé.
Pour répondre aux nouveaux défis des théâtres d'engagement, les grandes écoles militaires sont contraintes d'adapter en permanence leur formation.
Former le jeune chef, Nicolas de Lardemelle.
On attend du jeune officier des fondamentaux militaires mais aussi une capacité d'adaptation et d'invention pour faire face à l'imprévu : savoir et savoir-faire mais aussi savoir-penser et savoir-être.
Transmettre l'intransmissible, Xavier Pineau.
Toute la complexité de la transmission d'un savoir fondé sur une expérience vécue, ici la crise des otages de mai 1995 en Bosnie-Herzégovine.
La Transmission dans le judaïsme, Haïm Korsia.
La véritable éducation se fait par l'exemplarité ainsi que par l'effort et le travail, des valeurs que l'on peut utiliser dans toutes les institutions, en particulier dans l'armée.
À propos du «?devoir de mémoire?», Jean-Pierre Rioux.
Un nouvel impératif catégorique pour société défaite et divisée qui voudrait se reconstruire est apparu ces dernières années : le « devoir de mémoire ».
Muséographie et mémoire des conflits, l'exemple du musée de l'Armée, Vincent Giraudier.
Situé dans un des hauts lieux de la mémoire nationale, le musée de l'Armée se doit de transmettre un patrimoine mais aussi des éléments de la mémoire et des valeurs nationales.
L'indicible et l'ineffable, Franck de Montleau.
Rares sont les survivants du système concentrationnaire nazi qui ont parlé : l'expérience intime du trauma suscite l'effroi et se refuse à la pensée comme aux mots. Alors que transmettre et comment le faire ?
Transmettre la Shoah : un défi, Hélène Waysbord.
L'enseignement de la Shoah, présent aujourd'hui aux trois niveaux de la scolarité, est emblématique des difficultés de la transmission.
POUR NOURRIR LE DÉBAT.
Corps guerrier, corps sacrifié??, Gilles Boëtsch.
Le corps du soldat mort est un corps sacrifié. Or la mort par le sacrifice de soi est devenue une valeur étrangère à notre société.
Quelle place pour l'honneur dans la tactique??, Jean-Hilaire Millet.
L'honneur est aujourd'hui une valeur surannée. C'est pourtant lui qui donne son sens à l'action du chef tactique car il met l'ensemble de son action en cohérence.
Réglementation royale et usage de la force dans le royaume de France, XIVe-XVIe siècle, Loïc Cazaux.
Dans une période marquée par la mise en place d'une armée professionnelle et permanente, la réglementation royale vise à établir des normes de mobilisation et d'usage de la force armée, en particulier vis-à-vis des non-combattants.
Action et identité militaires aujourd'hui, Franck Boudet.
L'affirmation de l'identité militaire permet aux soldats de se préparer à la guerre mais surtout ouvre la juste perception par la nation des conditions dans lesquelles la force peut être employée.
Un enjeu opérationnel et culturel, Axel Augé.
Former le jeune chef, Nicolas de Lardemelle.
Transmettre l'intransmissible, Xavier Pineau.
La transmission dans le judaïsme, Haïm Korsia.
À propos du « devoir de mémoire », Jean-Pierre Rioux.
Muséographie et mémoire des con?its, l'exemple du musée de l'Armée, Vincent Giraudier.
L'indicible et l'ineffable, Franck de Montleau.
Transmettre la Shoah : un dé?, Hélène Waysbord.
POUR NOURRIR LE DÉBAT.
Corps guerrier, corps sacri?é ?, Gilles Boëtsch.
Quelle place pour l'honneur dans la tactique ?, Jean-Hilaire Millet.
Réglementation royale et usage de la force dans le royaume de France, XIVe-XVIe siècle, Loïc Cazaux.
Action et identité militaires aujourd'hui, Franck Boude.
Le complexe d'Achille. Les as français pendant la Grande Guerre, Michel Goya.
Les métamorphoses de la citoyenneté, entretien avec Dominique Schnapper.
Héroïsme, mysticisme et action, Monique Castillo.
Deux régimes du sacri?ce à l'épreuve de la Grande Guerre, François Lagrange.
Louis-Nathaniel Rossel, ministre de la Commune, Henri Paris.
Les cas Dreyfus et Picquart, Christian Vigouroux.
Héros ou victime, le soldat dans l'oeuvre de Schoendoerffer, Yann Andruétan.
Les malheurs du héros, Patrick Clervoy.
Qu'est-ce qu'un héros ?, Marc Tourret.
La chute de l'Empyrée, François Goguenheim.
La Révolution française et la fabrique des héros, Jean-Clément Martin.
De l'héroïsme au héros, André Thiéblemont.
À Saint-Cyr, Claude Weber, Michaël Bourlet, Frédéric Dessberg.
Noms de promo : le choix des anciens d'Indochine, Xavier Boniface.
De la théorie à la réalité, Bruno Dary.
POUR NOURRIR LE DÉBAT.
Aux armes fonctionnaires !, Stéphane Bonnaillie.
Philosophie et stratégie, Jean-Paul Charnay.
Penser la guerre pour faire l'Europe, François-Régis Legrier.
ÉDITORIAL Jean-René Bachelet.
JEANNE D'ARC ET LA MIXITÉ DES ARMES Haïm Korsia.
ENTRE CULTURE ET NATURE.
Entretien avec Françoise Héritier.
A LA CONQUETE DES ARMES Martine Bertoldi.
ALLER AU-DELA DES IDÉES RECUES Sandrine Attia.
ETRE MERE ET OPÉRATIONNELLE Marie-Dominique Colas et Virginie Vautier.
UNE FEMME ENGAGÉE Entretien avec Geneviève Asse.
LA MIXITÉ DANS UN BATAILLON ALPIN Pierre-Joseph Givre.
LA MIXITÉ DANS UN RÉGIMENT DE TRANSMISSIONS Nicolas Fourmond.
UNE SIMPLE QUESTION DE CHIFFRES ? Aline Delahaye.
LA FÉMINISATION DES NAVIRES DE GUERRE : UN MODELE EXEMPLAIRE Serge Dufoulon.
MARTIN VAN CREVELD, LES FEMMES ET LA GUERRE Benoît Durieux.
JEANNE D'ARC ET GI JANE Kathleen Cage.
POINT DE VUE AU BONHEUR DES DAMES Claude Leborgne.
POUR NOURRIR LE DÉBAT.
VIOLENCES SEXUELLES EN TEMPS DE GUERRE Véronique Nahoum-Grappe.
LE SOLDAT CONGOLAIS ET LA PÉDAGO.
Pour être "une petite chandelle émerveillée de la vie" : entretien avec Pierre Schoendoerffer.
Abraham, aventurier de dieu et de l'humanité (François Clavairoly).
" Engagez-vous, vous verrez du pays ! " (Éric Deroo).
Un rêve saharien ? (Jacques Frémeaux).
Prendre le large. La vie de "marin de guerre " (Arnaud Provost-Fleury).
En photos...
" Je vous dis à très bientôt " (Nicolas Barthe).
Carnet d'un sergent (Christophe Tran Van Can).
" Partir, c'est mourir un peu... " nostalgies d'hier et d'aujourd'hui (Yann Andruétan).
Légion étrangère : partir en chantant (Benoît Durieux).
En chansons...
Vingt ans d'absence. Le cas des soldats marocains (Abdeslam Benali).
Celles qui restent (Emmanuelle Diolot).
Il n'est pas plutôt revenu qu'il lui faut repartir ! (André Thiéblemont).
Un choix assumé, des contraintes partagées (Séverine Barbier).
Se préparer au départ (Bertrand Noirtin).
Quand la famille part aussi... (Délia Dascalescu).
Quels enjeux pour ceux qui restent ? Regards sur les familles de militaires (Virginie Vautier).
Partir en Algérie, partir d'Algérie (Marc Bressant).
Dromomanies militaires (Patrick Clervoy).
Pour nourrir le débat.
Afghanistan : comment en sortir ? (Jean-Charles Jauffret).
Mesurer les violences sur le champ de bataille européen au XIXe siècle (Walter Bruyère-Ostells).
Droit et spécificité militaire (Emmanuel-Marie Peton).
Éditorial (Armel Huet).
Leni Riefenstahl / Georges Perec : un olympisme martial (Dominik Manns ).
Un élément indispensable à la mission (Michel Goya).
La force physique au service de la victoire (Éric Bellot des Minières).
D'une équitation utilitaire à une équitation sportive (Thierry Noulens ).
Dopage et conduites dopantes (André-Xavier Bigard, Alexandra Malgoyre, Hervé Sanchez).
Des gestes de l'éducation physique aux gestes de la guerre (François Cochet).
Georges Hébert et l'éducation virile et morale par la méthode naturelle (Gilbert Andrieu).
L'entrainement physique militaire et sportif aujourd'hui (Vincent Lapouge).
Maurice Herzog architecte d'une politique du sport comme grande cause nationale (Jean-René Bachelet).
Armées et sport de haut niveau (Christian Persicot ).
Alain Mimoun soldat olympique assoiffé de France (André Thiéblemont).
1918 : Football en guerre, football des campagnes (Arnaud Waquet ).
Pour nourrir le débat A propos de l'art français de la guerre, Entretien avec Alexis Jenni.
Douze jours (Jean-Hilaire Millet).
Mesurer les violences sur le champ de bataille européen au XIXe siècle (Walter Bruyère-Ostells).
Actualité du VIe siècle (Jean-Paul Charnay).
Le dialogue entre militaires et civils : une action qui paraît simple mais qui rencontre parfois bien des obstacles. La revue « Inflexions, Civils et militaires : pouvoir dire » s'attaque à ce problème et tente, à travers ce nouveau numéro, de définir la place des forces armées au sein de l'espace public.
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le rapport de la France avec ses armées a bien évolué. S'il y a quelques siècles encore, l'armée était encore un recours sur un très large registre, aujourd'hui le militaire et son institution ne sont plus perçus de la même façon par le grand public. Cette tendance, comme le souligne Jean-René Bachelet dans son édito, se remarque aussi chez nos voisins anglais et allemand.
Le but de ce nouveau numéro d' « Inflexions », à travers sa vingtaine de textes, est d'apporter un éclairage sur la nouvelle place de l'armée dans la société. Le regard porté par les jeunes, sa place sur Internet, les stéréotypes du grand public ou encore le rôle politique de l'armée : tout évolue et nécessite une nouvelle définition. « Inflexions », revue de sciences humaines et sociales, cherche à promouvoir cette réflexion qui se veut libre et féconde.
Le soldat et l'air du temps : leçons yougoslaves ?, Jean-René Bachelet.
État d'armes, François Lecointre.
Le manichéisme, un prêt à penser, Patrick Clervoy.
Le rôle des images dans la menace terroriste et les guerres nouvelles, Herfried Münkler.
Dire, Patrick de Saint-Exupéry.
Conquérir l'opinion. L'exemple du Kosovo, Jean-Philippe Conégéro.
Armées-opinions-opérations : un « paradigme afghan » ?, Jean-François Bureau.
Information et désinformation, 1914-1962, Rémy Porte.
La lutte contre la subversion en France au tournant des années 1950, Marie-Catherine Villatoux.
Partir en guerre ou s'abstenir : l'in?uence de l'opinion publique, Natalie La Balme et Hélène Dieck.
Afghanistan : un cas concret de communication institutionnelle, Martin Klotz.
Le Parlement, enceinte légitime du débat démocratique en matière de défense, Josselin de Rohan.
Les nations européennes veulent-elles encore gagner des guerres ?, Yves Jézéquel.
POUR NOURRIR LE DÉBAT.
La pensée militaire d'Adam Smith, Norbert Campagna.
Le clerc, le combattant et le saint, Esther Dehoux.
Héros, victime, judiciarisé, Henri Hude.
De certaines conséquences de la judiciarisation, Antoine Windeck.
Dilemmes en opérations, Luc Grasset.
La responsabilité pénale de la sécurité civile, Joël Prieur.
Dédramatisons !, François Labuze.
L'arsenal juridique sur les théâtres d'opérations, Monique Liebert-Champagne.
Le glaive et la balance : à la recherche d'un équilibre, Alexandra Onfray.
L'épée de justice, Dominique Alibert.
Pourquoi une prévôté ?, Stéphane Uséo.
Le conseiller juridique : une aide à la décision, Julie Marionneau.
L'arme du droit, Loria Israël.
À l'occasion de la judiciarisation du métier de soldat, Alain Maillard de La Morandais.
POUR NOURRIR LE DÉBAT.
Giovanni Pesce, une chemise rouge dans la guerre civile espagnole, Walter Bruyère-Ostells.
De la dif?culté de communiquer sur la communication des opérations militaires, Jean-Luc Cotard.